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sncf transilien

  • REQUALIFICATION DES ESPACES DE LA GARE DE VANVES-MALAKOFF 140 ANS APRES SON OUVERTURE

    La SNCF a entamé des travaux de requalification 140 ans après l’inauguration de la gare SNCF de Vanves-Malakoff, le 1er Octobre 1883,  qui n’avait pas son aspect actuel de pont-gare qu’elle a pris en 1934, voilà bientôt 90 ans. Elle a connu de nombreux travaux au fil de ces années, mais le plus spectaculaire fut, entre l’automne 1985 et le printemps 1987, l’aménagement du saut de mouton réalisé parallèlement à la plateforrme de Montrouge/Chatillon qui accueille les ateliers d’entretien du TGV atlantique. Il s’agissait de permettre aux voies TGV de passer au dessus des voies de la ligne Paris-Montparnasse pour bifurquer vers Malakoff le long de la ligne 13, avec une nouvelle voie, et une autre rallongée avec une estacade permettant de rejoindre la gare de Vanves/Malakoff. Les deux ponts au dessus de l’avenue Ernest Laval avaient été reconstruits, élargis et ripés en eux temps dans la nuit du 20 au 21 Décembre 1986 et celle du 31Janvier au 1er Février 1987. Plus récemment cette gare a vu l’installation de rideaux de quai dans le cadre d’une expérimentation par SNCF Transilien de l’équivalent des portes palières du métro ,pour assurer une meilleure sécurité des voyageurs

    Les travaux menés actuellement  en gare de Vanves Malakoff consistent à améliorer de manière significative la lisibilité des accès de la gare depuis l'espace urbain et de fluidifier le parcours des voyageurs vers l'accès aux quais et aux espaces de services. Il est inscrit dans un programme de travaux  «Désaturation/reconfiguration des espaces voyageurs»  qui vise à optimiser la gestion des flux voyageurs dans les gares : Ils consistent à la rénovation de la zone vente, à la requalification des abords et des parvis d'accès  à la rénovation des façades extérieures, aux reprise de l'éclairage intérieur et extérieur, de la lisibilité des accès (LAL et nom de gare),  des installations de vidéo surveillance et téléaffichage, ede l'édicule en bac acier (côté Vanves) de l'escalier extérieur fixe (côté Malakoff) avec Micro-working, installation d'un kit Xs, création d’un WC automatique , l’installation de CAB et Bornes MT, une nouvelle charte signalétique

    Le chantier a commencé le 27 février avec quelques impacts qui vont changer les habitudes des voyageurs : la fermeture de la gare depuis le 6 mars. L'accès aux quais se fait par la passerelle existante (via le rue René Coche). Une signalétique piétonne a éré mise en place.  Des opérations de grutage de nuit ponctuelles entre avril et juin sont prévues. Des travaux de nuit vont être mis en place pour 12 semaines.  Les guichets et une partie des bâtiments voyageurs seront fermés pour la durée du projet : des distributeurs de titres de transport seront installés sur le parvis.  Mais, la gare restera desservie pendant toute la durée des travaux, sans modification de la desserte qui devrait durer présd’un an,…en dehors des gréves. 

  • LES REPERCUSSIONS A VANVES D’UNE NOUVELLE GREVE POUR METTRE A L’ARRET LE PAYS

    Les syndicats opposés à la retraite, font le pari de mettre la «France à l'arrêt» mardi 7 mars. Objectif : faire plier l'exécutif alors que le projet de loi est examiné, en ce moment, par le Sénat. Réponse du gouvernement par la voix du vanvéen ministre des comptes publics, Gabriel Attal qui a haussé le ton. En marge d’une visite au Salon de l’Agriculture samedi dernier, à laquelle l’accompagnait Sévérine Edou, conseillére municipale (Renaissance ) de vanves,  a  appelé les opposants à la réforme à « la responsabilité  et à sortir de l’hypocrisie» : «Quand j’entends les responsables expliquer qu’ils veulent bloquer la France, en réalité c’est les Français qu’ils vont bloquer. Quand j’entends certains qui disent qu’ils veulent mettre l’économie à genoux, c’est les travailleurs qu’ils vont mettre à genoux », a-t-il fustigé. «Les grèves pour certaines reconductibles qui vont toucher des secteurs clés de l’économie comme les transports, vont pénaliser «ceux qui triment, c’est-à-dire les Français qui doivent se lever le matin, prendre leur métro, leur RER, leur voiture pour aller travailler. Les cols blancs en général ils peuvent télétravailler, ils peuvent aller travailler à vélo parce qu’ils habitent pas très loin de leur travail. Ceux qui galèrent le plus quand il y a des blocages ce sont les Français qui travaillent le plus dur, c’est pour ça que j’appelle à la responsabilité» a-t-il ajouté.

    Comme le gouvernement l’avait annoncé, le recours au télétravail risque d’être inévitable mardi 7 mars, pour ceux qui le peuvent. Face à la mobilisation qui se prépare contre la réforme des retraites, mieux vaut ne pas compter sur les transports collectifs mardi, comme le faisait encore remarquer Clément Beaune, dimanche sur France 3. Le  ministre des Transports  prédisait « une des journées les plus difficiles qu’on ait connue», ajoutant que « ceux qui comptent sur les transports auront de grandes difficulté». Les vanvéens risquent de connaitre quelques difficultés sur la ligne 12 du métro, une  circulation uniquement entre Mairie d’Issy et Concorde de 6h30-9h30 et 16h30-19h30 avec un train sur quatre, sur la ligne 13, une circulation des deux branches uniquement jusqu’à Duroc de 6h30-9h30 et 16h30-19h30 avec un train sur trois, ce qui veut dire que la station Plateau de Vanves-Malakoff sera fermé. Sur la voie ferrée Paris Montparnasse, il y aura qu’un train sur trois. En moyenne 3 bus sur 4 circuleront sur l’ensemble du réseau, même si certaines lignes pourraient être fermées, indique la RATP.

    Les écoles devraient être touchées bien évidemment, à quelques exceptions prés. Les vanvéens qui ont pris leurs précautions, craignent le retour d’une pénurie d'essence, s’il y a reconduction de la gréve. Contrairement aux autres journées de grève, la possibilité d'une reconduction fait planer le risque d'une pénurie de carburant avec des raffineries à l'arrêt et l'impossibilité de faire sortir les camions-citernes. Les éboueurs, les livreurs des plateformes ont été appelés  aire grève par la CGT. Mais il est difficile de savoir dans quelle mesure ce mouvement sera suivi

  • FERMETURE DES GUICHETS DE LA GARE DE VANVES ET D’AUTRES GARES FRANCILIENNES

    «Depuis quelques semaines, les directions des lignes RER et Transilien multiplient les annonces préoccupantes ! En effet, elles annoncent pas moins de 500 suppressions d'emplois sur les lignes RER C, D et Transilien H, J, K, L, N, R et U. Ces suppressions, qui ont d'ores et déjà débuté sur les lignes J et L par exemple, auront pour conséquence la réduction de la présence humaine dans 130 gares franciliennes. Parmi ces 130 gares, environ 75 gares se retrouveraient sans aucune présence humaine en gare et sans guichet, 24h/24, 7j/7 ! Il s'agit de mesures contraires à l'amélioration du service public et d'une atteinte grave à l'emploi et aux conditions de travail des cheminots. Ces baisses ont des conséquences concrètes sur la sécurité des biens et des personnes au sein des gares d'IDF !» indiquait le groupe PC du Conseil régional dont les élus ont manifestés le 8 Février 2022  devant la gare RER C du Choisy Le Roi (94) pour dénoncer et alerter sur cette situation inédite.

    Vanves est concernée puisque sa gare SNCF est sur la ligne N (Paris-Montparnasse), comme toutes les autres gares de cette ligne, provoquant quelques inquiétudes et rumeurs puisque certains vanvéens pensaient même  que la gare Vanves-Malakoff serait fermé. Pas du tout car il ne s’agit que des guichets, après, voilà maintenant déjà depuis quelques années, la fermeture du service de réservation fort pratique, remplacé par ces bornes et les supports digitaux. «L’usage des services SNCF et les comportements des voyageurs ont progressivement évolué ces dernières années, notamment avec le développement du digital», indique SNCF Transilien, qui déclare «travailler actuellement à une prochaine évolution des services en gare mieux adaptés aux nouveaux comportements des voyageurs».

    Mais voilà, les voyageurs ont besoin d’accompagnement lorsqu’ils utilisent ces bornes. La solution digitale ne plaît pas forcément aux habitués des trains, et ses machines présentent souvent des problèmes et renvoient vers le guichet où il n’y a plus personne. Or une présence humaine rassure les usagers, léve un sentiment anxogiéne, surtout la nuit, notamment pour les femmes seules, Mais au-delà des possibles fermetures (totales ou partielles) des guichets, c’est la question de la dissipation des services publics qui se posent. En attendant, la SNCF annonce que «la réflexion et les rendez-vous avec les élus sont en cours»