Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

logements sociaux

  • UN SCHEMA REGIONAL VEUT DENSIFIER ENCORE PLUS VANVES ET GPSO !

    Le second gros dossier étudié par les conseillers territoriaux de l’EPT (Etablissement Public Territorial)  GPSO (Grand Paris Seine Ouest) le  8 décembre dernier concrernait le schéma régional de l’habitat et de l’hébergement lancé par Jean Paul Huchon voilà deux ans, sur lequel les collectivités locales doivent donner leur avis, tout au moins les départements et les territoires comme GPSO

    L’EPT GPSO a émis un avis défavorable comme le conseil départemental des Hauts de Seine 92, car il est mis à contribution à hauteur d’une production de 2000 logements par an (38 000 pour les 12 EPT de la Métropole du Grand Paris ). « Le SRHH reproduit l’erreur de raisonnement du SDRIF : Il demande une densification du territoire alors que l’effort a déjà été en grande partie produit dans les Hauts de Seine, en particulier dans les communes proches de Paris et à l’occasion  de la mutation des grandes friches industrielles » constatait le conseil départemental  en comparant la densité dans  le  92 (9 062 habitants par km2) avec le 93 (6 572) et le 94 (5 526). « On veut imposer des taux de constructions impossibles avec des objectifs sans tenir compte du pourcentage d’habitants par rapport au pourcentage d’emplois, sans prendre en compte le manque de foncier »

    Il vise à l’échelle régionale un taux de 25% de logements sociaux avec un objectif de 37 000 logements sociaux en région dont  22 678 pour la MGP afin d’atteindre un taux de 30%. Les 4 EPT, dont GPSO, où le taux est inférieur à 25%,  devront particulièrement contribuer au rééquilibrage. A GPSO l’objectif de production de logements sociaux est de 1 351 par an pour atteindre  30%  en 2020. 1151 par an permet de répondre aux orientations aux orientations fixées par la MGP, 1083 au titre du rattrapage SRU. La production minimale en PLAI dans les communes assujetties au rattrapage SRU  (dont Boulogne par exemple) est de 325 logements sociaux par an, 758 pour la production minimale cumulée PLAI-PLUS. « 13521 logements sociaux neufs par an représentent 67,5% de la production totale de 2000 logements par an  attendu de GPSO. Ces objectifs quantitatifs et qualitatifs de logements sociaux  apparaissent peu réalistes et difficilement atteignables en perspective des objectifs arrêtés dans le PLH (500 logements sociaux  par an soit 25% de la production neuve totale auxquels s’ajoutent 150 logements en acquisition-amélioration dans le parc existant). Au vu de ces éléments, il existe un sérieux doute sur la capacité réelle de notre territoire à absorber de tels objectifs de logement compte tenu  de sa densité déjà élevée et donc de la rareté et de la cherté du foncier. De plus, l’application brutale de ces objectifs chiffrés, notamment en ce qui concerne le taux de 30% de logements sociaux  en stock à l’horizon 2020 induirait une augmentation massive de la production réelle, ce qui ne peut avoir que des effets négatifs sur la mixité sociale d’un territoire » indique le conseil territorial dans son avis.

    La répartition de logements  à réhabiliter (rénovation énergétique) du projet SRHH attribue à GPSO les objectifs de 300 à 400 logements privés individuels, 1700 à 2100 logements privés collectifs, 700 à 800 logements sociaux. Sachant que sur le territoire de GPSO, 22% des logements ont été construits après 1990. « Ainsi prés du quart des logements existants seraient difficilement mobilisables dans le cadre d’une politique de rénovation énergétique rendant difficile l’atteinte des objectifs du SRCAE. Par ailleurs les actions de professionnalisations dans le domaine de la rénovation énergétique apparaissent insuffisants. Trop peu d’entreprises présentent les garanties de compétence en matière énergétique auprés des particuliers malgré la promotion du label RGE 

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES CHOISIT LEGENDRE IMMOBILIER POUR CONSTRUIRE UNE RESIDENCE SUR L’ANCIEN TERRAIN DU CONSERVATOIRE

    Le paysage urbain devant l’hotel de ville va être complétement modifié à l’occasion de la vente des terrains occupés par le Conservatoire de musique avant son déménagement à l’ODE rue de Solférino et du pavillon en face de l’autre côté de la rue Guy Mocquet (au 22 rue Mary Besseyre) qui s’étend sur une parcelle à peu prés semblable. Le conseil municipal de Mercredi a déclassé et désaffecté cette emprise de 989 m2 occupé par une boutique d’OGF et le pavillon derrière, le pavillon à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet et le bâtiment le long de ctte rue qui méne au monument aux morts. Et il a désigné. Le promoteur Legendre Immoblier a été désigné par ce Conseil Municipal pour édifier un immeuble de 2890 m2 sur 5 niveaux (Un rezdee chaussée et 4 étages)  34 logements (2384 m2) de 2 à 4 pièces avec un espace extérieur (terrasse ou loggia) , 506 m2 de local commercial et un parking de 36 places

    Il a été préféré à Accueil Immobilier, Axe Promoteur, Emerige , OGIC qui s’étaient portés candidats, même si c’est le projet le plus  dense et le massif des 5 proposés, à cause de son architecte contemporaine soignée, sophistiquée. Le bâtiment apparaît comme une masse de pierre sculptée en fonction de l’orientation,  associant matérialité de la pierre et légéreté de grands volumes vitrés,  avec des logements de 2 à 4 pièces, terrasses ou loggias avec des jardinières intégrés dés la conception du projet. Le rez-de-chaussée est entièrement vitré et toutes les façades sont revêtues d’une pierre de Bourgogne collée. Les menuiseries extérieures sont en aluminium et les garde-corps sont réalisés en verre. Le cœur d’îlot est traité en jardin aluminium et les gardes corps sont réalisés en verre. La touture-terrasse est végétalisé. Enfin, l’enveloppe du bâtiment avec des façades et toitures fortement isolées avec mur béton, menuiseries extérieurs à rupture de pont thermique et vitrage à faible émissivité.

    L’avis des riverains présents dans le public était très réservé, ainsi que ceux des élus de l’opposition. « Nous étions réservé sur ce projet en terme d’équilibre et decadre  de vie  de ce quartier Avec un prix de ventre de 76600 € le m2, cela signifie qu’un 2 pièces coutera au minimum 305 000 €. R+3 c’était déjà beaucoup dans cette zone, mais R+4 !  On n’est pas contre les projets immobiliers nécessaires pour le bon développement de notre commune. Mais dans un quartier pavillonnaire, cette construction parait démesuré et risque de dénaturer cette zone. On aurait pu penser que la ville préserve à ce quartier son caractère pavillonnaire. Notre crainte s’est amplifiée lorsque nous avons appris que la parcelle du 22 rue Mary Besseyre avait été vendue, par un particulier, à un promoteur immobilier. Nulle doute que celui-ci construira au maximum de ce que notre PLU permet, densifiant et faisant disparaître le caractère vert et arboré de ce quartier Mais, nous direz-vous, vous n’êtes pas responsable de la vente par un particulier de son bien, certes, mais vous êtes responsable de ce qui ce qui se fera sur la parcelle que la Ville vend» constatait Anne Laure Mondon (PS) en s’interrogeant sur les impacts  sur le stationnement, le dimensionnement de la voirie, sur les propriétés adjacentes en termes d’ensoleillement, de luminosité, de valeurs de leurs biens –  « de telles constructions seraient bien mieux ailleurs que là » - sur le devenir de ce quatrtier- « la mairie aurait pu en profiter pour réaliser un équipement  dont auraient profité les vanvéens (médiathéque du futur, maison des associations) » – et en demandant un projet plus concerté et plus rassembleur. Mais le maire avait déjà répondu à Lucile Schmid en considérant que « la vie associative ne se plaint pas de l’insuffisance de locaux. L’espace Giner répond bien à leurs demandes, et on a le théâtre, La Palestre, Latapie, Danton, l’Escal, les écoles…. ».

    « Vous nous proposer à nouveau de privatiser un terrain public, appartenant à la commune de Vanves et donc à tous les Vanvéens, à un promoteur immobilier. Évidemment, la politique de réduction de la dépense publique du gouvernement soit-disant socialiste, qui se traduit pour les communes par la baisse drastique des dotations, a entre autre pour objectif volontaire de pousser les communes à privatiser et vendre leurs biens et leurs terrains pour équilibrer leurs budgets » a constaté Bopris Amoroz  (FG/PC) en portant le débat sur  le logement social « dont la construction doit être une priorité, car elle contribue à améliorer le vivre-ensemble dans chaque quartier, dans la métropole parisienne » en mettant en cause de département a pris la décision de favoriser la construction sur les seules communes soumises à des obligations de rattrapage en application de la loi SRU; la région qui a  pris la décision similaire de limiter l’aide régionale à la construction aux seules communes dont le taux de logement social est inférieur à 30%. ; et le gouvernement qui n’engage pas de véritable politique de défense et de promotion du logement social . « Et qu’est-ce que vous nous proposez monsieur le Maire ? Vendre à nouveau des terrains municipaux pour une opération immobilière avec des logements à 7600 €le mètre carré .C’est autre chose que méritait ce terrain municipal ! »

    « Ce projet ne sort pas d’un chapeau. Il fait a l’objet de longues discussions ! On a le mérite d’être clair. La municipalité était très préoccupée par le devenir de ce quarrtier et ce qui pourrait être fait. Nous avions annoncé nos intentions de traiter de manière intelligente ce secteur pavillonnaire, en tenant compte de l’hôtel de ville, de ses jardins  Avec R+4 on apporte une réponse à minima face à la pression foncière et au gouvernement qui nous invite à faire plus. On a proposé aux riverains de se rencontrer, d’en parler et voir ce qu’on peut apporter comme améliorations » a répondu le maire en constatant qu’il y a une demande importante de logements. «Nous aurons une cinquantaine de nouveaux logements sociaux derrière le conservatoire et face au cimetière, deux résidences sociales  au Rosier Rouge (100 logements au total), 22 logements sociaux repris par Hauts de Seine Habitat à l’ange Avenue de la Paix et rue du Docteur Arnaud…" a-t-il indiqué en revenant au projet de Legendre Immobilier : « 30 logements, c’est 100 personnes. Cela ne va pas révolutionner ce quartier. On a fait le choix de la modernité et pas de pasticher l’hôtel de ville. Et on ne le remettra pas en cause » at-il prévenu. « Même le projet en face, à la place du paillon du 22 Mary Besseyre,  sur une parcelle de même taille, devrait être de même nature et du même gabarit. On ne veut pas spolier les propriétaires qui ont envie de vendre leur pavillon et de réaliser une opération immobilière. Il faut s’inscrire dans la durée » a-t-il conclut

  • GUY JANVIER, CONSEILLER GENERAL PS DE VANVES SUR TOUS LES FRONTS !

    Entre la séance budgétaire du Conseil Général des Hauts de Seine, jeudi dernier et sa réunion publique de compte rendu de mandat, vendredi soir à l’école Max Fourestier, Guy Janvier (PS) a été énormément sollicité à la fin de la semaine dernière, même si la date de cette dernière était mal choisie, trop proche des fêtes et vacances de Noël à un moment où les vanvéens commencent à avoir la tête ailleurs

    Il a été le porte parole du groupe PS dans le débat budgétaire en expliquant, face aux 780 M€ de budget solidarité de proximité du Conseil Général, que « sa priorité n’est pas la solidarité, mais la baisse de la dette d’un département non endetté », en lui reprochant de faire des réductions de crédits, et lorsque ce n’est pas le cas, « il s’agit d’une simple traduction mécanique des hausses de dépenses  (+9,3%) liées aux 3 grandes allocations solidarité (RSA, APA et PCH). Le PDI-RE (Plan, Département d’insertion et de retour  à l’emploi) ne représente plus aujourd’hui que 5 à 6% des dépenses versées aux allocataires de notre département. Or ce sont des actions qu’il finance, qui devraient permettre à nos concitoyens tombés dans la grande précarité de s’en sortir ». Il a dénoncé une baisse des investissements de 40% dans les collèges depuis 2010 : « Ce sera la faute « Devedjian ». Vous n’investissez pas sur l’humain qui est l’un des trois piliers du développement durable » a-t-il déclarée en expliquant qu’il attend  depuis 10 ans la rénovation du collège Saint Exupery. « Les crédits d’études sont enfin inscrit dans le budget, mais quand la rénovation se fera t-elle alors qu’il y a urgence, compte tenu des sur-effectifs de la cité scolaire de Michelet qui créent des conditions difficiles d’études ».  Il a attaqué la politique du logement du département  et surtout le non respect de taux de 25% de logements sociaux par 22 communes sur 36 en citant Boulogne (14%), La Garenne Colombes (11%), Neuilly (4%)… « Comment fait on pour se loger dans notre département ? » s’est il interrogé en citant l’exemple de cette agent communale de Vanves  partie à retraite avec une pension de 790 € par mois après 36 ans de service. « Elle doit payer un  loyer de 700 € par mois. Comment va-t-elle faire sans APL ? »

    Des thémes qu’il a repris bien sur lors de sa réunion à Vanves  en parlant du Collége St Exupery où il a rappelé être à l’origine des cours d’allemand au sein des classes européennes, de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui est une autre façon d’entreprendre, développé à Vanves avec la création du SEL (Service d’échange local) de Vanves qui regroupe maintenant 60 participants. « Les Entretiens d’Albert Kahn  - qui doivent être le laboratoire des «  futurs souhaitables selon Patrick Devedjian - ont permis de donner quelques pistes en parlant de jardins sur les toits, de tiers lieux… « qu’il  ne faut pas creuser, mais développer ! ». Il a rappelé qu’il s’est battu pour obtenir le maintien de la PMI  et de l’EDAS (ex CASS) de la direction de la vie sociale du département, à Vanves, le département ayant acheté le local de l’ancienne trésorerie (365 m2) pour y installer l’EDAS,  qu’il est très attentif à l’accessibilité des maisons de retraites (dont les prix deviennent exorbitants), aux différentes structures pour handicapés comme le GAM « ERIK » ou le CAP avec Simon de Cyréne…Il a surtout parlé de la contractualisation entre Vanves et le Conseil Général à travers les contrats de développement « que j’avais préconisé avant sa mise en place, et qui a permis une  meilleure clarté et transparence dans les aides versées à la commune » explique t-il.

    Il a fait le point sur la Métropole du Grand Paris (MGP) grâce à Anne Laure Mondon qui suit de près ce dossier et la réforme territoriale. Il est pour la suppression des départements dans les métropoles. «Il n’y a aucune utilité à garder les départements de la petite couronne  dans la métropole du Grand Paris. Le pas Navigo à tarif unique va dans ce sens là. Pour gérer des problèmes d’une grande complexité, ll faut avoir une zone géographique cohérente. Patrick Devedjian en le refusant, est un petit baronnet ! »