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expulsions

  • UN WEEK-END SOLIDAIRE ET CONVIVIAL A VANVES AVEC EN TOILE DE FONDS LA CRISE DU LOGEMENT EN ILE DE FRANCE

    Ce week-end à Vanves devrait être très sociale, sociable et convivial avec tout d’abord la fête des 3 Conseils de Quartier pour le Nouvel an cet après-midi à La Palestre, temps de rencontre entre l’équipe municipale, les membres des Conseils de quartier et les vanvéens…prolongé par une galette des Rois le lendemain après midi offerte par l’association Saint Vincent de Paul à Saint François aux personnes âgées et isolées. Ensuite par deux projections du film « Les intouchables » dans le cadre du réseau « Ciné Ma différence » cet après midi, en présence des membres de l’association Simon de Cyréne dimanche en fin d’après midi avec un débat à la fin de la projection. Dimanche sera marqué par la fête de la Saint Remy Dimanche avec une grande messe, un apéritif, un grand repas…à l’église Saint Remy bien sûr

     

    Enfin, des représentants des associations de Vanves comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, SNL 92 qui agissent dans le département en faveur de logement, de l’hébergement et de la solidarité, avec d’autres (Emmaus, Fondation Abbé Piere…),  participeront cet après-midi au  Forum « Quel Avenir pour le logement dans les Hauts de Seine »  à Asnières (Théâtre du Forum), en présence de Mgr Daucourt, Evêque de Nanterre qui a initié cette campagne l’année dernière. Un sujet tout à fait d’actualité Les participants auront à répondre à cette question : « Comment résoudre les défis démographiques, sociaux et financiers pour que le projet du Grand Paris se concrétise : Construire beaucoup de logements et favoriser la mixité sociale. La loi sur le Grand Paris fixe comme objectif de construire 11 600 logements par an dans les Hauts de Seine (70 000 en Ile de France)  alors qu’actuellement, moins de la moitié sont construits annuellement. De surcroît, 14 communes des Hauts de Seine ont moins de 20% de logements sociaux et 3 communes plus de 50% ».

     

    Ces associations qui souhaitent « agir sur les causes du mal logement et inscrire leur action dans un temps long » devraient lancer un observatoire citoyen du logement et de la mixité sociale dans les Hauts de Seine en visant l’objectif d’en susciter un dans chaque commune « afin de favoriser des rencontres entre élus, personnes mal-logés, citoyens et bénévoles associatifs afin de débattre autour des changements observés en matière de logemets dans la mise en œuvre des objectifs du Grand Paris » expliquent ses organisateurs  qui dressent un constat sévére : « Il faut construire des logements, c'est-à-dire doubler le nombre de construction, soit 11 600 par an dans les Hauts de Seine et s’engager en faveur de la mixité sociale. Toutefois, les études de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de l’Ile de France, montrent que le nombre de constructions de logements risque de baisser dans les mois à venir. Ainsi, la crise du logement est en train de devenir une crise durable ? Alors quel est véritablement l’avenir du logement dans les Hauts de Seine ? » interrogent ils

     

    Ils ont donné quelques chiffres qui ont dû s’aggraver avec les effets de la crise : Augmentation de 50% du nombre d’impayés de loyers (9 497 ménages en 2010).  30% de l’action des travailleurs sociaux du CG92 concerne l’aide au logement (52 200 ménages accompagnés). 19 000 logements dans le parc locatif sont sans douche, ni baignoire. 20 000 logements seraient surpeuplés. Les expulsions entamées atteignent les 5000 par an. Dans le cadre du DALO, 1 150 relogement ont été effectués depuis sa mise en place sachant que 17 308 dossiers ont été déposés. 55 247 ménages seraient en attente d’un  logement social, certains depuis plus de 10 ans  sachant que le taux d’attribution de logements est très faible (6,4%). « En l’absence d’une action singulière et particulièrement vigoureuse des pouvoirs publics, d’une réponse responsable des habitants des Hauts de Seine et d’un soutien financier sans précédent au secteur du logement, les ménages des classes moyennes et populaires continueront de quitter les Hauts de seine au risque de fragiliser la cohésion sociale »indiquent ils  

     

    A Vanves, les représentants de ces associations avaient donné quelques chiffres lors d’une réunion publique le 5 Mai dernier : 916 demandes de logement social, dont 284 nouvelles demandes. 262 Radiations de demandes. 6 ans de durée moyenne d’attente. 173 attributions soit 5,78% (194 en 2008). 10 dossiers Dalo remplis en 2010 et 3 familles relogées en HLM. Enfin, Il y aurait 1000 logements vacants à Vanves, c'est-à-dire autant que les demandeurs de logements sociaux. Il s’agit de logements privés, à cause de problèmes de successions pour certains, déclarés comme tel pour ne pas payer de taxe d’habitation bien sûr. 527 de ses logements sont vacants depuis plus de 3 ans (4, 5 et même 10 ans)  

     

    Ils ont  dressé un premier bilan, un an après le lancement de  Campagne Logement 92 qui  a suscité la création  de groupes locaux réunissant citoyens, associatifs, paroissiens  qui ont mené trois actions : Tout d’abord promouvoir la mixité sociale au service du « vivre ensemble » en analysant la situation dans chaque commune en écrivant au maire ( Bois Colombes, Boulogne, Chatillon, Issy, La Garenne Colombes, Meudon, Vanves) et en menant des actions d’éveil à la solidarité : Des débats ont été organisés à Asnières, Boulogne,  Chaville, Colombes, Issy, Meudon, Puteaux, Sévres, Suresnes, Vanves, Ville d’Avray, une démarche avec les habitants d’un quartier à Suresnes a été initié pour améliorer leur cadre de vie. Ensuite, favoriser la mise en œuvre du Dalo (droit au logement opposable) en ouvrant par exemple une permanence Dalo (à Antony, Asnières, Boulogne, Clichy, Puteaux). Enfin aider les personnes en difficulté de logements à travers les différents dispositifs d’accompagnement et de mise à disposition de logements privés  comme à Bourg la Reine, Châtillon, Courbevoie, Issy, Vanves. La réunion qui s’est tenue le 5 Mai 2011 à Saint Remy avait permis de présenter deux dispositifs : Le  bail glissant accompagné mis en place par le Secours Catholique notamment dans notre ville (3 familles en profitent) et le bail à réhabilitation mis en place par SNL92.

  • LENDEMAINS DE TOUSSAINT A VANVES ENTRE EXPULSIONS ET VIE COLLECTIVE

    TENTATIVE D’EXPULSION D’UNE MERE VANVEENNE…EN REGLE

    Une vingtaine de militants du PS, du PC  et de RESF se sont retrouvés hier matin devant le commissariat de Vanves avec quelques élus vanvéens  dont Guy Janvier (PS), Fabian Estellano (PS), Claudine Sharfe (PC) pour soutenir une vanvéenne, de nationalité camerounaise, Marie Ngo Nyou Gou, assignée à résidence alors qu’elle venait se présenter au commissariat. Celle-ci  avait été arrêtée vendredi matin en sous-préfecture d'Antony alors qu'elle venait régulariser sa situation, victime parait il d’une erreur administratuve et de la promptitude d’un fonctionnaire de l’Etat qui n’a pas hésité à la dénoncer, en lui demandant de revenir, et l’a faire attendre 45 mn le temps que la police arrive. Elle s’est retrouvée en garde à vue au commissariat d’Antony, mis dans un cachot à l’air empesté par des sanitaires déguelasses, fait l’objet d’intimidations… de la part de fonctionnaires de police qui n’ont pas hésité à téléphoner à son employeur pour dire qu’elle ne pourrait plus travailler  et revenir à son travail. Ils sont même allés jusqu’à lui faire croire qu’elle était expulsée lorsqu’ils lui ont demandé de se préparer pour être finalement conduit au centre de rétention de Saint Michel à Paris en vue d'une reconduite à la frontière. C’est d’ailleurs le seul endroit où elle a pu faire l’objet d’un peu d’humanité de la part de « bonnes sœurs » comme elle l’a expliquée. Heureusement, le Juge des Libertés l’a libéré, l’assignant à résidence, en attendant que le tribunal administratif statue sur son cas dans une quinzaine de jours.

    Voilà, à quoi s’attend aujourd’hui une personne de couleur noire, certes étrangère, qui vit en France depuis 2001 avec deux filles de nationalité française dont l’une a fait ses études à St Ex et à Michelet, et trois petits-enfants également français, travaille comme auxiliaire de vie à l’institut Lannelongue pour Aides à Domicile, en étant logé normalement. Tout simplement parce que le gouvernement demande à ses exécutants de faire du chiffre quitte à faire des erreurs…et donner l’occasion à ses opposants de manifester – et ils ne s’en privent pas  surtout lorsque des campagnes électorales s’approchent – et aux français de cultiver un sport national, la délation. Beaucoup d’exemples sont édifiants, jusqu’à même des employés de banque, depuis que le gouvernement fait la chasse aux étrangers…parait il sans papiers, en arrivant même jusqu’à des chocs frontaux entre Préfets et juges qui remettent en cause systématiquement toutes les décisions d’expulsions.  

     

    LA FONDERIE : 23 ANS DE VIE COMMUNE

    Dans le cadre d’un article sur « l’habitat participatif en mode écolo » le Monde du Vendredi 29 Octobre 2010 a consacré un encadré  à « 23 ans de vie commune à la Fonderie » qui se trouve rue Jean Bleuzen à Vanves. Un havre de paix qui existe depuis 23 ans dans lequel se trouve une dizaine de logements de toutes tailles et de formes différentes, avec une laverie, une chambre d’amis, deux salles de réunions, l’une pour les adultes, l’autre pour les enfants, mais comme l’essentiel de la progéniture a quité l’immeuble, on apprend que la salle de jeux est squatté par le seul ( ?) enfant de cet immeuble « qui y a installé son train électrique » au grand dam de certains habitants. Mais voilà, l’esprit pionnier des débuts n’est plus de mise même si les tendances politiques se sont élargis du Modem à l’extrême gauche avec « l’apparition de la pensée écologique » comme « en témoigne l’installation d’un compost ». Mais les débats politiques ont parait il surtout des implications pratiques : Un compost a fait son apparition. Mais les résidents se refusent à installer un digicode malgré quelques cambriolages.