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maison de etraites larmeroux

  • La chapelle Larmeroux de Vanves sauvée de l’abandon et de l’oubli

    Deux trésors du patrimoine vanvéens seront mis à l’honneur durant ce début d’année 2013. Tout d’abord l’orgue de l’église Saint Remy dont les travaux de restauration devraient commencer cette année et dont le blog Vanves au Quotidien avait traité lors du dernier article de l’année 2012. Ensuite, l’inauguration de la chapelle Larmeroux restaurée, véritable grand puit baigné de lumière, coloré de hauts vitraux que les riverains ou les passants ont pu découvrir durant les fêtes puisque le maire avait demandé d’éclairer l’intérieur chaque soir

     

    Rappelons que c’est tout d’abord la chapelle de la maison de retraites Larmeroux (ex-maison des vieux travailleurs) conçues et construites toutes les deux avec la créche voisine, par l’architecte Paul Marme à la fin des années 30 dans le style Bauhaus et inaugurée le 14 Juillet 1939. Personne ne peut la râter car l’hémicycle du chevet de cette chapelle se dresse à l’angle des rues Aristide Briand et Diderot qu’il domine. De petites dimensions, le parti choisi avait été celui de la simplicité : l’ossature est constituée d’une succession de piliers en béton. Le décor est marqué par les nervures du ciment, avec des briques d’un jaune clair et des hautes fenêtres qui avaient fait débat, certains considérant qu’il y en avait une sur deux de trop, qu’elles devaient être munis de vitraux assez sombre, alors d’autres insistaient sur la lumière… Preuve qu’à l’époque de sa construction, les bâtisseurs étaient à la période des recherches et des essais.

     

    « La sobriété du vaisseau aux lignes épurées est dûe à une structure métallique régulière qu’habille sans fioriture un béton revêtu de brique rose. L’austére espace intérieur de dimensions modestes se trouve littéralement dilaté par l’éclairage régulièrement diffusée de baies traitées en meurtrière, en une formule qui n’est pas sans rappeler les églises « en éventail » qu’Otto Bartning (1883-1959) réalise en Allemagne durant l’entre-deux guerres, notamment la « Pressa-Kirhen » élevée à Rissen-Altendorf en 1928 selon les principes qu’il développa en 1928 dans son ouvrage « Von Nueeuen Kirchabau » paru en 1919 » expliquent les auteurs du livre « Vanves » dans la collection « Images du Patrimoine » qui ont relevé et retenu les 4 peintures murales du peintre Theureau au seuil de la chapelle sur le théme des saisons associé à celui des âges de la vie, avec une discréte allusion aux thémes eucharistiques du pain et du vin.

     

    Mais cette chapelle recele et recelait d’autres richesses, selon les descriptions de l’époque : les socles des statues (d’Emile Bachelet), les supports des autels et tables de communion en briques brunes avec joints blancs dans le passage de l’allée centrale, la grande croix s’élevant derrière l’autel entre le tabernacle et le mur rétable, les septs piliers à droite et à gauche de  la chapelle ayant une croix marquant une station du Christ. Elle a énormément souffert ses dernières annnées, à l’abandon, servant de débarras à la maison de retraites, encombrée de cartons et de vieux meubles… jusqu’à ce  que la mairie réagisse, peut être sous l’amicale pression de riverains, de visiteurs bénévoles  des paroisses aux personnes âgées qui souhaitaient que l’on sauve ce petit joyau.

     

    Mais le coût des travaux était  disuassif (700 000 €) la mairie recherchant des aides qu’elle a finalement trouvé dans le mécénat privé grâce  à deux promoteurs/constructeurs présents dans la villes, Bouygues et Cogedim qui ont contribué à hauteur de 300 000 €, et la Réserve parlementaire (30 000 €). Les travaux ont duré partiquement un an entre les automnes 2011 et 2012 pour la restaurer (ravalement des façades extérieures, murs intérieurs et petit balcon repeints en blanc et gris perle, remplacement des vitraux…)  et la rendre accessible aux personnnes à mobilité réduite grâce à des rampes, d’un accés supplémentaire. Elle devrait servir de lieu de culte pour les différentes maisons de retraites du quartier  et d’animations culturelles.

  • RETOUR SUR UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES TRES CHARGE

    Vanves Au Quotidien revient sur le conseil municipal du 28 Septembre dernier aujourd’hui seulement car l’actualité vanvéenne et régionale a été très riche ses derniers jours.

     

    SADI CARNOT : 724 912 € est le montant de la participation de la ville de Vanves à la requalification de la voirie et la rénovation de l’éclairage public des rues Sadi Carnot, Marceau et de la place du 8 Mai 1945, sur un montant total de 1 676 725 €, financé par GPSO. Rappelons que ces travaux doivent redonner à cet axe, la place aux piétons et vélos tout en permetant aux personnes de se réapproprier l’espace public, en favorisant le confort dans le déplacemernt des gens non mpotorisés, et en créant des zones de convivialité. Guy Janvier (PS) a demandé « si une concertation sera organisé avec les commerçants de la place du 8 Mai 1945….pour éviter ce qui a été fait Place de la République » -  « On refera un complément de communication » a assuré Bernard Gauducheau, maire NC.

     

    TOIT ET JOIE : 2,9 M€ est le montant de la garantie d’emprunt  octroyé par la ville de Vanves à la société d’HLM « Toit et Joie »  qui l’a siousdcrit à la CDC pour racheter à la société coopérative de production d’HLM « Maison Familiale de la Région Parisiene » un immeuble de 309 Logements situé 14 rue Auguste Comte et 5 rue Louis Vicat. En contrepartie, elle mettra à la disposition de la commune un contingent de 6 logements (20%).

     

    ARBRES : Dorénavant l’entretien des arbres plantés sur les voies départementales ne sont plus gérés par la commune de Vanves. C’est l’une des conséquences de l’accident qui s’était produit avenue du Général de Gaulle à la limite de Vanves et d’Isssy les Moulineaux durant les vacances de l’été 2009. Le Conseil Général a dû renoncer à cette délégation de compétence pour des raisons juridiques le 25 Juin dernier et assurer l’entretien dece patrimine à partir du 31 Décembre 2010.  Du coup, comme Vanves a dû confier à l’interco (GPSO) cet entretien jusqu’à la fin de l’année,  la ville ne disposant plus des moyens humains et techniques nécessaires pour le faire. Ce qui explique aussi le retard pris – d’un an - pour le réaménagement du parc F.Pic.

     

    SACRISTIE : Les travaux de rénovation de la sacristie et des vitraux de l’église Saint Remy, avaient amené l’entreprise Rossi à vérifier et à remplacer plusieurs joints et des volumes de verre endommagés suite à la découverte derrière l’habillage en bois des murs d’infiltration d’eau provenant d’un défaut d’étanchéité des vitraux situés sur la façade pignon. . Mais un fort taux d’humidité dans les murs situé en périphérie du local de la sacristie a été repéré grâce à l’apparition de tâches sur les murs. Les responsables de cette entreprise ont pensé qu’il s’agissait d’infiltrations enprovenance de l’ancienne toîture vétuste dont la couverture a été refaite. Mais de nouveaux relevés d’humidité réalisé un an après, ont révélé un taux élevé d’hulmidité s’expliquant par un phénoméne de capillarité du fait de l’ancienneté du bâti, et de son positionnement en bas du jardin du presbytére. Ainsi de nouveaux travaux ont été préconisés avec la mise en place d’un habillage simple des murs en périphérie, pour le moment traité avec un enduit ciment et chaux, afin de pouvoir terminer la remise au propre de l’ensemble de mla sacristie.  Ils ont été confié à la société Rossi pour un montant de 10 995 €  

     

    CHAPELLE : Le Conseil Municipal a lancée la réhabilitation avec ravalement de sa façade, de la chapelle de la Maison de Retraite Larmeroux en autorisant son directeur, à déposer une déclaration préalable pour ses travaux. C’était attendu depuis longtemps par de nombreux vanvéens attachés pour de multiples raisons à cet édifice construit dans les années 30 par les fréres Marme. Caractérisée par sa structure en piliers de béton revêtus de briquers et les haites baies vitrées étroites qui rythment sa façade, cette chapelle nécessite des travaux de réfection, en particulier un ravalement avec un netoyage de la brique, et une rénovation complète des vitrage en partie aujourd’hui cassés. « C’est une bonne chose de la réhabiliter. Mais comment allez-vous monter le plan de financement ?  J’ai entendu parler d’une société privée ? » a demandé Guy Janvier sans recevoir de réponses de Bernard Gauducheau qui s’est contenté de dire « qu’il est, pour nous, question d’autoriser à déposer une déclaration préalable par le directeur de la Maison de Retraite Larmeroux ». Ce qui ne l’avait empêché de laisser entendre lors de précédentes réunions de quartier que le maitre d’ouvrage de l’opération d’aménagement de l’îlot Marcheron était prêt à jouer les mécénes. N’est-ce pas un certaine société Cogedim ?

     

    TRIBUNAL : Dans le cadre de la recomposition de l’espace Cabourg (groupe scolaire, centres de loisirs, salle polyvalente, centre de jeunesse, restructuration de l’ancien commissariat, réalisation d’un parking souterrain de 80 places), il est apparu nécessaire de l’accompagner d’un ravalement du tribunal d’instance et d’un traitement de ses abords, dans le souci d’une « intégration visuelle harmonieuse ». Or le mur du nouveau parking côté Jacques Cabourg est le même que le mur de structure qui porte l’espace vert situé à gauche du tribunal, et il est physiquement impossible d’arrêter proprement le nouveau mur sans traiter sa prolongation existante. Or ce mur, derrière lequel se trouve un poste de distribution EDF fort important, est fortement dégradé à cause d’infiltrations, d’une mauvaise étancheité. Du coup, des travaux de réfection de ce mur sont nécessaires pour garantir la sécurité des installatioons électriques. Par ailleurs, comme la construction des murs de la nouvelle école élémentaire a nécessité la dépose de certaines portions du grillage existant sur les espaces verts situés de part et d’autre du tribunal, il est apparu nécessaire de les reprendre et d’en changer

     

    A SUIVRE …