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URBANISME - Page 68

  • REVISION DU PLU DE VANVES : RENFORCER l’OFFRE DE LOGEMENTS

    Nous continuons à vous présenter les 5 objectifs inscrits dans le PADD (Projet d’aménagement et de Développement Durable) du PLU en cours de révision et qui seront l’un des thèmes des réunions publiques de quartier de ce mois de Mai. Le logement est l’un des éléments très chaud du débat politique à Vanves comme en Ile de France

     

    2) RELEVER LE DEFI D’UNE OFFRE RENFORCEE EN LOGEMENTS

     

    4 objectifs devraient permettre de relever ce défi

     

    - Favoriser la production de logements en réponse aux attentes des vanvéens : Notre ville bénéficie d’une forte attractivité qui pèse sur les prix du foncier et des logements. Elle s’inscrit dans l’objectif de maintenir le niveau actuel de population et permettre l’accueil de nouveaux ménages dans le cadre d’une croissance modérée de la population. Mais voilà, la diminution de la taille des ménages génére des besoins différenciés et toujours croissant de logements à population égale, les ménages étant de plus en plus nombreux et de plus en plus petits. Chacun fait face à des besoins en logements différents selon sa période de vie, sachant que plus de 1 vanvéen sur 3 a déménagé sur Vanves de 2001 à 2006. La diversité des types de logements sur la commune est un élément déterminant pour répondre à ces besoins.

     

    - Favoriser la diversité des logements pour la mixité sociales et générationnelle des vanvéens : Il s’agit là tout d’abord de respecter les objectifs du PLH d’Arc de Seine adopté le 29 Janvier 2009 pour la période 2008-13 : construction de 40 logements par an dont 10 sociaux, soit 240 logements neufs dont 40 sociaux en 5 ans ; intervention dans le parc privé existant (300 à 400 interventions) dans le cadre de l’ANAH, l’amélioration de l’Habitat.

    Ensuite de répondre aux besoins en logement de population spécifiques : Les jeunes tout d’abord alors que Vanves ne possède aucune structures d’hébergements spécifiques pour eux. La ville pourrait y contribuer grâce à des initiatives publiques ou privées note le document sachant que le seul projet de résidence étudiante prévu a du plomb dans l’aile à cause de recours déposés par des riverains des rues Diderot/Marcheron où elle était prévue. Les personnes défavorisés ensuite, sachant que Vanves a un ratio appliqué sur une population de 26 678 habitants (en 2006) soit 26 places d’accueil d’hébergement d’urgences sur un ou plusieurs sites dans le cadre du PDLPD (Plan départemental pour le logements des personnes défavorisées).   

    Enfin d’améliorer et de faire évoluer les logements existants : 5% des résidences principales vanvéennes seraient dans un état médiocre à très médiocre, soit plus que la moyenne départementale, ce qui s’explique par la présence d’un parc ancien qui n’a pas évolué et de logements probablement vacants de longue date pour une majorité. Il s’agit donc de développer des opérations sur d’autres quartiers de la ville genre OPAH  comme  c’est le cas à Saint Remy (129 immeubles privés anciens de plus de 15 ans et 946 logements recensés) dont la portée est double : améliorer leur niveau de confort, remettre sur le marché de nouveaux logements aujourd’hui inoccupés.

     

    - Préserver la mixité sociale au sein des quartiers sachant que le parc social de Vanves est constitué de 2 979 logements (23,46% du parc de résidences principales). La ville souhaite continuer à favoriser la mixité sociale au sein des différents quartiers par des logements diversifiés au niveau de leurs formes (immeubles, maisons de villes, maisons individuelles),  de leur statut d’occupation (accession, locatif privé ou aidé..)… et notamment ceux qui sont bien desservis par les transports en commun ou à proximité de commerces et équipements

     

    - Favoriser l’émergence d’un parc de logement durable pour les habitants et  climat : Il s’agit de favoriser la réhabilitation du parc ancien pour réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (isolation thermique associé à une isolation phonique), la construction de logements dans les secteurs les mieux desservis par les transports en commun comme le secteur de la gare Vanves-Malakoff, la mise en œuvre de’ constructions et de réhabilitations « durables » (alimentation en énergie, matériaux, gestion des eaux pluviales…).

     

    A SUIVRE

  • REVISION DU PLU DE VANVES : LES VANVEENS POURRONT S’EXPRIMER A PARTIR DE LA SEMAINE PROCHAINE

    Les participants aux réunions publiques de quartier durant le mois de Mai, auront le droit à une présentation et à un débat sur le PADD (Projet d’aménagement et de Développement Durable) du PLU en cours de révision. Les élus ont beaucoup réagis lors de la séance du Conseil Municipal du 24 Mars dernier qui l’a examiné, et se sont même affrontés sur la question de la défense ou de la densification des zones pavillonnaires qui avait été soulevée lors des réunions de concertation, beaucoup de propriétaires de pavillons s’inquiétant du devenir de leur quartier.

    Ce PADD a fait l’objet d’une synthése de 15 pages  et comporte 5 objectifs que nous allons passer en revue durant ses cinq prochains jours en commençant pas le premier  

     

    1) VALORISER SON IDENTITE DE VILLE A PROXIMITE IMMEDIATE DE PARIS ET AU SEIN DE GPSO

     

    CONFORTER LE RÔLE DE VANVES DANS LE SUD PARISIEN

    Il s’agit là  tout d’abord de signaler ses entrées,  grâce à des requalifications d’espaces publics ou la réalisation d’éléments urbains pour bien les marquer : Porte de Vanves avec des espaces verts, transition dans le quartier du Clos Montholon marqué par la voie SNCF avec Clamart et Issy les Moulineaux.

    Ensuite d’accompagner les mutations liées au Parc des Expositions, car la ville est très attentive aux projets dont ce secteur fait l’objet, non seulement pour réduire les nuisances qu’il génère pour les quartiers limitrophes que pour améliorer ses liaisons avec les territoires voisins en supprimant le caractère « d’enclave de cet îlôt » ; Evidemment tout le monde pense bien sûr à la Tour Triangle de 180 m « qui est évoqué par ses concepteurs comme un trait d’union entre Paris et sa banlieue sud »… « Ce projet serait également l’occasion de réorganiser les 37 ha du Parc des Expositions. L’ambition de Vanves est de porter un objectif fort d’ouverture du Parc des Expositions sur la ville, voire de diversification des fonctions dans les éventuelles mutations futures de son emprise » indique ce document.

    Enfin de s’inscrire  dans une logique de développement intercommunal, en préservant ce qui fait son charme et sa spécificité. Ainsi son développement se situe dans un registre complémentaire de ces voisines, par sa faible superficie, son caractère urbanisé en totalité, son mode d’occupation des sols, l’absence de grands sites aisément mutables à cours terme. Par contre « les créations d’emplois et de logements attendus à Issy (Cyber-Fort Numerique) vont contribuer à renforcer son attractivité tout en l’inscrivant dans la poursuite d’un développement modéré par requalification et renouvellement de la ville sur la ville ».

    A l’occasion du SCOT (Schéma de Cohérence territoriale) des Côteaux et du Val de Seine arrêté par Le Syndicat Mixte éponyme, le PADD rappelle que plusieurs orientations et recommandations concernent Vanves : Renforcer les liens avec les pôles économiques voisins (Paris-Issy-Clamart), accorder une attention particulière au cœur de ville/mairie/carrefour de l’Insurrection /Antoine Fratacci /Gare Vanves Malakoff, lier développement et préservation/ valorisation des paysages typiques de Vanves…

     

    PRESERVER ET VALORISER LES CARACTERES MARQUANT SON IDENTITE

    Il s’agit de préserver et de conforter la diversité des fonctions de la ville (logements, commerces, services, équipements d’intérêt général), renforcer la mixité fonctionnelle dans les quartiers en favorisant les déplacements de proximité, renforcer l’animation des pôles de centralité. Et de valoriser l’identité urbaine de Vanves qui passe par plusieurs démarches en matière d’aménagement du territoire vanvéens :

    - Agir en faveur de la valorisation du quartier historique (St Remy),

    - Conforter et dynamiser ses trois pôles de centralité (St Remy, Carrefour de l’Insurrection/Gare de Vanves Malakoff, Plateau ),

    - Concilier la préservation des formes bâties des quartiers avec l’innovation architecturale, le développement des énergies renouvelables et les techniques favorisant les constructions à basse consommation énergétique

    - Affirmer la qualité des espaces publics dont l’aménagement de la rue Sadi Carnot qui visera à renforcer le confort et le plaisir des déplacements piétons et cyclistes grâce à la requalification de cet espace

    - Repérer et préserver des éléments remarquables des patrimoines bâti et arboré

    - Préserver le caractère et l’identité des quartiers pavillonnaires tout en permettant une évolution maîtrisée du bâti « notamment pour répondre aux besoins d’extension ou de maintien des familles »

     

    A SUIVRE

  • ILOT CABOURG : VANVES RATE L’OCCASION D’UN ECO QUARTIER !

    Quelques vanvéens privilégiés auront le droit aujourd’hui de visiter le chantier de l’îlôt Cabourg, et d’assister à la pose de la première pierre de cette opération qui faisait parti du programme de Bernard Gauducheau dés 2001. Un événement très local qui se déroule lors de la semaine du Développement Durable et rappelle que certains vanvéens avaient défendu l’idée d’un éco-quartier lors de la campagne des municipales de 2008 sans être entendus.

     

    Le maire de Vanves a vraiment lancé cette opération, un certain soir du 3 Juin 2004 lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy) lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds de son opposition qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville sollicitait diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge. Il rappelait à l’époque,  dans quel état se trouvait ce groupe scolaire, « véritable centre pénitentiaire » que personne n’imaginait derrière ces façades - Certains endroits avaient même été interdits, notamment les terrasses aux enfants des écoles et des centres de loisirs -   « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire car c’était difficile. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela » répondait il à ses détracteurs qui s’inquiétaient de l’état des finances communales et des possibilités de la ville de mener une telle opération.

     

     L’opposition a toujours regretté, et notamment les Verts que cet aménagement n’ait pas été relié avec tout son environnement, et en particulier le centre Ancien. Les Verts ont même présenté le projet d’un éco-quartier durant la campagne municipale de 2008.  « C’est exactement ce que l’on fait, avec des transparences, des cheminements qui traverseront ce quartier, des éléments de développement durable. Mais voilà, les Verts proposent de construire du logement social. Mais nous avons exclu la construction de logements lors de la concertation puisqu’on nous l’avait demandé. J’y ai renoncé. Et nous avons modifié le projet qui a été ensuite voté à l’unanimité par le Conseil Municipal. Nous avons déjà dépensé 890 000 € sur ce projet jusqu’à présent. Et ils vont le mettre à la poubelle pour le remettre en cause. Ce serait du gaspillage. L’ilôt Cabourg n’est pas un champ de pommes de terre… » leur avait répondu Bernard Gauducheau en Février 2008 durant la Campagne des municipales en ajoutant qu’il « répond à des besoins d’équipements indispensables » (écoles, locaux pour la jeunesse, salle de sport, parking de 80 places…) qu’il est  « innovant en faveur du développement durable » avec toitures végétalisées, ventilation en double flux, éclairage basse tension concernant les bâtiments, cheminements piétonniers à travers cet îlot et connexion avec le mail Sadi Carnot et la future liaison douce entre le Plateau et le Centre Ancien.  

     

    Au printemps derniers, les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions. « Je n’ai jamais vu cela ! ». Et la demande de subvention au Conseil Régional était accordée : 1 050 000 €… « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la meilleure décision que l’on aura prise ! » expliquait il lors d’une réunion de quartier.  Les services municipaux déménageaient l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » avait il reconnu sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui devaient rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles… Le chantier pouvait commencer…