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Conseil Municipal - Page 25

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE RENTREE A VANVES AUX POSTURES ELECTORARISTES

    Pour ce conseil municipal de Rentrée à plus de cinq mois des municipales, Mercredi soir, les échanges sont restés républicains,  même si majorité et opposition sont restés sur leurs postures, l’équipe municipale étant manifestement  en campagne comme l’a montré son maire dans ses interventions. Maxime Gagliardi maire adjoint a annoncé sa démission durant cette séance, sans réaction sauf de Gabriel Attal (LREM),  qui a été ouverte par un hommage à Jacques Chirac et aux 4 fonctionnaires de police tués par l’un de leurs collègues et une minute de silence. L’attitude du candidat EELV Pierre Toulouse en restant assis a profondément choqué certains élus, dont le ministre Gabriel Attal, et les personnes dans le public. En tant que fonctionnaire de l’Equipement, il aurait pu être solidaire de ses collègues de la préfecture de police même s’il se considére comme anti-chiraquien (primaire). 

    Une délibérations sur les 28 inscrites à l’ordre du jour avec un vœu,  ont bien démontré cette attitude très électoraliste : L’abstention de la majorité municipale sur l’avis à donner à la ZAC de Malakoff , «compte tenu des remarques formulées sur le contenu de l’impact », la commune demandant «qu’elle soit associée aux réflexions en cours sur le réaménagement du boulevard Pinard et sur la suppression d’une entrée du boulevard Périphérique, et qu’une concertation soit menée avant le démarrage des travaux  sur les questions relatives à la circulation et plus précisement aux flux des véhicules poids lourds ». Bernard Gauducheau souhaite « qu’une véritable concertation soit organisée car il est prévu 80 000 m2 de construction. Quand je vois qu’on me cherche des poux pour 2000 m2 ». Boris Amoroz (FG.PC) n’a pas pu s’empêcher de faire un comparatif avec Woodeum : «Malakoff a réalisé une grande concertation avec la population, ce qui n’a pas été le cas pour le projet Woodeum porte Brancion. L’étude d’impact est très complète, avec plus d’élément qu’on en a eu avec  Woodeum ! »

    Le vœu présenté par Boris Amoroz sur la défense du service public des Finances publiques et contre la suppression du Centre des Impôts de Vanves (Cf le Bog du 9 Octobre) a fait l’objet d’un contre proposition de la majorité municipale puisque le maire a proposé un vœu de substitution : Il a considéré le contenu de ce vœu réducteur, ignorant l’évolution avec le développement du numérique et la dématérialisation des démarches administratives, car il  ne faut pas oublier le commissariat dont la ville a réclamé une augmentation des effectifs et refuse la mutualisation alors qu’elle s’est démené pour trouver ce bâtiment (ex-gendarmerie) pour l’accueillir,  la poste où la ville a défendu, suie à la fermeture d’un bureau de la poste,  la mise en place de relais de proximité, la SNCF qui ferme ses guichets de proximité etc…Alors que Boris Amoroz (FG/PC) demande que soit bien spécifier le maintien du Centre des Impôts, et que Guillaume Moucheroud (EELV) se félicitait de ce consensus, Anne Mondon (PS) n’en relevait pas moins que c’est faire le bilan de la municipalité en la matière. Quant à Gabriel Attal (LREM), il considérait que « c’est un mélange de tout et n’importe quoi ! Pour le service public des Finances publiques, il n’y a aucune fermeture décodée par le ministre qui a lancé une concertation. Un territoire comme ne notre, ne peut il pas faire un tel effort si cela doit permettre d’en préserver ou d’en ouvrir dans d’autres territoires qui en ont vraiment besoin » a-t-il expliqué en proposant au maire de ne pas hésiter à le solliciter «lorsque vous n’obtenez pas de réponse’s concernant le commissariat ! Tout cela, c’est beaucoup d’incantations » a-t-il conclu. « Et bien nous allons expliquer tout cela aux vanvéens » a tonné Bernard Gauducheau

  • DEMISSION DE MAXIME GAGLIARDI DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : «Vanves a définitivement besoin d’une vision renouvelée !»

    Maxime Gagliardi a annoncé sa démission de sa fonction de Maire-Adjoint et du Conseil Municipal : «Elu depuis 2001, je me suis investi tout au long de ces années, avec passion et engagement pour servir les Vanvéens.  J’ai toujours veillé à ce que mon action soit menée pour l’intérêt général, sans exclusive partisane. La délégation aux Sports ne souffre à mon sens, aucun écart possible à ce principe fondamental.  C’est dans cet esprit que j’ai toujours activement œuvré tout au long de ces 18 années passées à vos côtés, pour promouvoir le Sport au sein de notre ville, et ainsi participer à son développement, sur tous les terrains vanvéens, franciliens et au-delà, puisque de belles aventures sportives mais avant tout humaines, m’ont régulièrement conduit à aller encourager les diverses équipes de notre ville. Après 3 mandats au cours desquels j’ai toujours loyalement soutenu l’actuelle majorité municipale, tout en essayant de défendre avec force et passion des points de vue souvent différents et singuliers, je pense sincèrement que le temps du renouveau est arrivé. Il est l’heure de passer le relais ! » acrit il dans un message.  

    « Vanves a définitivement besoin d’une vision renouvelée, fondement de son rayonnement pour les prochaines décennies. Dans un environnement en permanente mutation, confrontée à des enjeux économiques, écologiques, technologiques et sociaux majeurs, Vanves doit pouvoir développer une énergie nouvelle pour s’inscrire activement au cœur de la Métropole du Grand Paris, et devenir un acteur incontournable de cette instance ! Conscient que nous aurions pu faire encore mieux, sûr de l’immensité de ce qui reste à édifier, je peux vous assurer être cependant fier du travail accompli avec les différentes équipes qui m’ont suivi avec engagement et enthousiasme et bien sûr, en partenariat avec le Mouvement associatif . Après tant d’années auprès de vous, pour vous, je n’oublierai jamais les joies et les peines qui ont jalonné ce long parcours : les soirs de victoires ou de défaites, leurs lendemains euphoriques ou moroses, vos sourires, nos échanges et toujours notre passion partagée.

    Je conserverai aussi profondément gravé en ma mémoire le souvenir de nos amis trop tôt disparus. Deux hommes d’exception ont profondément marqué et guidé mon action :  Maurice Magne, Président du Stade de Vanves et Gérard Clérin, Directeur des Sports de notre ville.  Ils incarnaient le sens du devoir et l’engagement désintéressé.  Ils avaient des convictions sportives fortes et des valeurs humaines rares alliées à une passion sans limite pour Vanves ; ce fut un immense honneur de les connaître et de les côtoyer.  Ils ont été et resteront une source d’inspiration pour moi, à titre individuel et personnel. Détaché désormais de tout engagement partisan, je reste plus que jamais un citoyen engagé».

  • 52/58 RUE MARCHERON A VANVES : LES RIVERAINS SORTENT LE GRAND JEU AVEC PETITION, RECOURS ET QUESTION ORALE

    Nouvel épisode pour le projet immobilier situé au 52/58 rue Marcheron, décrié par de nombreux Vanvéens, et notamment les riverains, qui a fait l’objet de la seule question orale du Conseil Municipal mardi dernier. «Près de 2000 personnes, à ce jour,  ont signé la pétition lancée par l’association des riverains de la rue Marcheron pour demander la révision de ce projet et pour laquelle vous avez dû leur donner un droit de réponse en lieu et place de la tribune de la majorité dans le numéro du Vanves Infos d’Avril dernier suite à votre tribune de mars 2019. Si d’aucuns ne contestent le besoin de nouvelles constructions à Vanves,  celles-ci doivent se faire, nous le pensons à Vanves En Marche !, en concertation avec les riverains et dans le respect et la conservation d’un cadre de vie à taille humaine qui est dans l’ADN de notre commune. Après avoir étudié de plus près ce projet, il nous apparait effectivement démesuré au regard de son emplacement et de son environnement proche.  En effet, construire un immeuble de 6 étages (40 logements) en supprimant les espaces verts de proximité, en laissant un trottoir trop étroit  obligeant souvent les piétons voulant se croiser à passer sur la chaussée et sans parler des nuisances pour les habitants de la Villa Juliette Wills, ne contribue pas à l’intérêt général. Le 6 juin, vous avez organisé avec le promoteur Bouygues Immobilier, une réunion à l’école Cabourg à laquelle était invitée qu’une partie des riverains. Quelques modifications du projet ont été consenties tel que l’abandon du commerce en RDC la création d’une petite cour à l’arrière, un petit agrandissement du trottoir mais pas d’alignement des façades. Nous saluons ces premières avancées néanmoins elles ne suffisent pas à calmer la colère des riverains. Monsieur le Maire, êtes-vous prêt à organiser une réunion publique ouverte pour entendre les doléances des riverains de la rue Marcheron et revoir en lien avec le promoteur ce projet qui doit à minima passer par un agrandissement du trottoir et la conservation de la végétalisation du quartier ?» a demandé Jean Cyril Le Goff (LREM) alors qu’entretemps le maire de Vanves avait demandé à l’une des membres de l’association de riverains de cesser de filmer avec son portable les échanges

    «Votre appréciation préalable sur le dossier me paraît devoir être rectifiée car nous ne partageons pas votre point de vue sur la nature de ce projet du 52/58 rue Marcheron qui, dans votre propos, n’aurait pas été géré correctement en amont. S’agissant tout d’abord de cette soi-disante mobilisation dont vous faites état, nous serons plus prudent que vous dans l’évaluation de sa réelle portée. Il est en effet facile de susciter la sympathie autour de causes consensuelles sur lesquelles tout le monde adhère tels qu’un aménagement apaisé, la défense des arbres et des espaces verts ou  une largeur de trottoir suffisante pour les piétons.Qui serait contre ces évidences ? Mais est-ce bien là le sujet dans l’affaire qui nous occupe ?» arépondu le maire adjoint à l’urbanisme. «Certainement pas, car tout dossier de cette nature, toute opération de construction, a une dimension technique, réglementaire complexe qui ne se résume pas à quelques slogans faciles, à quelques caricatures savamment mêlées à de belles déclarations flirtant souvent avec de la démagogie. Nous savons trop que tout projet de ce type nécessite une approche pragmatique, pédagogique et nous organisons systématiquement une présentation préalable en réunion publique. En l’espèce, ce fut le cas en juin de l’année dernière. L’appréciation sur une telle opération ne se détermine pas au hasard d’une pétition signée dans la rue ou sur internet. Se faire une opinion éclairée nécessite un peu plus d’effort et une connaissance minimale du projet, des avis de ceux qui le portent et évidemment de ceux qui le contestent.

    La réunion publique organisée en juin 2018 sur le projet du 52-58 rue Marcheron a fait ainsi l’objet d’une présentation détaillée suivie d’un débat en présence du maître d’ouvrage et de l’architecte. A de nombreuses reprises, nous avons ensuite échangé directement avec les riverains pour recueillir leurs préoccupations, travailler à la prise en compte de leurs souhaits.

    Notre intervention auprès du promoteur a permis une première avancée majeure avec l’abandon du projet de surface commerciale en rez-de-chaussée. A chaque instant, nous avons cherché à faciliter le dialogue afin que toutes les parties conviennent de solutions équilibrées permettant de dépassionner un débat qu’une minorité préférait entourer d’un climat de tension. Nous avons considéré que notre devoir était de rapprocher les parties plutôt que de les opposer. Cet enjeu nous a semblé essentiel pour la réussite de ce projet et sa bonne intégration dans le tissu urbain. C’est ainsi que nous avons favorisé l’organisation de la rencontre du 6 juin dernier entre le promoteur et les nombreux riverains qui ont pu obtenir de réelles avancées.

    Nous ne partageons pas votre point de vue sur ces avancées que vous jugez trop rapidement comme des mesures marginales : La création d’un espace non bâti permettant d’aménager une cour ou un  jardin a ainsi permis de diminuer réellement la densité initiale du projet. Le retrait de la façade de 5,20 mètres au R+5 face à la villa Juliette de Wills est une mesure qui aura également des effets réels pour les résidents. La largeur du trottoir que vous jugez insuffisante varie actuellement de deux mètres à 1,40 mètres. L’opération proposée permettra de dégager in fine un espace libre minimum de 2,50 mètres et au maximum de 3,50 mètres ce qui rend possible un agrandissement substantiel du trottoir.

    Nous n’ignorons pas que certains ne se satisfont pas de ces avancées mais nous considérons hélas qu’aujourd’hui, le travail de conciliation, de rapprochement et d’arbitrage que la Commune a mené trouve sa limite. Elle trouve sa limite car certains ont décidé de poursuivre le dialogue dans un autre cadre, celui du Tribunal administratif de Cergy Pontoise avec ses magistrats à qui il appartient maintenant de trancher. Dès lors que le contentieux est porté devant les tribunaux, nous laisserons donc selon la formule consacrée « la justice faire son travail ». Notre travail de rapprochement et de dialogue n’a pas pu aller au bout, c’est aujourd’hui un réel regret pour nous. Néanmoins nous ferons tout pour que, quelle que soit l’issue de l’affaire, l’intérêt du quartier et de ses résidents soit préservé».