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Conseil Municipal - Page 26

  • UN CONSEIL MUNICIPAL CANICULAIRE QUI A ASSOMME L’OPPOSITION

    Ce conseil municipal mardi soir a été ouvert sur les mesures prises par la municipalité avec le plan canicule du CCAS qui a été déclenché au début de la semaine selon Bernard Gauducheau : Plus de 250 semiors sont suivis quotidiennement par 3 agents , 2 assistantes de convivialité, et des bénévoles qui apportent leur aide. Une salle climatisée a été ouverte à Danton. Chaque créche a une salle rafraichie, chaque école en aurait deux. Les horaires d’ouverture de la piscine et du parc F.Pic ont été prolongés jusqu’à 22H pour la première, jusqu’à 23H pour l’autre.

    Les 35 délibérations inscrites à l’ordre du jour ont été examinées en 2H30. Marie France Mugnier a pris la parole en posant une question restée sans réponse, après qu’elle se soit vue retirée sa délégation, en demandant si elle était conseillére municipale d’opposition ou indépendante. «Si vous vous êtes exclue, prévenez-nous ?» s’est elle entendu dire. Pareille pour le compte administratif 2018, où l’intervention de Valérie Mathey (PS) a fait psichtt parce que hors sujet : «A chaque fois que Vanves à gauche s’exprime, vos réponses sont des attaques personnelles !» s’est elle plaint. «Quel est le rapport avec le compte administrif ?» demanda le maire. Du coup, elle indiquait que son groupe n’interviendra plus durant toute la séance. «Il valait mieux pour tout le monde !» pensérent en leur fort intérieur certains ex-collégues socialistes, Anne Laure Mondon (PS) étant absente. Du coté écologiste et communiste, ce fut le mutisme total, même pas de question orale, sauf une ou deux interventions de Boris Amoroz (FG/PC) réaffirmant son opposition à la privatisation des créches, comme à toute privatisation des services publics. Finalement, seul le conseiller municipal LREM a posé de nombreuses questions, certes techniques, sur plusieurs ces délibérations, et une question orale sur le projet d’immeuble Bouygues rue Raymond Marcheron à l’emplacement de 2 à 3 pavillons sur laquelle reviendra le blog. Comme l’une des responsables de l’association de riverains filmait avec son portable l’intervention, le maire est tout de suite intervenu pour demander d’arrêter

    Le Conseil municipal en dehors de garanties d’emprunts, d’actualisation de tarifs, de marchés publics, a approuvé tout d’abord l’externisation de cette équipe de l’association  omnisport Stade de Vanves et de la section Basket et la création de l’association Vanves GPSO Basket nécessaire pour gérer cette équipe qui monte en Nat 1, Ensuite le versement d’une partie de la subvention dédiée au stade de Vanves, soit 75 000 € sur 606700 € versé en 2019  à cette association omnisports. Enfin dans la foulée, le renouvelemment de la convention pluriannelle de partenariat et d’objectifs entre la commune et le stade de Vanves pour 2019-2022. Auparavent, le conseil municipal avait approuvé le contrat de développement entre le Conseil Départemental et la vile qui lui permettra de recevoir des subventions notamment pour la construction-reconstruction de l’école du Parc, et pour la réalisation de la médiathéque

  • BUDGET 2019 A VANVES : «Un budget d’avenir, loin de gérer les affaires courantes » à la veille des Municipales de 2020

    Le budget primitif 2019 de la ville s’éléve à 43,1 M€pour le fonctionnement (+1,36%), 17,9 M€ pour l’investissement. «Son objectif est de préserver l’atttactivité de la ville, la qualité du service public local, avec des investissements majeurs dans le domaine de l’éducation, de la culture. On a retrouvé la stabilité en espérant que rien ne viendra troubler nos efforts » espére Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves qui s’est félicité d’un climat plus favorable dans les relations Etat-Collectivités locales, le gouvernement ayant l’air de mieux considérer les élus comme de véritables interlocuteurs

    Bertrand Voisine, maire adjoint aux finances est entré dans le détail des dépenses et recettes de fonctionnement et d’investissement. Pour ces dernières, le montant des travaux s’élévent à 10,1 M€ avec plusieurs opérations prévues, sachant que des chantiers sont cours ( Tribune du PMS A.Roche, Médiathéque au rez-de-chaissée de l’ilmmeuble Legrend à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet) , des projets vont s’engager (nouveau centre technique municipal, rénovation et agrandissement école du parc ): la rénovation du pavillon Potin où était installé le secrétariat du stade de Vanves avant il ne déménage à la piscine, le réaménagement et le reverdissement de l’allée principale du cimetière, l’enfouissement des réseaux rues Henri Martin, Hoche, Marcel Yol,  la ville va financer la restauration du bas relief du XVIe siécle appartenant à la ville et provenant de l’église Saint Remy, représentant « le baiser de Judas et le Christ au prétoire ». Elle va participer pour 1 M€ au projet de reconstruction des installations sportives du lycée Michelet

    Beaucoup de dépenses concernent des renouvellements de matériels (matériel son, lumière et rideaux à Panopée, Nouvel écran pour le Cinéma au Théâtre, matériels sportifs pour les écoles),   des travaux de rénovation (aires de jeux dans les écoles et créches, jardin pédagogique Gambetta), de sécurisation  (installation de clôture occultante entre l’école larmeroux et le pavillon Larmeroux, renforcement réseaux électriques des écoles…), d'accessibilité, hygiéne-sécurité

    L’opposition socialiste qui n’a pas voté le budget n’a pas été tendre : «Tout d’abord, si vos budgets étaient contraints cela n’était pas essentiellement dû à une ponction plus importante de l’Etat sur les collectivités (baisse des dotations et hausse de la péréquation), contrairement à ce que vous affirmiez jusqu’en 2017, mais bien à une hausse des emprunts et des charges financières ces dernières années, entraînant une diminution de l’autofinancement et de l’épargne nette !» a déclaré Anne Laure Mondon (PS) en indiquant que, après plusieurs années de baisse, la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) est dorénavant relativement stable,  la Ville n’a pas été contributrice au FSRIF (Fonds de Solidarité de la Région IDF) depuis 2016 et a vu sa contribution au FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunale) passer d’environ 900.000 € en 2016 à environ 200.000 € depuis 2017 - «Cette baisse des ponctions de l’Etat sur les collectivités devraient donc, si l’on suivait votre raisonnement, nous laisser davantage de marges de manœuvre» - mais supporte un encours de la dette de 13,08 M€  compte tenu des emprunts passés, malgré l’affectation d’une partie de la vente des terrains Aristide Briand à hauteur de 12 millions d’€ au désendettement de la Ville, avec un faible autofinacement depuis 2014  (1,93 millions d’€, contre 2,4 millions d’€ en 2014, 2,9 millions en 2016 ou 2,23 millions d’€ en 2017). «Malgré tout la Ville continue à mener une politique d’investissement inadaptée à ses capacités d’emprunt et d’épargne. Les travaux et équipements budgétisés pour 2019 représentent ainsi 10,1 M€ (9,1 en 2018… Nous nous demandons donc comment la Ville les financera auxquels doivent être ajoutés les 5,9 millions d’€ de reports de l’année 2018, sans recourir à l’emprunt et continuer à alimenter le cercle « vicieux » emprunts / charges financières / diminution de l’autofinancement et de l’épargne nette ?». 

    Bien évidemment, elle n’en a pas moins relévé la mutualisation de l’Espace Santé avec Issy les Moulineaux coûte 60.000 € par an à la ville  et engendre une perte de recettes de l’ordre de 23.000 €. « Dans le même temps les recettes de fonctionnement attendues sont de 7.500€ dans le BP 2019 alors qu’elles étaient de 31.000€ dans le Compte administratif de 2018…Pourquoi ne pas avoir renforcé et développé l’ESJ de Vanves, garantissant la pérennisation d’un lieu plébiscité par nos jeunes, leurs parents et les personnels médicaux des établissements scolaires, au lieu de payer une participation de 60.000€ pour la délocalisation de ce lieu ! Un service en moins pour nos jeunes sur notre commune, moins de recettes et plus de dépenses…» a-t-elle constatée. « Vous avez oublié les 90 000 € de salaires » a répliqué Bernard Gauducheau.

    «Ce budget est équilibré, mais sans ambition. Vos choix seront proposés lors la campagne. Il ne fait que gérer les affaires courantes » a constaté Jean Cyril Le Goff (LREM). «S’engager sur une médiathéaue, l’éducation, la culture, c’est loin de gérer les affaires courantes. C’est un budget d’avenir, de projets, ambitieux pour l’avenir de Vanves qui est une ville qui se développe plutôt bien » a répondu le maire

  • PAS DE RISQUE DE VIOLENTOMETRE AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES COMME AU CONSEIL REGIONAL

    Le Conseil Régional était en session hier. Il a décidé de la  mise en place d’un violentométre, sorte de barométre de la violence des élus lors des débats en s'inspirant d'un outil d'évaluation de violences faites aux femmes lancé par le centre Hubertine Auclert.. Il s’agit d’évaluer la violence des élus et censer les calmer. Et au conseil régional (sur la photo lors d'une suspension de séance),  ils en ont besoin car de nombreux incidents de séances, vociférations,  comportements irrespectueux  se sont déroulés dans l’hémicycle depuis le début de la mandature  En décembre, un conseiller régional écologiste a dû être exclu de la séance compte tenu de la violence de son comportement. Il avait  jeté des parapheurs sur le 1er vice-président qui présidait  la séance plénière et en avait été profondément choqué.

    Cet outil d'évaluation de violences décline en 3 étapes  l’attitude des élus allant de la «sérénité» (où l’élu «respecte le temps imparti pour ses déclarations orales» ou «respecte les décisions de la présidence de séance» par exemple), à «la vigilance» (l’élu «prend la parole quand ce n’est pas son tour» ou «abuse des rappels au règlement» ou «manque de respect à un autre élu» ou «téléphone ou vapote dans l'hémicycle» et même  «adopte un comportement de harcèlement sexuel») et jusqu’à la «protection» (l’élu «pète les plombs», «injurie un autre élu», «commet un acte de violence physique en séance»). Les saanctions à appliquer devront être défini par la commission du règlement intérieur de l’Assemblée Régionale

    L’opposition a dénoncé ce choix, la plupart des groupes critiquant «un détournement» de cet outil destiné à être diffusé aux lycéens pour les sensibiliser aux violences faites aux femmes ». La majorité a jugé «regrettable de devoir adapter le règlement intérieur aux comportements inacceptables et parfois même violents de certains élus de l’opposition de gauche à la région». Ainsi l’assemblée régionale francilienne sera la seule à disposer d’un tel outil dans une assemblée délibérative. Peut être que certains conseils municipaux pourraient en avoir besoin dans des villes comme Levallois, Colombes où les réunions se prolongent très tard la nuit à cause d’échanges particuliérement vindicatifs et d’incidents de séance.

    D’autres, et la majorité,  n’en auront pas besoin, comme à Vanves où le dialogue entre majorité et opposition reste républicain, même si les prises de position peuvent se révéler ferme. Il n’en a pas toujours ainsi, notamment lors du mandat de Guy Janvier (PS), l’opposition menée alors par Didier Morin (RPR), puis Bernard Gauducheau (UDF) ne supportant pas l’attitude de François Bordes (PS) qui jouait le « procureur », en dénonçant la gestion passée. D’ailleurs lorsque ce dernier s’est retrouvé dans l’opposition  au lendemain des élections municipales de 2001, il était redoutable dans ses très longues interventions sur les questions budgétaires haussant quelquefois le ton. Plus loin encore, dans le temps, beaucoup se souviennent des échanges entre Gérard Orillard (RPR) et Raymond Deniau (PS) qui ne manquaient pas de sel