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HISTOIRE LOCALE - Page 58

  • La chapelle Larmeroux de Vanves sauvée de l’abandon et de l’oubli

    Deux trésors du patrimoine vanvéens seront mis à l’honneur durant ce début d’année 2013. Tout d’abord l’orgue de l’église Saint Remy dont les travaux de restauration devraient commencer cette année et dont le blog Vanves au Quotidien avait traité lors du dernier article de l’année 2012. Ensuite, l’inauguration de la chapelle Larmeroux restaurée, véritable grand puit baigné de lumière, coloré de hauts vitraux que les riverains ou les passants ont pu découvrir durant les fêtes puisque le maire avait demandé d’éclairer l’intérieur chaque soir

     

    Rappelons que c’est tout d’abord la chapelle de la maison de retraites Larmeroux (ex-maison des vieux travailleurs) conçues et construites toutes les deux avec la créche voisine, par l’architecte Paul Marme à la fin des années 30 dans le style Bauhaus et inaugurée le 14 Juillet 1939. Personne ne peut la râter car l’hémicycle du chevet de cette chapelle se dresse à l’angle des rues Aristide Briand et Diderot qu’il domine. De petites dimensions, le parti choisi avait été celui de la simplicité : l’ossature est constituée d’une succession de piliers en béton. Le décor est marqué par les nervures du ciment, avec des briques d’un jaune clair et des hautes fenêtres qui avaient fait débat, certains considérant qu’il y en avait une sur deux de trop, qu’elles devaient être munis de vitraux assez sombre, alors d’autres insistaient sur la lumière… Preuve qu’à l’époque de sa construction, les bâtisseurs étaient à la période des recherches et des essais.

     

    « La sobriété du vaisseau aux lignes épurées est dûe à une structure métallique régulière qu’habille sans fioriture un béton revêtu de brique rose. L’austére espace intérieur de dimensions modestes se trouve littéralement dilaté par l’éclairage régulièrement diffusée de baies traitées en meurtrière, en une formule qui n’est pas sans rappeler les églises « en éventail » qu’Otto Bartning (1883-1959) réalise en Allemagne durant l’entre-deux guerres, notamment la « Pressa-Kirhen » élevée à Rissen-Altendorf en 1928 selon les principes qu’il développa en 1928 dans son ouvrage « Von Nueeuen Kirchabau » paru en 1919 » expliquent les auteurs du livre « Vanves » dans la collection « Images du Patrimoine » qui ont relevé et retenu les 4 peintures murales du peintre Theureau au seuil de la chapelle sur le théme des saisons associé à celui des âges de la vie, avec une discréte allusion aux thémes eucharistiques du pain et du vin.

     

    Mais cette chapelle recele et recelait d’autres richesses, selon les descriptions de l’époque : les socles des statues (d’Emile Bachelet), les supports des autels et tables de communion en briques brunes avec joints blancs dans le passage de l’allée centrale, la grande croix s’élevant derrière l’autel entre le tabernacle et le mur rétable, les septs piliers à droite et à gauche de  la chapelle ayant une croix marquant une station du Christ. Elle a énormément souffert ses dernières annnées, à l’abandon, servant de débarras à la maison de retraites, encombrée de cartons et de vieux meubles… jusqu’à ce  que la mairie réagisse, peut être sous l’amicale pression de riverains, de visiteurs bénévoles  des paroisses aux personnes âgées qui souhaitaient que l’on sauve ce petit joyau.

     

    Mais le coût des travaux était  disuassif (700 000 €) la mairie recherchant des aides qu’elle a finalement trouvé dans le mécénat privé grâce  à deux promoteurs/constructeurs présents dans la villes, Bouygues et Cogedim qui ont contribué à hauteur de 300 000 €, et la Réserve parlementaire (30 000 €). Les travaux ont duré partiquement un an entre les automnes 2011 et 2012 pour la restaurer (ravalement des façades extérieures, murs intérieurs et petit balcon repeints en blanc et gris perle, remplacement des vitraux…)  et la rendre accessible aux personnnes à mobilité réduite grâce à des rampes, d’un accés supplémentaire. Elle devrait servir de lieu de culte pour les différentes maisons de retraites du quartier  et d’animations culturelles.

  • SOUVENIRS, SOUVENIRS : VANVES IL Y A …

    Le Blog de Vanves au Quotidien profite de ses quelques jours avant la véritable reprise après les vacances de Noël pour rappeler quelques souvenirs du passé sur lequel nous reviendrons bien sûr

     

    …20 ANS : V.I. PASSE DU FORMAT JOURNAL A LA REVUE

    Vanves ouvrait en Janvier 1993 une PAIO (Permanence Accueil Information Orientation) à destination des 16/25 ans installée dans un pavillon de l’impasse Alexandre. L’école de musique s’agrandissait en réoccupérant au rez-de-chaussée les locaux des Ateliers d’arts graphiques et Plastiques et lancait son mini-conservatoire à destination des enfants de 2 ans et demi à 6 ans. La bibliothéque municipale s’informatisait. Le conseil municipal du 30 Mars 1993 décidait d’instituer la liaison froide pour la restauration scolaire assurée dés la Rentrée de Septembre 1993 par la Société Générale de Restauration. Contrat qui fut au centre de la polémique politique lors des élections municipales  de 1995.  Vanves Infos passait du format journal au format revue avec le numéro de Mai 1993. SFR S’installait à la fin 1993 dans l’ancien siége social de Chenel, ainsi que la célébre agence de photos Gamma, et surtout France 3  Paris Ile de France dans un immeuble voisin avec 130 personnes dont 30 journalistes et 50 techniciens. Le lycée Michelet inaugurait les batiments rénovés de son collége et son nouveau CID (Centre d’Information et de Documerntation) dans l’ancien gymnase à la Rentrée scolaire. Ivan morane prenait la direction du théâtre ded Vanves et de l’action culturelle de la ville le 1er Novembre 1993. Et François Praud remplaçait Maurice Magne à la présience du Stade de Vanves un 14 décembre 1993.   

     

    …30 ANS : RECORD ELECTORAL

    Gérard Orillard, alors maire de Vanves, était réélu dés le 1er tour avec 54,37%, ce qui est toujours resté un  record dans les annales des élections municipales à Vanves, d’autant que c’était pour ce successeur d’André Roche sa première élection au suffrage universel et que ses adversaires (politiques) disaient perdant. Didier Morin qui lui a succédé entre 1990 et 1995 entrait au Conseil municipal comme 10éme adjoint. Gérard Orillard avait inauguré le nouveau groupe scolaire Max Fourestier en présence du fondateur des classes de neige et du mi-temps pédagogique, la créche et le gymnase du Plateau le 19 Février 1983. Les travaux de restauration qui s’étalérent sur plusieurs années furent lancées tant pour le lycée Michelet que l’Eglise Saint Remy.

     

    …40 ANS : LE METRO ARRIVE A VANVES

    Le Rosier Rouge ouvrait ses portes le 1er Juillet 1973, premier centre de ce genre pour accueillir des familles d’hospitalisés  venus de province se faire soigner en région parisienne. Il s’était installé dans l’ancien couvent des sœurs fgranciscaines de Mairie baptisé « Rosier Rouge » par Mgr Rodhain en hommage à 5 d’entre elles qui furent tués le 9 Juillet 1900 en Chine.  Le club Murillo était inauguré et rattaché à la Fondation Claude Pompidou, ce qui n’est plus le cas depuis plusieurs années. Il était l’un des premiers clubs de la fondation créée par l’épouse du président de la République Georges Pompidou. La station Plateau de Vanves-Malakoff était inaugurée, mais le prolongement de la ligne 13 jusqu’à Châtillon/Montrouge n’est intervenu que plus tard, réalisé en surface et en viaduc sur 1,8 km avec la station Etienne Dolet où se trouve le PC de cette ligne.

     

    …50 ANS : VANVES SE JUMELAIT

    Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe  la même année qu’était signée le traité franco-allemend  par le Général de Gaulle et le chancelier Konrad Adeauner. A l’époque c’était Burgdof, district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte. Ce fut à  la suite de réformes administratives et territoriales en 1980, que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’une nouvelle charte en 1986.

     

    …60 ANS : LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE

    La première classe de neige était organisé par la ville de Vanves à la Féclaz  du 30 Janvier au 19 Février 1953 : Pour ses 32 éléves de la classe de M.Discours, « un horizon exaltant s’ouvrait : le soleil des neiges qui ne brillait guére jusqu’ici que pour les adultes et enfants de familles aisés » racontait son initiateur Max Fourestier, inspecteur scolaire dont un groupe scolaire sur le Plateau  porte son nom depuis 30 ans, inauguré en baptisé ainsi en Février 1983. Le Blog aura l’occasion de revenir sur cette première classe de neige dans un autre chalet que celui du col de Sire, l’Aurore qui existe toujours au pied des pistes de ski et de traineaux.   

     

    …ET VOILA PLUS DE 100 ANS

    En 1203 le territoire de Vanves s’agrandissait en annexant des territoires isséens où se trouvent aujourd’hui le lycée Michelet et toute la partie au sud ouest du Bd du Lycée grâce à une décision de l’Evêque de Paris Odon de Sully. Par contre le décret du 8 Novembre 1883 l’amputait de toute une partie de son territoire par la création de la commune de Malakoff qui fut effective le 1er février 1884. Cette séparation était inévitable à cause de l’aménagemet du chemin de fer avec la ligne Paris Montparnasse qui coupait physiquement en deux son territoire. D’ailleurs la gare (SNCF) de Vanves-Malakoff était inauguré un 1er Octobre 1883 voilà 130 ans. Dix ans plus tard, Vanves devenait chef lieu de Canton grâce à la loi du 12 Avril 1893, comprenant Issy, Châtillon, Malakoff, ce qui devait entraîner la construction d’une nouvelle mairie, l’actuel Hôtel de Ville inaugurée le 23 Juillet 1898 par le ministre Léon Bourgeois

  • IL Y A 10 ANS : EN ADHERANT A ARC DE SEINE VANVES EVITAIT LA BANQUEROUTE

    Voilà 10 ans, le 1er Janvier 2003, était créé la Communauté d’Agglomération (CA) Arc de Seine regroupant Vanves avec Issy les Moulineaux, Meudon, Chaville, Ville d’Avray. André Santini était élu Président le 7 Janvier 2003. La municipalité  avait fait adopter par 27 voix contre 8 (PS-PC-Verts) son adhésion, lors du Conseil municipal du 25 Septembre 2002, organisé une réunion d’information sur l’intercommunalité le 17 Octobre 2003, et élue ses 10 représentants au Conseil Communautaire le 18 Décembre 2002.  

     

    « C’est un pas important qui nous permettra d’assurer un devenir serein pour notre ville et un projet pour nos 5 communes » avait déclaré Bernard Gauducheau (UDI) lors du Conseil municipal du 18 Décembre 2002. « Vous avez oublié de dire que ce n’était pas cette intercommunalité que vous vouliez ! » avait répliqué Guy Janvier (PS). Marc Lipinski (EELV) qui siégeait au conseil municuipal avait dénoncé cette interco « décidé en catimini et dans la précipitation alors que ce projet est capital » ainsi que « cette construction politicienne » qu’il ne saurait approuver : « C’est un acte de foi que vous demandez. Mais nous ne partageons pas la foi des néo-convertis » ajoutait il.  « Que n’aurais-je entendu si j’avais loupé le coche de l’intercommunalité » répliquait alors le maire avant de procéder à l’élection des 10 Conseillers communautaires qui donnna lieu à une petite manœuvre  politicienne pour éliminer Guy Janvier (PS) . Comme les verts avaient refusé de négocier avec le PS et s’accorder sur les deux candidats aux deux siéges réservés à l’opposition, Claudine Charfe (PC) et Marc Lipinski (EELV) ont été élu, sûremment avec quelques voix de droite.

     

    Il est vrai qu’au départ les maires à l’initiative de Philippe Laurent (UDI) étaient parti sur une communauté d’agglomération regroupant les 15 communes du Sud et Sud ouest des Hauts de Seine qui correspondait mieux à une agglomérationn comme le Grand Paris. Une idée « qu’a tué dans l’œuf » l’initiative prise par Patrick Devedjian (UMP) alors maire d’Antony de créer la CA des Hauts de Biévres avec notamment Chatenay, Sceaux, Wissous… L’interco avait changé de sens en devenant très politique en Ile de France, véritable charcutage politique, constitué pour renforcrer les fiefs autour de leur initiateur, constituant ainsi des ensembles politiciens. Alors que l’on aurait pu s’attendre à ce que cette CA regroupe toutes les villes du syndicat Mixte Val de Seine, ce ne fut pas le cas : Le député Maire d’Issy les Moulineaux avait regroupé toutes les villes UDF tenues, pour certaines,  par des Santini’s Boys (notamment Meudon et Vanves) avec une ville dirigé par un radical socialiste (Chaville). Boulogne et Sévres constituaient leur propre CA victime de la mésentente permanente entre André Santini (UDI) et Jean Pierre Fourcade (UMP) alors maire de Boulogne qui avait réussi à attirer dans son escarcelle le maire de Sévres, François Kosciusko Morizet (UMP).

     

    Bernard Gauducheau (UDI) qui avait été chargé du dévelppement durable, de l’environnement, de la circulation et de la voirie  expliquait qu’il n’avait pas hésité à faire adhérer Vanves à Arc de Seine, notamment pour des raisons fiscales, bénéficier d’une taxe professionnelle unique plus favorable, surtout après le départ de SFR qui représentait 45% de la taxe professionnelle vanvéenne et aurait eu des conséquences financières graves pour la commune sans l’interco (augmentation des taux d’impositon locaux, baisse de la qualité de services publics, fermetures de certains, aucun engagement de projets…). « Ce choix a permis à la commune d’échapper à la crise financière provoquée par ce départ à la fin de l’année 2002. Avec SFR, ce sont 12% des recettes fiscales de la commune qui s’envolent à savoir 2 M€ par an. Une perte financière abyssale que la création d’Arc de Seiner va compenser en quasi-totalité » écrivait à l’époque Bernard Gauducheau dans un édito de V.I.

     

    Et dés le départ Vanves a joué le jeu en transférant la voirie, la collecte  des ordures ménagéres (par des bennes roulant au gaz naturel), participant à la création d’une agence locale de l’énergie, en ouvrant une antenne de la Maison intercommunale de l’Emploi, en regroupant son conservatoire avec les quatre conservatoires en écoles de musique pour une gestion commune qui a été une grande réussite montrée en exemple, en créant un  office public HLM Arc de Seine Habitat et en arrêtant un PLH  (Programme Local de l’habitat). Il est intéressant de noter  que la même année, le 5 Juin 2003, Vanves signait un contrat avec la ville de Paris dans le cadre de la coopération Paris-Banlieue qui est 10 ans après en panne à cause de l’aménagement de la porte Brançion qui était au cœur de ce partenariat.