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terrains aristide briand

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : MAJORITE ET OPPOSITION S’ECHARPENT SUR L’EPARGNE BRUTE

    Le débat sur le compte administratif 2015, premier exercice complet de la nouvelle mandate a montré, comme l’a indiqué le maire de Vanves au conseil municipal du 28 Juin  que « la ville a su résister au contexte de crise marqué par la chute vertigineuse de la DGF et par la hausse des nouvelles charges que nous impose l’Etat ».

    Il valide bien sûr « l’efficacité des choix que nous avons faits depuis le début de la mandature » qui « s’ordonnent autour de 3 objectifs majeurs : « Tout d’abord la maîtrise de nos dépenses de fonctionnement qui s’est traduite concrètement en 2015 par une économie de 460 000 € sur les charges courantes hors personnel. Entre 2014 et 2015, les charges de fonctionnement réelles de la Commune passent de 33 827 000 € à 33 720 000 €, soit 1 217 € par habitant, inférieur aux moyennes départementales (1 505 € ) et régionales (1 347 €). Les efforts menés sur l’ensemble des secteurs par tous les élus et responsables de service constituent l’équivalent de 2% du produit des impôts directs. Ces efforts ont aussi permis d’atténuer aux deux tiers l’effet de la ponction 2015 imposée par l’Etat sur la DGF.Cette dynamique n’a pas dégradé la qualité de service qui reste de même niveau tant sur le périmètre de l’offre que sur la qualité des prestations. La ville de Vanves n’a fermé aucun équipement, n’a supprimé aucun service ; solutions extrêmes que malheureusement de plus en plus de Communes doivent adopter » a-t-il indiqué. Ensuite,  le maintien nécessaire d’un niveau d’épargne positif pour garder une politique d’équipement dynamique : «Lors du vote du budget primitif 2015,  il est vrai que ce résultat était loin d’être acquis. Mais  elle  est passé de 539 000 € en 2014 à 1 135 000 en 2015 en intégrant l’indemnité de 700 000 € versée pour le préjudice de pollution du bassin au Parc Pic.5 750 000 € ont été empruntés en 2014 dont 3 700 000 d’avance pour financer les acquisitions sur les terrains Aristide Briand. 2 500 000 € ont été empruntés en 2015, soit deux fois moins » a-t-il expliqué en indiquant que la décision modificative au budget 2016 voté lors de ce conseil, a inscrit 12 M€de recettes nouvelles consacrées au désendettement. Enfin  « en 2015, nos dépenses d’équipements augmentaient de 7 % par rapport à 2014 et de 80 % par rapport à 2013. L’augmentation de la population nous a aidés avec un produit fiscal en hausse sensible, ainsi que l’intégration du produit de la taxe foncière d’Hachette d’environ 300 000 € ».

    Le groupe socialiste lui a demandé d’expliquer « pourquoi l’épargne brute, qui n’est calculée que sur les excédents des recettes et sur les dépenses réelles de fonctionnement, soit supérieure en 2015 à son niveau de 2014, alors même que les fonds de péréquation ont augmenté et les dotations de l’Etat baissé. Tout simplement parce que les dépenses de fonctionnement de la commune ont diminué… malgré la hausse des fonds de péréquation et parce que les recettes de fonctionnement ont augmenté… malgré la baisse des dotations de l’Etat ! Si l’on s’en tient donc aux seules recettes et dépenses réelles de fonctionnement, la Ville dégage une épargne brute supérieure à 2014… En revanche lorsqu’on regarde de plus près quelle est l’épargne disponible de la Ville… c’est-à-dire lorsqu’on prend en compte les remboursements de la dette… et bien là l’épargne disponible diminue par rapport à 2014 et atteint son 2nd plus bas niveau depuis 2008… année depuis laquelle cette épargne disponible ne cesse de diminuer… En 2015 l’épargne disponible était ainsi de 444.000 €, inférieure à celle de 2014 qui était de 533.000€ et à celle de 2013 qui était de 2.357.000 €. Rien d’étonnant alors à ce que le maintien d’une épargne nette significative ait totalement disparu de vos priorités depuis le budget de 2014… » a expliqué Anne Laure Mondon (PS) qui a aussi indiqué que « selon le budget 2015, les dotations de l’Etat (DGF-DSI-DGD) devant être reçues étaient estimées à 767.763 € et les fonds de péréquation devant être payés étaient estimés à 960.000 €. Mais  le Compte administratif 2015 nous indique que les dotations de l’Etat reçues ont été inférieures de 5.049€ (soit 772.812€ perçus) et que les fonds de péréquations à payer ont été inférieurs de 31.158€ (soit 928.842 € payés). Au final, en prenant en compte les montants réels des dotations de l’Etat et des fonds de péréquation, la Ville a payé 26.109€ de moins que ce qui était prévu dans le budget primitif…Rappelons que le coût du feu d’artifice que vous avez décidé de supprimer cette même année était de 25.000€…La baisse des dépenses entre 2014 et 2015 ayant été approximativement de 121.000€, maintenir le feu d’artifice l’an dernier aurait malgré tout permis une baisse des dépenses, quand dans le même temps les recettes augmentaient de 758.000€. Et si nous allons dans le sens de votre raisonnement, c’est même l’Etat qui vous aurait permis de le maintenir grâce à une augmentation moindre des fonds de péréquation ! En effet, comme ce compte administratif 2015 l’illustre, ce ne sont pas les hausses des fonds de péréquation et les baisses de dotations de l’Etat qui diminuent l’épargne de la Ville, ce sont les remboursements de la dette, consécutifs aux emprunts et donc à vos choix en matière d’investissement » a-t-elle expliqué en espérant que « les 16 M€ reçus grâce à la vente des terrains Aristide Briand, permettront à la ville de rembourser une partie de sa dette, et seront pour la Commune l’occasion de repartir sur de nouvelles bases ».

  • REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER : PREMIERES ESQUISSES D’UN PROGRAMME POUR VANVES EN 2014-20

    La toute dernière des 36 réunions semestrielles de quartier du maire de Vanves, à l’école Larmeroux, lundi soir,  a été tout à fait représentative de ses 3 dernières réunions publiques de la mandature : Bernard Gauducheau a donné quelques pistes sur ce que sera son programme municipal pour son 3éme mandat, pour ceux qui ont été très attentif, notamment sur le plan de l’aménagement et d’équipement de Vanves : Le quartier Aristide Briand tout autour de l’axe formé par les terrains et la rue du même nom dont il a parlé lors de cette réunion. Le Plateau qui  présente certaines faiblesses comme l’ont exprimé des habitants lors de la réunion à l’école Marceau, et nécessite un vaste plan de requalification de ses espaces et voies publics (place des Provinces, rue Auguste Compte, Square E.Jarrousse..)  que devrait faciliter l’étude de domanialité réalisée ses derniers mois avec GPSO. « La ville ne peut pas le faire tout seul, sans les copropriétés (et les bailleurs). Ce sera très complexe à monter. IL faudra le faire tronçon par tronçon. Ce sera un chantier pur l’avenir ». Donc pour la prochaine mandature

    Il en a profité pour commenter l’actualité : le projet de rénovation et de requalification  du parc des expositions – « son évolution va vers un centre de congrés, de rencontres moins  perturbant que les salons comme Bâtimat qui iront à Villepinte. Nous avons tout intérêt à avoir un centre de congrés qui créé des flux, génére des activités donc de la richesse » expliquait il – et  le projet de métropole du Grand Paris : « c’est théorique. Mais il est important que vous sachiez ce qui se trame ! J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres qui nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant » indiquait il en constatant qu’avec tout ce qui a été fait, les chantiers en cours, et les projets déjà bien avancés, « il ne restera plus d’espaces contructibles à Vanves ». Et c’est très bien, puisque l’un des objectifs de cette future métropole est de s’attaquer au logement en densifiant la petite Couronne. Vanves qui fait partie des communes les plus denses, ne se prêtera pas ainsi à cette politique. 

    Le secteur Aristide Briand sera inscrit dans le programme car il s’agit de mener l’opération prévu sur les terrains (1658 m2) de la CPAM,  du Conseil Général (CVS), de l’ex-DDE 92 où devraient être construit 130 à 150 logements dont 25% sociaux. Le maire a indiqué que le jury constitué pour choisir le projet qui sera retenu, en a sélectionné  6 dont il a demandé des compléments d’informations à leurs auteurs. Ils ont six semaines pour répondre. « On devrait savoir où on en est en Février 2014 ». Gérard Laubier a fait le point sur les 5 autres chantiers  en cours de réalisation dans ce quartier : Le chantier rue René Coche (GFBI) qui pose le moins de problèmes, devrait se termine rà la fin 2014. A contrario, Martek   est celui qui en pose le plus, avec les fissures apparues dans certains pavillons de la villa des Matrais provoquées par le chantier des fondations durant l’été 2013. Les deux niveaux de sous-sol sont terminés. Depuis la Rentrée et jusqu’en Juin, un agent de sécurité présent dés 6H du matin,  est chargé d’éviter que les camions ne bloquent le quartier dés potron-minet, et à partir de 7H30 de régler la circulation et éviter leur stationnement.

    « Si ce quartier subit une forte transformation et évolution, c’est tout simplement parce que le PLU voté par le conseil municipal lui a donné plus de constructibilité, ce qui a incité les propriétaires à faire des transactions immobilières. Après tous ces chantiers nous requalifierons cette rue Aristide Briand. Et nous demanderons au Conseil Général de faire de même avec la rue Raymond Marcheron car cette voie départementale est l’un des derniers axes à travailler après Pasteur-Marcel Martinie-Jézéquel » a indiqué le maire qui a été interrogé tout d’abord sur l’enquête publique sur la rue de l’Avenir et le calendrier : « Les procédures se mettent en place. L’enquête publique devrait se dérouler début 2014. Nous programmons des crédits à GPSO (40 000 €) pour mener les étdes de requalification ». Ensuite sur les travaux réalisé actuellement à l’angle des rues Hoche et du Docteur Arnaud : « C’est un petit bâtiment qui appartient à une famille qui a beaucoup de biens et n’habite pas Vanves. La ville a proposé de le racheter pour faire un square à cet emplacement. Elle a refusé prétextant vouloir le  préserver car c’est là que le grand père a ouvert son premier atelier. Du coup, un petit immeuble d’habitations est en construction. Mais ce n’est pas grandiose ! ».

  • LE CENTRE ANCIEN DE VANVES : UNE REUNION DE QUARTIER TRES MILITANTE

    Une partie de la salle des fêtes de l’hôtel de ville était remplie, mardi soir, en dehors de quelques vanvéens non encartés et de fonctionnaires municipaux, d’élus, de conseillers de quartiers et de militants UMP, UDI et Modem. D’ailleurs, pour un observateur averti cela se sent tout de suite. Par exemple, par des questions sur un sujet qui n’en suscite pas généralement, comme se fut le cas après la présentation du budget 2013 par Bertrand Voisine, maire adjoint des finances, et qui ont été sûrement suscités car extrêmement bien préparées. Ou par une invitation à poser la question à un participant en l’appelant par son prénon. Mais le sumum a été atteint à la fin de la réunion, lorsque le maire s’en est pris carrément au modem de Vanves qui a fait circuler un tract où ses auteurs lui posaient des questions. Ce qui a eu le don particulier de l’énerver et l’amener à leur rappeller qu’il organise de telles réunions pour que les vanvéens puissent justement le questionner – les deux militants son restés étonnament silencieux pendant ses deux heures – et qu’il est souvent en ville où les vanvéens peuvent l’aborder très facilement pour le questionner et discuter avec lui.

    Ainsi ses quelques signes  montrent les premiers et très timides prémices d’une campagne municipale qui est déjà dans la tête de tous les politiques vanvéens. Et notamment quelques explications comme celles-ci : « Je ne porte pas de jugement de valeur sur ceux qui nous ont précédé. On a fait un travail formidable depuis 10 ans. Notre sauveur est GPSO. Sans lui, nous n’aurions pas pu faire tout cela.  Surtout avec une baisse de ressources dû au départ de SFR. Or, il est important de ne pas s’arrêter à ce que fait la mairie. En faisant jouer les leviers, on a eu des initiatives publiques et privées, car des gens ont compris qu’ils pouvaient investir dans Vanves. Malheureusement les prix des métres carrés ont augmentés à 7000 €, 7500 € bientôt. L’écart entre l’ancien (5000/6000 € le m2) et le neuf (7000/7500 € le m2) se réduit. Les dépenses d’éclairages et de voiries représentent des sommes énormes. Nous allons peut être entrer dans une phase où l’on dépense moins pour éviter de jouer sur la fiscalité, alors que les familles font attention à leurs dépenses ! »

     

    Il n’en reste pas moins que cette réunion a commencé sans le maire qui inaugurait le cabinet d’un nouveau pédiatre à Vanves, par un exposé sur le budget communal 2013, puis selon « l’ordre du soir, et non du jour » selon un « bon mot » de Bernard Roche qui animait ce début de réunion, une présentation des travaux par Yann Texier, représentant territorial de GPSO que le maire-adjoint président du Conseil de Quartier Centre Ancien-Saint Remy a fait monter en grade en le qualifiant de directeur technique : Rénovation de l’éclairage public desrues René Sahors et Falret (50 000 € chacune), ainsi que Marcel Martinie/Pasteur  avec la rénovation de la voirie. Le maire en annonçant, un peu plus tard,  la requalification de la rue René Jézequel pour 2014, a ainsi constaté que c’est tout un axe de la place des Insurgés de Varsovie jusqu’à la gare SNCF qui aura été entièrement renové..en 2015. La ville procédera de la même façon que la rue Louis Dardenne avec consultation des riverains sur leurs désidératas, puis présentation d’un projet, ce qui n’a pas  empêché une riveraine de Louis Dardenne de se plaindre de n’avoir pas été informé de la dernière réunion publique. « Les services ont quelquefois du mal à entrer dans certains immeubles ! Nous sommes en phase de consultation des entreprises. Les travaux devraient se terminer à la Toussaint » a répondu le maire. Il faut ajouter la mise en place de zone 30 avec contre sens vélo dans les rues René Sahors, Guy Mocquet et Marie Besseyre, ainsi que les rues de l’Eglise et Gaudray avec des ralentisseurs comme ceux qui ont été installés rue de la République, et les rues Jullien, Gabrielle d’Estrée et Jullien dans le triangle Parc des expositions, Michelet, Manufacture.

     

    Le maire est revenu sur le chantier du conservatoire qui n’a pas bougé depuis quelques mois : « Les travaux devraient démarrer cet été pour prendre fin en 2014/15, et une ouverture pour la Rentrée 2015. Nous avons eu des difficultés juridiques avec les voisins, des problèmes de sondage et de dépollution (avec l’amiante notamment). Mais nous avions anticipé la démolition pour éviter les squatters ». Puis sur les terrains Aristide Briand (entre Coche/A.Briand et Diderot) qui font l’objet d’une consultation d’architecte : 50 dossiers ont été retirés. 44 seront éliminés. 6 seront retenus par un jury qui a été spécialement créé pour cela, selon plusieurs critères, et notamment la philosophie du projet : « Nous voulons uin projet de très haute qualité. Le théme est retenu : Une architecture d’inspiration contemporaine, avec des espaces verts, de l’eau » a-t-il expliqué en rappelant que « cet aménagement devrait nous permettre de financer le désendettement de la ville provoqué par l’emprunt engagé pour construire les équipements de l’école Cabourg qui fonctionnement très bien, et financer d’autres équipements comme la rénovation du gymnase André Roche ».

    Occasion de rappeler que la ville travaille avec le lycée Michelet, et la Région, pour rénover ses équipements sportifs avec, en contrepartie, la possibilité de les utiliser en dehors du temps scolaire. Par contre, à l’occasion d’une question d’un riverain du LEP Dardenne qui se plaignait que des jeunes trainent dans le hall de son immeuble, car ils n’ont pas de lieu où se retrouver à l’heure du déjeuner, le maire a indiqué que, malgré ses interventions, la région n’a rien voulu entendre, se limitant à dire qu’ils ont la possibilité d’aller déjeuner à Michelet, et ayant même refusé deux propositions de la ville : Un local spécifique dans les équipements publics de Cabourg au moment de sa construction, ou l’aménagement d’un auvant dans la cour du LEP. Sans commentaires lorsque les responsables régionaux expliquent à longueur d’inauguration de lycées qu’ils font tout pour améliorer la vie quotidienne des lycéeens.

     

    Devant le peu de questions, il a continué, en donnant des informations tout d’abord sur l’orgue de l’église Saint Remy, en cours de construction par l’entreprise Kerg, qui devrait être prêt pour la fin de l’année. Ensuite sur les nouveaux commerces : Une parapharmacie devrait s’installer à côté de Picard tenue par les pharmaciens de l’avenue de Verdun, à défaut d’un restaurant. Par contre, il n’y aura pas de pizzeria tenue par la championne des pizzas rue René Coche, à côté de la nouvelle boulangerie, les banques ayant refusées de l’aider ( ?), en parlant aussi d’un cabinet médical. Un participant l’a interrogé sur les nuisances provoqués par certains commerçants et notamment la teinturerie d’avenue Ernest Laval : « J’ai deux soucis  avec BTH et ses 7 camionnettes. Si on leur interdit de se garer rue de la République, BTH ferme. Et on n’a pas trouvé de solutions jusqu’à présent. Pour la teinturie, le niveaj de l’activité – elle est en sur-activité – n’est plus adaptré à ses locaux ! » a-t-il reconnu. Enfin, avec l’ouverture de l’EHPAD sur une partie des terrains de la rue Raymond Marcheron, Vanves dispose de 400 places d’accueil pour les personnes âgées avec Larmeroux, Arpage et Medicis. Il a en tête d’organiser des conférences animés par quelques des 30 prêtres de cet EHPAD qui sont des hommes remarquables.