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HISTOIRE LOCALE - Page 58

  • HACHETTE LIVRE A VANVES : UNE HISTOIRE LOCALE LIEE AUX EDITIONS QUILLET

    Il a été beaucoup question d’Hachette la semaine dernière car d’ici 2015, le groupe Hachette Livre  installera son siège social dans un bâtiment flambant neuf au 58 rue Jean Bleuzen à Vanves. Un projet d’envergure confié à l’architecte Jacques Ferrier, contesté par des riverains, à l’emplacement d’un bâtiment regroupant notamment ses services financier, informatique et commercial. « Cet immeuble, construit dans les années 1960, n’est plus de première jeunesse : isolation et chauffage défaillants, ascenseurs vétustes… ». Mais peu savent que le dernier étage du bâtiment actuel accueillait les éditions Quillet devenue une filiale d’Hachette Livre au moment de la disparition de son fondateur

     

    C’était l’une des rares maisons d’édition à s’être installé à Vanves, en dehors des imprimeries dont celle qui imprima très longtemps l’Almanach Vermot rue René Coche. Son fondateur Aristide Quillet qui était né  en 1880 dans une petite commune du Val d’Oise, Villiers-Adam dont il fut maire pendant 22 ans consacra sa vie à publier des ouvrages à caractère Encyclopédique dont  le Dictionnaire encyclopédique Quillet en 6 à 8 volumes thématiques (Grammaire, littérature et histoire, Mathématiques, Sciences, Droit-gestion économique, géographie, sciences humaines). Ils étaient rédigés, actualités par les meilleures spécialistes en la matière, professeurs d’universités, prix Nobel même, dans un langage adapté à l’éléve, avec dans chaque chapitre, un cours, des exercices et leurs corrigés.

     

    « C’était un outil de travail, réservée exclusivement aux professeurs autrefois, utilisé par les éléves et les parents comme complément aux cours, surtout lorsque le professeur n’a pas eu le temps de traiter une partie du programme,  ou pour réaliser une enquête, ou rédiger un mémoire » indiquait l’un des ex-directeur de cette maison auteur d’un livre sur ce précurseur de la démoccratisation du savoir encyclopédique. « Après la seconde guerre monduiale, il était de bon ton d’avoir un Quillet chez soi ! ». Intégré au milieu des années cinquante à Hachette Livre, cette maisn d’édition a publiée d’autes dictionnaires et encyclopédies

  • IL Y A UN AN, IL NEIGEAIT SUR A VANVES ALORS QU’IL PLEUT (DOUX)CEMENT AUJOURD’HUI

    Rappelez-vous l’année dernière, c’était un mercredi 8 Décembre, et non 7 comme aujourd’hui, alors que le temps est actuellement à la pluie et à la douceur avec des températures entre 5 et 9 le matin, jusqu’à 12° l’après midi. A retenir pour aujourd’hui, un conseil municipal ce soir, et surtout la présentation ce matin à 10H au Pure Café (14 rue Jean Macé, Paris 11éme) d’un livre écrit par un vanvéen,  conseiler régional : Marc Lipinski, directeur de recherche au CNRS qui signe aux Edt du Patit Matin le livre « Les sciences, un enjeu citoyen »

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien racontait alors que « Vanves était entièrement bloqué par la neige dans l’après midi de ce mercredi. « Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrection ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. La rue de la République était bloquée par un poids lourd, à tel point que la circulation y était interdite. Une plaque de verglas ralentissait encore la circulation Antoine Frataccci dans le sens de la descente au moment du journal de 20H. La côte de la rue Victor Hugo était impraticable, mais certains petits malins ne prenaient pas en compte le panneau d’interdiction d’emprunter cette voie, et s’engageaient, très vite découragés. Même le lendemain matin, certains automobilistes ne s’y risquaient pas. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui commençaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi. Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS : LE STADE DE VANVES EN PLEINE FORME A 70 ANS

    Nous continuons notre voyage dans le temps des associations  avec le Stade de Vanves qui pour ses 70 ans, a vécut cette année 2011 une révolution avec un changement de président mais aussi de style dans le management de cette association omnisports qui devrait bien la faire entrer dans le XXIéme siécle, avec beaucoup d’initiatives nouvelles externes  comme des journées portes ouvertes (9 et 10 Septembre), ou internes….Mais pas d’anniversaire comme pour ses 50 bougies en 1991.

     

    La municipalité dirigée par Frédéric Pic avait lancé dés 1939, l’idée de regrouper toutes les sociétés sportives locales en une seule. Mais la guerre de 1939-40 retarda quelque peu cette fusion souhaitée, car la ville avait même retenue et commencée à aménager en 1938 des aires de jeux dans l’ancien bois et les carrières voisines de la maison de santé du docteur Falret (actuel PMS André Roche). La municipalité avait même pris des dispositions à l’époque pour défendre ces terrains contre l’expansion immobilière. Le stade de Vanves fut donc créé le 3 Janvier 1941 par M.Landon alors président de la délégation spéciale qui dirigeait la ville, grâce au rassemblement de plusieurs associations scolaires, l’Amicale Saint Remy, l’Eveil Vanvéen, l’Amicale Sportive, le Club Athlétic et Nautique de l’Imprimerie Rap, La Jeunesse Répblicaine, l’Aéro-club. Ce n’était pas encore le Stade de Vanves, mais la Société Municipale d’Education Physique et des Sports.

     

    A l’époque il n’existait qu’un semblant de stade et un champ de tir sur ces trois plateforme, la guerre retardant les travaux d’aménagements initiés par la ville avec l’ouverture dés 1942 de deux terrains d’entraînement. Un match de football international s’est même  déroulé à la fin de la guerre contre une équipe anglaise, suivi par deux journalistes britanniques qui avaient noté : « Vanves banlieue sud de mille âmes possède un stade coquet au milieu d’arbres et de verdure sur lequel ses joueurs se battent avec régularité et enthousiasme pour l’accession aux divisions supérieures ».

    Cette société sportive comprenait alors prés de 250 membres actifs répartis dans les sections football, qui disputa le championnat de Paris en 1943, Danse rythmique et culture physique (réservée aux femmes), ping-pong, tennis, basket-ball, tir, cyclotourisme, colombophile et même une section « préparation militaire » pour former les jeunes à la théorie militaire et l’entraînement.

     

    Mais à la Libération, les nouvelles autorités françaises issues de la Libération obligèrent le Stade de Vanves à refaire sa déclaration de naissance à la Préfecture et à remplacer son premier président, par Eugène Baudoin. C’était l’époque où l’on commençait à parler du Stade de Vanves dans la presse avec ce titre « Vanves l’éternel second » car la section de football créée par Georges Sarzac – le monsieur qui a tenu le manége du parc F.Pic pendant des années en offrant des bonbons aux enfants – évoluait en première division régionale à la seconde place derrière l’équipe du XVIéme de Clamart. Elle comprenait 10 équipes et resta longtemps en première division régionale, jusque dans les années 60, non pour ses exploits mais parce qu’elle disposait d’un « stade entouré », avec tout de même une montée en « promotion d’honneur » en 1959 et 1960. A cette époque, André Roche, futur maire de Vanves entraînait l’équipe des minimes.

     

    L’athlétisme a permis au Stade de Vanves d’être classé 4éme club derrière le Racing Club de France, le Stade Français et le Puc et a compté parmi ses licenciés, Bazien (en 1943 et 44), Butet au Javelot, Radouane Bouster, Pierre Levisse. Le Basket était en demi finale de la Coupe de France Juniors en 1969. Le Hand a été finaliste de la Coupe du Championnat de Paris … Grâce à des dirigeants comme Jacques Thibault, Claude Lemel, André Roche, Marcel Theveny, Georges Sarzac, Paul Vittori… suivi par les Magne, Saccard, Debat, Jaunas qui nous ont quitté récemment, les Cottard, Laubier, Ollier, Rigaud, Praud, Lherminier, Tournier, Dingreville,  et maintenant  les Chauvet, Jurado, Vignal, Billat, etc … « 70 ans de sports, cela fait beaucoup de dirigeants qui ont consacré une part appréciable de leur vie à l’éducation, à l’encadrement des sportifs de tout âges, de toutes conditions. Cela fait un nombre considérable de jours, d’heures, de dévouement, de don soi généreusement prodigués pourrait redire » le regretté Maurice Magne comme pour ses 50 ans.