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département d’insertion et de retour à l’emploi

  • GUY JANVIER, CONSEILLER GENERAL PS DE VANVES SUR TOUS LES FRONTS !

    Entre la séance budgétaire du Conseil Général des Hauts de Seine, jeudi dernier et sa réunion publique de compte rendu de mandat, vendredi soir à l’école Max Fourestier, Guy Janvier (PS) a été énormément sollicité à la fin de la semaine dernière, même si la date de cette dernière était mal choisie, trop proche des fêtes et vacances de Noël à un moment où les vanvéens commencent à avoir la tête ailleurs

    Il a été le porte parole du groupe PS dans le débat budgétaire en expliquant, face aux 780 M€ de budget solidarité de proximité du Conseil Général, que « sa priorité n’est pas la solidarité, mais la baisse de la dette d’un département non endetté », en lui reprochant de faire des réductions de crédits, et lorsque ce n’est pas le cas, « il s’agit d’une simple traduction mécanique des hausses de dépenses  (+9,3%) liées aux 3 grandes allocations solidarité (RSA, APA et PCH). Le PDI-RE (Plan, Département d’insertion et de retour  à l’emploi) ne représente plus aujourd’hui que 5 à 6% des dépenses versées aux allocataires de notre département. Or ce sont des actions qu’il finance, qui devraient permettre à nos concitoyens tombés dans la grande précarité de s’en sortir ». Il a dénoncé une baisse des investissements de 40% dans les collèges depuis 2010 : « Ce sera la faute « Devedjian ». Vous n’investissez pas sur l’humain qui est l’un des trois piliers du développement durable » a-t-il déclarée en expliquant qu’il attend  depuis 10 ans la rénovation du collège Saint Exupery. « Les crédits d’études sont enfin inscrit dans le budget, mais quand la rénovation se fera t-elle alors qu’il y a urgence, compte tenu des sur-effectifs de la cité scolaire de Michelet qui créent des conditions difficiles d’études ».  Il a attaqué la politique du logement du département  et surtout le non respect de taux de 25% de logements sociaux par 22 communes sur 36 en citant Boulogne (14%), La Garenne Colombes (11%), Neuilly (4%)… « Comment fait on pour se loger dans notre département ? » s’est il interrogé en citant l’exemple de cette agent communale de Vanves  partie à retraite avec une pension de 790 € par mois après 36 ans de service. « Elle doit payer un  loyer de 700 € par mois. Comment va-t-elle faire sans APL ? »

    Des thémes qu’il a repris bien sur lors de sa réunion à Vanves  en parlant du Collége St Exupery où il a rappelé être à l’origine des cours d’allemand au sein des classes européennes, de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui est une autre façon d’entreprendre, développé à Vanves avec la création du SEL (Service d’échange local) de Vanves qui regroupe maintenant 60 participants. « Les Entretiens d’Albert Kahn  - qui doivent être le laboratoire des «  futurs souhaitables selon Patrick Devedjian - ont permis de donner quelques pistes en parlant de jardins sur les toits, de tiers lieux… « qu’il  ne faut pas creuser, mais développer ! ». Il a rappelé qu’il s’est battu pour obtenir le maintien de la PMI  et de l’EDAS (ex CASS) de la direction de la vie sociale du département, à Vanves, le département ayant acheté le local de l’ancienne trésorerie (365 m2) pour y installer l’EDAS,  qu’il est très attentif à l’accessibilité des maisons de retraites (dont les prix deviennent exorbitants), aux différentes structures pour handicapés comme le GAM « ERIK » ou le CAP avec Simon de Cyréne…Il a surtout parlé de la contractualisation entre Vanves et le Conseil Général à travers les contrats de développement « que j’avais préconisé avant sa mise en place, et qui a permis une  meilleure clarté et transparence dans les aides versées à la commune » explique t-il.

    Il a fait le point sur la Métropole du Grand Paris (MGP) grâce à Anne Laure Mondon qui suit de près ce dossier et la réforme territoriale. Il est pour la suppression des départements dans les métropoles. «Il n’y a aucune utilité à garder les départements de la petite couronne  dans la métropole du Grand Paris. Le pas Navigo à tarif unique va dans ce sens là. Pour gérer des problèmes d’une grande complexité, ll faut avoir une zone géographique cohérente. Patrick Devedjian en le refusant, est un petit baronnet ! »