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service jeunesse

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DE LA CONTRITION A LA CONCERTATION

    En dehors du débat d’orientation budgétaire (DOB), le conseil municipal de mercredi soir a été marqué, notamment par une question orale du groupe PS sur l’armement de la police municipale, la création du CESEL (Conseil Economique social environnemental local), un avis négatif sur la dissolution de l’EPF (Etablissement public Foncier) des Hauts de seine (sur lequel le Blog reviendra)… Il avait commencé par un acte de contrition du maire, ce qui est rare, qui a reconnu s’être trompé à propos de l’incident sur l’amendement déposé par le PS sur les tarifs de la piscine, car il s’était référé à l’ancien réglement intérieur du conseil municipal, en refusant que Gabriel Attal – qu’on n’a pas entendu lors de ce conseil -  le présente. « Il sera examiné en commission, et le service des sports méne une étude sur ses utilisateurs » a-t-il indiqué. « On aurait pu éviter cet incident, si on s’était mieux écouté » a répondu Anne Laure Mondon, présidente du groupe PS. Enfin, chaque conseiller municipal a trouvé, sur son pupitre, un exemplaire de « Charlie Hebdo » paru après l’attentat rangé discrètement dans une enveloppe.    

    ARMEMENT : « Bien que l’équipement en armes de poing de la Police Municipale ne puisse pas se décreter dans l’urgence, car elle nécessite pour le moins, une formation préalable et une organisation appropriée, monsieur le maire êtes-vous favorable à l’armement de la police municipale de Vanves ? » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS) à  Bernard Gauducheau (UDI). Et c’est ce dernier qui a répondu, et non Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint de la sécurité (qui y est favorable) en deux temps : Le premier sur le thème « les collectivités locales se méfie d’un gouvernement qui ne leur a pas fait de cadeau et qui continue à en faire les supplétifs de ses politiques nationales. Après les avoir tondu, il veut les enrôler » tout en constatant une diminution des effectifs de la police nationale qui, à Vanves, se traduit par le fait que 1/3 des effectifs du commissariat (40 postes) n’est pas pourvu. Ensuite sur le thème « il n’est pas souhaitable d’équiper en armes létales la police municipale de Vanves, ni de lui faire remplir des tâches sécuritaire et de se retrouver ainsi dans des situations dangereuses  » a-t-il expliqué en souhaitant qu’elle se limite à ses tâches actuelles (sécurité de proximité, application des arrêtés du maire… tout en collaborant étroitement avec la police nationale, comme c’est le cas, actuellement.  

    VIDEOPROTECTION : Le Conseil municipal a décidé de l’achat d’une 12éme caméra de vidéoprotection qui sera installé à l’îlot du métro, sachant qu’une caméra coûte 21 282 € pièce  dont la subvention ne couvre qu’un tiers de la dépense.  « La vidéosurveillance est une atteinte aux libertés libertés publiques, et son efficacité n’a pas été démontré, ni vérifié » a tonné Boris Amorioz (FdeG/PC). « Nous avons des études qui nous disent que c’est utile ! » a répliqué Bernard Gauducheau. Jean Cyril Le Goff a fait remarqué que d’autres zones pourraient être concernées comme le square Marceau, le centre administratif où des jeunes se regroupent le soir

    PREVENTION : Comme chaque année, à cette période, la ville fait une demande de subventions de 39 600 €(29 000 € en 2014) pour le financement d’actions de prévention de la délinquance menées par l’ESCAL et la pôle Jeunesse 11/15 ans,. Valérie Mahey (PS) s’est étonnée du montant supérieur de 10 000 € par rapport à l’année dernière en demandant s’il y avait une ou plusieurs actions nouvelles. « On demande toujours plus mais il n’y a pas d’actions nouvelles » a indiqué MF Goloubtzoff (UDI). « On a une culture de la subvention » a ajouté le maire. Du coup V Mathey (PS) a souhaité que l’on explore des pistes pour obtenir  des aides pour lutter contre la radicalisation. Cette subvention permet de financer des bourses au permis de conduire et des formations aux premiers secours, le club 11/17 ans, « le soutien à la parentalité » du service Jeunesse avec l‘organisation de mini séjours et en semi-autonomie, un atelier hip-hop et des interventions en milieu scolaire sur le bon usage d’Internet , les opérations « le labo des sciences citoyennes, « Coup de pouce », Coup de pouce Clé » du service Education, « club santé » et « jeux dangereux du service prévention  

    PMI/EDAS : Le Conseil Municipal a avalisé la cession du local de l’ex-trésorerie principale (365 m2) dans l’immeuble de la Poste place de l’Insurrection pour 1,6 M€ au Conseil Général des Hauts de Seine qui y installera le centre PMI et la permanence EDAS (Espace Départemental d’aides Sociales). Boris Amoroz (FdeG/PC) n’en constata pas moins que cette cession qui semble apporter que des avantages aux vanvéens, met en cause les profits que peuvent en retirer les promoteurs immobiliers ». – « Heureusement que certains font encore des profits dans ce pays » répliqua Bernard Gauducheau. 

    CESEL : Tous les élus de droite comme de gauche se sont disputés la paternité de cette proposition : « Nous sommes sensibles de voir que vous reprenez une de nos propositions, inscrite dans le programme de la liste conduite par Antonio Dos Santos. Plus de démocratie ne peut être qu’utile » a déclaré Valérie Mathey (PS). « Mais 61% ont retenu notre proposition » a répliqué Bernard Roche(UDI). « Mais nous avons sorti notre programme avant le votre » répliquait elle. « On en avait parlé bien avant les élections, lors de réunions publiques. Après, il faut le faire fonctionner » ajoutait Bernard Gauducheau. Lucile Schmid (EELV) a rappelé que les Verts avaient fait beaucoup de propositions allant dans ce sens, mais plus loin que cette instance en permettant aux vanvéens de saisir d’une question le conseil municipal. Elle a suggéré de faire  de même en donnant la possibilité à ce CESEL de faire des propositions reprises par le Conseil Municipal.

  • A VANVES LES CLUBS DE L’AGE D’OR COMME LE CLUB MURILLO RENDENT L’AME CAR POUR LES SENIORS, ILS SONT DEVENUS RINGARDS

    Le Club Murillo s’est éteint bien avant l’âge de la retraite, à 41 ans, un certain 31 Décembre 2014, car ce n’est plus l’âge d’or de ces clubs qui assuraient une certaine convivialité entre jeunes et vieux retraités, grâce à « un coktail énergisant  qui ne laissait place, ni à l’isolement, ni à l’ennui » selon Jean Marie Renault qui a été l’un de ses infatigables  animateurs pendant 13 ans, avec ce credo : « Etre un lieu de rencontre, de divertissement où les retraités se retrouvent pour participer à des animations qu’ils appréciaient avec un plaisir commun, celui de l’échange et du partage ». Cette ancienne caserne des Pompiers (et cinéma ?) était devenu un lieu de convivialité grâce à la Fondation Claude Pompidou qui avait passé le relais à la mairie voilà 13 à 15 ans, en montant une structure associative. Mais elle a souhaité tout reprendre en main…sûrement pour des raisons d’économies.

    « Je ne regrette pas, parce  que tout ce que j’ai fait, je l’ai fait avec tellement de plaisir. Cela aurait pu durer plus longtemps, mais dans ce monde du 3éme et du 4éme âge, les jeunes retraités se trouvent trop jeunes pour aller dans un  tel club, se réservant cela lorsqu’ils auront 70/75 ans » constate Jean Marie Renault. « Lorsque je suis rentré, nous étions plus de 100 adhérents, maintenant, on n’était plus que 20. On a été obligé d’arrêter, car les gens ne venaient plus au club. La plupart va, maintenant à Danton où tout a été regroupé » ajoute t-il.  Il a animé ce club pendant 13 ans, alors qu’il ne s’y attendait pas, pensant profiter de sa retraite tranquillement. « J’ai été mis là du jour au lendemain lorsque je suis parti du club de danse sportive de Vanves que j’ai abandonné parce que j’en avais assez. Le maire m’a fait entrer au conseil d’administration du club, et on m’a élu président ». Lorsqu’il est suis arrivé à sa tête, ce club Murillo ne faisait plus partie de la Fondation Claude Pompidou qui avait lancé ce club en Mars 1973, après 20 ans de service.

    Durant ces 20 ans, il avait réunit plus 140 retraités âgés de 56 à 97 ans, dans deux sites, le Club Murillo et le club Raphael Baes (du nom d’un ancien maire adjoint), animé pendant de longues années par Mme Salafa, avec le concours de l’épouse d’André Roche (maire entre 1965 et 1980). Il s’agissait alors d’assurer un certain épanouissement social des aînés selon les objectifs poursuivis par cette fondation, en encourageant la pratique d’activités ludiques à caractère social et de loisirs de qualité (conférences sorties, jeux de société, culture physique douce). Claude Pompidou lui avait rendu visite 2 fois de suite en 1983 et en 1993 pour le 10éme et le 20éme anniversaire. Mais il n’y a pas eu de 30éme anniversaire, car entretemps, la Fondation Claude Pompidou  s’était désengagée et la ville avait repris la gestion de ce club. C’est à peu prés  à ce moment là que Jean Marie Renault, tout jeune retraité de la RATP a pris en main son animation

    « On a fait beaucoup de choses, car on était là tous les jours : Des jeux (scrabble, belote, tarot…) le lundi et le mardi,  de la danse avec un musicien une fois par mois au début, puis tous les Mercredis et vendredis, des sorties de 3 jours dans l’Est, le Jura, à l’Ouest au Futuroscope et dans le Marais Poitevin, en Bretagne… ». Des voyages et des moments conviviaux qu’il racontait dans le journal trimestriel « Le Murillotin ». Ses adhérents entretenaient  le jardin que « l’on cultivait pour participer au concours des jardins fleuris.…Nous avons renouvelé une bonne partie de ses activités,  en organisant aussi des rencontres inter générationnelles avec le service jeunesse dirigé par Pierre Meige. On a ainsi enregistré un CD avec des jeunes ». Le club a même participé au cabaret du swing organisé par Pierre Meige qui se souvenait de ses échanges entre notamment Jean Aveneau qui faisait découvrir les vieux succès populaires de nos parents repris notamment par P.Bruel à ses jeunes qui lui faisaient découvrir le rap. Quelques anciennes adhérentes du club poursuivent avec Pierre Meige, bénévolement, les animations qu’il monte avec le service intergénérationnel. Comme quoi, un certain état d’esprit « murillotin » persiste à travers ses ateliers. Mais Jean Marie Renault ne regrette rien, ni les autres. C’est une page de l’histoire de «l’âge d’or » de Vanves qui se tourne.