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URBANISME - Page 68

  • FEU VERT A LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES

    A l’occasion de la session budgétaire du Conseil de Paris, les élus parisiens ont autorisé la modification du règlement d'urbanisme du secteur du Parc des expositions (Paris XVe) permettant la construction de la tour Triangle, une gigantesque pyramide de 180 mètres de haut, essentiellement composée de bureaux. Ce projet Triangle, porté par la société Unibail-Rodamco, ambitionne de devenir une oeuvre architecturale majeure et vise à « renforcer l'attractivité économique de la capitale » et à accueillir 5.000 nouveaux emplois. Ce vote était nécessaire car le PLU de Paris plafonne les bâtiments à 37 m de hauteur.

    « Nous  avons autorisé le principe de la tour Triangle et le déplafonnement du PLU. Nous avons voté le début du processus, après il y aura une enquête publique et d'ici un an, les investisseurs pourront déposer le permis de construire. Nous évaluons le début des travaux vers fin 2011 » expliquait Anne Hidalgo, première maire-adjointe (PS), chargée de l'urbanisme et élue du XVe arrondissement qui avait dû faire face voilà un an à une forte opposition des riverains et des associations environnementalistes qui s’était traduire lors de réunions très houleuses. L'élue socialiste s'est félicitée du vote de l'UMP qui a approuvé le projet. « Ce projet  va changer le quartier » s’est félicité Philippe Goujon, maire du XVéme  qui a,  dès le départ « accueilli avec intérêt la proposition d'Unibail », expliquant que l’UMP avait approuvé le projet « car Anne Hidalgo a accédé à leur demande :  Une consommation énergétique du bâtiment de 50 kwh par m2 (conforme au plan climat de Paris) et une crèche ».  Les Verts  ont voté contre, les écologistes étant contre les tours urbaines, en demandant plutôt qu’une tour, avenue E.Renan où il est prévu de la construire, le long du T2 qui est maintenant prolongé jusqu’à la porte de Versailles, des commerces, des immeubles de logements et un jardin… Preuve que le vanvéen à la réunion sur le PLU Lundi dernier, avait raison de s’inquiéter de savoir ce que devenait le projet de cette tour prévue pas loin de Vanves. Personne n’était au courant dans notre ville que le Conseil de Paris votait presque le jour même le feu vert à ce projet gigantesque, PS, PC et UMP d’une même voix

  • LE PLU DE VANVES ECHAUFFE LES ESPRITS

    Pas besoin d’être nombreux pour créer une certaine ébullition sur un sujet polémique : l’aménagement du territoire de Vanves. Une octogénaire, un riverain d’Hachette et une plaignante, tous habitants des pavillons, ont suffit pour animer une réunion où n’ont assisté qu’une douzaine de vanvéens.

     

    UNE OCTOGENAIRE, UN RIVERAIN,  

     

    UNE PLAIGNANTE… ET DES ELUS

     

    Il faut reconnaître, qu’avec le froid sibérien, et l’approche des fêtes de Noêl, assister à une réunion sur le futur PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) de Vanves n’était pas vraiment très attirant en ce lundi soir du 14  décembre 2009. Et pourtant ce document au sigle rébarbatif pour le commun des mortels est celui qui va décider et fonder le choix du zonage et du règlement du PLU. « L’objectif est de dire quelle ville nous voulons demain, car un PLU permet de donner une vision de la commune pour les 30 prochaines années et de se donner les moyens d’y arriver » a expliqué la représentante du cabinet Codra avant de commencer à présenter les grandes lignes des 5 grands axes retenus pour ce PADD. 

    Tout était partie pour « ronronner », « power point à l’appui, Bertrand Voisine feuilletant sa présentation papier, la représentante de Codra plongée dans son exposée… jusqu’au point concernant « l’offre renforcée de logements » lorsque la plaignante demanda : « Que veut dire « bien insérés dans leur contexte bâti » et « leur permettre une évolution maîtrisée » en expliquant qu’elle cherchait à étendre son pavillon, soutenu par le riverain d’Hachette qui s’inquiétait des projets d’extension depuis que le maire avait annoncé que cet éditeur cherchait à passer de 250/300 à 700 employés sur son site vanvéen. « Vous attendez que l’on dise que « tous les pavillons soient- préservés ! »  a tenté de répondre la représentante de Codra – « On est inquiet parle projet d’extension d’Hachette. Mes beaux parents ont été expropriés de la Défense et ils en sont morts….Ces termes sont relativement imprécis et peuvent être interprétés dans tous les sens, comme cela arrangent les uns et les autres » tonnait le riverain. « Vous ne pouvez pas trouver dans le PADD une idée précise de ce qui se fera chez vous  et autour de vous » répond l’intervenante de codra. « On est dans une société où les gens ont peur de leurs voisins. Il faut bien que des règles précisent et réglementent les choses »… « et le collectif et l’intérêt général l’emportent sur les intérêts privés » ont tenté d’expliquer les deux élus Bertrand Voisine et Julien Gazel – « Qu’Hachette passe de 200/300 à 700 salariés inquiète beaucoup les riverains !… Il y a eu des erreurs architecturales énormes »  renchérit le riverain. « Le but de la municipalité est de garder ses habitants et de faire évoluer la ville » retente d’expliquer Julien Gazel. « Est-ce que vous trouvez normal que j’ai au bout de mon jardin 2 étages. Ce qui m’a fait perdre de la valeur à mon terrain ! Qu’est-ce que vous faîtes lorsque vous n’avez plus de lumière, ni de soleil » tonne alors l’octogénaire. « C’est pour cela que l’on révise le PLU. Mais nous ne sommes pas à la campagne ! » répondent les élus. « Si on parle des pavillons, c’est parce que c’était un argument électoral de Bernard Gauducheau pendant la campagne ! » réagit la plaignante qui raconte que son voisin a fait construire une demeure avec la baie vitrée de son séjour qui donne sur son jardin… sans que personne ne trouve rien à redire malgré protestations, saisines de la ville, recours

     

    « MOI JE REVENDIQUE MA PART DE SOLEIL ! »

    « Ce qui m’inquiéte, ce sont les 4500 habitants qui vont arriver à Issy les Moulineaux dans le quartier du Fort ! » commence à expliquer  l’octogénaire lorsque Bertrand Voisine demande qu’on laisse se terminer l’exposé du cabinet Codra pour ensuite continuer les débats. Mais au moment où sa représentante parle transports, stationnement…elle surenchérit en se plaignant « de ses gens qui viennent prendre le train à la gare de Clamart et garent leurs voitures chez nous ! »- « C’est pourquoi on va étendre le stationnement gênant » répond Bertrand Voisine. De même lorsque le cabinet Cobra aborde la préservation des arbres remarquables… le riverain demande : « Vous n’avez pas mis la préservation du soleil et de la lumière. Je suis prêt à mettre un panneau solaire sur le toît de mon pavillon, mais si je n’ai plus de soleil ! ». Et hop là, c’est repartit pour un tour : « Et cette tour Triangle qu’en est-il. Elle est prévue en verre et il parait qu’elle ne fera pas d’ombre ! Moi je revendique ma part de soleil ! »  - « Mais notre but à Vanves n’est pas de refaire un Plateau » répond Bertrand.

    Claire Papy, conseillère municipale (Verts) pose une question sur l’absence de pistes cyclables et de la dangerosité du Bd du Lycée…. « où les seuls à dépasser la limitation de vitesse sont les bus lorsqu’ils sont dans leur couloir » selon Bertrand Voisine qui s’est amusé à rester quelques instants devant les radars dit « pédagogiques » installés rue J.BLeuzen et Bd du Lycée : « J’ai pu constater qu’aucun véhicule ne dépassait la vitesse limite ! ». Mais voilà, après cette parenthèse, le riverain ré-attaque : « Vous nous prévoyez un avenir radieux avec le PLU » - « Mais le PLU ne prévoit rien » réplique la représentante de Codra. « La cité radieuse que vous prévoyez va éliminer les personnes âgées, car les seniors, les retraités s’en vont de la Région parisienne ! » continue le riverain. Claire Papy tente une question un peu plus relevé avec « Est-ce que le PADD peut s’articuler avec le PDU ? ».  Mais l’octogénaire embraye : «  Avez-vous prévu quelque chose pour les animaux, car on fait vraiment du slalom  sur les trottoirs ! ». Référence aux crottes.

    Mais ce n’est pas fini, car lorsque la représentante de Cobra explique les prochaines étapes de cette révision du PLU, le riverain surenchérit  : « quand est-ce que vous allez faire votre découpage » - « En février » - « Et qu’est-ce que vous avez prévu pour les pavillons ? Vous allez faire votre travail toute seule dans votre bureau ? «   - « Nous allons aller sur le terrain, travailler à partir de photos, rencontrer les acteurs de la ville … ». Et cela a continué pendant encore un bon moment sur la construction de logements, de nouveau les pavillons…Jusqu’au point d’excéder à un moment la responsable du service urbanisme, pourtant généralement très calme et sereine, qui a fait une mise au point avec justement la plaignante. « Vous auriez dû être à Copenhague plutôt qu’ici » a même lancé à un moment la représentante de Codra.    

     

     

  • CONSTRUCTIONS ET TRAVAUX A VANVES : "QUI VA PIANO VA CIANO !"

    A l’occasion de la première réunion publique trimestrielle de quartier à l’école Larmeroux, jeudi soir, le maire de Vanves a fait le point sur les projets immobiliers qui concerne tout ce secteur compris entre la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse et les rues Raymond Marcheron et Larmeroux où se multiplient résidences hôtelières et étudiantes.

     

    DUR DEMARRAGE POUR LES RESIDENCES     

    L’un des points noir de ce secteur concernait tout cet îlot du 36/42 Marcheron pratiquement face à l’îlot Cabourg dont les travaux de démolition sont en cours. Beaucoup de retard avait été pris à cause d’entreprises installées sur ce site alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. Le maire a annoncé que ce chantier devrait commencer, ce qui permettra de le mener simultanément à Cabourg, et aux riverains de souffrir en une seule fois, sachant, comme le Maire s’y est engagé, que la mairie sera très attentif au déroulement des chantiers, avec un plan de circulation provisoire sur cet axe très emprunté.

    Ce projet Cogedim est constitué d’une résidence étudiante de 200 chambres  avec 3 commerces au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues Réné Coche et Raymond Marcheron, avec conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’estrée, une entrée de parking souterains sur un seul niveau de 70 places rue rené Coche, et de 2 bâtiments de 4 étages (30 logements) villa de la Gare. Les travaux de démolition doivent débuter en Décembre et durer 3 mois, suivi par les travaux de terrassement entre Mars et Mai, le gros oeuvre, avec livraison de la résidence étudiante pour la Rentrée 2011, les logements à la fin 2011.

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire le point sur les autres projets : La résidence étudiante à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron (ex-société Rossi) est en « stand by » à cause de recours, de même pour la résidence hôteliére sur un terrain entre A.Briand et R.Marcheron qui doit faire l’objet d’autres propositions par le promoteur…à la grande satisfaction des riverains dont certains étaient présent à cette réunion.

     

    SURPRISE DANS LA LUTTE CONTRE LES INONDATIONS

    Par contre ceux de l’entrée du PMS A.Roche ont eu quelques surprises comme l’a expliqué Bernard Gauducheau avec un collaborateur d’Arc de Seine, concernant les travaux de lutte contre les inondations. A l’occasion de la construction d’un bassin de rétention des eaux de 450 m3, deux maisons indvidueles ont subis un mouvement de terrain « impressionnant ». Des procédures ont été mises en place (expertise, sauvegarde…) pour s’assurer que le terrain ne bouge plus (consolidation du remblai en rajoutant une dalle en béton armé sur la partie supérieure du bassin de rétention). Les travaux d’étanchéité à l’ntérieur du bassin se terminent. Le chantier attaque les raccordements au bassin qui permettront de le remplir lors des précipitations, sachant qu’ensuite, l’eau récoltée s’écoule plus lentement dans le réseau d’assainissement départemental. La réhabilitation du réseau et des branchements (avec boîtes de raccordemlents) devrait démarrer en Janvier et durer pendant 12 semaines. Les riverains ont posé des questions sur la présence de carrières  - « Il n’y en a pas ! » selon les spécialistes – le terrain et la présence de remblais, ainsi que la réfection des rues : « L’urgence était de lutter contre les inondations ! La réfection des rues Gresset et du Docteur Arnaud est prévue dans un délai de 5 ans » a répondu Bernard Gauducheau en rappelant le niveau d’investissement (1 M€).    

     

    EN AVANT POUR LA « REHA » !

    Au bout de 3 ans, le pont SNCF du Clos Montholon a été réhabilité et repeint malgré quelques tags vite enlevés. « On essayera de renouveler l’opération pour les ponts d’Ernest Laval et Jézéquel » a indiqué le Maire qui a fort à faire avec RFF et la SNCF. Il a indiqué les études sur le bruit de part et d’autre de la voie SNCF ne débuteront qu’en 2010 au lieu de 2009 comme prévu, et que les travaux ne seront réalisés qu’en 2010. La restauration de la chapelle Larmeroux de la Maison de Retraites devrait pouvoir se réaliser grâce au concours de la Réserve Parlementaire (du député André Santini), à l’engagement financier de la Cogedim pour 2 x 80 000 € pour des travaux qui coûteront 300 000 €, le maire de Vanves recherchant des subventions du côté de la Région et du département. « Ainsi les maisons de retraites de ce secteur auront un lieu de culte commun ». Enfin, il n’a pas pu annoncer la signature de la vente d'une partie du terrain des bénédictines le long de la rue d’Issy qui permettra de réaliser ce très beau projet innovant de l’association Simon de Cyréne sur lequel nous reviendrons.

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