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HISTOIRE LOCALE - Page 57

  • VANVES ET LA FOIRE DE PARIS : TOUTE L’HISTOIRE DU PARC DES EXPOSITIONS

    Pas d’agenda cette semaine puisque beaucoup de vanvéens sont partis en vacances, réunions, asssemblées générales, inaugurations, colloques, débats s’étant ralentis au moins pour une quinzaine de jours avec la semaine prochaine qui devrait être chomée vu le nombre de ponts et de jours feriés. Ce qui n’est pas le cas de l’atualité. L’événement à Vanves qui n’est pas vanvéen sera la Foire de Paris qui ouvrira ses portes Mardi prochain, le 30 avril pour sa 109éme édition. Elle n’a plus rien à voir avec la première édition en 1904 qui s’était déroulée au Carreau du Temple. Il s’agissait davantage d’une distraction. Les promeneurs endimanchés venaient y flâner en familler déambulant parmi 500 petites boutiques qui proposaient jeux, bijoux, pansementerie et tous les colifichets appelés articles de Paris. Un grand cerf volant à l’époque flottait au dessus du toît pour introguer les chalands. « Malgré cela, le trésorier de la Chambre syndicale des jeux et jouets, avait dû mettre 17 frs de sa poche dans la cagnotte pour prouver que des bénéfices avaient été réalsés et obtenir l’autorisation de renouveler  l’expérience » raconte un historien de cette Foire de Paris en rappelant que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) avait alors rassemblé plusieurs organisations professionnelles qui voulaient s’inspirer de la foire de Lieipzig, en créant le Comité des Expositions de Paris.

     

    « Elle déménagée une demi douzaine de fois, au Grand Palais, sur l’esplanade des Invalides, au Champs de Mars… tout en se développant. Elle se tiendra en 1917, malgré la grosse Bertha qui tonne alors à moins de 100 km. Quelques années plus tard, en 1925, elle a trouvé un domicile fixe à la Porte de Versailles. Devant son succès grandissant, le Comité des Exposition de Paris décide de lui donner un lieu fixe en 1921. Il crée la Société d'exploitation du Parc des Exposition de Paris (SEPE) et retient comme lieu, le terrain de la foire aux bestiaux, sis à la Porte de Versailles, 35 ha à la limuite de Paris, Issy les Moulineaux et Vanves » raconte t-il.

     

    Il parait que l’espace a été aménagé en un temps record entre 1921 et 1925, le Journal de Vanves/Makakoff de cette époque, faisant état de l’édification d’un parc des expositions à l’emplacement du palais Sud actuel (qui était alors des carrières) et des halls 3 et 4, 7 et 8, et de la démolition des fortifications. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de fondriéres. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’est tenu à cet endroit pour la première fois en 1925.  Ils y avaient des stands tout simples, ave des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sein plus haut que tous les autres ».

     

    « Elle est à l'origine une foire aux échantillons et connaît un grand succès lorsqu'elle accueille le Concours Lépine en 1929 qui l’a véritablement lancée ». Par la suite, en 1937, une entrée monumentale a été construite par Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma, à la porte de Versailles. La Seconde Guerre mondiale a marquée un arrêt des expositions, le site étant même occupé par les militaires. Puis les années 1950 ont vu l’organisation de nouveaux salons à côté de la Foire de Paris, les salons du cycle, du poids-lourd, du cuir,  le Concours Général Agricole qui sera inclus dans le salon de l'Agriculture à partir de 1964, le Salon de l'Automobile, en 1962 qui quittait le Grand Palas, se tenant une année sur deux, en alternance avec le salon de Francfort , à partir de 1976. Près de 90 ans, en 2015, il se pourrait bien que la physionomie de ce parc des expositions qui a beaucoup évolué depuis, et de ses quartiers environnants, soit complétement changé avec la construction de cette tour Triangle  dont il a été encore question la semaine dernière avec une conférence de presse de SOS Paris sur laquelle le Blog reviendra cette semaine.

  • VANVES D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN !

    Vu le succés de cette réunion débat avec des historiens sur le Vanves d’Hier et d’Aujourd’hui, hier soir, il y aura un « demain » avec une seconde édition puisque beaucoup de vanvéens n’ont pu trouver de places assises. Dans une quinzaine de jours. La salle Henri Darien qui peut contenir 300 personnes a fait le plein, ce qui est rare. Il faut remonter à la dernière visite de Nicolas Sarkozy où c’était l’émeute (populaire) d’avant la présidentielle de 2007, ou aux spectacles-auditions donnés par le conservatoire de Musique. « Je crois que ce projet vous intéresse » a concédé le maire. « C’est notre attachement réciproque à la ville de Vanves » qui a amené tous ces vanvéens d’aujourd’hui mais aussi d’hier (avec quelques vanvéens devenus parisiens) jusqu’à cette salle des fêtes. « Notre commune se transforme. Vanves qui était un village, un lieu de villégiature s’intégre aujourd’hui dans le Grand Paris avec son supermétro. Mais nous essayons de lui garder son aspect privilégié » a raconté pendant de longues minutes Bernard Gauducheau, avant de passer aux choses sétieuses, avec le diaporama réalisé à partir de cartes postales déjà connues, la conférence donnée par plusieurs historiens selon un scénario monté par le Conseil des Seniors. Preuve que les vanvéens s’intéresse à leur histoire locale. Il est intéressant de noter que le même jour, se réunissait pour la première fois, la commission chargé de préparer les festivités à Vanves du Centenaire de la guerre 1914-18. Espérons que leurs organisateurs les centrrent sur ce qui s’est passé à Vanves durant cette période qui intéressera et concernera les vanvéens. Car ceux d’aujourd’hui sont attachés à leurs racines.

  • VANVES ET LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME : DES VANVEENNES ILLUSTRES ET MECONNUES

    A la veille de la Journée Internationale de la femme, Vanves Au Quotidien a recherché les femmes qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son histoire contemporaine et ancienne. A noter qu’aucune femme n’a été maire de Vanves, ni deéputée pour l’instant, par contre deux ont été suppléantes d’André Santini, Françoise Saimpert et Isabelle Debré qui est de surcroit, la première vanvéenne, sénateur des Hauts de Seine.  Par contre, Vanves a depuis un certain nombre d’années des femmes à la tête de son commissariat de police comme c’était encore le cas début Mars

     

    Parmi les contemporaines qui vivent encore dans notre ville ou l’ont quittée : Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l’association Mémoire des Déportées et des résistants de l’Europe qui est l’une des rares femmes à avoir reçue la grand’croix de la Légion d’Honneur. Véronique Genest qui fait parler d’elle puisqu’elle est suppléante d’un candidat à l’élection législative partielle pour une des circonscriptions des français del’étranger : Elle n’est pas vanvéenne mais elle a été la vedette d’une série TV « Julie Lescaut » qui avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006, puisque le (faux) commissariat de cette commissaire set trouvait à l’emplacement du magasin Bio C Bon. Daniéle Darrieux, grande dame du Cinéma français, a vécue quelques années, avenue du Parc. Tout comme Marie Josée Perec, championne Olympique lorsqu’elle avait comencée à remporter ses premièes médailles aux championnats du monde d’athlétisme edt des J.O. Elle avait sollicitée certains acteurs vanvéens pour le sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas le destin de cette championne.

     

    D’autres qui restent méconnues, ont marqué l’actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme à avoir participé au Dakaer en moto (en 2003) et découvert ce sport à l’Enduro du Touquet. Daniéle Martin, spécialiste des marathons de l’impossible sur la muraille de Chine, dans le desert, ou encore Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et à La Croix, auteur d’une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Danièle Meyrieux qui avait la passion du théâtre, et l’a fait partagée avec l’association « Le Toucan », tout comme Racha Arodaky, jeune pianiste plein d’espoir, professeur au Conservatoire voilà une vongtaine d’année, Corsi artiste peintre qui partage sa vie entre son atelier du 13 rue de Châtillon et la Bretagne  avec Jacques Brachet son époux, auquel la ville a rendu hommage à l’automne dernier avec une exposition à l’hôtel de ville…    

     

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière : Alice Sapritch s’est fait incinéré et son urne a été installée dans le jardin d’un petit pavillon prés de l’église Saint François d’Assise qui appartenait alors à son neveu par alliance. Les plus anciens se souviennent l’avoir vu en Rolls (blanche) avec Thierry Le Luron, faire ses courses dans le Centre Ancien et la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Bianco (1906-1998) dont le nom de scéne est Colette Darfeuil, repose au cimétioère de Vanves. Notre commune a vu séjourner, bien sûr, Marina Tsetaïeva (1892-1941) grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poémes, de tragédies, d’essais qui ont connu un grand succés après sa mort. La ville lui a rendu hommage lors des journées du patrimoine de Septembre 2010 en apposant une plaque sur la façade de l’immeuble de la rue JB Potin où elle a vécue lorsqu’elle s’était exilée après la révolution russe. Beaucoup plus loin dans le temps, Louise de Bourbon (1754-1824) dénommée  « Mademoisrlle » préceptrice du duc d’Enghein, a passée tous ces étés au château de Vanves (Pavillon Mansart du lycée Michelet) où elle a jouée au paysanne à l’image de Marie-Antoinette dans son hameau vee Versailles. Enfin, une seule a donnée son nom à une rue de Vanves : Gabrielle d’Estrée, l’une des maîtresses renommées d’Henri IV, ou Juliette de Wills à une voie privée dite « Vila » qui rappelle généralement le souvenir d’une propriétaire à Vanves