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URBANISME - Page 50

  • VANVES ET LE PARC DES EXPOSITIONS : UNE TOUR EN STAND BY !

    La construction de la tour triangle,  Immeuble de Grande Hauteur (IGH) le long de l’avenue Ernest Renan (180m de haut ! et 200m de large !) ne serait plus d’actualité.

    La société Unibail-Rodamco, porteur du projet, aurait annoncé à la Presse ne plus être liée à la Ville de Paris, car le déclassement de la parcelle où devait être érigée la Tour Triangle, aurait dû être voté en Conseil de Paris avant le 31 décembre 2014. « Le contrat liant Unibail-Rodamco à la Ville de Paris pour la construction de cette tour de 180 mètres, prévue au cœur du Parc des expositions de la porte de Versailles (Paris 15e), pour un investissement de 520 M€, ayant expiré le 31 Décembre 2014, les deux parties ne sont plus liées par un projet devenu caduc. La fonciére doit avoir, à ce stade, retiré la tour Triangle de son portefeuille de projets en développement » selon Jean Jacques Larrochelle, journaliste,  dans Le Monde Architecture.

    Néanmoins, Unibail-Rodamco et ville de Paris continuent de travailler pour remanier ce projet. « Nous avons bon espoir d'un vote positif, en avril, ou un peu plus tard. Nous ne sommes pas à un mois près. S'il faut prendre  un ou deux mois de plus pour convaincre, nous le ferons » a déclaré Christophe Cuvillier, président du directoire qui indiquait travailler sur  des modifications, notamment en incluant un hôtel qui était prévu, dans sa mouture initiale, au sommet, mais dont la faisabilité s’était avérée risquée.

  • LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DEVANVES RETARDENT D’UN AN « LA VILLA SAINT REMY »

    Il n’y a pas que les politiques qui pratiquent la langue de bois. Les promoteurs sont aussi des champions dans ce domaine. « L’immeuble sera prêt en temps et en heure » vous explique t-on au bureau de vente des appartements ou studios de la résidence « La Villa Saint Remy » qui sera édifiée à l’angle des rues Pruvot et d’Issy face au prieuré Saint Balthilde des Bénédictines. D’autant plus déjà, le 1er Octobre 2014, à une question orale de Jean Cyril Le Goff (PS) qui s’inquiétait du retard pris par ce chantier, Pascal Vertanassian (UDI), maire adjoint chargé de l’urbanisme, avait répondu que « ce retard était dû à un avis rendu tardivement par le service des fouilles archéologiques » et que ce chantier démarrera début 2015… Entre temps, des fouilles seront réalisées à l’automne »

    Fort de tout cela, avec un terrain qui avait été déjà fouillé, lorsque les riverains ont vu arriver, très rapidement installé, deux bungalows le long du prieuré et de la librairie des Bénédictines, et un engin pour commencer à creuser, avec neutralisation de la station Autolib, ils ont pensé que le chantier de la résidence commençait. Ce qui n’était pas le cas ! Car il s’agissait des fouilles archéologiques menées par l'Institut National des Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) qui devraient durer un à trois mois, et peut être reconduit si des éléments intéressants sont découvert. Certains riverains n’en revenaient pas en voyant ces petits sacs de terres blancs le long de la palissade, prêt à être emportés pour examen dans les laboratoires de cet institut. « C’est partit comme pour la propriété de Mme Mury ! » persiflait un connaisseur. Là où d’ailleurs a commencé la saga des fouilles archéologiques de Vanves voilà 18 ans à quelques centaines de mètres

    A l’occasion de la construction de l’immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du VAL (De Lattre de tassigny), avec l’agence de la Banque Populaire au rez-de-chaussée, les responsables de l’association Vanves Village Vivant avaient découvert dans la cave de l’ancienne boulangerie qui se trouvait à son emplacement, un beau plafond vouté, en 1997. Ce qui n’a pas arrangé les affaires de la famille Mury, et du promoteur car d’autres vestiges furent découvert (un vase style Valauris, des poteries remontant au IVéme siécle, et même des soi-disantes thermes ) prolongeant les fouilles jusqu’en 1999/2000. 3 ans durant lesquels le couple Mury a dû se débattre  pour éviter de payer des taxes fonciéres (sans succés) sur des terrains paralysés par les fouilles archéologiques, pour en arriver à ne rien trouver d’exceptionnel, et à finalement constuire l’immeuble.

    Mais il en est ainsi dorénavant dans le centre ancien de Vanves dés qu’il y a un chantier. Il faut prendre en compte le facteur « fouilles archéologiques ». Le patron du garage qui était installé à cet emplacement sourit (jaune) en constatant la situation : « Quand je pense qu’il (le promoteur) était pressé que je déguerpisse, au point de me faire jeter à la décheterrie, mes outils de travail et mes pièces me laissant même pas le temps de les vendre et d’en moyenner quelques prix ». Ainsi cet immeuble devrait être livré fin 2017/début 2018 et non au second trimestre 2017… si tout va bien. Les futurs propriétaires, dont certains commençaient à s’impatienter de ne pas voir le chantier commencer à la Rentrée 2014, doivent être tout à faire content. Mais côté promoteur, c’est langue de bois et bouche cousue.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE ENTRE LA DROITE ET LA GAUCHE REGIONALE SUR LES MAIRES RECONSTRUCTEURS

    Le débat sur le logement donc a pris une nouvelle tournure en ce début d’année en Ile de France avec d’une part, le débat au Parlement sur la Métropole du Grand Paris – Tout le monde n’y comprend plus rien – où les maires se battent pour garder compétence sur le PLU,  les permis de construire et leurs offices municipaux d’HLM, tout au moins au niveau des territoires qui remplaceront les intercos du genre GPSO,   et d’autre part la querelle provoqué par ses nouveaux maires (UMP et UDI) élus en mars derniers qui ont arrêtés certains projets immobiliers au grand dam de l’exécutif régional (PS-EELV-FedG/PC).

    Elle vient de prendre une autre tournure avec le lancement du club des 70 maires reconstructeurs (dont 50 nouveaux) qui veulent montrer « le vrai visage des maires UMP et centristes »… « loin de la frilosité qu’on leur prête en matière de construction de logement » prêt  « à reconstruire des villes qui ont une âme, des lieux de vie conviviaux,  avec de la mixité sociale (logements sociaux en accession)  et fonctionnelle (bureaux/logements), des constructions de grande qualité environnementale, en préservant et en développant les zones pavillonnaires qui font partie de l’identité francilienne ». S’ils ont annulés 4600 logements sur les 33 000 en cours dans l’ensemble des municipalités (du club)  après leur élection, ces maires sont prêt à en construire 23 700 soit une augmentation de 19 100 logements supplémentaires par rapport aux précédents projets : « Alors qu'on ne vienne pas nous dire que nous  ne voulons pas construire! » expliquent ils. Mais ils le feront à leurs conditions : « En finir avec les grands ensembles »,  « favoriser les façades avec balcons », « préserver les espaces verts », « faire du beau logement social », « diffus dans les quartiers »…

    Mais voilà, Jean Paul Huchon (PS) avec sa majorité PS-EELV-FdeG/PC,  ne l’entend pas ainsi : « Cette mascarade des maires reconstructeurs, c’est du foutage de gueule » a-t-il tonné ses derniers jours, avec Emmanuelle Cosse (EELV), sa vice présidente chargée du Logement mais aussi Secrétaire Nationale d’EELV qui a expliqué « qu’en Ile de France, on est au delà de l’exaspération face à des maires qui ont bloqué des projets de construction de logements  sociaux mais aussi en accession. L’égoisme a beaux jours devant lui lorsque l’on voit ce qui se passe au parlement avec la MGP, où l’on n’y comprend plus rien » a t-elle ajouté en visant le PLU qui restera entre les mains des maires. « Si on  continue à penser que la future métropole ne sera porté que par les maires, on n’ira pas loin. C’est inadmissible d’en être arrivé là ! » tempêtait elle. JP Huchon regrettait que l’on n’ait pas retenu l’idée d’un STIF du logement, c'est-à-dire une haute autorité  dépendant de la Région et non de la MGP : « On est dans une situation paradoxale depuis les élections municipales, car les maires hostiles à tout cela, ont pris le pouvoir ! ». 

    Il a d’ailleurs signé un communiqué de presse commun avec les 4 Présidents de conseils généraux  de gauche et 12 parlementaires /maires PS et Front de gauche/PC  où tout ce beau monde les accuse  « d’adopter les postures les plus hypocrites à l’approche des élections » : « Reconstruire, on n'en demandait pas tant. Construire aurait été déjà suffisant. Déconstruire, cela sonne visiblement plus près de la réalité puisque ces 70 maires ont commencé par annuler la construction de 4 600 logements. Non, l’entre-soi et l’égoïsme territorial n’a jamais fait reculer la crise du logement. Le quotidien est difficile pour les milliers de Franciliens qui sont confrontés à la crise du logement en IDF. Alors que la Fondation Abbé Pierre publie le 3 février  son rapport annuel sur l’état du mal-logement en France, la droite francilienne rivalise d'hypocrisie pour faire oublier combien, par calcul électoraliste, elle a fait fi de l'intérêt général. Ce n’est pas notre conception » expliquaient ils. Et il s’en est pris de nouveau aux maires qui ne construisent pas au Conseil Régional qui se réunit depuis hier. Il a annoncé qu'il demandera d’inscrire un objectif de solidarité régional au CHRR (comité Régional de l’Habitat et de l’Hébergement) qui doit se réunir le 17 Février prochain,  en se référant  au  Président de la République « qui a  appelé à un renforcement des sanctions prévues pour les communes récalcitrantes dans le cadre de la loi SRU » comme c’est le cas dans le Val de Marne où le préfet a décidé d’appliquer les pénalités maximum

    Cette polémique  prend un relief particulier tout prés de Vanves,  à Clamart  - qui forme un nouveau canton où se présentent le ticket Berger/Debré (UMP) contre le ticket Janvier/Geoffroy (PS) - où les socialistes menés par Philippe Kaltenbach (PS), ex-maire, ont organisé une réunion publique vendredi dernier et font signer une pétition « Touche pas à mon logement ! » : « Depuis l’élection de M .Berger et d’une majorité UMP, des changements inquiétants sur le Haut Clamart sont annoncés : Destruction de 700 logements sociaux de la cité 3F, destruction du bâtiment R27 de Clamart, Vente de logements sociaux à la Plaine et  Trivaux, Modification à la baisse et retards pour la reconstruction des écoles et équipements sportifs Trivaux Garenne…. ». Ce qui n’a pas l’air de perturber Jean Didier Berger (UMP) qui expliquait lors du lancement de ce club des Maires reconstructeurs : « Nous avons choisi à Clamart de passer d’un urbanisme subi à un urbanisme choisi » expliquait il en étant prêt à transformer des bureaux en logements ou à les détruire pour édifier de nouveaux immeubles de logements, le long de la RN 906 sur le Plateau, et aménageant des quartiers mixte sur le plan social (sociaux et en accession) et sur le plan fonctionnel (logements/Bureaux). « On peut bâtir avec des projets sur des endroits choisis ! » ajoutait. Il  est vrai qu’il a de qui tenir, avec Philippe Pemezec qui a développé dans son centre ville du Plessis,  « une architecture douce » à la « Spoerry » (l’architecte provençal, père de port grimaud), et qui s’en est toujours pris à cette « école d’Athénes »prôné par beaucoup d'architectes (qui ont construit ces grands ensembles que l'ont détruit aujourd'hui dans le cadre du renouvellement urbain).