Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jean marc ayrault premier ministre

  • JACQUES FERRIER, ARCHITECTE, A VANVES POUR PARLER DU METRO ET DES TOURS DE DEMAIN

    Vanves acccueille ce soir à 2030 à la Palestre, pour une conférence publique sur la ville du futur,  Jacques Ferrier qui est le designer des futures gares du Grand Paris Express, après avoir été l’auteur de multiples réalisations dont le pavillon France de l’exposition universelle de Shanghaï et du siége social d’Hachette Livre rue J.Bleuzen et d’un  nouveau concept de gratte ciel Hypergreen, très écolo, HQE, avec jardins suspendus, éolienne.

     

    Cette conférence intervient tout d’abord, prés de quinze jours après les arbitrages rendus par le Premier Ministre Jean Marc Ayrault sur le réseau Grand Paris Express et le projet de la métropole de Paris qui ont suscités de multiples réactions. Ainsi la SGP (société du Grand Paris) devrait devenir le maître d’ouvrage de l’ensemble des lignes prévues (15 à 18), ce qui n’était pas le cas auparavant,  en rentrant dans le droit commun (avec quelques contreparties financières) : Elle deviendrait un opérateur d’Etat comme la RATP, SNCF, RFF avec un STIF (Syndicat des Transports Ile de France) qui jouerait pleinement  son rôle d’autorité organisatrice. La ligne 15 qui passe par Vanves avec sa station au niveau du Clos Montholon, se fera. L’enquête publique concernant cette ligne entre Pont de Sévres et Noisy-Champ sera bien lancée au cours de l’année 2013, par la SGP qui a entamé depuis plusieurs mois les procédures pour acquérir 1800 parcelles nécessaires  dont 90% sont des volumes en tréfonds [en sous-sol] et 10% des terrains en surface. Ce qui avait d’ailleurs été  source de nombreuses questions et échanges lors de la réunion publique le 15 Octobre dernier à Vanves

     

    « Il y a un an, la SGP a chargé Jacques Ferrier de l’architecture et du design des gares. Chaque gare devra refléter le territoire desservi et, en même temps, marquer son appartenance à un réseau. Jacques Ferrier va établir des chartes sur le design, le mobilier, les matériaux, les couleurs, les signes, les lumières, mais aussi sur l’aménagement des parvis, les flux de circulation, la sécurité des voyageurs, les différents types d’accès aux quais… Plus tard, il conseillera les différentes équipes d’architectes et d’ingénieurs qui seront choisies pour construire les gares. Les maires seront associés à l’élaboration des projets » indiquait Etienne Guyot la semaine dernière dans le JDD en ajoutant « Il ne s’agit pas seulement, pour nous, de construire des gares et des sites de maintenance, mais aussi des lieux de vie, avec des logements, des commerces, des bureaux, des services, des équipements publics. Notre approche est orientée vers la vie quotidienne. Il est hors de question de se retrouver avec des gares vides le soir, balayées par les vents ».

     

    4 grandes familles de gares ont été définies  Et la gare de Vanves/Fort d’Issy/Clamart se classera dans la gare dite de  « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines, car  elle sera aux confins de plusieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic).  Elle sera  en sous sol (à  -15 et -30 m) entre finalement la rue du clos Montholon et la place de la gare de Clamart au niveau du passage souterrain piétonnier et de l’ancien passage à niveau. A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés

     

    Enfin, Jacques Ferrier parlera aussi et surtout des tours de demain, car il fait partie d’une génération d’architectes qui ont décidé de révolutionner ces immeubles de grands hauteurs qui ne resembleront en rien à ceux du quartier d’affaire de la Défense. Ces architectes travaillent actuellement sur des tours constituées d’éléments superposés, avec terrasses d’altitude, jardins d’étages ou suspendus pour répondre aux désirs de végétalisation, des fenêtres, des communications avec l’air, des panneaux photovoltaïques, des éoliennes  pour fabriquer de l’énergie avec le soleil et le vent, desx matériaux nouveaux non encore utilisés pour des tours.  « Nous avons développé un certain nombre de technologies pour rendre performant les consommations de ces tours, les rendre moins énergivores » expliquent ils en proposant carrément d"e revoir l’emplacement des équipements techniques généralement installés au sommet, alors qu’à mi-hauteur, ils permettraient de réaliser plus d’économie d’énergie au niveau des fluides » ajoutent ils en parlant comme Jacques Ferrier de  nouvelle forme de gratte-ciel  hyper environnnemental. 

  • VANVES ET LE GRAND PARIS A UN TOURNANT CAPITAL

    Plus de 700 élus et décideurs franciliens, peut être le conseiller régional Bernard Gauducheau, les parlementaires franciliens Isabelle Debré et André Santini qu est de surcroît le président du Conseil de surveillance de la SGP (Société du grand Paris), vont assister dans le bâtiment Rabelais de l’université de Paris Est à 16H au discours du premier ministre Jean Marc Ayrault où il rendra public ses arbitrages sur la gouvernance du Grand Paris et le réseau de Grand Paris Express. Le lieu n’est pas anodin, car la cité Descartes à Noisy Champ est le terminus du premier tronçon qui partira du Pont de Sévres pour desservir le sud Francilien (et altoséquanais) en desservant Vanves avec sa gare du Clos Montholon. Jusqu’à hier soir, les tractations n’ont pas manqué, même si les médias ont déjà donné quelques pistes : « chaque jour, il faut revoir la copie ! »… « ça change toute les cinq minutes » selon les entourages d’Ayrault et de Duflot.

     

    Selon les dernières informations, la rocade en zone dense est confirmée, passant par Saint Denis-Pleyel au Nord, à la Défense à l’ouest, Pont de Sévres au sud avec Villejuif, Créteil, et à l’Est, par Champigny-Rosny-Bois-Perrier-Bobigny (baptisé ligne 15). La ligne 14 serait prolongé au Sud jusqu’à Orly, et au Nord jusqu’au Bourget RER. La ligne 11 serait prolongé au-delà de Mairie des Lilas jusqu’à Rosny-Bois-Perrier et Noisy Le Champ. Enfin 3 lignes dite « allégée » et même aérienne, serait confirmées : La 16 entre Bourget RER et Noisy Champs Via Clichy Montfermeil, la 17 de Bourget RER au Mesnil Amelot via Roissy  et la 18 entre Versailles et Orly via le Plateau de Saclay. Cette nouvelle version abaisserait de 4 milliards d’euros le coût qui se montait à 30  avec un calendrier qui serait repoussé de 5 ans »

      

    Pour la gouvernance du Grand Paris, c’est l’usine à gaz, avec carrément l’ajout d’une strate supplémentaire au mille feuille territoriale, avec une métropole de Paris présidé par le maire de la capitale, constitué d’intercommunalités qui n’existent pas encore à ce niveau (200 000 à 300 000 habitants), en dehors de GPSO et de quelques autres, au détriment des communes, et surtout de la Région. Car son périmétre devrait concerner la zone dense de l’Ile de France, avec des compétences sur le logement mais sans AOL (Autorité Organisatrice du Logement) mais avec un Fonds de solidarité des Départements Ile de France pour faire payer les riches (Hauts de Seine, Yvelines, Val D’oise) à droite, en faveur des pauvres (9.3, 93 etc…) dirigé par la gauche. L’aspect politicien de ces arbitrages apparait très évident pour une simple raison. Et c’est Jean Paul Huchon, Président socialiste de la Région Ile de France qui l’a dit, expliqué et exprimé sans cesse depuis les élections législatives, et dans les cabinets ministériels ses derniers jours : Une concentration des moyens financiers de l’Etat et des Collectivités sur l’agglomération parisienne  risquera d’accentuer un sentiment d’abandon aux franges de la Région Capitale au risque d’entretenir le vote extrémiste, si ce n’est FN. Mais n’est-ce pas ce que recherche le pouvoir socialiste en prévision des prochaines échéances électorales comme du temps de François Mitterrand !  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : Débat, pressions, lobbying avant les arbitrages

    « Le  Premier ministre rendra fin Février, ses arbitrages sur le réseau de métro du Grand Paris Express, car il souhaite continuer à rencontrer les acteurs francilien » a-t-on appris ses derniers jours par les médias ou les déclaration de certains élus ou spécialistes. Et Jean Marie Ayrault est très sollicité, c’est le moins que l’on puisse dire

     

    Notamment par les députés franciliens socialistes qui ont poussés, avec Alexis Bachelay, député d’Asnières et co-rapporteur de la mission de suivi de la loi sur le Grand Paris en chef de file,  leur président de groupe, Bruno Le Roux à signer un courrier à Matignon. Ils y présentent leur  plan pour Grand Paris Express (GPE) qui vise à « réaliser la globalité du schéma » et « l'ensemble des lignes à l'horizon 2030 »…. « Nous devons sortir des malentendus hérités du précédent gouvernement pour entrer réellement et concrètement dans l'étape de la mise en oeuvre et de la réalisation de ce projet »… « en s'appuyant sur des options techniques réalisables et sur une levée de contraintes législatives et financières ».. Ils lui demandent trois choses selon Alexis Bachelay :

     

    - « Nous sommes attachés à la cohérence des lignes, donc à la réalisation du projet dans sa globalité. C’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas favorable au rapport Auzannet. Nous devons boucler la rocade avec les lignes Rouge sud et Orange qui permettra de désaturer le réseau existant et de désenclaver les territoires de l’Est.   Et réaliser dans le même temps le lien entre certains pôles de développement économique majeur avec Saclay (ligne verte), Roissy-Triangle de gonesse (Rouge), Orly (Bleue) ».

     

    - « Nous souhaitons que GPE   soient réalisées peut être dans une version plus légére  et moins chére, en optimisant les coûts, en revoyant certains choix techniques, afin de rendre réalisable ce GPE ». Ainsi les rames et les quais ne sont pas tenus de mesurer 120 m de long partout. Et ces lignes (dont la Verte au sud)  peuvent passer en surfaces plutôt qu’en souterrain,  en particulier dans celles où le trafic prévisible est moins élevé qu'en zone dense. « Il s'agit pour nous de sortir de la posture idéologique et de communication prônée par la précédente majorité » avec « l"idée d'un métro souterrain et à l'identique partout, sans rapport avec les besoins réels et les capacités de  financement  de notre économie francilienne ».

     

    - « En matière de financement,  nous souhaitons que les recettes de la SGP soient optimisés en lui octroyant la totalité de la taxe sur les bureaux qui serait réévaluée, la TSE (taxe Spéciale d’équipement, une partie de  la taxe régionale sur les nuitées d’hôtels qui serait majorée et du produit des amendes de stationnement, la future éco taxe sur les poids lourds » a-t-il indiqué après avoir reconnu que « nous avons trouvé un projet non abouti avec GPE. Ce projet était sous évalué, et son plan de financement en sous capacité…puisqu’on est passé de 20 à 30 milliards d’euros. Le rapport Auzanet était indispensable pour revoir les choses ». L’Association des Maires d’Ile de France qui constate que « ce projet de GPE arrive au plus mauvais moment avec cette crise » a proposée de faire comme  pour le métro en 1900 : lancer un grand emprunt  sur le réseau international.

     

    Il est intéressant de noter qu’en paralléle se développe un débat tout d’abord sur la nécessité de construire 70 000 logements par an  et notamment autour des futures gares de GPE : la SGP (société du Grand Paris) qui doit valoriser les emprises nécessaires au développement de GPE  a fait son, calcul :  4000 ha sont mobilisables, 7000 à 11 000 logements peuvent être construit,  dans un rayon de 800 m autour des gares. « Les élus ont pris la mesure de l’arrivée de GPE en matière de foncier, de logement, de PLU : 50% des PLU des 21 communes touchées par une gare de GPE sur la ligne rouge au sud  ont révisée leur PLU pour prendre en compte l’arrivée de GPE » a indiqué l’un de ses responsables.

     

    Ensuite sur la création d’une Autorité organisatrice du logement (AOL) en Ile de France qui est source de désaccord entre le président de la Région quii souhaite qu’elle soit compétente sur toute la Région, et le maire de Paris uniquement sur les 120 Communes du Grand Paris. Le président de l’AMIF ne cessse d’expliquer que « les maires  ne veulent pas d’une structure contraignante, car ils sont très attaché à leurs prérogatives (Délivrance des permis de construire, PLU…) »  et que « la construction de 70 000 logements/an, pendant 20 ans, c’est 1,4 million de logements supplémentaires mais aussi 1400 écoles (1 milliard d’euros d’investissement), sans compter la voirie, l’assainissement, les créches, des crédits pour les CCAS… »