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opérations immobilières

  • VANVES, SES PROJETS, SES REUNIONS PUBLIQUES QUI DECOIFFENT, SES RIVERAINS QUI NE S’EN LAISSENT PAS COMPTER, ET DES PROMOTEURS DANS LEURS PETITS SOULIERS

    La seconde réunion consacrée aux projets dans le secteur de la rue Aristide Briand a été aussi chaude lundi soir que la première le 14 Novembre 2011 mais avec plus de monde dans la salle de séjour de la Maison de Retraites Larmeroux. 3 projets étaient présentés : Une résidence rue René Coche réalisée par un architecte et un promoteur qui connaissent Vanves, y  habitent ou y travaillent. L’ex-CAT où le projet projet de résidence hôtelière a été  abandonnée grâce à la mobilisation des riverains et remplacée par une résidence plus classique et acceptable par les voisins, réalisée par un grand groupe qui a du savoir faire, Vinci Immobilier Résidentiel. Enfin, à l’emplacement du garage, le promoteur Sofiane a présenté un projet qui a manifestement fait l’unanimité des riverains contre lui. A tel point que l’un d’entre eux faisant la comparaison avec celui de Vinci Immobilier a déclaré : « J’ai hâte que le projet présenté aupartavant (donc Sofiane), soit repris dans deux ans par Vinci ». Ambiance ! 

     

    Et le maire a eu fort affaire en animant les débats avec autorité et bonhommie, tout en précisant la régle du jeu : « Cette réunion s’inscrit dans une pratique habituelle : les riverains doivent être informé sur les projets en cours d‘instruction par les services de l’urbanisme, grâce à ces réunions publiques où ils peuvent s’informer et réagir ». Il a remis quelquefois les choses à leur place  tant du côté promoteur (sofiane) – « On va surveiller l’intégration de ce projet dans ce quartier. Si des réunions comme celles-ci sont organisées, ce n’est pas pour voir des plans faux, mais pour voir ce qui sera réalisé et implanté. C’est à vous d’apporter les bons plans ! »  ou encore « On part du principe à Vanves que si quelqu’un pose une question, c’est avec raison, que ce n’est pas un abruti ! » - que des riverains notamment lorsque certains se sont plaints de subir des travaux depuis 6 ans rue Marcheron (commissariat, Jésuites, Rossi, Cogedim…) : « Ce n’est pas moi qui suis allé voir les Jésuites, ni Rossi pour qu’il déménage son hangar et ses bureaux. Si vous avez envie de réaliser un projet chez vous, vous ne me demanderez pas mon avis » a-t-il réagit.    De même lorsqu’une riveraine a demandé « pourquoi des logements sociaux ? » en laissant entendre que c’était à la demande du maire : « Sofiane a fait ce qu’il a voulu. Je ne lui ai pas demandé de faire du logement social ou privé. Sachant que j’ai 800 demandes à Vanves. 10 logements sociaux c’est néligeable  » a t-il répondu. « C’est toujours 10 logements de plus ! » a répliqué le promoteur.

     

    Celui-ci a conçu à l’emplacement du garage de la rue Raymond Marcheron un projet qui comprend 2 immeubles, l’un sur la rue (12 logements en accesssion) avec 5 étages + comble, et un autre derrière avec 10 logements sociaux donnant sur une ruelle et des espaces verts que ses auteurs ont cherché « à optimiser en dégradé vis-à-vis du voisinage » selon leurs explications. L’architecte a expliqué « s’être inspiré du voisinage, avec de la brique ». Mais les riverains ne l’ont pas entendu ainsi, le questionnant sur les vis-à-vis, le respect de la régle des 20 m, la hauteur des immeubles, sur la densité – « Tout autour, les immeubles sont beaucoup plus denses ! » a tenté le promoteur en constatant que « c’est plus facile de parler contre » alors que les voisins directement concernés le questionnaient sur la réalité des hauteurs et des espaces verts à l’intérieur de la cour, sur la disparition de luminosité pour ceux qui résident en face, rue Marcheron. « On peut  rien faire aussi » a répliqué à un moment le promoteur excédé, revenant sur les matériaux utilisés, pierre de taille, enduit... « C’est plutôt élégant comme traitement ! » - « Et vous avez des gens au fond de l’impasse qui vont se retrouver un bloc en face d’eux » a surenchérit un riverain, alors qu’un second lui disait carrément : « Vous ne faites pas la preuve d’une bonne insertion » en revenant sur « la non prise en compte des hauteurs, ce qui rend ce projet intolérable » - « C’est un travail d’un an ! Les critiques sont le bienvenu. Ce projet ne porte pas atteinte au site, mais le met plutôt en valeur » s’est à un moment énervé l’architecte.

     

    Les deux autres projets ont suscité des questions, mais beaucoup moins vives. Rue René Coche, il  comprend deux immeubles de 4 étages à taille humaine, s’intégrant dans l’existant et atténuant l’effet d’un mur pignon d’un immeuble voisin. L’immeuble en façade accueille des logements (12) avec porte cochére, façade traitée avec de la pierre et du zinc, l’autre derrière des duplex (2) et une petite coulée verte. Les riverains se sont inquiétés de la durée des travaux, de l’ampleur du chantier, du coût des logements – 7000 € le m2 et de leur étendue (70 à 90 m2). Une question a été posée sur le devenir de l’ex-DDE et de l’ex-CPAM 92 : « Il n’y a pas de projets définis pour l’instant ».

    Sur l’ex-Cat, Vinci a réalisé un  projet beaucoup moins dense que le projet précédent d’une résidence hôtelière de 120 studios, et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière, - tous à 7000 € le m2 -  avec des espaces verts en  terre plein, et un accés piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron.

     

    « Ce projet montre un apport manifeste (par rapport au précédent) car les riverans se sont battus. Vous vous êtes imposé des contraintes supérieures au PLU. Nous apprécions les efforts faits » a déclaré l’un des riverains qui avait été à la pointe du combat contre le précédent projet, en ajoutant « n’avoir joué que son rîole de citoyen ». Les questions ont concernés le statut de l’impasse, les hauteurs, les espaces verts… Un riverain est revenu sur la question qui décoiffe dans ce quartier, c'est-à-dire la succession de 3 chantiers important rue Aristidfe Briand : « nous allons regarder comment phaser les chantiers pour pénaliser le moins possible les riverains. Il y a là un rapprochement à opérer entre ville et promoteur » a répondu le maire en assurant qu’il regardera cela « d’une façon draconienne ». il est vrai que les chantiers de ces trois opérations vont se réaliser pratiquiement en même temps.