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résidence sociale

  • SYLVIE STEIN, NOUVELLE DIRECTRICE ROSIER ROUGE VEUT L’OUVRIR UN PEU PLUS VERS VANVES

    A l’occasion de l’exposition de l’exposition sur « La santé, c’est quoi pour vous ? » au Rosier Rouge la semaine dernière, Sylvie Stein, sa nouvelle directrice depuis Mai dernier indiquait qu’elle souhaitait « ouvrir les portes du Rosier Rouge, pour mieux nous faire connaître – certains nous prennent pour une maison de retraites – et travailler davantage avec les associations vanvéennes ».  

    C’est une infirmière de formation qui a travaillé  25 ans dans les hôpitaux avant de diriger des EPHAD en Seine et Marne, puis la Cité Notre Dame du Secours Catholique qui est arrivée à la tête du Rosier Rouge en Mai 2015. Cet établissement acceuille des familles de province, des DOM-TOM  ayant des enfants ou des proches hospitalisés dans les hôpitaux franciliens. « Nous sommes la seule cité à avoir cette vocation, et la plus importante en France, les autres étant des structures plus petits, dédiées à l’accueil des autistes pour l’une, des SDF pour l’autre, des familles pour une quatrième, des mères seules avec enfant pour une 4éme… ». Elle était donc tout à fait désignée pour diriger cette cité vanvéenne car elle maîtrise parfaitement bien le rapport à la maladie, à la souffrance, et même à la perte d’un des siens. « On est toujours dans l’empathie, mais on est aussi des professionnels, en apportant justement cette approche pro dans l’accomagnement » explique t-elle. Mais ce n’est qu’une patie de son travail à côté de la gestion de cette grande maison, car il y a toujours des travaux à réaliser, notamment de  réhabilitation avec la remise aux normes de la sécurité Incendie, la  mise en accessibilité aux PMR, et des projets en tête : Il en est ainsi avec « Bis Solidaire » qui est une association d’insertion par le travail. Elle collecte les vêtemens pour les retraiter et les revendre. « Le Rosier Rouge assurera la collecte grâce à des containers » annonce t- elle. Mais ce n’est pas tout, car le Rosier Rouge doit accueillir l’association La Ruche qui fournit régulièrement des produits issus de l’agriculture raisonnée grâce à des producteurs franciliens à ses adhérents selon la même organisation que les AMAP. Enfin, les travaux d’extension du Rosier Rouge devrait démarrer dés la fin de cette année avec un  chantier de démolition des bâtiments derrière le Rosier Rouge acceuillant le dépôt de vêtements,  donnant en partie sur la rue Chevalier de la Barre entre Janvier et Juillet/Aout 2016 qui sera suivi du chantier de construction de la résidence à vocation sociale  deToit et Joie avec 116 logements, une halte garderie avec une crèche de parentale  de 44 berceaux. L’installation de l'épicerie sociale d’Issy/Vanves ne serait plus d’actualité.

  • RESIDENCE SOCIALE DU ROSIER ROUGE A VANVES : CORRIGE, REDUIT, VERDIT, AMELIORE

    La nouvelle réunion pour présenter un « projet corrigé et amendé » de résidence sociale du Rosier Rouge promis le 9 Décembre s’est tenu à peu prés 5 mois après, en fin d’après midi hier, dans ses locaux, avec les mêmes riverains auxquels se sont ajoutés des isséens, en présence du maire, des responsables du Secours Catholique et de Toît et Joie. Ce projet a été allégé, le bâtiment si décrié à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle étant abandonné, réduit et verdit pour les bâtiments prévus derrière les bâtiments du Rosier Rouge à l’emplacement du dépôt de vêtements, et l’un d’entre eux pratiquement à son emplacement, accueillera le Libre Service Social d’Issy les Moulineaux/Vanves qui a dû quitter le Petit Séminaire de la rue d’Issy pour s’expatrier vers Auchan.    

     

    « Pour ce projet comme pour les autres, je demande aux porteurs de projets de prendre du temps pour venir exposer leur projet. Là, nous avons affaire à des gens de dialogue qui ont le souci de bien faire. Après plusieurs semaines de travail, les réactions qui ont été formulés le 9 Décembre dernier, ont été pris en compte dans un projet modifié » a constaté Bernard Gauducheau en ouvrant la réunion. Pierre Nicolas du Rosier Rouge a refait l’historique de ce projet qui « reprend les valeurs du Secours Catholique, à vocation sociale avec 116 logements, une halte garderie avec une créche de parentale  de 44 berceaux, ainsi qu’une épicerie sociale (3000 m2) » qui « a reçu l’accord des deux municipalités ». Il a rappelé qu’acceuillant des familles d’hospitalisés en Ile de France venus de très loin, le Rosier Rouge est très souvent en contact avec le personnel soignant des hopîtaux franciliens qui connaît un turn over très important à cause de problèmes de logements. D’où la volonté du Secours Catholique de créer cette résidence sociale réservée à ce personnel soignant  avec des studios ou des 2 pièces dont la durée de séjour ne pourra pas excédé 24 mois : « C’est une solution de passage, le temps de trouver et d’accéder à un logement social, car notre objerctif est d’essayer de loger le plus prés de leur emploi, ce personnel soignant qui a de faibles revenus. Je comprends que c’est un environnement qui change (pour les riverains). Mais nous ne souhaitons pas réduire ce (nouveau) projet…pour offrir un logement digne à ce personnel soignant » a expliqué de son côté Pierre Soulage président du Secours Cartholique 92 qui a bien montré l’enjeu et la contribution de son association pour résoudre à son niveau cette question cruciale du logement en Ile de France, « avec 460 000 demanders de logements que l’on ne peut pas envoyer au fin fonds de la Grande Couronne là où il n’y a pas de transports publics » a ajouté l’un des responsables de Toit et Joie

     

    Ainsi le maître d’ouvrage (Toît et Joie) et le maître d’œuvre (l’architecte) ont  présenté ce nouveau projet « qui s’insére dans un quartier où le bâti varie de R+2 à R+7 » ont-ils fait constater en parlant de « niveaux de référence à R+2 et  R+4 » et « d’une implantation encastré des bâtiments dans la colline avec un effet terrasse ». Ils ont indiqué que tout d’abord le bâtiment à l’angle du Chevalier de la Barre/Général de Gaulle de 18 logements a été abandonné afin « de sauvergarder l’angle ainsi que un ou deux beaux arbres ». Pierre Nicolas a expliqué, à la suite d’une question, que « dans le projet initial, ce bâtiment était prévu pour accueillir des malades en « déambulatoire ». Mais cette idée a été abandonné car il n’y a plus de financement ».

     

    Ensuite, ils ont expliqué que l’entrée du parking,  toujours de 44 places malgré la réduction de logements,  dont l’accés se fait par l’avenue du Général de Gaulle, entre la copropriété et ses nouveaux bâtiments, a été re-travaillé avec une rampe d’accés complétement recouvert par une terrasse planté, comme c’est le cas pour le bâtiment (de la halte garderie et de la créche)  face à cette copropriété qui a été reculé de quelques métres, donnant ainsi la possibilité de préserver les arbres auxquels tenaient les copropriétaires et même d’en planter de nouveaux.

    Beaucoup de questions ont été posées par certains d’entre eux sur le vis-à-vis avec le bâtiment de la créche dont l’un d’entre eux qui habite au 3éme étage et regrette son parc en ne voulant rien entendre alors que l’architecte s’échinait à expliquer qu’elle ne verrait que le toît terrasse verdoyant. Sans parler d’un autre qui s’est plaint de l’étroitesse du triottoir lelong du mur du Rosier Rouge à cause des structures qui protégent les arbres et emppêchent le stationnement sauvage. Mais il n’a rien voulu entendre malgré les explications du Maire sur le fait qu’un travail avait été fait l’association Simon de Cyréne sur l’accessibilité du quartier aux handicapés.

     

    Enfin, ils ont présenté les bâtiments construits à l’emplacement du dépôt de vêtements et donnant en partie sur la rue Chevalier de la Barre dont les hauteurs (R+3 et R+4) et l’alignement s’inscrivent dans la lignée des immeubles voisins comme y oblige un règlement du PLU. Ce qui a été très discutée notamment avec les isséens qui n’étaient pas présents à la première réunion – et qui en faisaient le reproche alors que ce projet concerne les vanvéens même s’il se trouve sur un bout de territoire isséen – et surtout le propriétaire d’un petit pavillon qui se trouve juste en face. Tout y est passé, la hauteur des bâtiments, la couleur des façades, les matériaux utilisés, puis les accés (dont l’accésPompiers existant), la circulation et le stationnement dans cette rue étroite, les livraisons, et la fréquentation du libre service sociale prévu dans un bâtiment en rez-de-chaussée entre les habitations et le Rosier Rouge. A tel point que l’architecte comme les responsables de Toît et Joie ont rappelé qu’ils avaient porté leur effort sur le traitement des façades, la végétalisation des terrasses… « On a perdu quand même 20 logements. A un moment, on ne peut pas faire moins de logement, pour une raison d’équilibre (financier) du projet. Le programme est ce qu’il est ! » ont-ils répondu.  

  • VANVES TERRE D’INNOVATION SOCIALE : ROSIER ROUGE

    L’événement de l’année passée à Vanves aura été l’innovation sociale. Tout d’abord avec  l’installation et l’ouverture de la première maison relais de l’association Simon de Cyréne. Ensuite avec  l’évolution importante entamée par le Rosier Rouge avec son projet d’accueil des malades en plus des familles et celui de sa résidence sociale. Enfin  c’est l’occasion de constater que le cœur de l’action sociale de Vanves s’est déplacé finalement de la rue Aristide Briand (avec le bâtiment de l’ex-CPAM, ses maisons de retraites, son institut Lannelongue,  ses créches et sa PMI) à l’avenue du Général de Gaulle et de la rue d’Issy où se trouvent cette Maison relais et ce foyer du Secours Catholique. Commençons par le Rosier Rouge dont le projet de résidence sociale a fait l’objet d’une réunion publique animée et d’une table ronde sur l’évolution de ses missions avant la trêve des confisseurs

     

    I - LE ROSIER ROUGE S’EPANOUIT

     

    Emma Canatar est depuis quelques mois directrice opérationnel du Rosier Rouge alors que Pierre Nicolas est devenu directeur territorial dans le sud 92 en ayant la responsabilité de 3 maisons de ce type dont un établissement pour autistes (Jacques Descamps à Bagneux), un autre pour les familles mono parentales (Bethléem à Souzy la Briche) et des deux centres gérés par AU 92  appelés à être remplacés par 2 maisons Relais

     

    « Nous sommes dans la continuité de ce que l’on a engagé voilà déjà plusieurs dizaines d’années et que nous allons bousté un peu plus sur deux objectifs : accueillir davantage de malades et offrir dans le parcours de soins du malade, des étapes, des relais au Rosier Rouge. Et créer une résidence sociale qui permette de répondre à des besoins particulier des personnels hospitaliers qui sont nos partenaires habituels et qui ont de grosses difficultés à se loger, surtout les plus bas salaires, en région parisienne, avec un turn over tès important et des difficultés pour attirer le personnel » indique Piere Nicolas. Le Rosier Rouge accueille en moyenne 5500 personnes à l’année avec un turn over assez important, des personnes venant des DOM-TOM, de provincen, voire un peu de l’étranger, pour des séjours qui varie de 2 nuits à 2 ans, la durée moyenne étant une semaine.

     

    Ainsi que 20 à 30 malades du cancer, car les modalités thérapeutiques nécessitent des lieux comme celui-ci pour les accueillir, entre deux cures. Ils n’ont plus de raisons d’être à l’hôpital entre les radiothérapies, ce qui explique le soutien de l’INCa (Institut National du Cancer). Dans certaines situations,  il acueille des malades qui bénéficient de l’hospitalisation à domicile – 8 patients durant l’année passée -  les soins étant donné au Rosier Rouge par l’association Santé Service qui est un organisme spécialisé. Les soins plus légers sont réalisés par l’infirmière coordinatrice  et le médecin traitant.  « Les bénévoles  (50) et le personnel (20) étaient très inquiets d’acceuillir des malades de plus en plus lourds. C’est pour cela que le fait d’avoir un médecin et une infirmière les rassurent car s’il y a un problème, ils peuvent être joint » explique Emma Canatar qui fait remarquer que ce n’est pas nouveau : « Nous accueillons déjà depuis un certain nombre d’années des malades et cela va en augmentant, avec maintenant beaucoup de demandes. Et nous ne pouvons pas refuser cette population, car ses malades passent moins de temps à l’hopital où cela coûtre cher ».

     

    Le Rosier Rouge a sécurisé le dispositif pour recevoir ses malades qui suivent des traitements lourds (pour lutter contre des cancers) grâce à cette  informière coordinatrice et un médecin traitant qui assurent le lien avec l’hôpital et le contrôle de l’évolution de la santé du malade pendant son séjour. « Nous permettons en même temps à des gens qui ne nécéssitent pas de soins permanent, de vivre un cadre plus stimulant, ouvert à une vie collective, et qui n’auraient pas la possibilité de le faire à l’hôpital. Mais cela un coût ! » reconnait Pierre Nicolas qui pose les termes du débat qui dure depuis 20 ans  :  « Privilégie t-on l’action social (accueil des familles) où est-ce que l’on considére que cette expérimentation peut contribuer à diminuer certaines dépenses de l’assurance maladie. Et la CNAM fait semblant de ne pas savoir. Nous voudrions profiter de la création des agences nationales de santé pour faire justement le lien entre le sanitaire et le médico social, pour essayer de dégager un budget permetant un financement de cette activité, indépendamment de l ’accueil des familles qui restent d’actualité ». 

     

    Enfin, le Rosier Rouge devrait s’étendre avec ce projet de résidence sociale : « On se doutait bien qu’installer un bâtiment aussi important dans un quartier comme celui là, allait interpeller les voisins. Maintenant, il faut que l’environnement prenne en considération les besoins de la société à Paris et sa région, d’accueillir et d’héberger à des prix raisonnables des personnes actives (infirmères, aides soignantes…). Sur l’aspect architectural, on est tous tombé d’accord pour qu’il y ait des améliorations » indique Pierre Nicolas en précisant que cette résidence sera ouverte sur le quartier avec une créche, une salle de réunion et d’autres activités ouverte aux riverains. « On souhaite intégrer ce lieu qu’il ne faut pas prendre comme une enclave, ses habitants bénéficiant des prestations communales comme les autres, tout en apportant un plus à la commune grâce à ses activités et services proposés et prévues ».