Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HISTOIRE LOCALE - Page 55

  • TOUR DE FRANCE, TOUR DE VANVES : LA PETITE REINE, UNE PASSION !

    A l’occasion de ce centième tour de France, le Blog Vanves Au Quotidien revient sur ces deux passages de la grande boucle à Vanves et surtout sur cette course cycliste organisé à Vanves pendant plusieurs années et qui bloquait toute la ville pendant une soirée.

     

    L’histoire du Tour de France et Vanves est mince. Il a rapidement traversé Vanves le 23 Juillet 2006  entre 14H et 14H15, avenues  de la Paix, du Général de Gaulle et Bd du Lycée dans la dernière étape qui a amené les coureurs cyclistes d’Antony au Champs Elysées. Ils défilaient encore lorsqu’ils sont passés à Vanves avec les maillots jaune, vert, à pois devant le peloton, ce qui a permis aux vanvéens de bien les voir. France 2 a retransmis les images en direct sans citer notre ville car les commentateurs interviewaient et rendaient hommage à Jean Marie Leblanc, directeur du Tour qui vivait sa dernière boucle avant de passer la main. Pendant ce temps là, tout autour du trajet emprunté par le Tour, tout était bloqué et embouteillé à Vanves

     

    Il était passé une première fois en 1986 lorsque la caravane était resté 4 jours dans les Hauts de Seine avec prologue à Boulogne,  1ere étape qui est partie de Nanterre, pour traverser une partie du département vers Saint Quentin en Yvelines, avec passage à Vanves Avenue Antoine Fratacci et Bd du Lycée et le départ de la 2éme étape à Levallois. Bernard Roche, notre collectionneur,  se souvient de ce passage auquel il avait assisté avec Roger Aveneau à ses côtés. « Bernard Hinault n’était pas très content, critiquant les organisateurs : « C’est un scandale de faire un championnat du monde des bottes de paille et ce n’est pas sérieux pour le cyclisme ».  Enfin, certains de ces champions sont venus  se fournir  et s’équiper chez Turino installé  rue Paul Lefebvre et tenu par André Mollard

     

    Rappelons tout de même que Vanves a eu pendant plus d’une quinzaine d’années,  son critérium. Cette course de vélo qui se déroulait généralement le premier Vendredi de Juin en soirée, était née de la rencontre entre des passionnés de la « petite reine » : Lucien Robin, président du Cyclo Club d’Igny, André Mollard son vice président qui dirigeait l’entreprise artisanale Turino, et Michel Launay, président de la section cyclotourisme du Stade de Vanves avec Michel Colombier et Jean Fontaine. Les premiers cherchaient une ville prête à acueillir une course cycliste. Les seconds ont dit « pourquoi pas ! ». Et la commune de Vanves alors administrée par André Roche a donné son feu vert.

     

    La première course cycliste de Vanves s’est déroulée le premier vendredi du mois de Juin 1976. Au début, les cyclistes faisaient pratiquement 35 à 40 fois le tour de ville du Plateau au Clos Montholon, soit 4 à 5 km, avec une arrivée en côte, rue Antoine Fratacci, entre le commissariat et la mairie. Puis le circuit a été raccourci, afin de susciter l’intérêt des spectateurs qui pouvaient voir plus souvent passer les coureurs, avec une arrivée sur le Plateau, rue Jean Jaurés. « On recherchait généralement un tracé et un circuit équilibré avec une côte, du plat, des tournants » expliquaient ses organisateurs « en prenant en compte, bien sûr, les contingences de la circulation, de la sécurité routière ».

     

    Le circuit vanvéen était difficile pour les cyclistes qui souffraient généralement sur la célébre côte de l’avenue Victor Hugo le long du Lycée Michelet ou sur les pavés ( d’alors) de la rue d’Issy. Un circuit qui provoquait une course très dure, très rapide, très sélective, appréciée de surcroît par les participants à cause de nombreux prix et primes offertes par les commerçants de Vanves, et annoncé par le speaker au micro à la tribune installée à l’arrivée. « C’étaient généralement des amateurs de 27/28 ans qui avaient commencé généralement comme cadets et qui étaient, pour cetains, de futurs espoirs » indiquaient à cette époque les organisateurs. D’ailleurs certains vainqueurs ont marqué cette course  ou se sont fait remarqué : Daniel Levau, amateur de 1ére catégorie, un normand qui écumait les courses comme celle-ci, le canadien, Boher qui était passé professionnel et a marqué de sa présence le championnat du monde en 1989 et 1990….

     

    Mais voilà cette course a été victime du manque de bénévoles pour veiller au bon déroulement de la course sur le circuit, de la paralysie de la circulation qu’elle générait dans la ville, de l’hostilité de certains habitants qui allaient jusqu’à jeter des clous sur la voie publique emprunté par les cyclistes etc…La ville avait même envisagé de l’organiser dans un hall du parc des expositions, avant que ses organisateurs jettent l’éponge.

  • VANVES ET LA FOIRE DE PARIS : TOUTE L’HISTOIRE DU PARC DES EXPOSITIONS

    Pas d’agenda cette semaine puisque beaucoup de vanvéens sont partis en vacances, réunions, asssemblées générales, inaugurations, colloques, débats s’étant ralentis au moins pour une quinzaine de jours avec la semaine prochaine qui devrait être chomée vu le nombre de ponts et de jours feriés. Ce qui n’est pas le cas de l’atualité. L’événement à Vanves qui n’est pas vanvéen sera la Foire de Paris qui ouvrira ses portes Mardi prochain, le 30 avril pour sa 109éme édition. Elle n’a plus rien à voir avec la première édition en 1904 qui s’était déroulée au Carreau du Temple. Il s’agissait davantage d’une distraction. Les promeneurs endimanchés venaient y flâner en familler déambulant parmi 500 petites boutiques qui proposaient jeux, bijoux, pansementerie et tous les colifichets appelés articles de Paris. Un grand cerf volant à l’époque flottait au dessus du toît pour introguer les chalands. « Malgré cela, le trésorier de la Chambre syndicale des jeux et jouets, avait dû mettre 17 frs de sa poche dans la cagnotte pour prouver que des bénéfices avaient été réalsés et obtenir l’autorisation de renouveler  l’expérience » raconte un historien de cette Foire de Paris en rappelant que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) avait alors rassemblé plusieurs organisations professionnelles qui voulaient s’inspirer de la foire de Lieipzig, en créant le Comité des Expositions de Paris.

     

    « Elle déménagée une demi douzaine de fois, au Grand Palais, sur l’esplanade des Invalides, au Champs de Mars… tout en se développant. Elle se tiendra en 1917, malgré la grosse Bertha qui tonne alors à moins de 100 km. Quelques années plus tard, en 1925, elle a trouvé un domicile fixe à la Porte de Versailles. Devant son succès grandissant, le Comité des Exposition de Paris décide de lui donner un lieu fixe en 1921. Il crée la Société d'exploitation du Parc des Exposition de Paris (SEPE) et retient comme lieu, le terrain de la foire aux bestiaux, sis à la Porte de Versailles, 35 ha à la limuite de Paris, Issy les Moulineaux et Vanves » raconte t-il.

     

    Il parait que l’espace a été aménagé en un temps record entre 1921 et 1925, le Journal de Vanves/Makakoff de cette époque, faisant état de l’édification d’un parc des expositions à l’emplacement du palais Sud actuel (qui était alors des carrières) et des halls 3 et 4, 7 et 8, et de la démolition des fortifications. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de fondriéres. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’est tenu à cet endroit pour la première fois en 1925.  Ils y avaient des stands tout simples, ave des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sein plus haut que tous les autres ».

     

    « Elle est à l'origine une foire aux échantillons et connaît un grand succès lorsqu'elle accueille le Concours Lépine en 1929 qui l’a véritablement lancée ». Par la suite, en 1937, une entrée monumentale a été construite par Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma, à la porte de Versailles. La Seconde Guerre mondiale a marquée un arrêt des expositions, le site étant même occupé par les militaires. Puis les années 1950 ont vu l’organisation de nouveaux salons à côté de la Foire de Paris, les salons du cycle, du poids-lourd, du cuir,  le Concours Général Agricole qui sera inclus dans le salon de l'Agriculture à partir de 1964, le Salon de l'Automobile, en 1962 qui quittait le Grand Palas, se tenant une année sur deux, en alternance avec le salon de Francfort , à partir de 1976. Près de 90 ans, en 2015, il se pourrait bien que la physionomie de ce parc des expositions qui a beaucoup évolué depuis, et de ses quartiers environnants, soit complétement changé avec la construction de cette tour Triangle  dont il a été encore question la semaine dernière avec une conférence de presse de SOS Paris sur laquelle le Blog reviendra cette semaine.

  • VANVES D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN !

    Vu le succés de cette réunion débat avec des historiens sur le Vanves d’Hier et d’Aujourd’hui, hier soir, il y aura un « demain » avec une seconde édition puisque beaucoup de vanvéens n’ont pu trouver de places assises. Dans une quinzaine de jours. La salle Henri Darien qui peut contenir 300 personnes a fait le plein, ce qui est rare. Il faut remonter à la dernière visite de Nicolas Sarkozy où c’était l’émeute (populaire) d’avant la présidentielle de 2007, ou aux spectacles-auditions donnés par le conservatoire de Musique. « Je crois que ce projet vous intéresse » a concédé le maire. « C’est notre attachement réciproque à la ville de Vanves » qui a amené tous ces vanvéens d’aujourd’hui mais aussi d’hier (avec quelques vanvéens devenus parisiens) jusqu’à cette salle des fêtes. « Notre commune se transforme. Vanves qui était un village, un lieu de villégiature s’intégre aujourd’hui dans le Grand Paris avec son supermétro. Mais nous essayons de lui garder son aspect privilégié » a raconté pendant de longues minutes Bernard Gauducheau, avant de passer aux choses sétieuses, avec le diaporama réalisé à partir de cartes postales déjà connues, la conférence donnée par plusieurs historiens selon un scénario monté par le Conseil des Seniors. Preuve que les vanvéens s’intéresse à leur histoire locale. Il est intéressant de noter que le même jour, se réunissait pour la première fois, la commission chargé de préparer les festivités à Vanves du Centenaire de la guerre 1914-18. Espérons que leurs organisateurs les centrrent sur ce qui s’est passé à Vanves durant cette période qui intéressera et concernera les vanvéens. Car ceux d’aujourd’hui sont attachés à leurs racines.