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TRANSPORTS EN COMMUN - Page 29

  • REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER AUTOMNALES ET CONSEIL MUNICIPAL : QUESTIONS D’ACTUALITE SUR VANVES

    La première de trois réunions publiques automnales du maire de Vanves s’est tenue à 19H30 à l’école Marceau. C’est l’occasion pour Bernard Gauducheau de parler des sujets d’actualité qui concerne chaque quartier comme par exemple l’inauguration des travaux de rénovation du Biblio Club le 29 Novembre prochain. Le Conseil Municipal du 12 Novembre 2014 en a donné un avant goût avec des questions orales sur la place des Provinces, et les conséquences de l’arrivée d’un nouveau terminus pour le bus 391 à la gare de Vanves Malakoff

    PLATEAU : PLACE DES PROVINCES ABANDONNEE ?

    Jean Cyril Le Goff (PS)  s’est inquiété de l’état de la place des Provinces dont les habitants « se plaignent de l’état de délabrement » en faisant un état des lieux : Fuite récurrente rendant l’escalier de la galerie marchande mouillée et glissant, sans parler du gel qui le rend dangereux et impraticable. « Un ouvrier est venu tenter de trouver l’origine de la fuite mais sans succès visiblement ». Feuilles d’arbres non ramassées, flaques d’eau qui se résorbent difficilement après une averse, murs qui se désagrégent dont on voit les tiges en béton, peintures refaites à la va vite, éclairages souvent défectueux côté accés par le 14, trottoir de la rampe de chargement du Carrefour Market défoncé… « Les lieux deviennent vétustes et ne valorisent pas les immeubles et ne contribuent pas à l’embellissement de notre ville » a-t-il constaté en demandant au maire s’il prévoyait de réhabiliter cette place et ses abords. « Il se dit en ville, que devant l’ampleur des travaux de réhabilitation, vous seriez prêt à privatiser les abords, voire la place des Provinces afin que les charges des travaux reposent ainsi sur les copropriétaires des immeubles adjacents de cette place ! » ? Ce qu a été réfuté par Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme  - « Pas question de privatiser ! » - en l’invitant à s’adresser à GPSO pour avoir des réponses. D’autant plus qu’il a rappelé que comme la situation juridique des espaces du Plateau est compliqué, un travail a été menée par des géométres pour décortiquer la situation et préciser finalement qui est à qui. « Personne n’avait voulu prendre cette question jusqu’à présent !. Maintenant que c’est fait, des travaux seront engagés, en commençant par le mur extérieur du biblio-club, en programmant des travaux plus ponctuels dont l’éclairage en 2015 par GPSO ».  

    L’ARRIVEE DU BUS 391 A LA GARE DE VANVES-MALAKOFF

    Boris Amoroz (FdeG/PC) a interrogé le maire sur les conséquences positives et négatives du prolongement de la ligne de bus 391 à la gare de Vanves, conséquence de la réorganisation des lignes de bus entraîné par la mise en service du tramway Châtillon Montrouge-Velizy le 13 Décembre prochain. « L'importance de la gare de Vanves-Malakoff en tant que pôle de transports en commun sera renforcée, permettant des correspondances entre le Transilien N (directions de Montparnasse, Sèvres, Versailles, Rambouillet...), les bus 89, 126 et 391, et la station Vélib. La clientèle des commerçants du secteur sera aussi élargie » a-t-il noté en souhaitant « une grande amélioration de la gare de Vanves-Malakoff » notamment « par l'ouverture d'un accès Nord (aux abords de la rue Ernest Laval), permettant une meilleure correspondance avec le bus 126, et une meilleure desserte des quartiers autour de la rue Jean Bleuzen et du Plateau. Malheureusement, je crains que ceci ne reste pour longtemps un doux rêve ». Ainsi qu’une mise en accessibilité de cette gare dans le cadre du  grand plan de mise en accessibilité de la SNCF, y compris le réseau Transilien N. « Nous espérons que cette mise en accessibilité de la gare de Vanves-Malakoff sera complète et arrivera rapidement, comprenant ascenseurs et mise à niveau des quais avec les trains ». Mais il s’est surtout inquiété de l’aménagement d’un nouveau terminus pour le 391 alors que  « le terminus du bus 89 est déjà par moment saturé. Plusieurs riverains vous l'ont rappelé lors d'une de vos réunions de quartier de « démocratie-participative-présentation-des-projets-du-maire », les bus débordent régulièrement de l'espace du terminus. Le futur réaménagement de la place Albert Culot, tel que vous l'avez montré, ne semblait d'ailleurs pas de nature à régler par lui-même entièrement ce problème ». L'ajout d'un nouveau terminus en ce lieu pour le prolongement de la ligne de bus 391 l’a amené à l’interroger sur « sa bonne intégration dans le quartier de la gare » et « si toutes les évaluations et mesures nécessaires ont bien été prises, par la mairie et la RATP, pour que la circulation et le stockage des bus se passe dans les meilleures conditions ». Xavier Lemaire (UDI)  conseiller municipal délégué à la voirie a essayé de le rassurer en indiquant que « 6 emplacements seront placés en quai unique sur l'avenue Victor Basch, 5 pour le 89 et 1 pour le 391 (au plus proche de la place Albert Culot). Ces emplacements seront suffisants pour le service normal. En cas de service perturbé, la RATP doit gérer son stockage » a t-il assuré.  « Dans le cadre de travaux de requalification de la voirie, une mise à niveau des quais et l'accessibilité PMR seront réalisées » a-t-il ré-assurée.

  • RESTRUCTURATION DES LIGNES DE BUS AUTOUR DE VANVES A CAUSE DU TRAMWAY T6 : Le plan BUS 2025 de la RATP pour arriver à une meilleure intermodalité dans le paysage urbain

    La RATP dans ses communiqués de presse repris par les médias et même le blog du maire donnaient ses dernières semaines des informations sur  la mise en service de la phase 1 du tramway T6 entre Châtillon Montrouge et Vélizy/Robert Wagner le 13 Décembre 2014. La formation des 140 futurs conducteurs étant terminée, la marche à blanc qui consiste à faire rouler le tramway dans les conditions normales d’exploitation mais sans voyageurs, commencera après le week-end de la Toussaint. Et un agent de proximité du T6 avec des agents de prévention de la RATP vont sensibiliser près de 1 600 élèves des écoles élémentaires et des collèges  situés à proximité du tracé du tramway aux bonnes pratiques à adopter aux abords de la plate-forme du T6, à Vélizy-Villacoublay, Châtillon, Meudon et Clamart. Enfin, la RATP en profite pour restructurer le réseau des bus qui circulent dans la zone du T6 : « Si la ligne 189 sera modifiée à Clamart, le niveau de l'offre restera identique à aujourd'hui sur la commune de Vanves.Toutefois, la ligne 391 qui dessert les communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Sceaux, Bourg-la-Reine et Cachan, va être prolongée jusqu'à la gare de Vanves-Malakoff. La ligne 391 sera renforcée et prolongée à partir du dimanche 21 décembre 2014.  Le réseau de bus nocturnes sera également adapté, la ligne N63 devant être déviée afin de reprendre la desserte de la ligne 13 du métro, via le boulevard Charles de Gaulle à Malakoff ».

    L’ouverture de chaque ligne de tramway améne la RATP à restructurer ses lignes de bus dans le secteur desservi par cette nouvelle offre de transport :  « Nous en  profitons pour développer une offre nouvelle autour de ces nouvelles lignes de tramway. Et nous avons la même ambition pour le Grand Paris Express (GPE). Nous allons mettre en place un  groupe de travail sur ce que va être le réseau de bus autour de la nouvelle ligne GPE » annonçait Pierre Mogin, PDG de la RATP à la Rentrée de Septembre en réunissant un groupe de travail « Bus 2025 »  constitué d’élus et d’experts.  Il s’agit pour la RATP de s’inscrire au mieux dans le futur réseau de transports franciliens et répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des voyageurs en termes de fiabilité et de qualité de service à l’horizon 2025. « A cette date, le paysage  des transports sera profondément reconfiguré par l’arrivée du Grand Paris Express et l’extension continue du réseau existant. La structure même des déplacements sera bouleversée grâce à la nouvelle rocade ferrée (ligne 15), et à l’émergence de nouveaux pôles d’activités et de logements. A cet horizon, la RATP aura achevé sa transition écologique avec des bus qui circuleront exclusivement à l’énergie électrique et au biogaz » indiquait il.  

     

    Le PDG de la RATP ne cachait pas qu’il a l’ambition d’accompagner la transition énergétique et de devenir un leader mondial des bus propres, avec  un réseau de bus « zéro émission, zéro particule, zéro bruit » d’ici 2025. Il a d’ailleurs signé récemment une convention de coopération avec GDF sur les bus à gaz, qui ont vocation à représenter un quart du parc, et une autre avec EDF, pour expérimenter les meilleurs systèmes de batteries et de recharges. « Cette conversion énergétique du parc en dix ans impliquera d’expérimenter tous les modes électriques, d’innover conjointement avec cette filière industrielle et celle du biométhane » prévenait il. Enfin,  l’un des axes de cette réflexion sera d’accompagner l’évolution de la mobilité en cohérence avec le développement du territoire régional afin de parvenir à une meilleure intermodalité ainsi qu’à une meilleure insertion des bus dans les paysages urbains. Et cet effort donne des résultats car si le trafic de voyageurs sur le réseau de la RATP a augmenté de 3,2% durant le premier semestre 2014 en passant de 1603 à 1654 millions de voyages, si l’affluence est stable sur les réseaux du métro (- 0,7%) et RER (+0,4%), par contre elle a augmenté de 30% dans les tramways et de 6,1% dans les bus ! Cette hausse de fréquentation  est due justement au développement de l’offre de transports sur les réseaux de surface, « résultat d’une politique dynamique voulue par la Région, le STIF et la RATP » selon Pierre Mongin : Nouvelles lignes pour les tramways avec une augmentation de la fréquentation sur les lignes existantes, refus de réduire l’offre de bus lors de l’ouverture de nouvelles lignes de tramway. 

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « Un chantier hors norme ! »

    Les vanvéens qui s’intéressent de près au Grand Paris Express et son passage à Vanves avec sa gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ne devrait pas rater la réunion publique que L’ARGC (Association des Riverains de la gare de Clamart) organise avant le démarrage de l’enquête publique même si elle se déroule à Clamart le 1er octobre prochain à 20H30  à la salle municipale Hunebelle, à quelques jours du démarrage de l’enquête publique  sur la ligne (15) Sud Rouge du Grand Paris Express entre Pont de Sévres et Noisy- Champs (7 Octobre au 18 Novembre 2013). Ses responsables ont invité des représentants de la SGP (Société du Grand Paris) comme ils l’ont fait Jeudi soir au siége de la Gendarmerie Nationale à côté du Fort d’Issy pour venir présenter le chantier non seulement de cette gare mais aussi de cette ligne dans le secteur Pont de Sévres-Fort d’Issy/Vanves/Clamart, avec toutes ses implications. Une réunion passionnante qui a duré plus de deux heures avec beaucoup de questions des riverains sur les nuisances du chantier, et notamment l’évacuation des déblais, le bruit, les vibrations, les carrières, le tracé etc…

     

    Comme l’ont bien explique les deux représentants de la SGP, Mme Rivière et M.Pons, entourée par les dirigeants de l’ARGC  (Michel Benkemoun et Pascale Audry) et d’André Santini, président de la SGP, « c’est un chantier hors norme » qui sera menée dans le sud francilien sur 33 km  entre Pont de Sévres et Noisy Champ, avec prés de 7 tunneliers qui creuseront le tunnel en même temps. « La machine est lancée, nous dans la phase active, avec les forages, la désignation des groupements composés d’ingénieristes et d’architectes qui ont remporté les marchés de maîtrise d’œuvre, études et travaux des ouvrages de génie civil et des aménagements nécessaires à la réalisation des deux tronçons de cette ligne 15 Sud : SETEC sur le lot Ouest entre Pont de Sévres et Villejuif/Aragon (12 km, 7 gares dont celle de Fort d’Issy/Vanves/Clamart) et SYSTRA sur le lot Est entre Villejuif/Aragon et Noisy-Champs (21 km et 7 gares,  l’enquête publique » a expliqué André Santini, conscient que les gens craignent les chantiers. « Nous sommes une période anxiogéne pour les riverains de ce chantier qui se posent beaucoup de questions » a ajouté le président de l’ARGC. « Nous essayerons de limiter au maximum les dégâts » a promis le président de la SGP en insistant sur le fait qu’il y a « une équipe à l’écoute, qui discute, qui essaie de comprendre la préoccupation des gens, qui disent tout ce qu’ils peuvent vous dire ». D’ailleurs, un management environnemental sera mis en place pour chaque chantier pour essayer justement de supprimer ou de minimiser toutes les nuisances 

     

    Les deux membres de cette équipe, ont  justement fait le point sur les chantiers et ses différentes étapes  qui a fait l’objet d’un Comité de pilotage dans ce secteur comprenant les trois premières gares de l’Ouest de ce tracé Rouge Sud : Pont de Sévres, Issy/RER et Fort d’Issy/Vanves/Clamart. Il a fait l’objet de 48 comités techniques et 108 réunions. Des sondages ont été effectué cet été pour accroître la connaissance des terrains et du sous sol,  lancer des études de maîtrise d’œuvre, et préparer les enquêtes parcellaires pour la maîtrise foncière prévues en Décembre après l’enquête publique,  sur les gares, l’évacuation des déblais, les remissages etc… L’enquête parcellaire sur les tréfonds entre les gares sera menée un peu plus tard. Les ingénieurs de la SGP ont prévu une marge de 50 m autour du tunnel même si les emprises sont plus précises pour les gares, afin de pouvoir faire évoluer l’angle du tunnel en fonction des difficultés rencontrées. Cette gare sous faisceau s’étendra de Vanves à Clamart en oblique sous la voie SNCF avec une mezzanine pour les correspondances, des accès vers la rue du Clos Motholon, et vers le Bd Calmettte 

     

    Le métro devrait pouvoir circuler à une vitesse de 120 km/h  dans le tunnel  de 10 m de diamétre où il est prévu un roulement fer, ce qui nécessite de longues courbes (sur un rayon de 600 m) contrairement au métro parisien  où les courbes sont plus petites (la plus petite fait 60 m de diamétre à la Bastille). Deux courbes  avant et après la gare de Clamart, ont joué sur le dessin du tracé, et le positionnement de travers de la gare. Mais ce n’est pas le seul élément qui a été pris en compte : Les ingénieurs de la SGP ont cherché à éviter tout d’abord les carrières. Car ce secteur en est truffé de Châtillon à Issy les Moulineaux. « Soit nous sommes suffisamment profond pour passer en dessous, soit on est trop proche et nous comblons les carrières avec un mélange de sable et de ciment, et non avec les déblais, pour éviter tout problème ». Ils ont ensuite dû prendre en compte les ouvrages du SIAAP qui posent des contraintes, notamment pour le positionnement de la gare de Clamart. Si le tunnel est à 50 m sous le Fort d’Issy, il remonte à 15 m sous le Bd des Fréres Vigouroux à Malakoff pour passer au dessus d’un ouvrage du SIAAP, après la station qui se trouvera à -26 m sous la voie SNCF Paris Montparnasse. Ils doivent enfin éviter de passer sous les immeubles hauts dont les fondations sont profondes vu la nature du terrain

     

    Un tunnelier creusera le tunnel depuis Clamart vers Bagneux, les déblais remontant par le puit creusé au niveau du parking et de l’ex-gare de marchandises. La SGP a arrêté un schéma directeur d’évacuation des déblais car il faudra en évacuer 44 millions de m3 dont 12 millions de m3 sur la ligne Rouge sud. Il s’agit de répartir leur évacuation sur le territoire, en utilisant la voie fluviale,  la Seine à l’ouest de cette ligne, la Marne à l’Est, la voie ferrée et les camions à la gare de Clamart. 50% des déblais devraient être évacué par  la voie ferrée dans un créneau horaire de 11H – 15H dans la journée qui pose le  moins de problème que la nuit. Mais il leur a fallu discuter et négocier, grâce à l’aide des élus, avec SNCF et RFF car 350 trains passent  quotidiennement dans cette gare, peut être plus avec la mise en service des TGV Bretagne et Pays de Loire. Et qu’il a fallu étudier de prés les aménagements (voie de service), la réfection  des aiguillages, mettre au point la procédure d’arrivée et de départ des trains de fret  venant ou repartant vers trappes pour évacuer chacun 1600 tonnes de déblais. Le reste le sera par camion soit 3 camions par heure via le Bd des Fréres Vigouroux.

     

    Des ouvrages annexes qui nécessiteront des travaux importants et gênants  sont prévus même si au final, ils resteront très discrets : Des accés pompiers tous les 800 m , ouvrages de 200 à 300 m2 de section qui se traduiront par une trappe avec des escaliers. La ventilation avec des grilles au niveau du sol (400 m2) sont prévus notamment dans le parc Henri Barbusse à Issy les Moulineaux au niveau de son escalier monumental, et le square Mauret Joinville à Malakoff dont les riverains demandent son déplacement vers un carrefour. Certains ont même lancé une pétition pour un tracé alternatif mais sans succès. Les riverains sont très inquiets par des vibrations possibles, que la SGP a pris en compte « très sérieusement », notamment sur la partie du tracé qui passera au dessus de l’ouvrage du SIAAP.