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patrick devedjian président ump du conseil général des hauts de

  • VANVES ESSUIE LES PLATRES AVEC LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT

    Tout le monde politique vanvéen était présent, de la majorité à l’opposition municipale sauf les Verts et le PC, de Bernard Gauducheau (UDI) à Isabelle Debré (UMP) avec Guy Janvier (PS) qui confiait qu’il avait demandé, dés son élection au Conseil Général, une telle contractualisation avec le département, des aides et subventions. D’ailleurs dés son arrivée au pied des escaliers de l’hôtel de ville, Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général,  était accueilli par quelques élus UMP et Guy Janvier (PS), le maire l’attendant dans le hall d’entrée avec quelques élus UDI.    

     

    « Le Conseil Général a souhaité engager une nouvelle politique départementale de soutien des communes, fondée sur un partenariat contractuel couvrant une période triennale (2013-15) » a indiqué Patrick Devedjian président du CG 92 en expliquant les raisons de cette démarche : « Nous avons anticipé le choc de simplification » en parlant de « plus de 500 dispositifs de subventions départementales parmi lesquels il faut pouvoir se repérer »… « Notre problème est que nous saupoudrons beaucoup. Et  nous n’en voyons pas l’intérêt, rendant l’action du département peu visible. Nous avons décidé de faire un contrat avec la ville qui désigne ses investissements prioritaires sur lesquels le département n’hésite pas jusqu’à financer 50% et même 80% du coût. Nous renforçons ainsi la légitimité du département. Nous faisons moins d’investissements et nous innovons avec humilité ». En contrepartie de quoi, la commune renonce pendant 3 ans à faire appel aux dispositifs financiers anciens qui « ne  permettent pas de savoir globalement tout ce qui est donné par le département à une commune. Et une ville comme Vanves n’était pas la mieux servie avec le systéme ancien, ni d’ailleurs les villes (dites) pauvres, car il privilégie les communes  les plus actives. Ce contrat devrait équilibrer le systéme. Et nous pourrons l’adapter au fur et à mesure du temps par voix d’avenants » a-t-il ajouté.  

     

    Ainsi le département s’engage sur un montant de plus de 2,7 M€ concernant plusieurs projets :  Mise aux normes accessibilité, sécurité et réaménagement de la tribune du parc municipal des sports, réfection de la toiture et des façades de l’hôtel de ville, travaux de réaménagement de deux créches « Pomme Canelle » et « Pain d’Epices »,  réfection de deux écoles , d’un biblio club en investissement, la structure municipale petite enfance, des activités sportives et culturelles, des manifestations festives en fonctionnement. « Cet engagement n’exclut nullement d’autres interventions à venir en cours » a précisé le président du conseil général  92 en citant plusieurs des travaux d’aménagements de la place du clos Montholon (329 000 €), l’aide apporté à la modernisation acoustique et visuelle de son cinéma ( 15 245 €), ou le contrat d’objectifs signé avec le théâtre de Vanves, scéne conventionnée pour la danse (61 650 € soit 11,5% du budget  prévisionnel de la structure).

     

    « C’est un acte important » aux yeux de Bernard Gauducheau (UDI)  maire de Vanves à double titre : « Dans la logique de moyens supplémentaires apportés à Vanves pour son développement, c’est la preuve de la force du partenariat entre les communes et le Conseil Général des Hauts de Seine qui est celui qui détient la clé permettant de  concrétiser nos projets. Il donne le petit coup de pouce qui manque. Si dans le cadre de la Décentralisation, le département est mis quelquefois sur la sellette, la question ne se pose pas ici. Car le Conseil Général a été présent dans tous nos projets depuis 10 ans : Réaménagement du Carrefour de l’Insurrection, reconstruction du commissariat de police, Requalification de la rue Jean Bleuzen, de l’avenue Antoine Fratacci. La particularité de ce contrat va nous permettre d’intégrer des projets qui ne font pas polémique sur leur nécessité pour notre ville, et de bénéficier d’une aide qui passera de 18 à 32% de leurs coûts » 

     

     « Vanves essuie les plâtres, mais elle y trouvera son compte » a conclu  Patrick Devedjian (UMP), en rappelant que 6 autres communes sont dans ce cas dont Meudon, Sévres, Ville d’Avray sur le territoire de GPSO, Antony, Bois Colombes et Chatenay  et surtout en  ne manquant pas à  nouveau de se faire le défenseur du département : « L’intercommunalité idéale dans les Hauts de Seine est le département, car il travaille avec les 36 Communes. Mon rêve serait que l’intercommunalité et le département  ne fasse qu’un. Car les communes restent l’administration de base préférée des français ».

    La séquence altoséquanaise s’est poursuivie le lendemain, avec ses deux forums organisés au Gymnase Maurice Magne par l’Institut des Hauts de Seine : Giga Junior qui a attiré Jeudi matin,  550 jeunes des Colléges Michelet et Saint Exupery ainsi que les éléves de seconde du LEP Dardenne pour rencontrer 200 intervenants dans des domaines très variés. Giga Senior qui a rassemblé jeudi après midi après « Les Feux de l’amour » (série TV) plus de 600 seniors, avec là une forte présence associative, ce qui caractérise Vanves, comme l’expliquaient ses organisateuurs tant au maire et à la 1ére adjoint lors de leur visite qu’au Conseiller Général présent avec la future tête de liste PS aux prochaines municipales.  

  • ELECTIONS LEGISLATIVES 2012 : LA 10éme CIRCONCRIPTION DES VANVES-ISSY LES MOULINEAUX DANS L’ŒIL DU CYCLONE ?

    Le Petit Journal (politique) par fax des Hauts de seine « Première Heure » a fait état hier d’une étude du Centre des données politiques de « Science-Po » qui fait apparaître la ventilation des résultats du 1er tour par circonscription, en comparant le total des voix de gauche (Hollande, Joly, Mélenchon, Poutou, Arthaud) d’un côté, et le total des voix de droite avec le scénario d’un report total des voix Le Pen sur le candidat UMP ou NC – ce qui est peu probable. Il en ressort que le total des voix de gauche est supérieur au total des voix de droite dans 4 circonscriptions des Hauts de seine dont la 10éme (Vanves-Issy). En ajoutant bien sûr le vote Bayrou dont on dit qu’il se reporte en 3 tiers dont 1/3 pour la gauche, 1/3 pour la droite

     

    Pour la 10 circonscription (Vanves-Issy), la gauche est à 51,28% et la droite à 44,39%, en notant que dans cette circonscription, le vote Hollande a devancé Sarkozy : 33,07% contre 31,3%. Rappelons qu’à Issy les Moulineaux, 184 voix séparaient Nicolas Sarkozy (32,49%)  et François Hollande  (31,91%) dans sa ville,  et qu’à Vanves, Holande avec 35,01% était devant Sarkozy (28,85%). Ainsi les résultats du 1er tour de la présidentielle font apparaître des fragilités dans 3 autres circonscriptions des Hauts de Seine : La 2éme (Asnières-Colombes) du député Manuel Aeschlimann (UMP) où se présente Rama Yada sous l’étiquette du Parti Radical. La gauche est à 49,5% et la droite à 46,51%. Sur la 12éme (Le Plessis, Clamart, Châtillon, Fontenay aux Roses) dont le député est Jean Pierre Schosteck (UMP) Maire de Châtillon et le candidat est Philippe Pemezec (UMP), maire du Plessis Robinson, et qui figure sur les cîbles du PS et d’EELV pour la faire basculer, la gauche est à 51,13% et la doite à 41,16%. Enfin sur la 13éme circonscription (Antony, Châtenay, Sceaux, Bourg la Reine) détenu par Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil Général des Hauts de seine, le total de la gauche était de 50,47% et le total de la droite 45,03%.

     

    « Ce ne sont là que des projections, mais si Hollande gagne la présidentielle, la dynamique en faveur du vote de gauche jouera à plein et pourrait bien entrainer la chute de bastions historiques fautes de réserves de voix ». La 2éme à cause de la division  de la droite ? La 10éme à cause de l’usure de son candidat sortant  - certains y pensent sans le dire ouvertement – qui risque de rebondir si Hollande est élu, en prenant à Vanves, un suppléant combattif,  quite à ne pas respecter la parité comme ce fut le cas avec Frédéric Lefebvre. Pour la 12éme qui a déjà eu un député socialiste et la 13éme, les jeux sont ouverts. De quoi alimenter les réflexions de nos politiques et militants de Vanves pour ce week-end prolongé où les troupes de Sarkozy et d’Hollande seront mobilisés avant le débat entre leurs deux leaders mercredi soir à 20H30 que les premiers suivront à l’école Larmeroux et les seconds au restaurant El Giardino. Enfin, Bernard Gauducheau, maire NC de Vanves qui soutient Nicolas Sarkozy est très reconnaisable sur une photo du magazine "l'Express" de cette semaine dans un article consacré à "Mon ami "Nicolas" entre Patrick Balkany et Roger Karoutchi (p.64).  

     

    Résultats sur la 10éme Circonscription

     

    Inscrits : 71 664

    Abstentions : 15 086   (21,05%)

    Votants : 56 578   (78,95%)

    B&N : 868  (1,21% d’inscrits et 1,53% de votants)

    Exprimés : 55 710  (77,74% d’inscrits et 98,47% de votants)

     

    Hollande (PS) : 18 424 (33,07%)

    Sarkozy (ULMP) : 17 467 (31,35%)

    Bayrou (Modem) : 6 720 (12,06%)

    Mélenchon (FdeG) : 5 639 (10,12%)

    Le Pen (FN) : 4 290 (10,12%)

    Joly (EELV) : 1 751  (3,14%)

    Dupont-Aignan (DVD) : 736 (1,32%)

    Poutou (NPA) : 363 (0,65%)

    Cheminade (DVD) : 166 (0,30%)

    Arthaud (L.O. ) : 154 (0,28%)

  • VANVES BIEN REPRESENTE AU FORUM DE CAMPAGNE LOGEMENT 92

    Les 17 associations de solidarité  qui ont lancée la Campagne Logement 92 et organisé un Forum à Asnières Samedi dernier, ont réussi leur coup, en réunissant de très nombreux altoséquanais et non des moindres avec Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général des Hauts de Seine, les maires de Sceaux (Philippe Laurent, NC), deNanterre (Patrick Jarry FdeG) et Jacques Bourgoin (FdeG/PC), des représentants de grandes associations comme la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique… qui sont intervenus dans le débat, sans compter tous ceux qui sont venus de tout le département dont de nombreux vanvéens de différentes associations.

     

    Une déclaration commune a été lu en fin d’après midi dans laquelle elles souhaitent promouvoir 4 objectifs : La Mixité sociale  tout d’abord : « Nous attendons que les communes et les intercommunalités du département appréhendent le problème de la mixité sociale de manière globale et locale, qu’elles agissent de manière efficace en mutualisant les moyens sur des bassins de population importants tout en favorisant des mixités de proximité dans chaque commune, quartier immeuble ». Elles souhaitent que la loi évolue vers un seuil obligatoire 30% de logements sociaux par commune qui doivent laisser une part significative aux plus fragiles, ce qui suppose de fixer des seuils par catégorie de logements (PLAI, PLUS, PLS). Ensuite construire plus de logements, attendant que les collectivités territoriales se donnent les moyens de faire appliquer et soutiennent les engagements inscrits dans le cadre du Grand Paris, ainsi que le maintien et l’évolution des dispositifs d’hébergement pour répondre à l’urgence sociale. Enfin, créer un observatoire citoyen dans chaque commune pour observer les évolutions et la mise en œuvre des objectifs.

     

    Mgr Gérard Daucourt, Evêque de Nanterre en a profité pour préciser les choses surtout aprésc l’article du Parisien de Samedi: « L’Evêque ne méne pas le combat, mais envoie les gens au front. Ce sont les associations qui ont lancée cette action. Je suis fier d’une Eglise qui ne s’occupe pas de ses petites affaires, mais de toutes les autres. C’est bien plus productif que des discussions oiseuses sur la laïcité » a-t-il déclaré en se félicitant de la présence des élus. « Il n’est pas possible qu’un Chrétien dise ne pas être concerné. Il y a quelque chose qui bouge dans ce département ».  De même, le délégué du Secours Catholique a précisé que « c’est bien 17 mouvements qui ont décidé de s’unir pour faire avancer le logement et la mixité sociale. Ce chemin de crêtes est le seul possible face aux défis ! Nous appelons à nous engager dans ce chemin là ».

     

    Le débat qui s’est déroulé sur une heure et demi a été très dense. Un maire adjoint de Saint Cloud n’a pas caché que « ces changements doivent se faire avec la population » car « elle n’est pas d’accord (pour densifier). Il faut du temps et de la pédagogie pour construite ». Philippe Laurent (Sceaux) a reconnu rencontrer les mêmes difficultés pédagogiques à Sceaux : « Les 20% de la loi SRU étaient important et unanimement partagé par les élus locaux, avec des conditions sur la pédagogie – tenir un discours commun vis-à-vis des populations- et sur les aspects juridique – le foncier n’est pas une marchandise comme les autres ! ». Jacques Bourgoin (Gennevilliers) a bien posé la question : « Doit on laisser le logement aux lois du marché ou est-ce un droit fondamental ? » en donnant l’exemple des Grésillons où « nous avons dû créer une ZAD pour éviter que les prix montent depuis l’annonce de la création d’une station du Grand Paris Express ». Ce qui ne devrait pas manquer de se passer du côté du Clos Montholon à Vanves.

     

     « Les restrictions financières des collectivités locales empêchent les communes de construire (du logement social), sans compter le gel des crédits bancaires qui va restreindre les constructions » a constaté Patrick Jarry (Nanterre) considérant que la loi SRU est arrivé trop tard : « une partie des élus ont pensé qu’ils pouvaient ne pas l’appliquer et même l’arrêter avec l’élection de Nicolas Sarkozy ». Il a rappelé que « l’on a demandé à toutes les communes adhérantes de Paris Métropole de s’engager sur ce qu’elles sont prêtes faire dans les 5 ans à venir en matière de logements sociaux, intermédiaires ».

    Patrick Devedjian a défendu les efforts du département  - Il construit le plus en IDF avec 5,24 logements pour 1000 habitants (4,82 en ID, 4,11 en petite couronne) entre 2008 et 2011 – qui a 26% de logements sociaux « peut être mal répartis » et ceux des 14 villes altoséquanaises en dessous du seuil : « La loi leur a donné 20 ans pour se mettre à niveau. Elles font ce qu’il faut, certains oscillant de 600 à 15000% d’efforts. 4 vont passer la barre des 20%. Ville d’Avray est passé de 4 à 11% en 4 ans. Notre souci est d’aider au rattrapage ses 14 villes. Mais c’est compliqué, car il faut respecter leur densité, le choix urbain de chaque ville… ».