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TRANSPORTS EN COMMUN - Page 26

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    REGIONALES : Si les militants et élus vanvéens UDI étaient très impliqués dans la campagne des régionales, tout au moins tant qu’ils espéraient que Chantal Jouanno conduise une liste UDI autonome il n’en est rien du côté des élus et militants LR. Et ils se gardent bien sûr d’y participer d’autant plus la période est à la constitution de la liste LR/UDI dans les Hauts de Seine comme dans les autres départements avec, comme d’habitude, des négociations, des claquements de portes,  des pleurs, des grincements de dents…Les socialistes vanvéens sont très mobilisés et surtout les jeunes dont certains ont pris des responsabilités dans le cadre de la campagne départementale. Aux abonnés absents (pour l’instant) : les écologistes, leur conseillère municipale n’étant pas candidate est plutôt très mobilisée sur la COP21 ; et le Front de Gauche/PC.  

    DEPLACE : Avec la résidentialisation effective des immeubles du logement Français et de Hauts de Seine Habitat rue de Chatillon depuis les vacances, les dealers et autres trafiquant se sont déplacés et sont même revenus dans le Centre de Vanves, place du Président Kennedy et place de la République comme ont pu le constater les riverains. Ils continuent leurs trafics aux yeux de tous en plein milieu et la rue de la République  ou dans des endroits discrets et même étonnants qui ont pourtant été sécurisés et résidentialisés (mais sans succés).

    NAVETTE ELECTRIQUE : La navette électrique qui circule dans les  rues de Vanves depuis la Rentrée ne lui était pas destinée. Elle était prévue pour Chaville par GPSO mais voilà, la batterie n’aurait pas tenue le choc dans les rues escarpées, de cette ville de GPSO dirigée par le député Jean Jacques Guillet (LR). D’autant plus qu’elle est stationnée, chaque nuit, à 30 km de là, dans les Yvelines, dans une société de transports, faisant quotidiennement l’aller-retour. Ce qui est toujours le cas, mais à Vanves, il y a moins de côtes, ce qui lui permet de tenir le choc penant une journée.  En attendant que la ville dispose d'une borne de recharge (spécifique) dans son garage municipal

    HABITAT : « Avec 26 000 habitants, c’est la plus petite commune limitrophe de Paris. Les  acquéreurs qui n’ont pas trouvé de logements à Issy les Moulineaux, viennent prospecter ici. Beaucoup apprécient son ambiance de village, avec sa piscine, son gymnase, son tennis, son grand parc autour duquel il faut bon vivre » indiquait Gilles Parent, agent immobilier en indiquant que le prix médian des appartements anciens est de 5400 €, soit une baisse de 5% en un an, au magazine l’Express qui consacrait dans un de ses numéros de  Rentrée, un cahier spécial immobilier dans les Hauts de Seine. Les parisiens qui viennent s’installer, auraient une préférence pour le quartier de la mairie, riche en maisons individuelles,  parait il (où une très belle rénovation, sur la photo, d’une copropriété, a été réalisé cet été, rue Barbés entre Marcel Martinie et Sadi Carnot),   suivi par Ernest Laval, et le Clos Montholon 

  • LA RENTREE 2015 A VANVES ET EN ILE DE FRANCE EN PLEINE REVOLUTION DES TRANSPORTS ET CAMPAGNE

    Ce 1er Septembre est une date historique pour l’IDF avec la mise en place du Pass Navigo unique pour faire simple, Toutes Zones ( à 70 € par mois) pour les spécialistes. La paternité en reviendra pour l’histoire francilienne à Jean Paul Huchon (sur la photo en train de recharger son pass navigo mardi dernier en gare de Sartrouville)  car son nom  restera attaché à cette mesure qui intervient dix ans après la décentralisation du STIF ayant permis aux élus de prendre en main le destin des transports franciliens. Il en est la meilleure preuve, même si tous les leaders franciliens en revendiquent la paternité après l’avoir combattu chacun à leur tour. « C’est la chose la plus gratifiante que j’ai fait ! » confiait il  en confirmant que « c’est la seul expérience de ce type dans le monde. J’espère que les franciliens vont réfléchir à changer leur mode de transport et que cette mesure aura un effet considérable sur la fréquentation »

    Avant la campagne de 2010, c’était la droite qui avait porté cette idée alors que la gauches s‘y opposait : le sénateur Roger Karoutchi dés 2002/03, l’ex-Président de l’UMP Jean François Copé qui l’avait proposée pendant la campagne de 2004 dont il était la tête de liste, l’ex-ministre Yves Jégo qui a même déposé une proposition de loi fin 2005… face à des socialistes qui les traitaient de « démago », parlaient de « chèque en bois »… « L’UMP et la zone inique » avaient  même clamé les communistes.  « La droite rase (presque) gratis » réagissaient alors les écologistes en expliquant que « la priorité pour les usagers n’est pas une tarification unique mais une rénovation du matériel roulant, de nouvelles offres et dessertes, et une tarification  sociale… ». Curieusement, la campagne des Régionales 2010 a marquée une rupture lorsque la majorité régionale a inscrite cette proposition dans son programme à l’initiative des Verts, après l’accord EELV-PS, même si le PRG défendait le dézonage les week-ends et jours fériés considérant que «  la priorité des franciliens n’est pas de payer le même prix sur tout le territoire  …Compte tenu des contraintes financières ». L’UMP parlait alors « double peine pour les franciliens » car « dans l’hypothèse d’un tarif mensuel unique, plus de 50% des franciliens détenteurs d’un Pass Navigo paieraient plus cher ».

    Un  joli coup politique à 3 mois du scrutin régional dont les socialistes comptent bien profiter. Les jeunes socialistes de Vanves n’étaient pas les derniers ces jours-ci, grâce à Philippe Dos Santos, responsable des militants des Hauts de seine pour la campagne du PS 92,   à distribuer à la station de métro et à la gare SNCF un petit tract « Une IDF humaine, 70 € par mois pour le Pass Navigo…jusqu’à 434,50 € d’économies/a, pour les abonnés » avec au verso une photo de Claude Bartoloné déclarant : « Le Pass Navigo à tarif unique est une grande avancée pour tous les Franciliens. C’est plus de pouvoir d’achat, plus de mobilité, plus de respêct de l’environnement…C’est le choix politique qu’ont fait Jean Paul Huchon, la gauche et rien que la gauche. Une gauche réunie qui tient ses engagements ». Il est d’ailleurs ce matin à la Défense pour distribuer ce tract avec les candidats et militants altoséquanais …. Matignon s’était même  fendu d’un communiqué dithyrambique – du jamais vu – lorsque les négociations avaient abouties durant l’hiver 2015. « Cela prouve qu’on peut tenir des engagements pris à l’occasion de campagnes électorales » s’exclamait le PRG.

    « Cet aboutissement est une oeuvre collective et une bataille qui n’était pas gagnée d‘avance. Cela a été appuyé par les groupes EELV, FG/PC, PS avec le président Huchon. A un moment donné, un travail conjoint, sans posture (politique) peut marcher, débloquer les choses car techniquement, ce n’était pas simple, notamment avec la RATP et la SNCF » insistaient les écologistes par la voix de Pierre Serne le vice Président transports. Des écologistes qui ont fait une fête « illimitée » en invitant les franciliens à danser, à travers une vidéo se déroulant dans les transports en communs, mais qui proposaient d’aller plus loin avec des RER et métros la nuit le week-end avec une pause entre 3h et 5h du matin ;  un billet unique pendant 1h30 sur l'ensemble des modes de transport du réseau (métro, RER, tramway, bus)…

    Mais si les banlieusards sont content car ce pass unique navigo leur fera économiser prés de 500 € par mois, les parisiens et les riverains de la capitale comme les vanvéens peuvent faire grise mine, car pour eux, le Pass Navigo Unique a augmenté entre 3,50 et 5 €, car ils le payaient 65 € jusqu’à présent. Si l’ensemble des jeunes des étudiants et apprentis jusqu’aux lycéens et collégiens pourront voyager à 35€ par lois sur toute l’ile de France avec la carte Imagin’R, ce n’est pas le cas d’autres populations comme les seniors titulaires de la carte améthyste. Ce que n’a pas manquer de relever l’opposition régionale qui demeure sceptique :  « Nos interrogations demeurent. Vous laissez à vos successeurs le soin de les régler » constatait Frank Cecconi (UDI), collègue de Bernard Gauducheau au Conseil régional,  en citant les 300 M€ qui manquent. « Le coût de cette mesure (500 M€) sera financé par la dette, alors qu’il pourrait l’être par une diminution drastique des dépenses de fonctionnement de la région, et la lutte contre la fraude » surenchérissaient Les Républicains, sa tête de liste en IDF, Valérie Pécresse  rassurant tout le monde en déclarant qu’elle ne reviendrait pas sur cette décision si elle gagnait les élections.

    Il est vrai qu’il n’en reste pas moins un flou  sur l’équilibre financier de cette mesure avec une perte de recettes de 181 M€ en 2015 et de 485 M€ en 2016 que la Région espère combler grâce à la hausse du Versement transports payé par les entreprises  franciliennes (210 M€) et l’augmentation de la fréquentation, +1% de voyageurs représentant 80 M€. Mais en Région Ile de France, les politiques n’auraient ils pas un métro de retard. Car au moment où s’instaure ce tarif unique dont ils parlent depuis plus de 15 ans, les spécialistes des transports, à l’heure du smartphone préconisent  de «réfléchir à une tarification qui tienne compte de la distance, du moment de la journée et/ou du nombre de déplacements effectués par période»... "Ce qui n’arrangeait pas les affaires des franciliens qui  échappent  aux incompréhensibles variations tarifaires qu’ils subissent pour le train ou l’avion" constatait la spécialiste du Grand Paris du journal Libération.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS SUSCITE UNE MANIF

    Le Collectif pour la gare de Clamart a organisé Jeudi dernier, une manifestation qui a  rassemblé 200 à 250  riverains, sur ce qui reste de la place de cette gare (SNCF Paris Montparnasse). Il s’agissait de protester contre le déclassement de la place de la gare SNCF par le maire de Clamart qui a le projet de construire des immeubles. « Nous avons trouvé cette façon de faire à la fois insolente et brutale, d’autant plus qu’elle est antinomique de ce qui doit se dérouler sans le futur avec la construction de la gare de GPE Fort d’Issy/Vanves/Clamart qui va accroître la circulation dans ce secteur » expliquaient les responsables de ce collectif  qui protestaient notamment contre la fermeture du tunnel piétonnier qui permettait de passer d’un côté et de l’autre de la voie ferrée, fort utile notamment pour les PMR.  « Au-delà de la place de la gare elle-même, il y a un terrain de 2ha  sur lequel nous voulons un schéma d’aménagement qui ne soit pas destiné seulement à l’habitat mais qui définisse un plan de circulations des véhicules, des vélos, des piétons. On  ne veut pas obérer le devenir de ce quartier avec un projet qui vient se poser devant la gare et confisquer toutes les circulations. Même s’il a refusé de nous recevoir, le maire est obligé de nous écouter par la force des choses ». En tous les cas, Jean Didier Berger (L.R.) maire de Clamart  les a entendu  puisqu’il  devrait organiser des ateliers de travail durant l’été pour faire cette concertation que ses riverains réclament. « On verra ce qu’il en sera car il souhaite ainsi faire valider l’architecture des bâtiments qui ressemblera un peu à ce qui a été fait au Plessis robinson, ce qui est dommage. Mais le plus important pour nous est le plane circulation dans un site où se rencontres 4 communes et qui parait sous dimensionner pour faire face aux flux de circulation que provoquera cette gare »

    LES PARENTS POUR LA SUPPRESSION DES NAP

    Les nouveaux rythmes scolaires suscitent encore des débats à la fin de cette année scolaire. Un nouveau comité de pilotage est prévu le 15 Juin prochain au cours duquel la municipalité devrait prendre une décision. Après le 2éme Comité pilotage le 31 Mars, les parents d’élèves avaient été consultés  par les services de la ville (522 réponses dont 217 pour les maternelles et 305 pour les primaires soit 26,69%) sur trois possibilités :

    -          Le maintien des NAP pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires qui a reçu 22,24% d’avis favorable (28,17% en maternelles et 17,97% en élémentaires)

    -          La transformation des NAP en accueils périscolaires pour les enfants des maternelles et le maintien des NAP pour les enfants des primaires : 29,53% d’avis favorables (31,46% en maternelles et 28,14% en élémentaires)

    -          La suppression des NAP et leur remplacement pour de accueils périscolaires pour les enfants des écoles maternelles et élémentaires : 48,23% d’avis favorables (40,38% en maternelles et 53,90% en élémentaires).

    Ainsi les parents d’élèves se prononcent pour un retour de l’accueil périscolaire qui, s’il devait être retenu à la Rentrée 2015, serait de toute façon calqué sur les nouveaux horaires mis en place avec ses nouveaux rythmes scolaires lors de la Rentrée 2014.

    DES FIGURES HISTORIQUES DE L’ECOLE DE LA MUSIQUE A LA RETRAITE

    L’un est rentré en 1969 comme professeur pour devenir son directeur en 1985, l’autre l’a rejoint en 1974 comme professeur, et tous les deux ont fait de la scéne : Jean Louis Beydon et Jean Toral sont des figures historiques de ce conseervatoire de musique qui va enfin déménager dans ce bâtiment tant attendu et espéré par eux et par d’autres. IIs auraient pu jouer un concerto pour piano et guitare qui sont leurs instruments de prédilection. Bernard Gauducheau en présence de nombreux élus dont Isabelle Debré, les deux maires adjoints à la culture qui se sont succèdès depuis 2001, des professeurs de ce conservatoire étaient présents hier en fin d’après midi à l’hôtel de ville pour saluer leur départ à la retraite. Mais ils vont continuer à vivre et faire aimer la musique : Jean Toral va se consacrer complétement à la composition, et continuer à donner des récitals dans différents pays d'Europe dont l’Espagne dont il est originaire. Il est fier d’avoir joué devant le roi Felipe. Jean Louis Beydon qu’on n’image plus au piano, lui qui a tant accompagné d’artistes comme Nougaro sur scéne. La ville les a remercié d’avoir fait aimé la musique à des milliers de jeunes vanvéens, souvent en transgressant les codes des écoles de musique très classiques, en leur attribuant des médailles de la ville.