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Conseil Municipal - Page 21

  • CONSEIL MUNICIPALDE VANVES : QUELQUES QUESTIONS BRULANTES, DES POSITIONS FERMES, SANS POLEMIQUES

    Pour des raisons de prévention sanitaire, le conseil municipal s’est tenu Jeudi soir à la Palestre pour respecter les régles de distanciation et a duré prés de 3H. Ce qui nécessitera peut être d’avancer l’heure de la prochaine réunion du Conseil à 17H ou 18H si le couvre-feu est prolongé début décembre, comme l’a indiqué le maire de Vanves. Une 13e maire adfointe a été élu : Julier Messier, pour animer l’un des 3 Conseils de Quartiers. Kevin Corté maire adjoint à la sécurité a été chargé des questions de Défense. Sandrine Bourg maire djoint aux affairessocialesreprésentera la ville au Conseil de la vie Social de Simon de Cyréne qui est présent depuis plus de 10 ans maintenant. Ainsi 32 délibérations étaient inscrites à ce Conseil avec quelques sujets brûlants sur lesquels le blog reviendra, qui ont provoqué de courts débats, sans polémique, chacun campant sur ces positions, côté majorité comme de l’opposition.

    Ainsi la révision du PLU dont l’enquête publique a pris fin le jour même, comme l’a constaté Pierre Toulouse, qui permettra la construction d’un hôtel de 37 m de haut. Le conseil municipal a donné bien sûr son feu vert, malgré l’opposition des écologiques qui ont voté contre et qui n’ont pas manqué de constater que « ce projet a surpris les vanvéens », que cette révision introduit 3 dérogations dont la hauteur, son implantation à la limite de la voire, et la suppression de l’obligation de prévoir un parking de stationnement. Les marcheurs qui se sont abstenus, ont relevés les réserves de la CCI des Hauts de Seine, l’inquiétude des riverains, sa hauteur, sa proximité avec un site classé, le lycée Michelet (photo de la vue simulée depuis ce lycée, à l'angle M.Yol/Jullien)  auquel veille l’Architecte des Bâtiments de France, et les nombreuses incertitudes entourant ce projet.  «Vous nous demandez votre avis 2H après la fin de l’enquête publique. Vous auriez pu attendre deconnaitre l’avis du commissaire enquêteur » a remarqué Jean Cyril Le Goff (LREM).  «L’enquête publique permet de s’exprimer. D’ailleurs beaucoup de vanvéens ne sont pas déplacés. C’est la majorité silencieuse qui s’exprime ? Preuve qu’ils approuvent notre projet sur lequel nous avons été élu » s’est contenté de répondre le maire en insistant sur le pôle hôtelier qui se construit à la porte de la plaine et en ironisant sur ces « quelques esprits fossilisants » face au développement de ce quartier ( ?)

    Révolution dans la restaurant collective, la ville ayant porté son choix sur Sodexo, dont le siége est à Issy les Moulineaux, qui remplacera Elior en Décembre 2020. «On regrette le choix de la DSP pour la restauration, qui nous conduit à arbitrer entre deux géants » ont déclaré les écologistes qui se sont abstenus et  ont remarqué que le cahier des charges a tenu compte de l’avis des parents. « Je les rejoint sur ce point. Mais je demande à la municipalité de revenir à la cuisine centrale » a demabdé Séverine Edou (LREM). «Vous nous renvoyez en 2028. Nous avons une approche différente. On souhaite la meilleure qualité. Mais il y a d’autres critères notamment la sécurité alimentaire. J’ai accompagné la transition de la liaison chaude à la liaison froide (au début des années 1990). Sauf à avoir une cuisine dans chaque établissement…Ou une cuisine intercomunale…solution difficile à mettre en place, ce qui me parait inenvisageable » a répondu le Maire. «C’est pourtant ce que font 4 communes dans le sud des Hautsde Seine » selon JC Le Goff (LREM).  

    Enfin, à l ‘occasion d’une nouvelle subvention de la ville de 130 000 € à l’équipe Vanves GPSO Basket, les écologistes se sont inquiétés d’une équipe basket sous perfusion en demandant quels sont les effets sur les jeunes de l’évolution d’une équipe à un haut niveau. « Ces questions sont fondées. La municipalité réfléchit à une remise à plat de la politique sportive. Je suis preneur des avis des uns et des autres. Je souhaite que l’on reprécise la politique sportive de Vanves. Car on n’est pas seulement un prestataire de services, ni un tiroir caisse. On a des idées sur ce que l’on souhaite pour le sport à vanves en lui redonnant du sens et recréer un collectif pour que chacun ait sa place dans ctte politique sportive et surtout les petits (clubs et équipes)» a indiqué le Maire. Ce qu’il a sûrement dit et expliqué lors du Comité directeur du Stade de Vanves qui s’est tenu hier soir et auquel il a participé

  • 2e CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Un exercice obligé avec les premières mesures Covid-19

    Ce second conseil municipal de la nouvelle mandature qui s’est tenu vendredi soir à la Palestre pour respecter les mesures sanitaires anti-Covid-19, est généralement très formel. Il permet de désigner les représentants de l’assemblée municipale dans un certain nombre d’instances ((syndicats intercommunaux, commissions notamment d’appel d’offres, de délégation de services publics, du marché de conseil d’administration comme de l’EHPAD Larmeroux, le Biblio Club, les établissements scolaires, GPSO Energie, Seine Ouest Aménagement, SEMADS…). Grâce à des listes bloquées constituées en accord avec les groupes de l’opposition (EELV et LREM) qui avaient désigné leurs candidats lorsqu’elle était représentée, l’ensemble des élus ont voté à main levée, évitant une longue répétition de vote à bulletin secret. Il est entré dans le vif du sujet avec toute une série dé délibérations provoquées par la crise sanitaire avec cette période de confinement qui a perturbée le fonctionnement de la commune comme l’ensemble des collectivités territoriales

    Onze délibérations concernaient des marchés publics dont la plupart ont été prolongés jusqu’à la fin de l’année, car le renouvellement ou la reconduite du concessionnaire n’a pas pu s’effectuer à cause de cette crise sanitaire. Ce qui laissera le temps de procéder aux appels d’offres qui auraient dû se dérouler durant le confinement pour l’entretien et des travaux des bâtiments communaux, de l’exploitation de leur installation de chauffage, des prestations dans les espaces verts (propreté, entretien notamment du patrimoine arboré, contrôle de sécurité et rénovation de leurs aires de jeux),  la revue municipale Vanves Info, le marché, le service de restauration municipale… d’autres ont permis tout d’abord d’appliquer un abattement de 50% sur le montant de la taxe locale sur la publicité extérieure. «C’est plutôt pour favoriser les commerces, cette mesure s’appliquant à tous car on ne peut pas faire de différenciation » a répondu le maire aux écologistes qui demandaient de continuer à facturer les propriétaires de ces grands panneaux (notamment sur le toit de certains immeubles) et de connaitre le «sens politique» de cette décision. Et une exonération partielle des redevances d’occupation du domaine public (chantiers, commerçants ayant une terrasse) de 50% au prorata des jours durant lesquels ils n’ont pas pu exercer leurs activités.

    Ensuite, dans le cadre d’un contrat de soutien du département aux communes que le maire signera après le feu vert du conseil municipal, la ville recevra une aide de 288 270 € soit 10 € par habitant afin de lui permettre de maintenir ses actions quotidiennes  en direction de sa population, grâce notamment à l’action d’Isabelle Debré vice présidente, et de la majorité du  du Conseil Départemental des Hauts de Seine présidée par Georges Siffredi (LR). Enfin, La ville versera une prime de 1000 € à l’égard des agents (40% du personnel communal) qui se sont retrouvés en première ligne pour assurer la continuité des services publics durant l’état d’urgence sanitaire 

  • LE CONSEIL MUNICIPAL EN BREF

    Durant ses 2H30 de conseil municipal, le maire s’est montré très pédagogique et consensuel. L’opposition a demandé, par la voix des écologistes cette fois-ci, comme ce fut le cas en 2014, si la ville pouvait diffuser sur internet les réunions du conseil municipal. Dans sa réponse, comme six ans auparavant, le maire n’en voit pas l’utilité avec le risque de politiser ou médiatiser un lieu de délibération municipale

    COMPTE ADMINISTRATIF 2019 : «Depuis 3 ans l’épargne nette est de 2 M€ et dépassera 2,5 M€ en 2019. Il a derrière, du travail et de l’innovation» a déclaré le maire qui en a profité pour rappeler que le précédent mandat a été marqué pardeux périodes : 2014-2016 marquée par une crise avec une baisse des doations de 10 à 6%. «On a pu tenir le coup grâce notre politique de négociation de la dette». 2017 et 2019 a été plus favorable marqué par une politique de désendetement avec des ventes permettant de financer la tribune du stade et la médiathéque, une politique active en matière de recherche de subventions auprés de la Région, du département, de la métropole etc…soit entre 15 et 20%.

    INDEMNITES : Un systéme spécifique a été mis en place pour une indemnisation minimale de 50 € par séance pour tous les conseillers municipaux depuis 2014 car le maire et ses adjoints avaient mise en place une baisse de 5% de leurs indemnités permettant de dégager 1500€. Mais comme les communes chef lieu de canton, peuvent exercer une majoration de 15% l’indemnisation à été fixée à 95 € pour cette  mandature. Ainsi le montant des indemnités annuelles a été fixé à un certain pourcentage de l’indice brut 1015 de l’échelle indiciaire de la fonction publque : 90% pour le Maire (42 005 € par an), 58% pour 2 adjoints (27 070 €), 23,76% pour 10 adjoints (11 089€), 8,31% pour 2 conseillers délégués (3 878 €), 1,29% pour les conseillers municipaux (602€)  

    VŒUX : Le Conseil Municipal de Vanves comme beaucoup d’autres en IDF, à la demande de V.Pécresse qui a engagé un bras de fer avec l’Etat, a voté un vœu pour réclamer à l'Etat un plan de sauvetage des transports du quotidien,  en cessation de  paiement puisque Ile de France Mobilités n’a pas versé depuis le 8 Juillet sa contribution à la RATP et à la SNCF pour faire fonctionner métro,  RER, Transilien,  bus, tramways… et le remboursement intégral (du déficit à hauteur de 2,6 Milliards) alors que l’éatat ne lui versra que 425 M€. Jean Cyril Le Goff (LREM) a indiqué « qu’on ne peut être que d’accord. Mais ce qui est gênant est d edemander le remboursement intégral. Ne faudrait il pas mettre pluôt que « l’Etat prenne sa part » puisque le secrétaire d’Etat des Transports a proposé de se mettre autour d’une table pour discuter d’une clause de revoyure ». Mais le maire a refusé : « Intégral on sait ce que cela veut dire ! Prendre sa part ne veur rien dire ! ». Du coup l’opposition s’est abstenue. « A La fin c’est le contribuable qui paiera ! » a conclu Jean Cyril Le Goff (LREM)