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URBANISME - Page 51

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE VANVES

    Tour Triangle :Trois semaines avant le vote décisif du Conseil de Paris qui pourrait sceller son sort, le pavillon de l’Arsenal accueille une exposition « Triangle ». C’est en quelque sorte la réponse de la Mairie de Paris qui a préféré choisir la voie de la séduction des parisiens. Elle est constituée d'une multitude de maquettes faisant comprendre tout le travail des architectes suisses Herzog et de Meuron pour arriver à la bonne forme, le bon axe, la transparence  … et de panneaux détaillant les qualités environnementales de cette tour où 6500 m2 de surfaces seront ouvertes au public sur les 83 000 m2 de plateaux. « Cette tour est écologiquement responsable » expliquent ses défenseurs. « Faire de l'architecture un jouet de la politique est inacceptable » pour Jacques Herzog, l’un des deux architectes. Il ne reste plus à Anne Hidalgo à espérer quelques défections à droite d’élus qui ne suivraient pas les consignes de NKM et Philippe Goujon maire du XVéme de voter contre comme les écologistes.

    CANAL/VANVES  : Pour les 30 ans de Canal+ qui a été célébré hier puisque  cette chaîne est née un 4 Novembre 1984, les médias sont revenus sur l’esprit Canal qui avait été développé par Pierre Lescure qui a succédé à Alain Rousselet à la tête de cette chaîne, et par Alain De Greff directeur des programmes. Ils sont à l’origine, et plus particuliérement le second, des Guignols de l’Info et de Nulle Part Ailleurs avec Philippe Gildas, les Nuls puis Antoine De Caunes qui anime maintenant  le Grand Journal dans le même créneau horaire. A cette époque Alain De Greff habitait Vanves et Pierre Lescure a  même été marié à l’hôtel de ville de Vanves le 7 Septembre 1996. Mais pas par Guy Janvier qui était alors maire de Vanves, mais par son adjointe, Marléne Biton, puisque la vanvéenne qui épousait alors le PDG de Canal+ était sa niéce, Frédérique Fayles. Et tout cela en présence de la grande famille de Canal. 

    LA DER DES DER : A l’occasion du centenaire de l’entrée en guerre en 1914, Vanves consacre actuellement une exposition sur « Vanves dans la grande guerre » dont une partie avait été présentée à l’occasion des Journées du Patrimoine, dans le foyer du théâtre Le Vanves. Plusieurs panneaux présentent différents aspects de cette guerre, les vanvéens morts pour la France, les bombardements, la solidarité avec l’œuvre des prisonniers de guerre et les combattants de Vanves, l’ouvroir Municipal, le ravitaillement, et surtout l’intendance militaire installée entre la voie SNCF et les rues Larmeroux, Châtillon et de l’avenir (à l’emplacement du garage municipal et du lotissement voisin). De nombreuses photos inédites datant de 1915 sur les docks de l’habillement et du hanarchement militaire, sont présentées, et notamment sur  les différents uniformes portés alors par les combattants dont le célébre uniforme bleu horizon. Une brochure reprenant ses différents panneaux devraient être éditées et distribuées à cette occasion.

  • LA TOUR TRIANGLE NE DEVRAIT PAS FAIRE DE L’OMBRE A VANVES A CAUSE D’UN « PROBLEME DE MAJORITE »

    Le projet de tour Triangle qui a incité Viparis à lancer ce vaste de modernisation et de transformation du parc des expositions étalé sur 10 ans,  présenté au maire et aux élus de la majorité de Vanves au début du mois pendant le Mondial de l’Auto, pourrait ne pas voir le jour, comme l’avait annoncé  le collectif d’associations parisiennes contre la tour triangle.

    Anne Hidalgo, maire de Paris l’a même reconnue au début de la semaine, car elle a un sérieux « problème de majorité ».  En effet, lors du prochain Conseil de Paris qui aura lieu les 17 et 18 novembre, une délibération concernant le déclassement de la parcelle sur laquelle est prévue la tour Triangle, le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan, sera soumise au vote. Et il n’est pas sûr qu’elle obtienne la majorité. D’une part le groupe EELV qui fait partie de la majorité, a toujours dénoncé ce projet inutile, coûteux et anti-écologique et ne soutiendra pas l’exécutif sur ce dossier. D’autre part l'UMP, le Parti de Gauche et les Centristes ont également prévu de voter contre. La délibération a donc de grandes chances d’être rejetée le mois prochain. « Sur ce sujet-là, j’ai un problème de majorité. Mais Je ne souhaite pas traîner ce sujet en essayant de cacher qu’il y a une majorité différente. Je veux que ce soit tranché. Je préfèrerais que ce soit tranché positivement, que cette tour puisse voir le jour parce que cela me parait important pour Paris. Si la majorité n’existait pas au Conseil de Paris, j’en prendrais acte. Je ne vivrai pas cela comme une défaite » a-t-elle expliqué lundi dernier à quelques journalistes. Ce qui pourrait arranger la société Viparis, filiale d’Unibail-Rodamco. Ses responsables  ne seraient pas non plus mécontente, du fait d’un marché parisien de l’immobilier de bureaux en nette dégradation. Rappelons que cette tour qui devrait culminer à 180 m,  a été dessinée par les prestigieux architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron. Elle devrait  accueillir 88.000 m2 de bureaux et 2.600 m2 d’espace accessible au public. Le coût de sa construction était estimé en 2011 à 535 M€.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin) : PREEMPTION ET REGLEMENT LOCAL DE LA PUBLICITE

    LE  MAIRE USE DE SON DROIT DE PREEMPTION

    Le maire a décidé d’utiliser son droit de préemption urbain concernant un terrain de 471 m2 rue Diderot  sur lequel est édifié un hangar de 520 m2 et qui devait être vendu par un notaire représentant les intérêts de son propriétaire, M.Tombe, décédé ses derniers temps. « Nous avions repéré cette emprise qui pouvait être un lieu idéal pour un équipement sportif, mais il fallait décider son propriétaire.  Nous avions fait une offre d’achat, mais cela ne l’intéressait pas pour des raisons fiscales, même s’il n’était pas hostile au projet. Lorsque le notaire a adressé à la commune une déclaration d’intention d’aliéner, après son décés,  il a fallu que la ville se prononce et fasse valoir son son droit de préemption, en s’assurant que l’on pourrait réaliser un tel équipement qui développerait une surface de 500/600 à 800 m2 utile pour des pratiques sportives » a répondu Bernard Gauducheau  à une question d’Anne Laure Mondon (PS) qui s’était étonné qu’il n’y ait pas de crédits prévus dans le budget. D’autant plus que la vente envisagée par le notaire sous forme de vente amiable se montait à 2 M€ auquel s’ajoutaient 61 370 € pour les frais de négociations et d’acte à la charge de l’acquéreur. Les Domaines avaient estimé le bien à 1 890 000 €. « Le temps que cela se fasse, nous serons alors en plein budget 2015 » - « Si l’offre est retenu, GPSO interviendra t-il  ! » - « D’ici là, je ne sais pas quel sera l’intérêt communautaire ». Allusion bien sur au devenir de cette intercommunalité  avec la Métropole du Grand Paris.

    REGLEMENT LOCAL DE LA PUBLICITE :  

    La ville a mis en révision le règlement local de publicité arrêté le 25 mars 1988 qui a institué deux zones de publicité restreinte. La zone plus restreinte concerne  le centre historique, les entrées de villes et les ensembles pavillonnaires caractéristiques (publicité interdite sauf affichage administratif ou d’opinion). La zone restreinte concerne les principales voies de circulations ( J.Bleuzen, R .Macheron, Larmeroux, E .Laval, A.Fratacci, Bd du Lycée, La Paix, S.Carnot, M.Martinie, J.Jaurés) avec possibilité d’installer des dispositifs publicitaires scellés au sol (12 m2, 6 m de hauteur) à 10 m des habitations, ou muraux, avec un encadrement plus sévère des publicité lumineuse notamment scellées au sol. La publicité est admise sur mobilier urbain, abris, kiosques, colonnes, mats porte-affiches, mobiliers d’informations municipales. Enfin, une   une zone de publicité élargie concernant huit murs pignons (2 rue L.Blanc, 22 rue de la République, 16 place de la République, 2 rue Barbés, 90 rue J.Bleuzen, 4 et 104 rue S.Carnot et 57 rue R .Marcheron),  concernant des projets publicitaires intégrant un traitement décoratif du mur.

    Il s’agit là d’éviter le risque d’une multiplication des panneaux publicitaires, la réglementation nationale permettant la réinstallation de certains des nombreux dispositifs  et de prendre en compte les nouveaux modes de publicité inexistants en 1988 (bâches publicitaires, micro-affichage, publicités numériques). Ainsi la zone de publicité élargie pourrait être supprimée, de nouveaux lieux à protégés seraient définis (parc F.Pic, lycée Michelet, zone à moins de 100 m dans le champ de visibilité de l’église Saint Remy,  immeubles classés ou inscrits au monuments historiques), les possibilités de publicité scellées au sol seraient réduites dans les secteurs à forte densité bâtie ou signifiant du point de vue urbanistique (entrées de ville, centre historique, ensemble pavillonnaires caractéristiques  comme les « villas »), les possibilités de publicité le long des axes structurants seraient adaptés en limitant les formats et le nombre de dispositifs admis, la réglementation  nationale sur les enseignes serait complétée par des prescriptions de densité et de positionnement assurant leur intégration aux façades qui les supportent…Cette révision devrait faire l’objet d’une réunion publique, de la mise à disposition au service d’urbanisme d’un registre en vue de recueillir les observations du public