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Conseil Municipal - Page 19

  • PROJET D’HOTEL A VANVES : TROP D’INCERTITUDES POUR LA REPUBLIQUE EN MARCHE

    Après avoir donné quelques extraits des observations des écologistes, d’associations comme le collectif du 4 septembre, et de vanvéens, il ne manquait plus que celles de la République en Marche données par Jean cyril Le Goff lors du conseil municipal de Jeudi dernier. D’ailleurs parmi les vanvéens qui se sont déplacés pour assister à ce conseil, quelques uns ont été étonnés par les propos du maire sur la majorité silencieuse qui approuve la politique menée par la muicipalité, mais qui peut aussi la désaprouver ( ?), sur ses esprits fossilisant qui s’opposent à ce projet et à la constitution d’un pole hôtelier autour  de la porte de la Plaine. Ce qui n’est pas vrai, car ils s’opposent surtout à la hauteur démesurée de cet hôtel dans ce quartier qui pourrait être très bien à rabaisser à une hauteur similaire à l’hôtel Mercure, et à la disparition d’arbres et d’espaces verts dans une ville qui en contrepartie de ses nombreuses nouvelles constructions, ne se reverdit pas, et aux problèmes de stationnement et de circulation qu’engendrait ce nouvel hôtel, avec notamment les cars de tourisme qui s’ajouteraient à ceux de l’hôtel Mercure déjà nombreux en période normale.

    Les marcheurs ont expliqué qu’ils adhéraient tout d’abord aux préconisations de la CCI des Hauts de Seine  qui suggére de «créer une zone commerciale intégrée ou non à l’espace hôtelier, avec une offre commerciale de proximité et de services ouverts sur la ville de Vanvesour répondre aux besoins de la clientèle hôtelière, des salariés et des habitants du secteur». Ensuite aux observations du Préfet des Hauts de Seine qui attirait l’attention sur « le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de par et d’autre du boulevard périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain plus ou continu d’immeubles d’activités et de bureaux». A ses yeux, il conviendrait que «les projets de la ville de Paris et des villes limitrophes situés en bordure du périphérique puissent davantage s’harmoniser dans un projet urbain élaboré  à une plus grande échelle »

    Ils ont expliqué, par la voix de Jean Cyril Le Goff qu’ils ne pouvaient  ignorer les nombreuses inquiétudes et remarques des riverains en citant une vanvéenne – «En relisant votre programme, je retrouve bien une mention à une modification du PLU intégrant « une dimension  écologique renforcée… ». Permettre la construction d’un hôtel de 37 M de haut en lieu et place d’une lignée d’arbres, est-ce cela qu’il fallait comprendre derrière cette définition ? Comment avoir confiance dans la parole donnée par l’équipe municipale si la première mesure consisterait à reneir complément le programme pour lequel, elle a été élue ? »  -  ou ce Président d’un conseil syndical d’une copropriété située rue du 4 septembre qui avait noté que «dans le dossier de concertation de Mai 2019, la hauteur annoncée était d’environ 31 m, et de lors de la réunion e concertation du 2 Juillet 2019, il était annoncé un immeuble de R+7 de 28 m de hauteur » ou encore ce Président du conseil syndical d’une copropriété située rue du Moulin qui fort justement relevait que «de grandes difficultés sont à craindre pour le stationnement des autocars. De même que l’hôtel Mercure, le nouvel hôtel recevra des groupes de touristes en dehors des périodes de salons (été principalement) et ceux-ci arriveront en autocars. Or, La situation devant le Mercure est souvent anarchique et dangereuse. Les emplacements de stationnement réservés étant insuffisants, des autocars stationnement en double file pendant la montée ou la descente des passagers, ce qui n’est pas sans danger pour les véhicules qui empruntent cette portion de rue en courbe, sans visibilité. La situation sera ingérable si des autocars stationnent également devant l’autre hôtel en empiétant totalement ou partiellement sur la chaussée, le trottoir étant trop étroit pour la création La desserte par autocar ne peut être assurée que depuis l’intérieur du Parc».

    Et demander au Commissaire enquêteur d’émettre les préconisations et amendements suivants :

    -Réduire le plafond de hauteur autorisé, afin d’assurer une meilleure cohérence avec les bâtiments situés sur la rive opposée de la rue du Moulin ( l’hôtel Mercure a 25m de haut, Mama Shelter et le Novotel ont 31m de haut) tout en faisant remarquer que le quartier doit d’ailleurs répondre aux exigences du périmètre des 500 mètres autour d’un bâtiment historique, le Lycée Michelet.

    -Prévoir des prescriptions pour limiter l’impact du projet sur les plantations et imposer des mesures compensatoires pour maintenir la trame verte le long de la clôture du Parc ainsi qu’une plantation d’alignement sur l’ensemble de la rue du Moulin.

    -Prévoir des prescriptions imposant la prise en compte par le projet de ses besoins de desserte (qu’il s’agisse d’un hôtel ou de toute autre construction) sans gêne supplémentaire pour la circulation et la vie locale (dépose par autocars, taxis …) ».

    Et de conclure : « Devant l’existence de plusieurs petites zones d’aléas très forts où toute construction nouvelle est interdite, nous demandons qu’une information complète paraisse dans le journal, sur le site internet de la ville et qu’une réunion publique d’information soit organisée. Les Vanvéens ont le droit de savoir s’ils sont sur ou à côté d’une de ces zones dangereuses » a déclaré Jean Cyril Le Goff (LREM), et en annonçant devant « trop d’incertitudes qui persistent dans ce dossier » l’abstention des 3 élus LREM

  • CONSEIL MUNICIPALDE VANVES : QUELQUES QUESTIONS BRULANTES, DES POSITIONS FERMES, SANS POLEMIQUES

    Pour des raisons de prévention sanitaire, le conseil municipal s’est tenu Jeudi soir à la Palestre pour respecter les régles de distanciation et a duré prés de 3H. Ce qui nécessitera peut être d’avancer l’heure de la prochaine réunion du Conseil à 17H ou 18H si le couvre-feu est prolongé début décembre, comme l’a indiqué le maire de Vanves. Une 13e maire adfointe a été élu : Julier Messier, pour animer l’un des 3 Conseils de Quartiers. Kevin Corté maire adjoint à la sécurité a été chargé des questions de Défense. Sandrine Bourg maire djoint aux affairessocialesreprésentera la ville au Conseil de la vie Social de Simon de Cyréne qui est présent depuis plus de 10 ans maintenant. Ainsi 32 délibérations étaient inscrites à ce Conseil avec quelques sujets brûlants sur lesquels le blog reviendra, qui ont provoqué de courts débats, sans polémique, chacun campant sur ces positions, côté majorité comme de l’opposition.

    Ainsi la révision du PLU dont l’enquête publique a pris fin le jour même, comme l’a constaté Pierre Toulouse, qui permettra la construction d’un hôtel de 37 m de haut. Le conseil municipal a donné bien sûr son feu vert, malgré l’opposition des écologiques qui ont voté contre et qui n’ont pas manqué de constater que « ce projet a surpris les vanvéens », que cette révision introduit 3 dérogations dont la hauteur, son implantation à la limite de la voire, et la suppression de l’obligation de prévoir un parking de stationnement. Les marcheurs qui se sont abstenus, ont relevés les réserves de la CCI des Hauts de Seine, l’inquiétude des riverains, sa hauteur, sa proximité avec un site classé, le lycée Michelet (photo de la vue simulée depuis ce lycée, à l'angle M.Yol/Jullien)  auquel veille l’Architecte des Bâtiments de France, et les nombreuses incertitudes entourant ce projet.  «Vous nous demandez votre avis 2H après la fin de l’enquête publique. Vous auriez pu attendre deconnaitre l’avis du commissaire enquêteur » a remarqué Jean Cyril Le Goff (LREM).  «L’enquête publique permet de s’exprimer. D’ailleurs beaucoup de vanvéens ne sont pas déplacés. C’est la majorité silencieuse qui s’exprime ? Preuve qu’ils approuvent notre projet sur lequel nous avons été élu » s’est contenté de répondre le maire en insistant sur le pôle hôtelier qui se construit à la porte de la plaine et en ironisant sur ces « quelques esprits fossilisants » face au développement de ce quartier ( ?)

    Révolution dans la restaurant collective, la ville ayant porté son choix sur Sodexo, dont le siége est à Issy les Moulineaux, qui remplacera Elior en Décembre 2020. «On regrette le choix de la DSP pour la restauration, qui nous conduit à arbitrer entre deux géants » ont déclaré les écologistes qui se sont abstenus et  ont remarqué que le cahier des charges a tenu compte de l’avis des parents. « Je les rejoint sur ce point. Mais je demande à la municipalité de revenir à la cuisine centrale » a demabdé Séverine Edou (LREM). «Vous nous renvoyez en 2028. Nous avons une approche différente. On souhaite la meilleure qualité. Mais il y a d’autres critères notamment la sécurité alimentaire. J’ai accompagné la transition de la liaison chaude à la liaison froide (au début des années 1990). Sauf à avoir une cuisine dans chaque établissement…Ou une cuisine intercomunale…solution difficile à mettre en place, ce qui me parait inenvisageable » a répondu le Maire. «C’est pourtant ce que font 4 communes dans le sud des Hautsde Seine » selon JC Le Goff (LREM).  

    Enfin, à l ‘occasion d’une nouvelle subvention de la ville de 130 000 € à l’équipe Vanves GPSO Basket, les écologistes se sont inquiétés d’une équipe basket sous perfusion en demandant quels sont les effets sur les jeunes de l’évolution d’une équipe à un haut niveau. « Ces questions sont fondées. La municipalité réfléchit à une remise à plat de la politique sportive. Je suis preneur des avis des uns et des autres. Je souhaite que l’on reprécise la politique sportive de Vanves. Car on n’est pas seulement un prestataire de services, ni un tiroir caisse. On a des idées sur ce que l’on souhaite pour le sport à vanves en lui redonnant du sens et recréer un collectif pour que chacun ait sa place dans ctte politique sportive et surtout les petits (clubs et équipes)» a indiqué le Maire. Ce qu’il a sûrement dit et expliqué lors du Comité directeur du Stade de Vanves qui s’est tenu hier soir et auquel il a participé

  • 2e CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Un exercice obligé avec les premières mesures Covid-19

    Ce second conseil municipal de la nouvelle mandature qui s’est tenu vendredi soir à la Palestre pour respecter les mesures sanitaires anti-Covid-19, est généralement très formel. Il permet de désigner les représentants de l’assemblée municipale dans un certain nombre d’instances ((syndicats intercommunaux, commissions notamment d’appel d’offres, de délégation de services publics, du marché de conseil d’administration comme de l’EHPAD Larmeroux, le Biblio Club, les établissements scolaires, GPSO Energie, Seine Ouest Aménagement, SEMADS…). Grâce à des listes bloquées constituées en accord avec les groupes de l’opposition (EELV et LREM) qui avaient désigné leurs candidats lorsqu’elle était représentée, l’ensemble des élus ont voté à main levée, évitant une longue répétition de vote à bulletin secret. Il est entré dans le vif du sujet avec toute une série dé délibérations provoquées par la crise sanitaire avec cette période de confinement qui a perturbée le fonctionnement de la commune comme l’ensemble des collectivités territoriales

    Onze délibérations concernaient des marchés publics dont la plupart ont été prolongés jusqu’à la fin de l’année, car le renouvellement ou la reconduite du concessionnaire n’a pas pu s’effectuer à cause de cette crise sanitaire. Ce qui laissera le temps de procéder aux appels d’offres qui auraient dû se dérouler durant le confinement pour l’entretien et des travaux des bâtiments communaux, de l’exploitation de leur installation de chauffage, des prestations dans les espaces verts (propreté, entretien notamment du patrimoine arboré, contrôle de sécurité et rénovation de leurs aires de jeux),  la revue municipale Vanves Info, le marché, le service de restauration municipale… d’autres ont permis tout d’abord d’appliquer un abattement de 50% sur le montant de la taxe locale sur la publicité extérieure. «C’est plutôt pour favoriser les commerces, cette mesure s’appliquant à tous car on ne peut pas faire de différenciation » a répondu le maire aux écologistes qui demandaient de continuer à facturer les propriétaires de ces grands panneaux (notamment sur le toit de certains immeubles) et de connaitre le «sens politique» de cette décision. Et une exonération partielle des redevances d’occupation du domaine public (chantiers, commerçants ayant une terrasse) de 50% au prorata des jours durant lesquels ils n’ont pas pu exercer leurs activités.

    Ensuite, dans le cadre d’un contrat de soutien du département aux communes que le maire signera après le feu vert du conseil municipal, la ville recevra une aide de 288 270 € soit 10 € par habitant afin de lui permettre de maintenir ses actions quotidiennes  en direction de sa population, grâce notamment à l’action d’Isabelle Debré vice présidente, et de la majorité du  du Conseil Départemental des Hauts de Seine présidée par Georges Siffredi (LR). Enfin, La ville versera une prime de 1000 € à l’égard des agents (40% du personnel communal) qui se sont retrouvés en première ligne pour assurer la continuité des services publics durant l’état d’urgence sanitaire