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URBANISME - Page 48

  • HACHETTE LIVRE A VANVES : INAUGURATION APRES 3 ANS DE CHANTIER ET DE GALERES…POUR LES RIVERAINS DU « BEAUBOURG VANVEEN »

    Le nouveau siége vanvéen est une nouvelle étape pour  Hachette Livre, filiale d’Hachette, toute petite entreprise séculaire fondée en 1826 qui est devenu le 1er éditeur mondial avec 2,2 milliards de chiffre d’affaire, 100% propriété du groupe Lagardére. Elle a connue des métamorphoses avec une internationalisation de l’entreprise. Installée à Grenelle dans le XVéme arrondissement de Paris, sa direction générale doit déménager courant Avril dans ce  nouveau bâtiment, avec les services supports, les maisons d’éditions (Hachette Education, Hachette Tourisme…), qui est encore en cours d’équipement.

    Rappelons que la conception de ce bâtiment de 20 000 m2, réparti sur 7 niveaux , a été confié à l’architecte Jacques Ferrier qui parlait d’un immeuble fragmenté en hauteur et en verticale, notamment sur la façade côtée rue, d’un bâtiment clair, lumineux, transparent, à l’intérieur de la parcelle,  avec des  loggias pour éviter des façades en verre lise, d’un jardin de 2000 m2 mettant, avec un porche d’entrée, d’espaces verts en pleine terre à la place du parking, offert à la vue des utilisateurs et des voisins. Tout en faisant remarquer que la  surface de bureaux double tout en construisant un bâtiment plus réduit au niveau hauteur (27,50 m au lieu de 32) en étant très généreux au  niveau des espaces et des articulations, sachant qu’il occupe une emprise de 2800 m2 au lieu de 3500 m2.  « Nous avons fait un travail de dentelle sur la dématialisation du bâtiment, sur le côté découpé et affirmé du bâtiment qui n’a rien à voir avec des bureaux classique, sur la toiture qui ne sera pas banale et sera à la ême hauteur que France 3 Ile de France » avait expliqué Jacques Ferrier lors d’une des réunions publiques consacré au chantier. 

    Car cette réalisation a fait l’objet de deux réunions publiques de présentation du projet puis du chantier. Un  blog « Chantier 58 Bleuzen » avait été mis en ligne par la Ville de Vanves, et une sentinelle avait été désignée, en la personne de  Bernard Ollivier. Deux incidents ont marqué ce chantier : Le 12 Décembre 2012, un coup de pelleteuse lors du chantier de démolition des anciens bâtiments Hachette avait coupé un câble électrique qui alimentait le bâtiment occupé par France 3 Paris Ile de France. Et le journal régional n’avait pu être diffusé ce jour. Et le 18 Septembre 2014, une fuite de gaz, avait provoqué l’évacuation du chantier et une neutralisation du quartier pendant deux heures.

    Ce chantier a été l’objet de nombreuses critiques des riverains se sont souvent plaint que les ouvriers ne respectaient pas les horaires définis au départ, travaillant la nuit ou plus tôt qu’autorisé le matin, pour être fin prêt pour la livraison du chantier, sans parler du bâtiment « plus massif avec ses tuyaux qui lui rajoutent un étage de plus et le fait ressembler au Centre Pompidou » selon les riverains dont les fenêtres donnent sur le chantier du « Beaubourg Vanvéen ». L’un d’entre eux avait eu cette expression en se plaignant que ce bâtiment lui vole « une part de son soleil ». Espérons, au moins, que les dirigeants d’Hachette Livre l’ont invité ce soir pour cette grande réception inaugurale dans un bâtiment encore vide, puisque qu’il ne devrait être occupée qu’à partir du mois d’Avril.  

  • VANVES ET LE PARC DES EXPOSITIONS : UNE TOUR EN STAND BY !

    La construction de la tour triangle,  Immeuble de Grande Hauteur (IGH) le long de l’avenue Ernest Renan (180m de haut ! et 200m de large !) ne serait plus d’actualité.

    La société Unibail-Rodamco, porteur du projet, aurait annoncé à la Presse ne plus être liée à la Ville de Paris, car le déclassement de la parcelle où devait être érigée la Tour Triangle, aurait dû être voté en Conseil de Paris avant le 31 décembre 2014. « Le contrat liant Unibail-Rodamco à la Ville de Paris pour la construction de cette tour de 180 mètres, prévue au cœur du Parc des expositions de la porte de Versailles (Paris 15e), pour un investissement de 520 M€, ayant expiré le 31 Décembre 2014, les deux parties ne sont plus liées par un projet devenu caduc. La fonciére doit avoir, à ce stade, retiré la tour Triangle de son portefeuille de projets en développement » selon Jean Jacques Larrochelle, journaliste,  dans Le Monde Architecture.

    Néanmoins, Unibail-Rodamco et ville de Paris continuent de travailler pour remanier ce projet. « Nous avons bon espoir d'un vote positif, en avril, ou un peu plus tard. Nous ne sommes pas à un mois près. S'il faut prendre  un ou deux mois de plus pour convaincre, nous le ferons » a déclaré Christophe Cuvillier, président du directoire qui indiquait travailler sur  des modifications, notamment en incluant un hôtel qui était prévu, dans sa mouture initiale, au sommet, mais dont la faisabilité s’était avérée risquée.

  • LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DEVANVES RETARDENT D’UN AN « LA VILLA SAINT REMY »

    Il n’y a pas que les politiques qui pratiquent la langue de bois. Les promoteurs sont aussi des champions dans ce domaine. « L’immeuble sera prêt en temps et en heure » vous explique t-on au bureau de vente des appartements ou studios de la résidence « La Villa Saint Remy » qui sera édifiée à l’angle des rues Pruvot et d’Issy face au prieuré Saint Balthilde des Bénédictines. D’autant plus déjà, le 1er Octobre 2014, à une question orale de Jean Cyril Le Goff (PS) qui s’inquiétait du retard pris par ce chantier, Pascal Vertanassian (UDI), maire adjoint chargé de l’urbanisme, avait répondu que « ce retard était dû à un avis rendu tardivement par le service des fouilles archéologiques » et que ce chantier démarrera début 2015… Entre temps, des fouilles seront réalisées à l’automne »

    Fort de tout cela, avec un terrain qui avait été déjà fouillé, lorsque les riverains ont vu arriver, très rapidement installé, deux bungalows le long du prieuré et de la librairie des Bénédictines, et un engin pour commencer à creuser, avec neutralisation de la station Autolib, ils ont pensé que le chantier de la résidence commençait. Ce qui n’était pas le cas ! Car il s’agissait des fouilles archéologiques menées par l'Institut National des Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) qui devraient durer un à trois mois, et peut être reconduit si des éléments intéressants sont découvert. Certains riverains n’en revenaient pas en voyant ces petits sacs de terres blancs le long de la palissade, prêt à être emportés pour examen dans les laboratoires de cet institut. « C’est partit comme pour la propriété de Mme Mury ! » persiflait un connaisseur. Là où d’ailleurs a commencé la saga des fouilles archéologiques de Vanves voilà 18 ans à quelques centaines de mètres

    A l’occasion de la construction de l’immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du VAL (De Lattre de tassigny), avec l’agence de la Banque Populaire au rez-de-chaussée, les responsables de l’association Vanves Village Vivant avaient découvert dans la cave de l’ancienne boulangerie qui se trouvait à son emplacement, un beau plafond vouté, en 1997. Ce qui n’a pas arrangé les affaires de la famille Mury, et du promoteur car d’autres vestiges furent découvert (un vase style Valauris, des poteries remontant au IVéme siécle, et même des soi-disantes thermes ) prolongeant les fouilles jusqu’en 1999/2000. 3 ans durant lesquels le couple Mury a dû se débattre  pour éviter de payer des taxes fonciéres (sans succés) sur des terrains paralysés par les fouilles archéologiques, pour en arriver à ne rien trouver d’exceptionnel, et à finalement constuire l’immeuble.

    Mais il en est ainsi dorénavant dans le centre ancien de Vanves dés qu’il y a un chantier. Il faut prendre en compte le facteur « fouilles archéologiques ». Le patron du garage qui était installé à cet emplacement sourit (jaune) en constatant la situation : « Quand je pense qu’il (le promoteur) était pressé que je déguerpisse, au point de me faire jeter à la décheterrie, mes outils de travail et mes pièces me laissant même pas le temps de les vendre et d’en moyenner quelques prix ». Ainsi cet immeuble devrait être livré fin 2017/début 2018 et non au second trimestre 2017… si tout va bien. Les futurs propriétaires, dont certains commençaient à s’impatienter de ne pas voir le chantier commencer à la Rentrée 2014, doivent être tout à faire content. Mais côté promoteur, c’est langue de bois et bouche cousue.