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ville de vanves - Page 468

  • L’AVIS DEFAVORABLE D’AGIR SUR LE PLATEAU SUR LA REVISION DU PLU POUR LE PROJET DE TOUR HOTELIERE A VANVES

    «Cette modification du PLU est uniquement motivée par le projet de Viparis (gestionnaire du Parc des Expositions) de bâtir un hôtel Porte de La Plaine –(dans le cadre du projet Mixcité) -   donc dans notre quartier. La hauteur demandée de 37 m nous est parue très excessive et risque de créer un fâcheux précédent» indiquent les dirigeants de l’association Agir Pour le Plateau qui ont déposé une contribution faîte au nom de l’association, lors de l’enquête publique sachant que plusieurs adhérents l’ont fait aussi, à titre personnel. «Nous suivrons l'émission du rapport du commissaire instructeur pour relever les arguments développés en faveur de ce projet » assurent ils en remarquant que « la décision finale d'approbation sera prise au niveau de GPSO ! Or ceci ne nous apparaît pas correct car si l'instruction technique peut être déléguée par la municipalité à GPSO, la décision du PLU de Vanves ne saurait être prise que par la municipalité elle-même».

    «Quel est le but d’un PLU sinon de donner des lignes directrices pour obtenir un immobilier rationnel, harmonieux et durable ? Il doit concilier développement urbain et préservation des espaces naturels dans une optique de pérennisation. C’est dans cet esprit qu’ont été fixées entre autres les limites en hauteur des sous-zones de la ville de Vanves en retenant des valeurs souvent inférieures à certains bâtis préexistants» indique l’association Agir sur le Plateau en relevant que la zone concernée les hauteurs sont limités entre 15 et 18 m. «D’autre part, il convient de souligner l’aspect de la géographie locale avec coté Vanves un plateau dont l’altitude est entre 60 et 65 m dominant le site du Parc des Expositions dont l’entrée Porte de Versailles est à l’altitude de 38 m et le périphérique qui à la Porte de la Plaine est à 55 m. La dérogation demandée ne s’inscrit donc absolument pas dans la philosophie actuelle du PLU de Vanves qui se donnait pour but de créer à long terme un ensemble harmonisé. La valeur demandée de 37 m ne correspond à aucune valeur d’aucune sous zone actuelle du PLU de

    Vanves mais semble s’être inspirée de celle adoptée par Paris qui constitue un ensemble immobilier bien différent» ajoute-t-elle en ayant relevé les commentaires de la Préfecture des Hauts-de-Seine tenant « à attirer votre attention sur le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de part et d’autre du boulevard périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain » et recommandant « de se rapprocher de la ville de Paris pour une réflexion commune. Ceci qui ne semble pas avoir été fait».

    Elle considére que trois autres points liés à la sécurité mériteraient d’être considérés: les aléas relatifs aux anciennes carrières car « il est à craindre que les décaissements nécessaires à un immeuble de 37 m de haut ne puisse induire des instabilités de terrain et des désordres aux immeubles voisins », la densification de la circulation déjà saturée sur ce secteur et l’absence, dans le dossier, de  l’avis de l’héliport de Paris qui pourrait faire des recommandations sur un immeuble qui culminerait à la cote 65 + 37 = 102 m du NGF sans compter les antennes éventuelles. «À titre accessoire il semble comme d’autres intervenants n’ont pas manqué de le souligner que la desserte d’un tel hôtel par les taxis et les cars impose de créer des parkings de dépose des clients ce que ne permet pas le projet actuel. Nous craignons par ailleurs que cette exception ne soit suivie d’autres pour des projets à venir et donc il faut être cohérents dès à présent ».

    Enfin, elle reléve «que la motivation d’une telle dérogation est purement économique et là dans une optique qui est celle de Viparis et non celle de Vanves et des Vanvéens. Dans le contexte des incertitudes actuelles qui frappent le secteur hôtelier pour au moins le moyen et voire le long terme, il serait fort réaliste de ne pas se précipiter mais de voir s’éclaircir ce futur pour prendre des décisions pleinement justifiées. Nous ne pouvons accepter une telle approche aussi disruptive sur la philosophie qui avait mené à établir le PLU actuel de notre ville et donc nous émettons un avis totalement défavorable »

  • COVID-19 : VANVES FERAIT PARTIE DES COMMUNES LES MOINS TOUCHEES

    La carte de l’épidémie en France s’affine de plus en plus grâce à des enquêtes et études approfondies. Ainsi Santé Publique France (SPF)  a dévoilé récemment quelle était le taux d’incidence dans les 35 000 villeset villages de l’hexagone, et de savoir où se trouvent les collectivités les plus touchées par la « deuxième vague ».

    Jusqu’à présent, là, la strate la plus élevée était celle d'un taux d'incidence (c'est-à-dire le nombre de cas pour 100 000 habitants) supérieur à 250. SPF a affiné ses recherches en déterminant deux nouvelles tranches de l'incidence : entre 500 et 1000, et supérieure à 1000. Sachant qu’il suffit que 10 résidents d'une collectivité de 1000 habitants soient testés positifs pour que le taux d'incidence atteigne 1000, par exemple. La situation serait plutôt critique autour de Lyon et de Saint-Etienne, mais aussi Tourcoing et Roubaix. Elle a permis de découvrir qu'aucun arrondissement parisien ni aucune petite commune de petite couronne francilienne n'apparaissent dans la couleur la plus foncée de la carte qu’elle a établie. «Jusque-là, on savait seulement que le taux d'incidence était supérieur à 250 partout en région parisienne. On découvre désormais qu'il y est aussi systématiquement inférieur à 1000» explique-t-elle tout en temporisant : «A l'inverse des villages, cela s'explique certainement par le fait que ces zones sont très denses, donc qu'il faudrait beaucoup de personnes contaminées pour faire grimper le taux d'incidence au-delà de 1000. Mais ce seuil a été déjà atteint dans de nombreuses communes des métropoles de Lille, de Lyon ou encore de Saint-Etienne. Preuve que la situation sanitaire y est particulièrement inquiétante !». Ainsi, elle indique que, pour Vanves, le taux d’incidence était, entre le 13 et le 19 Octobre, entre 150 et 250 pour l’ensemble de la pipulation, et supérieure à 250 pour les plus de 65 ans . A titre de comparaison, elle est de 389,1 dans les Hautsde Seine et de 268,7 en France

    Une seconde étude, là universitaire de Guy Byurgel, professeur de géographie urbaine à l’université Paris Nanterre qui montre que les inégales sociales coïncide avec celle des zones de surmotalité dans la métropole du Grand Paris MGP), vient compléter et approfondir les études de l’INSEE IDF sur la surmortalité pendant le confinement parue en Juin enrichissant le constat dressé par l’Observatoire régional de Santé IDF sur la surmortalité différenciée. Elle constate une surmortalité plus forte dans la moitié nord – Seine Saint Denis – et le sud est de la métropole, où les taux de surmortalité s’envolent au-delà de 150 et plus faible dans la banlieue et les arrondissements de l’ouest parisien, souvent inférieur à 125 et même 116, dont fait partie Vanves. Mais attention, comme l’explique Guy Burgel, le Covid-19 n’a pas, pour autant, inversé la tendance de la surmortalité structurelle : « Globalement, on meurt plus dans les quartiers richeset vieillissants que dabs leszones urbaines jeunes et défavorisées »

  • PAS D’ARRETE MUNICIPAL AUTORISANT L’OUVERTURE DE COMMERCES A VANVES

    «Comme au printemps dernier, nous publierons régulièrement les informations et l'organisation des commerces proposant des services de ventes à emporter ou de livraisons sur la page du site de la ville «Consommez bien - Consommez Vanvéen ! » s’est engagé la ville de Vanves dés les premiers jours du re-confinement  en reprenant sa campagne pour soutenir les commerçants en  indiquant les restaurants qui font des plats à emporter, en insistant sur l’ouverture du marché etc….Mais elle n’aurait pas relayé la campagne de l’AMF et de l’AMIF, les associations nationale et francilienne qui regroupe les maires de France et d’Ile de France, pour ré-ouvrir les commerces non essentiels.

    La première a défendu «l'ouverture des commerces «non essentiels» par arrêtés municipaux, pour qu'ils «continuent à pouvoir vivre»  et  l’AMIF a demandé en urgence à ce que «l’injustice de la fermeture des commerces de proximité identifiés comme n’étant pas de première nécessité» soit réparée. «En autorisant des grandes surfaces à vendre des produits «non essentiels» au prétexte qu’elles vendent également des produits alimentaires, l’Etat s’ingère gravement dans le principe de libre-concurrence du commerce, en entraînant une rupture d’égalité de traitement….Alors que les maires se battent depuis des années pour revitaliser leurs centres-villes, il est inimaginable qu’ils regardent cette catastrophe sans agir» ajoutait l’AMIF

    Il est vrai que de nombreux maires, de tous bords politiques confondus, partout en France, ont signés depuis le re-confinement, des arrêtés municipaux autorisant l'ouverture des commerces considérés comme n'étant pas de «première nécessité», comme les librairies, par exemple. Mais cela ne risque pas d’être le cas à Vanves, alors que l’UDI a encouragé ses maires à prendre des arrêtés en ce sens. De toute façon, le nôtre n’avait pas de raisons à le faire puisqu’aucun de ses collègues franciliens ne l’a fait, en dehors de protester,  et qu’il y en a peu (de commerces non alimentaires) dans notre ville, par rapport à des voisines comme Issy les Moulineaux, Boulogne…  en dehors d’une quincaillerie, une bijouterie, d’une libraire ouverte depuis la Rentrée qui continue son activité grâce aux commandes faites par Internet, une boutique de mode qui survie grâce au fait qu’elle exerce une activité Relais Poste, une boutique de produits pour les passionnés de pêche, et de vélos… et bien sûr de tous les coiffeurs, fleuristes, opticiens, agences immobilières, agences de voyages etc….

    Anne Hidalgo a annoncé dans le JDD, dimanche dernier, «une initiative commune», avec d'autres villes, «pour autoriser la réouverture des librairies indépendantes», fermées pour cause de confinement. «La culture est essentielle, c'est une erreur de la sacrifier», explique la maire socialiste, qui «déplore que certains commerces de proximité, plus que jamais nécessaires pour maintenir le lien social et lutter contre les effets de l'isolement, aient été fermés, au moins dans un premier temps, comme les librairies ou les salons de coiffure»... «Avec d'autres villes, nous allons prendre une initiative commune, comme l'a fait Dijon, pour autoriser la réouverture des librairies indépendantes», ajoutait-elle. Mais le premier ministre a fermé tout espoir dimanche dernier au JT de TF1 à 20H : «nous ne reviendrons pas sur les mesures annoncées, c'est beaucoup trop tôt», en exhortant les Français  au respect du confinement, «indispensable» pour en sortir au plus vite», et en annonçant la fermeture des rayons non essentiels dans les grandes surfaces pour apaiser la colère des petits commerces.

    Mais il faut que «nous soyons extrêmement vigilants, que nous respections ce confinement: il en va de la survie de l'économie, il en va de notre santé collective» a-t-il ajouté. «Mieux vous respecterez les règles aujourd'hui (...), plus vite nous pourrons en sortir» a encore insisté le Premier ministre, évoquant la fin du confinement prévue pour l'instant le 1er décembre «s'il a, comme nous l'espérons, produit ses effets». Des députés ont tentés de revenir à la charge avec l'examen du projet de loi prolongeant l'état d’urgence sanitaire.

    Mais cela risque de se prolonger jusqu’à Noël, tout simplement parce que certains français n’ont pas compris l’enjeu de ce confinement en ne le respectant pas, suscitant l’exaspération. D’où la déclaration malheureuse de Gabriel Attal hier matin annonçant un couvre-feu à 21H sur Paris, démenti par Matignon dans l’heure qui suivait. Mais la question avait bien été soulevé entre ministres, et décidée, suite à l’intervention du préfet de police de Paris, mais que Matignon s’est refusé à prendre, pour l’instant, sans concertation  avec la maire de Paris et la présidente de Région.