Vu le succés de cette réunion débat avec des historiens sur le Vanves d’Hier et d’Aujourd’hui, hier soir, il y aura un « demain » avec une seconde édition puisque beaucoup de vanvéens n’ont pu trouver de places assises. Dans une quinzaine de jours. La salle Henri Darien qui peut contenir 300 personnes a fait le plein, ce qui est rare. Il faut remonter à la dernière visite de Nicolas Sarkozy où c’était l’émeute (populaire) d’avant la présidentielle de 2007, ou aux spectacles-auditions donnés par le conservatoire de Musique. « Je crois que ce projet vous intéresse » a concédé le maire. « C’est notre attachement réciproque à la ville de Vanves » qui a amené tous ces vanvéens d’aujourd’hui mais aussi d’hier (avec quelques vanvéens devenus parisiens) jusqu’à cette salle des fêtes. « Notre commune se transforme. Vanves qui était un village, un lieu de villégiature s’intégre aujourd’hui dans le Grand Paris avec son supermétro. Mais nous essayons de lui garder son aspect privilégié » a raconté pendant de longues minutes Bernard Gauducheau, avant de passer aux choses sétieuses, avec le diaporama réalisé à partir de cartes postales déjà connues, la conférence donnée par plusieurs historiens selon un scénario monté par le Conseil des Seniors. Preuve que les vanvéens s’intéresse à leur histoire locale. Il est intéressant de noter que le même jour, se réunissait pour la première fois, la commission chargé de préparer les festivités à Vanves du Centenaire de la guerre 1914-18. Espérons que leurs organisateurs les centrrent sur ce qui s’est passé à Vanves durant cette période qui intéressera et concernera les vanvéens. Car ceux d’aujourd’hui sont attachés à leurs racines.
HISTOIRE LOCALE - Page 53
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VANVES D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN !
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VANVES ET LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME : DES VANVEENNES ILLUSTRES ET MECONNUES
A la veille de la Journée Internationale de la femme, Vanves Au Quotidien a recherché les femmes qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son histoire contemporaine et ancienne. A noter qu’aucune femme n’a été maire de Vanves, ni deéputée pour l’instant, par contre deux ont été suppléantes d’André Santini, Françoise Saimpert et Isabelle Debré qui est de surcroit, la première vanvéenne, sénateur des Hauts de Seine. Par contre, Vanves a depuis un certain nombre d’années des femmes à la tête de son commissariat de police comme c’était encore le cas début Mars
Parmi les contemporaines qui vivent encore dans notre ville ou l’ont quittée : Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l’association Mémoire des Déportées et des résistants de l’Europe qui est l’une des rares femmes à avoir reçue la grand’croix de la Légion d’Honneur. Véronique Genest qui fait parler d’elle puisqu’elle est suppléante d’un candidat à l’élection législative partielle pour une des circonscriptions des français del’étranger : Elle n’est pas vanvéenne mais elle a été la vedette d’une série TV « Julie Lescaut » qui avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006, puisque le (faux) commissariat de cette commissaire set trouvait à l’emplacement du magasin Bio C Bon. Daniéle Darrieux, grande dame du Cinéma français, a vécue quelques années, avenue du Parc. Tout comme Marie Josée Perec, championne Olympique lorsqu’elle avait comencée à remporter ses premièes médailles aux championnats du monde d’athlétisme edt des J.O. Elle avait sollicitée certains acteurs vanvéens pour le sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas le destin de cette championne.
D’autres qui restent méconnues, ont marqué l’actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme à avoir participé au Dakaer en moto (en 2003) et découvert ce sport à l’Enduro du Touquet. Daniéle Martin, spécialiste des marathons de l’impossible sur la muraille de Chine, dans le desert, ou encore Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et à La Croix, auteur d’une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Danièle Meyrieux qui avait la passion du théâtre, et l’a fait partagée avec l’association « Le Toucan », tout comme Racha Arodaky, jeune pianiste plein d’espoir, professeur au Conservatoire voilà une vongtaine d’année, Corsi artiste peintre qui partage sa vie entre son atelier du 13 rue de Châtillon et la Bretagne avec Jacques Brachet son époux, auquel la ville a rendu hommage à l’automne dernier avec une exposition à l’hôtel de ville…
Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière : Alice Sapritch s’est fait incinéré et son urne a été installée dans le jardin d’un petit pavillon prés de l’église Saint François d’Assise qui appartenait alors à son neveu par alliance. Les plus anciens se souviennent l’avoir vu en Rolls (blanche) avec Thierry Le Luron, faire ses courses dans le Centre Ancien et la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Bianco (1906-1998) dont le nom de scéne est Colette Darfeuil, repose au cimétioère de Vanves. Notre commune a vu séjourner, bien sûr, Marina Tsetaïeva (1892-1941) grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poémes, de tragédies, d’essais qui ont connu un grand succés après sa mort. La ville lui a rendu hommage lors des journées du patrimoine de Septembre 2010 en apposant une plaque sur la façade de l’immeuble de la rue JB Potin où elle a vécue lorsqu’elle s’était exilée après la révolution russe. Beaucoup plus loin dans le temps, Louise de Bourbon (1754-1824) dénommée « Mademoisrlle » préceptrice du duc d’Enghein, a passée tous ces étés au château de Vanves (Pavillon Mansart du lycée Michelet) où elle a jouée au paysanne à l’image de Marie-Antoinette dans son hameau vee Versailles. Enfin, une seule a donnée son nom à une rue de Vanves : Gabrielle d’Estrée, l’une des maîtresses renommées d’Henri IV, ou Juliette de Wills à une voie privée dite « Vila » qui rappelle généralement le souvenir d’une propriétaire à Vanves
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La chapelle Larmeroux de Vanves sauvée de l’abandon et de l’oubli
Deux trésors du patrimoine vanvéens seront mis à l’honneur durant ce début d’année 2013. Tout d’abord l’orgue de l’église Saint Remy dont les travaux de restauration devraient commencer cette année et dont le blog Vanves au Quotidien avait traité lors du dernier article de l’année 2012. Ensuite, l’inauguration de la chapelle Larmeroux restaurée, véritable grand puit baigné de lumière, coloré de hauts vitraux que les riverains ou les passants ont pu découvrir durant les fêtes puisque le maire avait demandé d’éclairer l’intérieur chaque soir
Rappelons que c’est tout d’abord la chapelle de la maison de retraites Larmeroux (ex-maison des vieux travailleurs) conçues et construites toutes les deux avec la créche voisine, par l’architecte Paul Marme à la fin des années 30 dans le style Bauhaus et inaugurée le 14 Juillet 1939. Personne ne peut la râter car l’hémicycle du chevet de cette chapelle se dresse à l’angle des rues Aristide Briand et Diderot qu’il domine. De petites dimensions, le parti choisi avait été celui de la simplicité : l’ossature est constituée d’une succession de piliers en béton. Le décor est marqué par les nervures du ciment, avec des briques d’un jaune clair et des hautes fenêtres qui avaient fait débat, certains considérant qu’il y en avait une sur deux de trop, qu’elles devaient être munis de vitraux assez sombre, alors d’autres insistaient sur la lumière… Preuve qu’à l’époque de sa construction, les bâtisseurs étaient à la période des recherches et des essais.
« La sobriété du vaisseau aux lignes épurées est dûe à une structure métallique régulière qu’habille sans fioriture un béton revêtu de brique rose. L’austére espace intérieur de dimensions modestes se trouve littéralement dilaté par l’éclairage régulièrement diffusée de baies traitées en meurtrière, en une formule qui n’est pas sans rappeler les églises « en éventail » qu’Otto Bartning (1883-1959) réalise en Allemagne durant l’entre-deux guerres, notamment la « Pressa-Kirhen » élevée à Rissen-Altendorf en 1928 selon les principes qu’il développa en 1928 dans son ouvrage « Von Nueeuen Kirchabau » paru en 1919 » expliquent les auteurs du livre « Vanves » dans la collection « Images du Patrimoine » qui ont relevé et retenu les 4 peintures murales du peintre Theureau au seuil de la chapelle sur le théme des saisons associé à celui des âges de la vie, avec une discréte allusion aux thémes eucharistiques du pain et du vin.
Mais cette chapelle recele et recelait d’autres richesses, selon les descriptions de l’époque : les socles des statues (d’Emile Bachelet), les supports des autels et tables de communion en briques brunes avec joints blancs dans le passage de l’allée centrale, la grande croix s’élevant derrière l’autel entre le tabernacle et le mur rétable, les septs piliers à droite et à gauche de la chapelle ayant une croix marquant une station du Christ. Elle a énormément souffert ses dernières annnées, à l’abandon, servant de débarras à la maison de retraites, encombrée de cartons et de vieux meubles… jusqu’à ce que la mairie réagisse, peut être sous l’amicale pression de riverains, de visiteurs bénévoles des paroisses aux personnes âgées qui souhaitaient que l’on sauve ce petit joyau.
Mais le coût des travaux était disuassif (700 000 €) la mairie recherchant des aides qu’elle a finalement trouvé dans le mécénat privé grâce à deux promoteurs/constructeurs présents dans la villes, Bouygues et Cogedim qui ont contribué à hauteur de 300 000 €, et la Réserve parlementaire (30 000 €). Les travaux ont duré partiquement un an entre les automnes 2011 et 2012 pour la restaurer (ravalement des façades extérieures, murs intérieurs et petit balcon repeints en blanc et gris perle, remplacement des vitraux…) et la rendre accessible aux personnnes à mobilité réduite grâce à des rampes, d’un accés supplémentaire. Elle devrait servir de lieu de culte pour les différentes maisons de retraites du quartier et d’animations culturelles.
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