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  • VANVES RE-INAUGURE UNE CRECHE DE 32 ANS EN PLEINE CAMPAGNE ELECTORALE ET INCERTITUDES FINANCIERES

    Les inaugurations se succédent et ne se ressemblent pas à Vanves comme ce fut le cas cette semaine et l’a constaté Bernard Gauducheau, hier matin avec la créche Pomme Cannelle : Après le Biblio Club, voilà tout de même quelques semaines, le siége d’Hachette Livre dans un immeuble à l’image de ce 3éme éditeur mondial, bientôt le centre PMI dans les anciens locaux de la Trésorerie Principale. Dans un contexte particulier : Tout d’abord,  une campagne électorale pour les élections départementales où les élus et les militants UMP paraissent très mobilisés derrière Isabelle Debré et Jean Didier Berger, avec quelques élus UDI dont Bernard Gauducheau qui était présent à leurs côtés comme pour démentir les rumeurs et ce qui se dit en ville, pour une tournée au Marché, sur le Plateau avant l’inauguration, et une visite des points de collecte des Restos du Cœur à l’heure du Déjeuner avec Isabelle Debré, après un passage à la permanence UMP qui fêtait l’anniversaire de la jeune élue Delphine Roy.  

    Seuls les militants et les élus UMP étaient sur le terrain en ce samedi matin, pas un écologiste, ni communiste, ni Front National, en dehors de quelques socialistes autour de Guy Janvier, conseiller général qui se sont installés pour tracter et rencontrer la population à midi devant l’agence postale de la place de l’insurrection, après l’inauguration de la créche

    Ensuite, les incertitudes financières qui touchent les communes comme Vanves, et qui n’ont pas empêchées l’inauguration des travaux de rénovation de  cet établissement d’accueil du jeune enfant – puisque c’est le terme utilisé maintenant à la place de créche (plus court et plus parlant) – qui rend d’énormes services aux jeunes parents. « C’est la dernière créche de Vanves qui connaît une nouvelle jeunesse grâce un architecte qui a fait preuve d’imagination » pour la doter d’espaces plus fonctionnels et plus confortables : création d’une unité de vie réunissant un espace de jeux, un espace de change,  un espace de sommeil, avec la transformation de la cour intérieur en véranda. « Il a changé de place le local « poussettes » pour dégager 2 fenêtres » a noté le maire. Il a permis de réorganiser les espaces afin de les adapter au mode de fonctionnement en âges mélangés (les trois sections réunissent chacune des « tout-petits » de moins d’un an, des « moyens » d’un et deux ans, et des grands de 2 à 3 ans), et surtout de créer une salle de « jeux d’eau et manipulations ».

    L’ensemble des invités à cette inauguration ont pu visiter cette créche transformé qui a ré-ouverte ses portes le 9 Mars  : Isabelle Debré avec Jean Didier Berger,Xavière Martin, maire adjointe à la Petite enfance qui a suivi ce chantier de très prés, car il a fallu déplacer les enfants pendant 6 mois dans un  autre lieu, Guy Janvier conseiller Général, les responsables de la CAF (caisse d’Allocation Familiale) avec l’architecte et les entreprises intervenantes dont Rossi, et bien sûr  de nombreux élus et parents. « Nous arrivons à répondre aux besoins des familles avec toutes les modes d’accueil de la petite enfance. Il faut que Vanves se maintienne à ce niveau pour continuer à donner satisfaction à l’ensemble de la population » a déclaré le maire en donnant bien sûr une idée du coût : 695 000 € qui a bénéficié d’une subvention du Conseil Général (75 000 €), de la CAF (111 000 €), et de la réserve parlementaire (30 000 €) grâce à Isabelle Debré, Vice Présidente du Sénat.

    Cette créche qui accueille 45 berceaux avait  été inaugurée en Février 1983 par Gérard Orillard maire de Vanves (1980-1991) avec Denise Lecomte, maire adjoint aux affaires sociales, en même temps que le groupe scolaire Max Fourestier en présence du fondateur des classes de neige et du mi temps pédagogique. A l’époque, c’était une première, car peu de créches étaient aménagés en  pied d’un grand immeuble de logements.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DE LA CONTRITION A LA CONCERTATION

    En dehors du débat d’orientation budgétaire (DOB), le conseil municipal de mercredi soir a été marqué, notamment par une question orale du groupe PS sur l’armement de la police municipale, la création du CESEL (Conseil Economique social environnemental local), un avis négatif sur la dissolution de l’EPF (Etablissement public Foncier) des Hauts de seine (sur lequel le Blog reviendra)… Il avait commencé par un acte de contrition du maire, ce qui est rare, qui a reconnu s’être trompé à propos de l’incident sur l’amendement déposé par le PS sur les tarifs de la piscine, car il s’était référé à l’ancien réglement intérieur du conseil municipal, en refusant que Gabriel Attal – qu’on n’a pas entendu lors de ce conseil -  le présente. « Il sera examiné en commission, et le service des sports méne une étude sur ses utilisateurs » a-t-il indiqué. « On aurait pu éviter cet incident, si on s’était mieux écouté » a répondu Anne Laure Mondon, présidente du groupe PS. Enfin, chaque conseiller municipal a trouvé, sur son pupitre, un exemplaire de « Charlie Hebdo » paru après l’attentat rangé discrètement dans une enveloppe.    

    ARMEMENT : « Bien que l’équipement en armes de poing de la Police Municipale ne puisse pas se décreter dans l’urgence, car elle nécessite pour le moins, une formation préalable et une organisation appropriée, monsieur le maire êtes-vous favorable à l’armement de la police municipale de Vanves ? » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS) à  Bernard Gauducheau (UDI). Et c’est ce dernier qui a répondu, et non Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint de la sécurité (qui y est favorable) en deux temps : Le premier sur le thème « les collectivités locales se méfie d’un gouvernement qui ne leur a pas fait de cadeau et qui continue à en faire les supplétifs de ses politiques nationales. Après les avoir tondu, il veut les enrôler » tout en constatant une diminution des effectifs de la police nationale qui, à Vanves, se traduit par le fait que 1/3 des effectifs du commissariat (40 postes) n’est pas pourvu. Ensuite sur le thème « il n’est pas souhaitable d’équiper en armes létales la police municipale de Vanves, ni de lui faire remplir des tâches sécuritaire et de se retrouver ainsi dans des situations dangereuses  » a-t-il expliqué en souhaitant qu’elle se limite à ses tâches actuelles (sécurité de proximité, application des arrêtés du maire… tout en collaborant étroitement avec la police nationale, comme c’est le cas, actuellement.  

    VIDEOPROTECTION : Le Conseil municipal a décidé de l’achat d’une 12éme caméra de vidéoprotection qui sera installé à l’îlot du métro, sachant qu’une caméra coûte 21 282 € pièce  dont la subvention ne couvre qu’un tiers de la dépense.  « La vidéosurveillance est une atteinte aux libertés libertés publiques, et son efficacité n’a pas été démontré, ni vérifié » a tonné Boris Amorioz (FdeG/PC). « Nous avons des études qui nous disent que c’est utile ! » a répliqué Bernard Gauducheau. Jean Cyril Le Goff a fait remarqué que d’autres zones pourraient être concernées comme le square Marceau, le centre administratif où des jeunes se regroupent le soir

    PREVENTION : Comme chaque année, à cette période, la ville fait une demande de subventions de 39 600 €(29 000 € en 2014) pour le financement d’actions de prévention de la délinquance menées par l’ESCAL et la pôle Jeunesse 11/15 ans,. Valérie Mahey (PS) s’est étonnée du montant supérieur de 10 000 € par rapport à l’année dernière en demandant s’il y avait une ou plusieurs actions nouvelles. « On demande toujours plus mais il n’y a pas d’actions nouvelles » a indiqué MF Goloubtzoff (UDI). « On a une culture de la subvention » a ajouté le maire. Du coup V Mathey (PS) a souhaité que l’on explore des pistes pour obtenir  des aides pour lutter contre la radicalisation. Cette subvention permet de financer des bourses au permis de conduire et des formations aux premiers secours, le club 11/17 ans, « le soutien à la parentalité » du service Jeunesse avec l‘organisation de mini séjours et en semi-autonomie, un atelier hip-hop et des interventions en milieu scolaire sur le bon usage d’Internet , les opérations « le labo des sciences citoyennes, « Coup de pouce », Coup de pouce Clé » du service Education, « club santé » et « jeux dangereux du service prévention  

    PMI/EDAS : Le Conseil Municipal a avalisé la cession du local de l’ex-trésorerie principale (365 m2) dans l’immeuble de la Poste place de l’Insurrection pour 1,6 M€ au Conseil Général des Hauts de Seine qui y installera le centre PMI et la permanence EDAS (Espace Départemental d’aides Sociales). Boris Amoroz (FdeG/PC) n’en constata pas moins que cette cession qui semble apporter que des avantages aux vanvéens, met en cause les profits que peuvent en retirer les promoteurs immobiliers ». – « Heureusement que certains font encore des profits dans ce pays » répliqua Bernard Gauducheau. 

    CESEL : Tous les élus de droite comme de gauche se sont disputés la paternité de cette proposition : « Nous sommes sensibles de voir que vous reprenez une de nos propositions, inscrite dans le programme de la liste conduite par Antonio Dos Santos. Plus de démocratie ne peut être qu’utile » a déclaré Valérie Mathey (PS). « Mais 61% ont retenu notre proposition » a répliqué Bernard Roche(UDI). « Mais nous avons sorti notre programme avant le votre » répliquait elle. « On en avait parlé bien avant les élections, lors de réunions publiques. Après, il faut le faire fonctionner » ajoutait Bernard Gauducheau. Lucile Schmid (EELV) a rappelé que les Verts avaient fait beaucoup de propositions allant dans ce sens, mais plus loin que cette instance en permettant aux vanvéens de saisir d’une question le conseil municipal. Elle a suggéré de faire  de même en donnant la possibilité à ce CESEL de faire des propositions reprises par le Conseil Municipal.

  • DEVENIR DES TERRAINS ARISTIDE BRIAND DE VANVES : Du logement, rien que du logement et du grand logement pour les familles vanvéennes !

    En dehors du budget 2013 et des subventions, le Conseil municipal de Mercredi a abordé d’autres sujets brûlants comme les terrans de la rue Aristude Briand  qui faisaient l’objet de deux délibérations concernant la consultation préalable à la cession des terrains des constructeurs (à partir d’un règlement définissant ses modalités et d’un cahier de prescriptions urbaines, architecturales et environnementales)  et le premier avenant  au contrat conclu avec la société publique locale Seine Ouest Aménagement chargée d’une mission d’assistance. Son périmétre d’interventioon a été élargi aux terrains du conseil général qui a renoncé à son prgramme de bureaux et proosé à la commune d’acquérir ces terrains. Le groupe PS/PC s’est abstenu et le groupe EELV a voté contre. Ce qui n’a pas empêché l’un et l’autre d’obtenir un représentant dans la commission même si le maire a failli le refuser pour EELV.

     

    Rappelons que sur ce terrain de 1658 m2 situé entre les rues R.Coche, A.Briand et Diderot, doivent être construit une centaine de logements dont 25 sociaux confié à Seine Ouest Habitat,  sur une surface de 9900 m2 de plancher, sachant qu’une majoratioon de 10% de cette constructibité est admise. Dans un souci de mixité, la ville demandera aux candidats de proposer et de chiffrer, sur 10% du programme des logements en accession, un mécanisme d’aide en aveur des primo-accédants vanvéens domiciliés et habitants notre commune depuis au moins deux ans. Le cahier des prescriptions urbaines réaffirme le caractére résidentiel de ce quartier et la nécessité d’une démarche pour un label éco-quartier abec des efforts sur la maîtrise de l’énergie.  L’objectif est de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertu dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  IL insiste sur la néccessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes. Ainsi la proportion de logements doit atteindre 65% pour les 3,4 et 5 pièces. Un parking de 70 places est prévu 

     

    « Cette délibération arrive bien tard après le PLH qui contenait cette opération. L’essentiel a été décidé hors concertation. Ce programme ne contient aucun équipement public, si ce n’est un parking de plus. Il se limite à 20% de logements sociaux, ne prévoit pas de logements très sociaux, ni de bâtiment à énergie positive, ce qui pose un vrai problème » a déclaré Pierre Toulouse (EELV) qui aurait bien voulu demander aux promoteurs de pratiquer un prix du logements de moins 20% pour les primo-ascendants. « Beaucoup de choses sont inacceptables sur cette dernière réserve de la commune qui n’a pas fait débat. On aurait pu imagioner un certain nombre de choses ». Du coup le maire face à cette opposition du groupe EELV laissait entendre qu’il ne voyait pas l’intérêt de réserver deux siéges à l’opposition dans la commission de 7 membres, puisque ce groupe vote contre cette délibération. « On se soumet ou on se démet » a constaté Pierre Toulouse (EELV) qui ajoutait : « Mais vous nous n’empêcherez pas de contrôler ! Et on le fera savoir ». Du coup, le groupe PS qui est à l’origine de cette demande, l’a confirmé. « La seule différence, c’est qu’il n’y ai pas d’à priori. Or là, c’est le cas » a répondu le maire en revenant finalement sur sa décision de ne pas proposer 2 siéges. Du coup, Pierre Toulouse (EELV) et Anne Laure Mondon (PS) ont été élu dans cette commission, après une courte suspension de séance. .     

     

    Mais ce n’était pas fini, car  Jean Cyril Le Goff (PS) s’est étonné que dans cette opération, soient prévus de grands appartements familiaux alors qu’il manque des places de créches, et s’est inquiété justement, avec Claudine Charfe (PC)  du devenir du centre PMI et la circoncripton Vie Sociale (CVS) du Conseil Général : « Où va-t-elle s’installer ? Pourquoi ne pas avoir prévu de l’installer au rez-de-chaussée des immeubles » - «  A chaque conseil municipal depuis qu’on a lancé ce projet, vous me demandez « où seront les services sociaux (PMI et CVS) ? » Et je vous réponds qu’ils resteront à Vanves. Tout cela est clair. Jamais personne n’accepterait qu’ils s’en aillent. Mais c’est trop tôt pour dire où ils vont s’installer » a répondu le Maire excédé. « Tant qu’on ne saura pas où se situeront ces services sociaux, je vous poserais cette question au Conseil municipal » a répliqué Claudine Charfe (PC) qui n’était pas prêt à s’en laisser compter.

     

    D’aillleurs le maire avait martelé, juste avant,  que « personne n’est pris en défaut. Il y a deux propriétaires sur ce terrain, la ville et le conseil général. Ce n’est pas une réserve (foncière). On a mis sur pied et réalisé un projet très lourd avec Jacques Cabourg (20 M€). Et nous avons toujours dit que « Cabourg serait financé en partie par la vente des terrans Aristide Briand ». Et on a envisagé la vente de ces terrains pour en faire des logements, ce qui permettra d’alimenter le budget de la ville, pour ensuite l’affecter au desendettement ou à l’investissement. Ce qui nous donnera des capacités d’investissements supplémentaires pour d’autres projets » a-t-il expliqué dans un exposé trop long,  en constatant que « l’on navigue à vue aujourd’hui ! Car ceux qui nous gouvernent ne sont pas très bien » et que « un effort est indiscutable pour le logements en Ile de France. Mais on ne fera pas de tours à Vanves même si on nous  le demande ».