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habitat collectif

  • LENDEMAINS DE TOUSSAINT A VANVES ENTRE EXPULSIONS ET VIE COLLECTIVE

    TENTATIVE D’EXPULSION D’UNE MERE VANVEENNE…EN REGLE

    Une vingtaine de militants du PS, du PC  et de RESF se sont retrouvés hier matin devant le commissariat de Vanves avec quelques élus vanvéens  dont Guy Janvier (PS), Fabian Estellano (PS), Claudine Sharfe (PC) pour soutenir une vanvéenne, de nationalité camerounaise, Marie Ngo Nyou Gou, assignée à résidence alors qu’elle venait se présenter au commissariat. Celle-ci  avait été arrêtée vendredi matin en sous-préfecture d'Antony alors qu'elle venait régulariser sa situation, victime parait il d’une erreur administratuve et de la promptitude d’un fonctionnaire de l’Etat qui n’a pas hésité à la dénoncer, en lui demandant de revenir, et l’a faire attendre 45 mn le temps que la police arrive. Elle s’est retrouvée en garde à vue au commissariat d’Antony, mis dans un cachot à l’air empesté par des sanitaires déguelasses, fait l’objet d’intimidations… de la part de fonctionnaires de police qui n’ont pas hésité à téléphoner à son employeur pour dire qu’elle ne pourrait plus travailler  et revenir à son travail. Ils sont même allés jusqu’à lui faire croire qu’elle était expulsée lorsqu’ils lui ont demandé de se préparer pour être finalement conduit au centre de rétention de Saint Michel à Paris en vue d'une reconduite à la frontière. C’est d’ailleurs le seul endroit où elle a pu faire l’objet d’un peu d’humanité de la part de « bonnes sœurs » comme elle l’a expliquée. Heureusement, le Juge des Libertés l’a libéré, l’assignant à résidence, en attendant que le tribunal administratif statue sur son cas dans une quinzaine de jours.

    Voilà, à quoi s’attend aujourd’hui une personne de couleur noire, certes étrangère, qui vit en France depuis 2001 avec deux filles de nationalité française dont l’une a fait ses études à St Ex et à Michelet, et trois petits-enfants également français, travaille comme auxiliaire de vie à l’institut Lannelongue pour Aides à Domicile, en étant logé normalement. Tout simplement parce que le gouvernement demande à ses exécutants de faire du chiffre quitte à faire des erreurs…et donner l’occasion à ses opposants de manifester – et ils ne s’en privent pas  surtout lorsque des campagnes électorales s’approchent – et aux français de cultiver un sport national, la délation. Beaucoup d’exemples sont édifiants, jusqu’à même des employés de banque, depuis que le gouvernement fait la chasse aux étrangers…parait il sans papiers, en arrivant même jusqu’à des chocs frontaux entre Préfets et juges qui remettent en cause systématiquement toutes les décisions d’expulsions.  

     

    LA FONDERIE : 23 ANS DE VIE COMMUNE

    Dans le cadre d’un article sur « l’habitat participatif en mode écolo » le Monde du Vendredi 29 Octobre 2010 a consacré un encadré  à « 23 ans de vie commune à la Fonderie » qui se trouve rue Jean Bleuzen à Vanves. Un havre de paix qui existe depuis 23 ans dans lequel se trouve une dizaine de logements de toutes tailles et de formes différentes, avec une laverie, une chambre d’amis, deux salles de réunions, l’une pour les adultes, l’autre pour les enfants, mais comme l’essentiel de la progéniture a quité l’immeuble, on apprend que la salle de jeux est squatté par le seul ( ?) enfant de cet immeuble « qui y a installé son train électrique » au grand dam de certains habitants. Mais voilà, l’esprit pionnier des débuts n’est plus de mise même si les tendances politiques se sont élargis du Modem à l’extrême gauche avec « l’apparition de la pensée écologique » comme « en témoigne l’installation d’un compost ». Mais les débats politiques ont parait il surtout des implications pratiques : Un compost a fait son apparition. Mais les résidents se refusent à installer un digicode malgré quelques cambriolages.

  • « VANVES S’AFFIRME COMME UNE VILLE RESIDENTIELLE »

    Les participants à la réunion publique de quartier (Saint Remy) ont échangé sur le PLU Lundi soir après une présentation de ces futures zones (verte, commerciale, d’activité, pavillonnaire, d’habitat collectif…). « Ce n’est pas une affaire simple, mais technique et très stratégique » a expliqué Bernard Gauducheau ans un long monologue. « On s’inscrit sur une période de 7/8 à 10 ans. Nous avons une ville assez avancée, largement urbanisé et construite. Nous n’avons pas beaucoup de possibilité d’action. Il faut agir parcelle par parcelle » a-t-il ajouté en insistant sur le fait que « Vanves s’affirme comme une ville résidentielle. Les Pouvoirs Publics invitent à densifier notamment autour des pôles où se trouvent les transports en commun. Mais la municipalité ne veut pas aller trop dans ce sens là, car elle est déjà assez bien densifié » a-t-il annoncé conscient du débat entre l’habitat collectif et l’habitat individuel. « Nous ne voulons pas signer l’arrêt de mort des pavillons, mais au contraire les conserver et leur donner la possibilité de s’agrandir. D’autant plus que Vanves posséde 4 ou 5 villas avec une unité architecturale comme la Villa Dupont qu’il ne s’agit pas de perturber en permettant par exemple l’ajout d’un étage. Par contre c’est possible dans d’autres sites pavillonnaires plus disparates ».

    Un participant a demandé « s’il a-t-il une référence pour la hauteur des immeubles qui sera donnée ? » - « On ne bouleversera pas la physionomie de Vanves, malgré les pressions sur le foncier de propriétaires privés » a répondu le maire en faisant état « de gens qui sillonnent nos rues pour récupérer des terrains ». Un second a souhaité ne pas voir se répéter ce qui s’était passé lors de la précédente révision du POS entre 1997 et 2000 avec un projet immobilier proche de l’église Saint Remy. « Si nous devions faire faire des choses abracadabrantes, vous vous en seriez rendu compte ! » a-t-il répondu en laissant entendre que l’interco a été une chance pour Vanves. « Si nous n’avions pas été en communauté d’agglomération, ce n’est pas ce schéma là car les zones d’activités ne représentent que 10% du territoire vanvéen – qui doivent faire vivre le reste – et la pression fiscale aurait été plus forte sur les ménages ».

    Du coup Guy Janvier, conseiller général socialiste est intervenu pour dire que « ce débat sur le PLU est intéressant », rappeler que « nous avions organisé pendant 2 ans une concertation sur la (précédente) révision du POS. A l’époque, la proximité de Paris nous permettait d’accueillir des résidences hôtelières, et Vanves n’était pas en communauté d’agglomération ». Et constater après l’intervention d’une vanvéenne qui se plaignait de ne pas être reçu par le maire pour évoquer une question de logement « qu’il y a un vrai problème de logement social à Vanves ». Ce qu’a réfuté bien sûr Bernard Gauducheau en parlant du projet unique en France de l’association Simon de Cyréme avec 30 logements dans une Maison Relais  pour adultes handicapés physiques dont la première pierre sera posée Vendredi prochain. « On n’en a pas fait autant qu’il en faudrait, mais on n’a pas à rougir. Notre objectif est d’atteindre 25% de logements sociaux. Et je constate que beaucoup de villes en ile de France n’en sont pas encore là ! »