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TRANSPORTS EN COMMUN - Page 32

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS (Suite) - 2) UNE GARE PEU PROFONDE, AUX 4 ACCES ET CORRESPONDANCE AVEC LE TRANSILIEN N

    La ligne 15 Sud, entre Pont de Sévres et Noisy Champs a donc été déclarée d’utilité publique par un décret paru dans le J.O. du 27 Décembre 2014. Occasion de s’intéresser à ce que dit le rapport du Commissaire enquêteur et sur ce qu’ont inscrits comme observations les riverains de la gare du Fort d’Issy/Vanves Clamart, dont certains se sont rassemblées au sein d’une association (ARGC).  L’implantation de la gare, dont le permis de construire sera déposé au printemps, a fait l’objet de nombreuses réflexions et échanges à partir de 3 scénarios

    Le premier a été finalement retenu : Il propose l’implantation de la gare souterraine en partie située sous le faisceau ferroviaire et en partie sous le parking au sud de la gare actuelle de Clamart avec le bâtiment voyageur localisé  au nord du faisceau ferroviaire (entre le parking et la pointe sud ouest de Vanves, à l’intersection de la rue du Clos Montholon et de l’avenue du Général de Gaulle, au débouché du tunnel piétonnier),  le bâtiment actuel du Transilien étant maintenu et utilisé depuis la place de la gare de Clamart. «  Ce scénario 1 permet une bonne connexion avec le Transilien N ainsi qu’une desserte de proximité des 4 communes de part et d’autre du faisceau ferroviaire, et donc le désenclavement des quartiers mal desservis ainsi que l’organisation d’une excellente correspondances avec le Transilien N. La position du volume souterrain de la gare, avec ses 4 accès, menant à une salle des voyageurs situées sous les voies ferrées,  est le seul moyen de bien desservir les 4 Villes d’Issy, Vanves, Clamart, Malakoff, et d’aller indifféremment vers le GPE ou le Transilien N,  le faisceau ferroviaire constituant une véritable barrière urbaine entre les territoires ». Il est prévu un accès côté Clamart sur la place, un autre côté Malakoff donnant sur le Bd des fréres Vigouroux, un accés côté Issy/Vanves par un bâtiment émergent au niveau de la rue du Clos Montholon et un accès à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle/ rue Calmette.

    « La multiplication des accès de part et d’autre de la barrière ferroviaire permet la multiplication des points de contacts en limitant les passages souterrains pour les piétons. De plus, des installations seront prévues pour recevoir les modes doux et les bus au plus près des accès. Cela permettra de bien irriguer tous les territoires dont le secteur du carrefour du Clos Montholon » indique le rapport du Commissaire enquêteur qui répond à la demande de création, d’un cinquiéme accès à la gare de GPE depuis le pont du Clos Montholon : « Elle impliquerait la réalisation d’un couloir de correspondance d’environ 200 m de long imposant aux voyageurs un trajet souterrain dans un long boyau qui ne serait ni qualitatif, ni sécurisé. Les voyageurs accédant à la gare pourront cheminer le long du Bd des Fréres Vigouroux pour emprunter l’accès au pied  de ce BD en allant vers Clamart »

    La seconde caractéristique de cette gare est d’être peu profonde, « ce qui permet de s’affranchir de coûteux et aléatoires remblaiement ou injections sans garantie complète », alors que « la coupe géologique montre des terrains bien plus propices au creusement à une plus grande profondeur car  ce secteur,  autour de cette gare, ne comprend pas d’anciennes carrières. Avec Fort d’Issy-Vanves-Clamart, l’objectif est d’avoir les gares les moins profondes possibles afin de faciliter les échanges avec la surface et optimiser les correspondances, ces échanges facilités garantissent ainsi l’efficacité de la gare,  des points de maillage avec l’ensemble du réseau » indique le rapport du commissaire enquêteur. La topographie du Bd des frères Vigouroux en contrebas par rapport au terrain SNCF et à l’impasse de Vanves qui remonte fortement vers l’Est, explique  la moins grande « couverture de terrain entre le haut du tunnel et le boulevard des Frères Vigouroux, car c’est à cet endroit que se trouvera cette couverture minimale de 15 m par rapport au terrain naturel, car au-delà, côté plateforme SNCF,  on sera à 20 m et dés lors que l’on dépassera vers l’Est, ce Boulevard, la forte rampe du terrain naturel augmentera très rapidement cette couverture de terrain au dessus du tunnel ».

    Mais c’est surtout une contrainte technique importante liée à la présence d’un réseau d’assainissement de gros diamétre (3,6 m) situé parallélement aux voies ferrés  et dont le fil de l’eau est situé à 36 m de profondeur qui explique que le tracé du tunnel est obligé de remonter plus prés de la surface. « Il est impératif de faire passer le radier des quais au dessus de cet émissaire, avec une marge la plus réduite possible mais compatible avec le maintien en service de cet émissaire pendant la réalisation du chantier de la gare. Si l’on voulait faire passer la gare sous le réseau SIAAP,  il faudrait approfondir d’au moins 20 m engendrant un surcoût considérable, augmentant le temps de remontée à la surface et donc l’accès depuis les territoires et dégraderait d’autant la correspondance avec Transilien N et donc a performance du réseau. De surcroît, réaliser une gare à un niveau de rail d’environ 50 m de profondeur remettrait totalement en cause le principe fonctionnel actuel de la gare avec sa salle d’échange située sous les  voies ferrées qui permet de venir depuis les 4 accés répartis sur les 4 communes et d’aller indifféremment vers le Transilien et  GPE ». Une réponse qui vaut aussi pour l’ARGC qui proposait une gare plus profonde et un tracé alternatif, propositions qui n’ont pas été retenues.

    A suivre...

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS - 1) LE CHANTIER DE LA GARE FORT D’ISSY/VANVES/CLAMART

    La ligne 15 Sud, entre Pont de Sévres et Noisy Champs a donc été déclarée d’utilité publique par un décret paru dans le J.O. du 27 Décembre 2014. Occasion de s’intéresser à ce que dit le rapport du Commissaire enquêteur et sur ce qu’ont inscrit comme observations les riverains de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart dont certains ont créé une association (ARGC) qui se sont sentis concernés.  Le rapport a constaté que chaque maire (des villes concernées)  a insisté pour que le nom de sa commune soit indiqué si le nom des autres l’étaient à moins d’un autre nom comme celui du quartier « Clos Montholon » comme l’a suggéré Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Pour la petite histoire, il ne fallait pas que le nom de Clamart apparaisse en premier dans la mesure où son ancien maire socialiste n’avait rien fait pour obtenir cette gare qui n’était pas prévu au départ, contrairement à son collègue centriste de Vanves qui peut en porter la paternité avec l’aide d’André Santini (UDI), président du Conseil de Surveillance de la SGP (Société du Grand Paris)

    Le projet du futur tronçon traverse le territoire vanvéen sur une quarantaine de mètres au niveau de la point sud ouest de la commune, à l’intersection de la rue du Clos Montholon et de l’avenue du Général de Gaulle, juste à l’entrée de la gare souterraine, aménagée sous la gare de Clamart (ligne Paris-Montparnasse). Le PLU a été révisé à cette occasion notamment pour que le chapitre consacré aux transports collectifs dans le rapport de présentation en fasse mention et décrive les principales caractéristiques. Seul l’article 12 de la zone UD a été modifié afin de permettre, pour les construction et installations nécessaires au RTGP (Réseau de Transports du Grand Paris), d’apprécier les capacités de stationnement en fonction des besoins estimés de la construction.

    La commune de Vanves a demandée que « les inquiétudes légitimes exprimées par les riverains sur les nuisances soient prises en compte ». Le Maire de Vanves dans un courrier au Président de la Commission d’enquête a souhaité que « des réponses claires soient apportées sur le déroulement du chantier (nuisances sonores, conditions d’évacuations des déblais, risques de mouvements de terrains et fissures des constructions) ». D’ailleurs sur le chantier, les problématiques soulevées concernent tout d’abord son organisation et surtout la limitation de son impact sur le quotidien des habitants ; Ensuite les risques liés à l’instabilité du sol avec l’apparition de fissures, un riverain de Vanves demandant la mise en place de moyens de surveillance, un autre insistant sur le Référé avant travaux ;  Enfin  les gênes temporaires à la circulation et à l’accessibilité « en toute sécurité » des piétons à la gare existante. 

    La SGP qui a répondu au Maire de Vanves, a insisté sur le mode de réalisation du tunnel par tunnelier qui permet d’éviter au maximum les impacts sur les territoires contrairement à d’autres techniques de réalisation de tunnel comme la tranchée à ciel ouvert. « Le creusement du tunnel sera opéré en toute sécurité, grâce  à une distance suffisante entre le haut du tunnel et les fondations des bâtis de toute nature ». La SGP a travaillé depuis de longs mois avec RFF pour trouver une solution ferroviaire pour l’évacuation des déblais, mais une partie devra l’être par camion pour rejoindre un port de la Seine où ils seront évacués par péniches. SNCF PROMIXITES a fait une proposition d’aménagement d’une véritable installation embranchée en gare de Clamart, sans interface, avec le fonctionnement de la gare Montparnasse (et de son avant-gare qui s’étend sur Châtillon/Montrouge) afin de  permettre de tripler (3 trains par jour au lieu de 1), les trains d’évacuations des déblais et d’acheminement des voussoirs.  Comme pour toutes les gares, la SGP établira un plan de management environnemental chantier dans lequel toutes les phases de chantier seront analysées. Enfin, elle  prévoit une signalétique particulière pour se repérer et se déplacer. « Une communication adaptée au chantier sera mise en place accompagnant chaque phase de travaux et ses éventuelles nuisances ».

    Le commissaire enquêteur insistait sur le fait que «  la SGP devra poursuivre les études et la reconnaissance du terrain pour affiner (en plan et en profil en long) la position du tunnel en sortie de gare Fort d’Issy-Vanves-Clamart ». Elle devra étudier la proposition de la SNCF « d’aménager une véritable installation embranchée en gare de Clamart permettant de tripler les possibilités d’évacuation des déblais et d’acheminement des voussoirs à partir de cette gare de marchandise moyennant un surcoût de 10 à 12 M€ »

    A SUIVRE

  • REUNIONS PUBLIQUES DE QUARTIER AUTOMNALES ET CONSEIL MUNICIPAL : QUESTIONS D’ACTUALITE SUR VANVES

    La première de trois réunions publiques automnales du maire de Vanves s’est tenue à 19H30 à l’école Marceau. C’est l’occasion pour Bernard Gauducheau de parler des sujets d’actualité qui concerne chaque quartier comme par exemple l’inauguration des travaux de rénovation du Biblio Club le 29 Novembre prochain. Le Conseil Municipal du 12 Novembre 2014 en a donné un avant goût avec des questions orales sur la place des Provinces, et les conséquences de l’arrivée d’un nouveau terminus pour le bus 391 à la gare de Vanves Malakoff

    PLATEAU : PLACE DES PROVINCES ABANDONNEE ?

    Jean Cyril Le Goff (PS)  s’est inquiété de l’état de la place des Provinces dont les habitants « se plaignent de l’état de délabrement » en faisant un état des lieux : Fuite récurrente rendant l’escalier de la galerie marchande mouillée et glissant, sans parler du gel qui le rend dangereux et impraticable. « Un ouvrier est venu tenter de trouver l’origine de la fuite mais sans succès visiblement ». Feuilles d’arbres non ramassées, flaques d’eau qui se résorbent difficilement après une averse, murs qui se désagrégent dont on voit les tiges en béton, peintures refaites à la va vite, éclairages souvent défectueux côté accés par le 14, trottoir de la rampe de chargement du Carrefour Market défoncé… « Les lieux deviennent vétustes et ne valorisent pas les immeubles et ne contribuent pas à l’embellissement de notre ville » a-t-il constaté en demandant au maire s’il prévoyait de réhabiliter cette place et ses abords. « Il se dit en ville, que devant l’ampleur des travaux de réhabilitation, vous seriez prêt à privatiser les abords, voire la place des Provinces afin que les charges des travaux reposent ainsi sur les copropriétaires des immeubles adjacents de cette place ! » ? Ce qu a été réfuté par Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme  - « Pas question de privatiser ! » - en l’invitant à s’adresser à GPSO pour avoir des réponses. D’autant plus qu’il a rappelé que comme la situation juridique des espaces du Plateau est compliqué, un travail a été menée par des géométres pour décortiquer la situation et préciser finalement qui est à qui. « Personne n’avait voulu prendre cette question jusqu’à présent !. Maintenant que c’est fait, des travaux seront engagés, en commençant par le mur extérieur du biblio-club, en programmant des travaux plus ponctuels dont l’éclairage en 2015 par GPSO ».  

    L’ARRIVEE DU BUS 391 A LA GARE DE VANVES-MALAKOFF

    Boris Amoroz (FdeG/PC) a interrogé le maire sur les conséquences positives et négatives du prolongement de la ligne de bus 391 à la gare de Vanves, conséquence de la réorganisation des lignes de bus entraîné par la mise en service du tramway Châtillon Montrouge-Velizy le 13 Décembre prochain. « L'importance de la gare de Vanves-Malakoff en tant que pôle de transports en commun sera renforcée, permettant des correspondances entre le Transilien N (directions de Montparnasse, Sèvres, Versailles, Rambouillet...), les bus 89, 126 et 391, et la station Vélib. La clientèle des commerçants du secteur sera aussi élargie » a-t-il noté en souhaitant « une grande amélioration de la gare de Vanves-Malakoff » notamment « par l'ouverture d'un accès Nord (aux abords de la rue Ernest Laval), permettant une meilleure correspondance avec le bus 126, et une meilleure desserte des quartiers autour de la rue Jean Bleuzen et du Plateau. Malheureusement, je crains que ceci ne reste pour longtemps un doux rêve ». Ainsi qu’une mise en accessibilité de cette gare dans le cadre du  grand plan de mise en accessibilité de la SNCF, y compris le réseau Transilien N. « Nous espérons que cette mise en accessibilité de la gare de Vanves-Malakoff sera complète et arrivera rapidement, comprenant ascenseurs et mise à niveau des quais avec les trains ». Mais il s’est surtout inquiété de l’aménagement d’un nouveau terminus pour le 391 alors que  « le terminus du bus 89 est déjà par moment saturé. Plusieurs riverains vous l'ont rappelé lors d'une de vos réunions de quartier de « démocratie-participative-présentation-des-projets-du-maire », les bus débordent régulièrement de l'espace du terminus. Le futur réaménagement de la place Albert Culot, tel que vous l'avez montré, ne semblait d'ailleurs pas de nature à régler par lui-même entièrement ce problème ». L'ajout d'un nouveau terminus en ce lieu pour le prolongement de la ligne de bus 391 l’a amené à l’interroger sur « sa bonne intégration dans le quartier de la gare » et « si toutes les évaluations et mesures nécessaires ont bien été prises, par la mairie et la RATP, pour que la circulation et le stockage des bus se passe dans les meilleures conditions ». Xavier Lemaire (UDI)  conseiller municipal délégué à la voirie a essayé de le rassurer en indiquant que « 6 emplacements seront placés en quai unique sur l'avenue Victor Basch, 5 pour le 89 et 1 pour le 391 (au plus proche de la place Albert Culot). Ces emplacements seront suffisants pour le service normal. En cas de service perturbé, la RATP doit gérer son stockage » a t-il assuré.  « Dans le cadre de travaux de requalification de la voirie, une mise à niveau des quais et l'accessibilité PMR seront réalisées » a-t-il ré-assurée.