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TRANSPORTS EN COMMUN - Page 23

  • CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : DES DEROGATIONS MALGRE LES NUISANVCES POUR EVITER LE REPORT DU RIPAGE DE LA DALLE

    A l’occasion d’une question sur les nuisances sonores du chantier de la future gare Fort d’Issy – Vanves – Clamart, localisée à la jonction d’Issy-les-Moulineaux, de Vanves, de Clamart et de Malakoff, du Grand Paris Express posée par le groupe PS au Conseil municipal du 31 Mai, Pascal Vertanessian a été amené à apporter des précision sur les mesures tendant à sécuriser le planning d’exécution des travaux du Grand Paris Express.

    « Elles consistent en la possibilité pour la Société du Grand Paris (SGP) de demander aux Maires concernés par les travaux, d’accorder une dérogation à la réglementation relative aux nuisances sonores en vigueur sur leur territoire, notamment concernant les travaux bruyants et chantiers de BTP. Sur Vanves l’arrêté municipal du 28 mai 2002 « de lutte contre le bruit » établit dans son article 6 que : « sauf urgence caractérisé, les travaux bruyants sur la voie publique ainsi que les chantiers sont interdits de 19 h à 7 h 30 les jours ouvrables, les dimanches et les jours fériés ». La SGP nous a signalé le 14 mars dernier par courrier que les travaux entraient dans leur phase de génie civil sous tabliers ferroviaire SNCF du 17 avril au 12 août 2017. Une étape décisive visant la réalisation des parois moulées de l'enceinte de la station et de la dalle préfabriquée destinée à la recouvrir, à la suite d'une opération de ripage devant se dérouler du 12 au 16 août 2017. Cette opération de ripage imposant l'interruption de la circulation des trains SNCF, sur environ 4 jours, le créneau avait été défini avec SNCF il y a plus de 3 ans. Or des aléas découlant de problématiques liées à la libération d'emprises de la SNCF ou à des aspects géotechniques ont provoqué des retards nécessitant un ajustement temporaire des horaires de chantier…Sans lequel la prochaine interruption de circulation devrait être reportée à l'été 2019, décalant d’autant la poursuite du chantier et l'ouverture de l'ensemble de la ligne 15 sud. En conséquence dans son courrier la SGP demandait un aménagement des horaires comme suit : 7h00 à 22h00, du 17 avril au 5 mai 2017 et du 6 juillet au 11 août 2017 (excepté les samedis, dimanches et jours fériés). Et, entre ces 2 périodes, sans interruption (24/24, 7/7) du 8 mai au 5 juillet 2017. L’accord donné à ces dérogations a été clairement conditionné au respect des engagements pris par la SGP pour limiter au maximum les nuisances sonores générées pour les riverains. La SGP a en effet détaillé en réunion publique du 25 avril dernier les mesures, d’ordre technique ou organisationnel, prises pour limiter les nuisances sonores notamment la nuit : Ajout de bâches acoustiques autour du chantier. Camions de livraisons (béton, ferraillage…) stockées sous la dalle, après la bâche acoustique.  Limitation au maximum des bips de recul de jour, interdiction la nuit. Aménagement de la zone de chantier afin de limiter la marche arrière des véhicules. Création d’une aire de retournement côté Montholon afin d’éviter le recul des camions de livraison. Le chantier arrivant, par ailleurs, dans une phase enterrée, les nuisances sonores devraient être atténuées » a-t-il indiqué en assurant que « la Commune reste vigilante sur cette question et travaille en étroite coordination avec la SGP ainsi que les associations de riverains qui sont régulièrement informés de tous les évènements concernant la vie du chantier et qui peuvent faire valoir leurs propositions ».

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : LES VANVEENS VONT-ILS PAYER LEUR PASS NAVIGO A 85 € ?

    Une nouvelle table ronde sur « quels financements durables et innovants pour les transports publics franciliens » a été organisée mardi dernier, par le stif, l’autorité des transports en Ile de France, auquel participait Bernard Gauducheau, président du comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris) et de la commission transports de la Région, à un moment  où l’opposition régionale soupçonne Valérie Pécresse de vouloir augmenter le passe  navigo à tarif unique

    Cette question est importante pour tous ceux, et les vanvéens sont concernés, qui empruntent quotidiennement les transports en commun. Il faut savoir que  les investissements réalisés pour lancer de nouvelles offres vont passer de  1,7 à 1,9  Milliards par an  dans les années à venir et que  le coût de l’exploitation du futur réseau de métro automatique, Grand Paris Express (GPE)   va coûtter 1,2 milliards par an en fonctionnement. Or les recettes de fonctionnement du STIF sont majoritairement composées du VT (versement Transport) à 68% (3,9 milliards) qui pése sur les entreprises, des concours publics à 22% (1,2 milliards), des dotations et subventions à 8% (0,5 Mds€) et de recettes exceptionnelles (0,1 Mds€). Alors sur la période 2001/2015, le taux de couverture des dépenses par les voyageurs est passé de 31% à 27% sachant que la tarification usager a augmenté en moyenne de 3 % par an, et que le taux de couverture du VT est passé de 39 à 42%, finançant ainsi la hausse des dépenses de fonctionnement du STIF.Un universitaire, Yves Crozet a bien fait comprendre qu’avec un PassNavigo à 73€, l’Ile de France  est très bon marché en comparaison avec d’autres capitales. « Pourquoi pas 0 € ? Cela n’a aucun sens ,  car ce serait l’arrêt de tous les investissements. Mais cette idée reste dans l’inconscient collectif francilien, car elle était derrière cette volonté d’aboutir à un passnavigo à tarif unique » a-t-il constaté en donnant quelques chiffres : 28% des  investissements sont financés par les franciliens à travers la tarification, alors que ce taux de 50% à Lyon

    Les années à venir seront  donc un véritable défi pour le STIF qui devra emprunter et s’endetter. Valérie Pécresse a bien fait comprendre « qu’il  faudra réfléchir à l’évolution de la tarification afin qu’elle soit la plus juste possible, et  augmenter à condition qu’il y ait une augmentation  de l’offre ». Et cet universitaire a expliqué que le VT est une solution qui pose problème car le risque est le renchérissement du coût du travail (8 à 10% de l’EBE des entreprises). « Avec le GPE,  on veut attirer des entreprises et des investissements étrangers, mais le VT pénalise l’attractivité du Grand Paris » a-t-il expliqué en donnant quelques pistes de financements durables et innovants : Accroître la participation des usagers bien sûr ! Taxer les plus values immobilières, plafonner et même réduire le VT ! Tarifier la circulation automobile à Londres ! Réduire les coûts de fonctionnement…

    « Une nouvelle augmentation serait une véritable attaque contre le pouvoir d’achat des Franciliens ; ce, alors que la « révolution des transports » annoncée par Pécresse reste à l’état de slogan. D’autres financements existent : une augmentation du versement transport payé par les entreprises dans les zones les plus riches et une baisse de la TVA transport à 5,5% permettraient de dégager 500 M€ par an. Investir massivement dans les transports sans augmenter le prix pour les usagers est donc possible ! » ont réagis les communistes : « Alors que la qualité de l’offre ne s’améliore pas, que la révolution des transports n’est que fantôme et que la qualité de l’air nécessite un soutien fort aux transports publics, Valérie Pécresse semble vouloir écrire le pire scénario pour des millions d’usagers. Ira-t-elle jusqu'à leur faire payer le passe Navigo 85 euros par mois ? » s’est interrogé le Groupe Front de Gauche/Communiste de la Région

  • PREMIER ALEA POUR LE CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS A COTE DE VANVES

    Rappelez-vous, le blog avait fait état de travaux spectaculaires dimanche gare SNCF/Transilien de Clamart  et préparatoires au métro du Grand Paris, menés par SNCF Réseau, pour installer des ponts rails. Mais voilà, le trafic ferroviaire qui devait être interrompue seulement samdi et dimanche, l’a été aussi lundi dernier à cause  d’un incident sans gravité qui souligne toutefois la complexité d'un chantier devant s'insérer dans un milieu milieu urbain très dense. L'entreprise a dû mettre en place des bus de substitution pour transporter les voyageurs un jour supplémentaire.Les trains Intercités Paris-Granville (Manche) et le TER Paris-Chartres (Eure-et-Loir) sont également touchés par ricochet avec des retards et ralentissements. C’est un imprévu lié au terrassement qui  a surgi et explique le prolongement de cette interruption