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campagne logement 92

  • VANVES BIEN REPRESENTE AU FORUM DE CAMPAGNE LOGEMENT 92

    Les 17 associations de solidarité  qui ont lancée la Campagne Logement 92 et organisé un Forum à Asnières Samedi dernier, ont réussi leur coup, en réunissant de très nombreux altoséquanais et non des moindres avec Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général des Hauts de Seine, les maires de Sceaux (Philippe Laurent, NC), deNanterre (Patrick Jarry FdeG) et Jacques Bourgoin (FdeG/PC), des représentants de grandes associations comme la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique… qui sont intervenus dans le débat, sans compter tous ceux qui sont venus de tout le département dont de nombreux vanvéens de différentes associations.

     

    Une déclaration commune a été lu en fin d’après midi dans laquelle elles souhaitent promouvoir 4 objectifs : La Mixité sociale  tout d’abord : « Nous attendons que les communes et les intercommunalités du département appréhendent le problème de la mixité sociale de manière globale et locale, qu’elles agissent de manière efficace en mutualisant les moyens sur des bassins de population importants tout en favorisant des mixités de proximité dans chaque commune, quartier immeuble ». Elles souhaitent que la loi évolue vers un seuil obligatoire 30% de logements sociaux par commune qui doivent laisser une part significative aux plus fragiles, ce qui suppose de fixer des seuils par catégorie de logements (PLAI, PLUS, PLS). Ensuite construire plus de logements, attendant que les collectivités territoriales se donnent les moyens de faire appliquer et soutiennent les engagements inscrits dans le cadre du Grand Paris, ainsi que le maintien et l’évolution des dispositifs d’hébergement pour répondre à l’urgence sociale. Enfin, créer un observatoire citoyen dans chaque commune pour observer les évolutions et la mise en œuvre des objectifs.

     

    Mgr Gérard Daucourt, Evêque de Nanterre en a profité pour préciser les choses surtout aprésc l’article du Parisien de Samedi: « L’Evêque ne méne pas le combat, mais envoie les gens au front. Ce sont les associations qui ont lancée cette action. Je suis fier d’une Eglise qui ne s’occupe pas de ses petites affaires, mais de toutes les autres. C’est bien plus productif que des discussions oiseuses sur la laïcité » a-t-il déclaré en se félicitant de la présence des élus. « Il n’est pas possible qu’un Chrétien dise ne pas être concerné. Il y a quelque chose qui bouge dans ce département ».  De même, le délégué du Secours Catholique a précisé que « c’est bien 17 mouvements qui ont décidé de s’unir pour faire avancer le logement et la mixité sociale. Ce chemin de crêtes est le seul possible face aux défis ! Nous appelons à nous engager dans ce chemin là ».

     

    Le débat qui s’est déroulé sur une heure et demi a été très dense. Un maire adjoint de Saint Cloud n’a pas caché que « ces changements doivent se faire avec la population » car « elle n’est pas d’accord (pour densifier). Il faut du temps et de la pédagogie pour construite ». Philippe Laurent (Sceaux) a reconnu rencontrer les mêmes difficultés pédagogiques à Sceaux : « Les 20% de la loi SRU étaient important et unanimement partagé par les élus locaux, avec des conditions sur la pédagogie – tenir un discours commun vis-à-vis des populations- et sur les aspects juridique – le foncier n’est pas une marchandise comme les autres ! ». Jacques Bourgoin (Gennevilliers) a bien posé la question : « Doit on laisser le logement aux lois du marché ou est-ce un droit fondamental ? » en donnant l’exemple des Grésillons où « nous avons dû créer une ZAD pour éviter que les prix montent depuis l’annonce de la création d’une station du Grand Paris Express ». Ce qui ne devrait pas manquer de se passer du côté du Clos Montholon à Vanves.

     

     « Les restrictions financières des collectivités locales empêchent les communes de construire (du logement social), sans compter le gel des crédits bancaires qui va restreindre les constructions » a constaté Patrick Jarry (Nanterre) considérant que la loi SRU est arrivé trop tard : « une partie des élus ont pensé qu’ils pouvaient ne pas l’appliquer et même l’arrêter avec l’élection de Nicolas Sarkozy ». Il a rappelé que « l’on a demandé à toutes les communes adhérantes de Paris Métropole de s’engager sur ce qu’elles sont prêtes faire dans les 5 ans à venir en matière de logements sociaux, intermédiaires ».

    Patrick Devedjian a défendu les efforts du département  - Il construit le plus en IDF avec 5,24 logements pour 1000 habitants (4,82 en ID, 4,11 en petite couronne) entre 2008 et 2011 – qui a 26% de logements sociaux « peut être mal répartis » et ceux des 14 villes altoséquanaises en dessous du seuil : « La loi leur a donné 20 ans pour se mettre à niveau. Elles font ce qu’il faut, certains oscillant de 600 à 15000% d’efforts. 4 vont passer la barre des 20%. Ville d’Avray est passé de 4 à 11% en 4 ans. Notre souci est d’aider au rattrapage ses 14 villes. Mais c’est compliqué, car il faut respecter leur densité, le choix urbain de chaque ville… ».    

  • UN WEEK-END SOLIDAIRE ET CONVIVIAL A VANVES AVEC EN TOILE DE FONDS LA CRISE DU LOGEMENT EN ILE DE FRANCE

    Ce week-end à Vanves devrait être très sociale, sociable et convivial avec tout d’abord la fête des 3 Conseils de Quartier pour le Nouvel an cet après-midi à La Palestre, temps de rencontre entre l’équipe municipale, les membres des Conseils de quartier et les vanvéens…prolongé par une galette des Rois le lendemain après midi offerte par l’association Saint Vincent de Paul à Saint François aux personnes âgées et isolées. Ensuite par deux projections du film « Les intouchables » dans le cadre du réseau « Ciné Ma différence » cet après midi, en présence des membres de l’association Simon de Cyréne dimanche en fin d’après midi avec un débat à la fin de la projection. Dimanche sera marqué par la fête de la Saint Remy Dimanche avec une grande messe, un apéritif, un grand repas…à l’église Saint Remy bien sûr

     

    Enfin, des représentants des associations de Vanves comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, SNL 92 qui agissent dans le département en faveur de logement, de l’hébergement et de la solidarité, avec d’autres (Emmaus, Fondation Abbé Piere…),  participeront cet après-midi au  Forum « Quel Avenir pour le logement dans les Hauts de Seine »  à Asnières (Théâtre du Forum), en présence de Mgr Daucourt, Evêque de Nanterre qui a initié cette campagne l’année dernière. Un sujet tout à fait d’actualité Les participants auront à répondre à cette question : « Comment résoudre les défis démographiques, sociaux et financiers pour que le projet du Grand Paris se concrétise : Construire beaucoup de logements et favoriser la mixité sociale. La loi sur le Grand Paris fixe comme objectif de construire 11 600 logements par an dans les Hauts de Seine (70 000 en Ile de France)  alors qu’actuellement, moins de la moitié sont construits annuellement. De surcroît, 14 communes des Hauts de Seine ont moins de 20% de logements sociaux et 3 communes plus de 50% ».

     

    Ces associations qui souhaitent « agir sur les causes du mal logement et inscrire leur action dans un temps long » devraient lancer un observatoire citoyen du logement et de la mixité sociale dans les Hauts de Seine en visant l’objectif d’en susciter un dans chaque commune « afin de favoriser des rencontres entre élus, personnes mal-logés, citoyens et bénévoles associatifs afin de débattre autour des changements observés en matière de logemets dans la mise en œuvre des objectifs du Grand Paris » expliquent ses organisateurs  qui dressent un constat sévére : « Il faut construire des logements, c'est-à-dire doubler le nombre de construction, soit 11 600 par an dans les Hauts de Seine et s’engager en faveur de la mixité sociale. Toutefois, les études de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de l’Ile de France, montrent que le nombre de constructions de logements risque de baisser dans les mois à venir. Ainsi, la crise du logement est en train de devenir une crise durable ? Alors quel est véritablement l’avenir du logement dans les Hauts de Seine ? » interrogent ils

     

    Ils ont donné quelques chiffres qui ont dû s’aggraver avec les effets de la crise : Augmentation de 50% du nombre d’impayés de loyers (9 497 ménages en 2010).  30% de l’action des travailleurs sociaux du CG92 concerne l’aide au logement (52 200 ménages accompagnés). 19 000 logements dans le parc locatif sont sans douche, ni baignoire. 20 000 logements seraient surpeuplés. Les expulsions entamées atteignent les 5000 par an. Dans le cadre du DALO, 1 150 relogement ont été effectués depuis sa mise en place sachant que 17 308 dossiers ont été déposés. 55 247 ménages seraient en attente d’un  logement social, certains depuis plus de 10 ans  sachant que le taux d’attribution de logements est très faible (6,4%). « En l’absence d’une action singulière et particulièrement vigoureuse des pouvoirs publics, d’une réponse responsable des habitants des Hauts de Seine et d’un soutien financier sans précédent au secteur du logement, les ménages des classes moyennes et populaires continueront de quitter les Hauts de seine au risque de fragiliser la cohésion sociale »indiquent ils  

     

    A Vanves, les représentants de ces associations avaient donné quelques chiffres lors d’une réunion publique le 5 Mai dernier : 916 demandes de logement social, dont 284 nouvelles demandes. 262 Radiations de demandes. 6 ans de durée moyenne d’attente. 173 attributions soit 5,78% (194 en 2008). 10 dossiers Dalo remplis en 2010 et 3 familles relogées en HLM. Enfin, Il y aurait 1000 logements vacants à Vanves, c'est-à-dire autant que les demandeurs de logements sociaux. Il s’agit de logements privés, à cause de problèmes de successions pour certains, déclarés comme tel pour ne pas payer de taxe d’habitation bien sûr. 527 de ses logements sont vacants depuis plus de 3 ans (4, 5 et même 10 ans)  

     

    Ils ont  dressé un premier bilan, un an après le lancement de  Campagne Logement 92 qui  a suscité la création  de groupes locaux réunissant citoyens, associatifs, paroissiens  qui ont mené trois actions : Tout d’abord promouvoir la mixité sociale au service du « vivre ensemble » en analysant la situation dans chaque commune en écrivant au maire ( Bois Colombes, Boulogne, Chatillon, Issy, La Garenne Colombes, Meudon, Vanves) et en menant des actions d’éveil à la solidarité : Des débats ont été organisés à Asnières, Boulogne,  Chaville, Colombes, Issy, Meudon, Puteaux, Sévres, Suresnes, Vanves, Ville d’Avray, une démarche avec les habitants d’un quartier à Suresnes a été initié pour améliorer leur cadre de vie. Ensuite, favoriser la mise en œuvre du Dalo (droit au logement opposable) en ouvrant par exemple une permanence Dalo (à Antony, Asnières, Boulogne, Clichy, Puteaux). Enfin aider les personnes en difficulté de logements à travers les différents dispositifs d’accompagnement et de mise à disposition de logements privés  comme à Bourg la Reine, Châtillon, Courbevoie, Issy, Vanves. La réunion qui s’est tenue le 5 Mai 2011 à Saint Remy avait permis de présenter deux dispositifs : Le  bail glissant accompagné mis en place par le Secours Catholique notamment dans notre ville (3 familles en profitent) et le bail à réhabilitation mis en place par SNL92.

  • 1000 LOGEMENTS VACANTS ET 1000 DEMANDES A VANVES

    Il y a 1000 logements vacants à Vanves, c'est-à-dire autant que les demandeurs de logements sociaux. Mais voilà, il s’agit de logements privés, à cause de problèmes de successions pour certains, déclarés comme tel pour ne pas payer de taxe d’habitation bien sûr. 527 de ses logements sont vacants depuis plus de 3 ans, c'est-à-dire depuis 4, 5 et même 10 ans.

     

    Ces chiffres ont été cités par les responsables vanvéens du Secours Catholique et de SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) hier soir lors d’une réunion dans la salle paroissiale de Saint Remy pour présenter la Campagne « Logement 92 » lancé par l’évêque Mgr Daucourt dans les Hauts de Seine, avec ses deux associations ainsi que le CCFD et la Société Saint Vincent de Paul, dans 30 communes et paroisses. « Il est clair que l’on ne fait pas de politique ce soir même si le sujet l’est en lui même » a déclaré Gérard Popot (SNL) qui a rappelé qu’une première campagne avait été menée en 2008 pour sensibiliser les altoséquanais et les vanvéens sur le « mal logement ».

    « Elle a eu un certain retentissement car elle est tombée en pleine campagne (municipale) qui avait amené les principaux candidats à nous répondre. SNL avait pu acquérir un logement passerelle dont a profité une famille pour reprendre pied. Elle a pu repartir dans un  logement durable au bout de 2 ans à Chatenay. « Moi, tout seul, je n’aurais pas pu m’en sortir » nous avait confié un membre de cette famille ». Une seconde famille en profite aujourd’hui » a-t-il raconté. Le Secours Catholique a eu la possibilité de son côté, de loger une famille, une femme et ses deux enfants,  grâce à un propriétaire qui a loué son appartement à cette association. « Ainsi cette première campagne a eu des résultats et des retombées car 3 familles ont pu être relogés. Il est donc possible de faire bouger les choses grâce à l’accompagnement ».

     

    3 RECOURS DALO FRUCTUEUX

    Ses deux responsables ont alors donné des chiffres sur la région, le département et surtout Vanves datant de 2009 car disponibles : 916 demandes de logement social, dont 284 nouvelles demandes. 262 Radiations de demandes. 6 ans de durée moyenne d’attente. 173 attributions soit 5,78% (194 en 2008). « La situation ne va pas en s’améliorant. Surtout pour les grandes familles qui s’entassent dans des petits appartements et pour lesquelles l’attente est plus longue (10 ans) » ont ils indiqué. Dans l’Accueil Courrier (à l’espace Gazier), le Secours Catholique reçoit 150 familles dont 55 ont des problèmes de logements et les aide à faire des courriers, répondre aux questionnaires, faire des recours DALO. « Nous avons remplit 10 dossiers DALO en 2010. Et nous avons eu 3 succés  avec 3 familles relogés en HLM à Vanves, dont une vivait dans un logement insalubre pour lequel elle payait un loyer trés cher » a indiqué André Giard (Secours Catholique).

    La question  du pourcentage de logements sociaux est venu sur le tapis lorsqu’ils ont indiqué que Vanves en compte 23,6%  ( + de 32% à Malakoff, 25% à Clamart, 25% à Issy, 18,71% dans les 7 communes de GPSO…) : « Le candidat maire avait promis d’aller jusqu’à 25% de logements sociaux d’ici 2 ans. Mais il n’y a aucun projet de construction de logements sociaux. Par contre il compte sur l’EHPAD des péres Jésuites et les studios du foyer Simon de Cyréne pour y arriver car ils sont comptabilisés en logements sociaux. Tout cela s’est très bien, mais ce n’est pas cela qui donnera des logements sociaux à des familles vanvéennes en  difficultés. Même si la ville subventionne ses réalisations » a constaté un participant  

     

    BAIL GLISSANT ET BAIL A REHABILITATION

    « Il est vrai qu’à Vanves, il n’y a pas de foncier ! Mais on construit de grands immeubles grâce à des promoteurs privés. Ne pourrait on pas demander à ces promoteurs de réserver 30% des logements pour du social ? » s’est interrogé le responsable de SNL en constatant que le PLU prévoit 25% de logements sociaux dans les nouvelles constructions. Occasion d’aborder les solutions possibles à mettre en place. Tout d’abord le bail glissant accompagné mis en place par le Secours Catholique notamment à Vanves. « Il facilite l’accés au logement privé de personnes aux ressources insuffisantes. Le propriétaire loue au Secours Catholique qui sous-loue au bénéficiaire avec le propriétaire. Le locataire bénéficie de l’APL et il est accompagné par l’équipe du Secours Catholique » a expliqué Abdré Giard en précisant qu’à Vanves 3 personnes peuvent ainsi vivre dans un studio de 49 m2 dont le loyer est de 650 € (+ 50 € de charges). « Le bail glisse au nom du bénéficiaire au bout de deux ans avec toujours l’accompagnement de notre association…en attendant l’attribution d’un logement social, car nous faisons automatiquement une demande. Et le bénéficiaire met un point d’honneur à payer leur loyer ».

    SNL a mis en place le bail à réhabilitation : Cette association achète ou réhabilite un logement et le sous loue pendant 12 ans. Elle a ainsi financé 50 000 € pour un deux pièces à Vanves. Et demande au propriétaire de pratiquer un loyer inférieur de 20% par rapport au taux normal. Ce sont ainsi des solutions préconisées par ces associations pour lutter contre ses logements vacants qui sont dénoncés régulièrement en IDF : « Nous savons très bien que des propriétaires ne veulent pas louer à cause d’une mauvaise expérience. Si nous leur faisons connaître ses solutions, peut être arrivera t-on  certains à se décider de les louer ! »