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URBANISME - Page 58

  • DEVENIR DES TERRAINS ARISTIDE BRIAND DE VANVES : Du logement, rien que du logement et du grand logement pour les familles vanvéennes !

    En dehors du budget 2013 et des subventions, le Conseil municipal de Mercredi a abordé d’autres sujets brûlants comme les terrans de la rue Aristude Briand  qui faisaient l’objet de deux délibérations concernant la consultation préalable à la cession des terrains des constructeurs (à partir d’un règlement définissant ses modalités et d’un cahier de prescriptions urbaines, architecturales et environnementales)  et le premier avenant  au contrat conclu avec la société publique locale Seine Ouest Aménagement chargée d’une mission d’assistance. Son périmétre d’interventioon a été élargi aux terrains du conseil général qui a renoncé à son prgramme de bureaux et proosé à la commune d’acquérir ces terrains. Le groupe PS/PC s’est abstenu et le groupe EELV a voté contre. Ce qui n’a pas empêché l’un et l’autre d’obtenir un représentant dans la commission même si le maire a failli le refuser pour EELV.

     

    Rappelons que sur ce terrain de 1658 m2 situé entre les rues R.Coche, A.Briand et Diderot, doivent être construit une centaine de logements dont 25 sociaux confié à Seine Ouest Habitat,  sur une surface de 9900 m2 de plancher, sachant qu’une majoratioon de 10% de cette constructibité est admise. Dans un souci de mixité, la ville demandera aux candidats de proposer et de chiffrer, sur 10% du programme des logements en accession, un mécanisme d’aide en aveur des primo-accédants vanvéens domiciliés et habitants notre commune depuis au moins deux ans. Le cahier des prescriptions urbaines réaffirme le caractére résidentiel de ce quartier et la nécessité d’une démarche pour un label éco-quartier abec des efforts sur la maîtrise de l’énergie.  L’objectif est de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertu dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  IL insiste sur la néccessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes. Ainsi la proportion de logements doit atteindre 65% pour les 3,4 et 5 pièces. Un parking de 70 places est prévu 

     

    « Cette délibération arrive bien tard après le PLH qui contenait cette opération. L’essentiel a été décidé hors concertation. Ce programme ne contient aucun équipement public, si ce n’est un parking de plus. Il se limite à 20% de logements sociaux, ne prévoit pas de logements très sociaux, ni de bâtiment à énergie positive, ce qui pose un vrai problème » a déclaré Pierre Toulouse (EELV) qui aurait bien voulu demander aux promoteurs de pratiquer un prix du logements de moins 20% pour les primo-ascendants. « Beaucoup de choses sont inacceptables sur cette dernière réserve de la commune qui n’a pas fait débat. On aurait pu imagioner un certain nombre de choses ». Du coup le maire face à cette opposition du groupe EELV laissait entendre qu’il ne voyait pas l’intérêt de réserver deux siéges à l’opposition dans la commission de 7 membres, puisque ce groupe vote contre cette délibération. « On se soumet ou on se démet » a constaté Pierre Toulouse (EELV) qui ajoutait : « Mais vous nous n’empêcherez pas de contrôler ! Et on le fera savoir ». Du coup, le groupe PS qui est à l’origine de cette demande, l’a confirmé. « La seule différence, c’est qu’il n’y ai pas d’à priori. Or là, c’est le cas » a répondu le maire en revenant finalement sur sa décision de ne pas proposer 2 siéges. Du coup, Pierre Toulouse (EELV) et Anne Laure Mondon (PS) ont été élu dans cette commission, après une courte suspension de séance. .     

     

    Mais ce n’était pas fini, car  Jean Cyril Le Goff (PS) s’est étonné que dans cette opération, soient prévus de grands appartements familiaux alors qu’il manque des places de créches, et s’est inquiété justement, avec Claudine Charfe (PC)  du devenir du centre PMI et la circoncripton Vie Sociale (CVS) du Conseil Général : « Où va-t-elle s’installer ? Pourquoi ne pas avoir prévu de l’installer au rez-de-chaussée des immeubles » - «  A chaque conseil municipal depuis qu’on a lancé ce projet, vous me demandez « où seront les services sociaux (PMI et CVS) ? » Et je vous réponds qu’ils resteront à Vanves. Tout cela est clair. Jamais personne n’accepterait qu’ils s’en aillent. Mais c’est trop tôt pour dire où ils vont s’installer » a répondu le Maire excédé. « Tant qu’on ne saura pas où se situeront ces services sociaux, je vous poserais cette question au Conseil municipal » a répliqué Claudine Charfe (PC) qui n’était pas prêt à s’en laisser compter.

     

    D’aillleurs le maire avait martelé, juste avant,  que « personne n’est pris en défaut. Il y a deux propriétaires sur ce terrain, la ville et le conseil général. Ce n’est pas une réserve (foncière). On a mis sur pied et réalisé un projet très lourd avec Jacques Cabourg (20 M€). Et nous avons toujours dit que « Cabourg serait financé en partie par la vente des terrans Aristide Briand ». Et on a envisagé la vente de ces terrains pour en faire des logements, ce qui permettra d’alimenter le budget de la ville, pour ensuite l’affecter au desendettement ou à l’investissement. Ce qui nous donnera des capacités d’investissements supplémentaires pour d’autres projets » a-t-il expliqué dans un exposé trop long,  en constatant que « l’on navigue à vue aujourd’hui ! Car ceux qui nous gouvernent ne sont pas très bien » et que « un effort est indiscutable pour le logements en Ile de France. Mais on ne fera pas de tours à Vanves même si on nous  le demande ».    

  • JACQUES FERRIER, ARCHITECTE, A VANVES POUR PARLER DU METRO ET DES TOURS DE DEMAIN

    Vanves acccueille ce soir à 2030 à la Palestre, pour une conférence publique sur la ville du futur,  Jacques Ferrier qui est le designer des futures gares du Grand Paris Express, après avoir été l’auteur de multiples réalisations dont le pavillon France de l’exposition universelle de Shanghaï et du siége social d’Hachette Livre rue J.Bleuzen et d’un  nouveau concept de gratte ciel Hypergreen, très écolo, HQE, avec jardins suspendus, éolienne.

     

    Cette conférence intervient tout d’abord, prés de quinze jours après les arbitrages rendus par le Premier Ministre Jean Marc Ayrault sur le réseau Grand Paris Express et le projet de la métropole de Paris qui ont suscités de multiples réactions. Ainsi la SGP (société du Grand Paris) devrait devenir le maître d’ouvrage de l’ensemble des lignes prévues (15 à 18), ce qui n’était pas le cas auparavant,  en rentrant dans le droit commun (avec quelques contreparties financières) : Elle deviendrait un opérateur d’Etat comme la RATP, SNCF, RFF avec un STIF (Syndicat des Transports Ile de France) qui jouerait pleinement  son rôle d’autorité organisatrice. La ligne 15 qui passe par Vanves avec sa station au niveau du Clos Montholon, se fera. L’enquête publique concernant cette ligne entre Pont de Sévres et Noisy-Champ sera bien lancée au cours de l’année 2013, par la SGP qui a entamé depuis plusieurs mois les procédures pour acquérir 1800 parcelles nécessaires  dont 90% sont des volumes en tréfonds [en sous-sol] et 10% des terrains en surface. Ce qui avait d’ailleurs été  source de nombreuses questions et échanges lors de la réunion publique le 15 Octobre dernier à Vanves

     

    « Il y a un an, la SGP a chargé Jacques Ferrier de l’architecture et du design des gares. Chaque gare devra refléter le territoire desservi et, en même temps, marquer son appartenance à un réseau. Jacques Ferrier va établir des chartes sur le design, le mobilier, les matériaux, les couleurs, les signes, les lumières, mais aussi sur l’aménagement des parvis, les flux de circulation, la sécurité des voyageurs, les différents types d’accès aux quais… Plus tard, il conseillera les différentes équipes d’architectes et d’ingénieurs qui seront choisies pour construire les gares. Les maires seront associés à l’élaboration des projets » indiquait Etienne Guyot la semaine dernière dans le JDD en ajoutant « Il ne s’agit pas seulement, pour nous, de construire des gares et des sites de maintenance, mais aussi des lieux de vie, avec des logements, des commerces, des bureaux, des services, des équipements publics. Notre approche est orientée vers la vie quotidienne. Il est hors de question de se retrouver avec des gares vides le soir, balayées par les vents ».

     

    4 grandes familles de gares ont été définies  Et la gare de Vanves/Fort d’Issy/Clamart se classera dans la gare dite de  « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines, car  elle sera aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic).  Elle sera  en sous sol (à  -15 et -30 m) entre finalement la rue du clos Montholon et la place de la gare de Clamart au niveau du passage souterrain piétonnier et de l’ancien passage à niveau. A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés

     

    Enfin, Jacques Ferrier parlera aussi et surtout des tours de demain, car il fait partie d’une génération d’architectes qui ont décidé de révolutionner ces immeubles de grands hauteurs qui ne resembleront en rien à ceux du quartier d’affaire de la Défense. Ces architectes travaillent actuellement sur des tours constituées d’éléments superposés, avec terrasses d’altitude, jardins d’étages ou suspendus pour répondre aux désirs de végétalisation, des fenêtres, des communications avec l’air, des panneaux photovoltaïques, des éoliennes  pour fabriquer de l’énergie avec le soleil et le vent, desx matériaux nouveaux non encore utilisés pour des tours.  « Nous avons développé un certain nombre de technologies pour rendre performant les consommations de ces tours, les rendre moins énergivores » expliquent ils en proposant carrément d"e revoir l’emplacement des équipements techniques généralement installés au sommet, alors qu’à mi-hauteur, ils permettraient de réaliser plus d’économie d’énergie au niveau des fluides » ajoutent ils en parlant comme Jacques Ferrier de  nouvelle forme de gratte-ciel  hyper environnnemental. 

  • LE CAUE 92 QUITTE VANVES A UN MOMENT OU CET ORGANISME EST MENACE EN FRANCE

    Le CAUE 92 installé depuis le printemps 2010 à Vanves (rue du Clos Montholon) déménage ces jours-ci pour ses nouveaux bureaux prés du Conseil Général des Hauts de Seine à Nanterre le long de la grande terrasse qui prolonge l’Arche de la Défense jusqu’à la Seine.  Ce nouveau déménagement après Boulogne,Sceaux et Vanves, intervient à un moment où les CAUE (Conseil d’architecture, d’Urbanisme et d’Environnement) et la loi de 1977 sur l’architecture sont menacés par le projet de loi sur la décentralisation du gouvernement Ayrault

     

    Le 6 Juillet 2010, lors de l’inauguration de son siége à Vanves, dans un ancien bâtiment industriel où étaient construit des fours,  Bernard Gauducheau rendait hommage à cet organisme qui « apporte beaucoup aux élus et aux villes. Je ne suis pas prêt d’oublier que le CAUE 92 a travaillé sur la requalification et le re-dynamisation du centre ancien. Ce qui nous a permis d’éviter de nombreuses erreurs dans ce secteur très sensible grâce à vous ! ». Rappelons  tout d’abord que ce CAUE a connu trois vies à Boulogne,  à Sceaux dans le Petit Château où de grandes expositions de qualité ont pu être organisé,  à Vanves avant de partir de nouveau pour les Terrasses de Nanterre où ses bureaux ouvriront le 4 Mars 2013. « Nous seronss finalement passés par des territoires finalement très divers comme ce département » reconnait Philippe Laurent.

     

    Un organisme « qui a pris sa place dans les Hauts de Seine en aidant autant les particuliers qui souhaitent construire, que les collectivités locales avec leurs projets ( Réglement des enseignes, devanture commerciale, études urbaines…), et même les colléges avec des opérations de sensibilisation comme « Mon collége » pour  faire prendre conscience aux collégiens de l’endroit où ils apprennent » indiquait il. Un Conseil menacé aujourd’hui par un projet de loi de décentralisation qui prévoit de fusionner, de fait, le CAUE avec d’autres structures créées ou à créer dans le domaine de l’ingénierie territoriale, dans chaque département, au sein d’un GIP (Groupement d’Intérêt Public). « Cette proposition risque de détruire un travail de 35 ans – puisque les CAUE ont été créé par la loi sur l’architecture de 1977 – de sensibilisation et de formation des acteurs de l’aménagement et de la construction, de conseils aux paticuliers, de progression dans la qualité architecturale et urbaine, de conquête environnementale, qu’a permis le réseau des CUAE, qui rappelons-le, exerce une mission de service public »  a réagit récemment Philippe Laurent président du CAUE 92 mais aussi de l’Union Régionaledes CAUE d’Ile de France.

     

    Il n’estime pas souhaitable une telle dilution dans un vaste ensemble « dont on peut craindre que les préoccupations de qualité architecturale notamment, ne soient pas la priorité. En outre, la structure CAUE est originale, car elle rassemble dans sa gouvernance, élus, professionnels et services de l’Etat, bnotamment les DRIEA (Direction Régionale de l’Industrie, de l’Equipement et de l’aménagement) et les ABF (Architectes des Bâtiments de France). Il s’agit d’une structure de conseil, d’un  lieu de débats, et d’échanges, indépendante des pressions, et en aucun cas d’un lieu où l’on décide. Et c’est indispensanle compte tenu de la manière traitée ». Ainsi, il souhaite une prise de conscience rapide sur ce sujet important « dont les conséquences ne seront pas visible immédiatement, mais comme souvent, dans quelques années ». En attendant, sur le petit site industriel où était installé le CAUE à Vanves, est prévu la construction de 5 Maisons de ville  en triplex à partir de 154 m2 avec 4 à 5 Chambres.