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HISTOIRE LOCALE - Page 62

  • UN EHPAD SUR LE TERRAIN DES JESUITES A VANVES : NOUVELLE ETAPE DANS UNE PRESENCE PRESQUE CENTENAIRE

    Bernard Gauducheau posera ce matin à 11H,  la première pierre de l’EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) Maison soins et repos,  en présence de Pierre-André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine, Claude Evin, ancien ministre et directeur général de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés et Jean-Yves Grenet, provincial de France de la Compagnie de Jésus. Car cette  Petite Unité de Vie remplacera l’établissement parisien des pères jésuites situé au 42 rue de Grenelles. Elle sera composée de vingt-quatre places d’hébergement permanent et d’une place d’hébergement temporaire sur le terrain de cette Compagnie à Vanves. Elle devrait ouvrir ses portes en septembre 2013, sachant que le coût totale de cette opération s’élève à plus de 5,7 M€. Le Département a accordé une garantie d’emprunt à hauteur de 60%.

     

    C’est l’occasion de rappeler l’histoire vanvéenne de ces péres jésuites de l’Action populaire fondée à Reims en 1903  qui ont émigré en région parisienne lors de la première guerre mondiale et se sont installé dans cette maison de la rue Raymond Marcheron en 1922. Elle s’est agrandit par la suite très vite, car dés 1923, ils entreprenaient des travaux d’agrandissement avec la construction bâtiment mongeant la rue Marcheron, dans le prolongement du pavillon, complété dix ans plus tard par le bâtiment Perret construit perpendiculairement vers le jardin, rehaussé d’un étage dans les années 50… donnant finalement à cet ensemble de bâtiments, un  alignement quelque peu disparate. Les façades ont été ravalées en 1997 et un silo à livres, partiellement enterré, a été aménagé en 1999 où sont abrités les Archives de la Province jésuite de France, avec  ses 90 000 livres, venant de la bibliothèque des Fontaines à Chantilly, sur l'histoire de la vie religieuse et jésuite. Et l’un des pavillons qui appartient à la communauté accueille une communauté d'étudiants et de jeunes professionnels, en discernement de vocation.

     

    Cette communauté dispose dans ces bâtiments  tout d’abord d’une chapelle construite par Perrin au rez-de-chaussée, rénovée en juillet 1994, avec une croix en bronze (du jésuite sculpteur Jean Marie Tézé), et des vitraux, création originale de François Chapuis (1994). Ensuite d’une bibliothéque qui date du début du XIXéme siécle, spécialisée en droit et économie. Cette maison s’est longtemps appelée « d’action populaire » pour devenir plus tard le CERAS (Centre de Recherche et d’Action Sociale) qui s’est constitué à partir d’un courant du catholicisme social qui a donné naissance, par exemple, à la CFTC. Là, ce groupe de jésuites s’étaient donné pour objectif d’étudier et d’efectuer des recherches sur les questions économiques, de droit social, de droit du travail… sur les enjeux de la société. Beaucoup enseignaient dans les facultés parisiennes et notamment à l’IES (Institut d’Etudes Sociales) qui dépendait de l’Institut Catholique. Et ils publiaient des Cahiers et une revue Projet.

     

    En 1984, ils ont déménagé » rue d’Assas et cédé  la place à une communauté de pères diversement engagés, réduite à une dizaine de membres. « On s'est interrogé sur l'avenir de cette maison, avant d'y faire d'importants travaux de rénovation et d'y accueillir des jésuites en formation. Jusqu'à la physionomie actuelle de la communauté » explique l’un des membres de cette communauté qui est composé de 25 prêtres et scolastiques,  dont 13 étudiants représentants 12 nationalités dont un bon tiers est renovelé chaque année, 12  autres engagés dans l’enseignement supérieur en philosophie, théologie, mathématiques, l’accompagnement spirituel, aumonerie de mouvements ou à la retraite. «  L'Eucharistie est notre principal rendez-vous quotidien. Nous nous retrouvons aussi un soir par semaine pour une soirée d'échanges en grand groupe ou en groupes de 5 ou 6 compagnons (groupes de compagnonnage), pour favoriser l'échange mutuel. Et 4 fois dans l'année pour des week-ends soit en grand groupe soit en groupes de compagnonnage » indique l’un des membres de cette communauté animée par animée par Michel Joseph. L’un de ses compagnons-prêtre,  Frank Chaigneau,  avait fait beaucoup parler de lui dans les années 80/90 lorsqu’il avait créé en 1985 »la Table de Cana », entreprise de réinsertion destionée aux jeunes qui galérent et qui avait été chargé du buffet de l’Elysée le 14 Juillet 1993.

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS : LE VAL LANCE EN 1977 LE PREMIER FORUM DES ASSOCIATIONS

    Les associations vanvéennes sont à l’honneur à chaque Rentrée de Septembre avec le forum des associations. 14  associations devraient participer pour la première fois à ce forum 2011 demain avec notamment les Associations « Tourmaline » (liée au bal Renaissance), « En compagnie des Muses » (théâtre amateur), « Lullabuy in blue » (cours de chant), « Vanves Art et Culture » (sorties culturelles en groupe), « Pré Textes » (atelier d'écriture), « Participative » (Création artistique participative), « Loisirs sans frontières » (loisirs entre entendants et non-entendants », « Le monde à travers un Regard (lutte contre l'inceste) »

    A cette occasion, le blog Vanves Au Quotidien va s’intéresser à la genése des plus anciennes associations de Vanves comme l’UNC, l’Amicale des Anciens Eléves du Lycée Michelet, les Amis des Arts, le Stade de Vanves et la société Saint Vincent de Paul qui célébrent leurs 70 ans d’existence en 2011, l’école de musique dont l’ancêtre fut l’Harmonie municipale dont nous raconterons l’histoire chaque week-end. Même la direction de l’animation créé en 2009 qui est le guichet unique des associations, a été précédé d’un organisme, VAL (Vanves Animation Loisirs), dont l’objectif était de fédérer les associations vanvéennes et qui a été à l’initiative du premier forum des associations en 1977

     

    I - LE VAL OU LA PREMIERE MAISON DES ASSOCIATIONS

     

    Créé dans le courant du premier trimestre 1977, l’Office de Concertation Sociale et Culturelle, plus connu sous le nom de VAL (Vanves Animation Loisirs), était une association de jeunesse et d’éducation populaire agréée auprès du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs, rattachée à la Fédération Régionale d’animation et de Développement,  gérée par les associations adhérentes et les représentants de la commune. La Municipalité conduite par André Roche avait voulu mettre en place une structure chargée de plusieurs missions : promouvoir, soutenir et favoriser toutes initiatives d’ordre culturel, récréatif ou éducatif en faveur des jeunes et des adultes ; gérer les équipements de la ville utilisés par ses associations ou pour des animations artistiques, culturelles et sportives. Il regroupait à ses débuts 5 associations dont le nombre a grossit au fur et à mesure des années,  15 en 1978, 23 en 1982, 32 en 1986, mais les associations politiques, syndicales, confessionnelles n’y étaient pas admises.

     

    A l’époque le VAL était dirigé par M.Maréchal  coordinateur en chef qui dirigeait en même Le Théâtre de Vanves,  avec selon les périodes, un ou deux adjoints dont Frédéric Dussart qui a longtemps travaillé avec lui dans ce bâtiment de la rue Guy Mocquet occupé maintenant entièrement par le conservatoire Jean Françaix. A l’époque le VAL disposait d’un bureau, et de plusieurs salles dont une pour la danse,  une plus grande pour les ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques d’un labo photo. Il proposait aux associations un service très léger de secrétariat, d’adresse pour le courrier, des prêts de matériels (sono etc…), des locaux pour leurs permanences et réunions…  Et ses animateurs recherchaient tous les moyens de aider sur un plan administratif et financier (recherches de subventions, d’aides diverses…).

     

    L’un des temps les plus fort pour cet organisme était le forum des associations, dénommé alors « kermesse des associations »  organisé pour la première fois en Septembre 1977 au parc Frédéric Pic. Elle était alors couplée avec le célébre concours de pêche autour de la pièce d’eau jusqu’à ce qu’elle soit polluée par les hydrocarbures à la fin des années 1990, et même d’un feu d’artifice à ces débuts. Une vingtaine d’associations y participaient, avec bien sûr des démonstrations.

    Puis il a pris de plus en plus d’ampleur au fil des années avec quelquefois des événements comme cette visite de Richard Berry et de Jane Manson dans les années 80 invités par l‘Amicale des Pieds Noirs. Le mérite du VAL est d’avoir suscité une ouverture des associations et de leurs membres sur la vie et l’animation de leur commune. « Ce ne fut pas évident au départ. Il a fallu s’affirmer petit à petit comme un service offrant à ses membres des supports, des possibilités d’actions, répondant aux besoins d’associations qui vivaient et agissaient chaxune de leurs côtés. Elles ont appris à sortir de leur petit cercle ».

     

    A Suivre avec l’UNC  le week-end prochain

  • VANVES ET LA LIGNE 13 : 35 ANS D’HISTOIRE ET NON UN SIECLE !

    Durant les vacances estivales, le blog du maire de Vanves a rappelé que la ligne 13 du métro qui passe par Vanves célébrait ses 100 ans, et invité les vanvéens à visiter l’exposition consacré au métro au Musée des Arts et Métiers (jusqu’en Janvier 2012). Occasion de rappeler que cette ligne n’est arrivée à Vanves que voilà 35 ans, et d’annoncer  que la RATP a prévue lors des Journées du Patrimoine des 17 et 18 Septembre prochain plusieurs manifestations pour faire découvrir son patrimoine extraordinaire, et notamment des visites du PCC de la ligne 13 (sur inscription au 0820 20 81 82 à patir du 12 septembre) qui se trouve à Malakoff. Véritable centre névralgique de cette fameuse ligne 13, il est installé dans un bâtiment qui est une curiosioté architecturale, pour superviser et réguler le trafic 24H sur 24 et 7 jours sur 7.   

     

    Voilà 100 ans, ce n’est que qu’une partie cette ligne de 22,5 km entre Châtillon/Montrouge et Gennevilliers/Asnières et Saint Denis qui a été mis en service le 26 Février 1911, entre la gare Saint Lazare et la Porte de Saint Ouen (ligne 13), avec la fameuse fourche qui permettra d’ouvrir une liaison jusqu’à la porte de Clichy le 20 Janvier 1912. La partie Sud, entre Porte de Vanves et Bienvenue Montparnasse (ligne 14)  sur 2,3 km ne l’a été que le 21 Janvier 1937, prolongé jusqu’à Invalides le 27 Juillet 1937 s’étalant sur 4,6 km, et jusqu’à Chatilllon/Montrouge le 9 Novembre 1976, voilà prés de 35 ans, lorque la liaison Saint Lazare – Invalides était faîte et inaugurée. Cette liaison entre les deux lignes 13 et 14 a été envisagé dés avant la seconde guerre mondiale, mais la véritable décision remonte à 1965 lorsque fut abandonné le projet de RER Nord-Sud devant relier les gares Montpatrnasse et Saint Lazare.

     

    Le nouvel axe transversal avec ses prolongements, qui relie des banlieues opposées à forte densité de population, est considéré comme une alternative moins coûteuse à une ligne  à grand gabarit. Le projet comprend de fait quatre opérations distinctes : la jonction des deux lignes proprement dite, le prolongement des deux branches septentrionales de Porte de Clichy à Gennevilliers  d'une part, et de Pleyel à Saint Denis  d'autre part, enfin l'extension de la ligne 14 vers le sud, à Châtillon puis vers Velizy Villacoublay. Mais cette partie qui fait l’objet de l’aménagement du tramway T6 sur la RD 906, s’est heurté à une forte opposition de riverains notamment du côté de Clamart dans les années 70 et 80. 

     

    Ainsi au-delà de la porte de Vanves,  un tronçon souterrain de 920 mètres suit la ligne Paris Chartres comprenant la nouvelle station Malakoff Plateau de Vanves, puis le  tronçon suivant, long de 1800 mètres, réalisé en surface et en viaduc sur l'emprise ferroviaire de la SNCF incluant les stations Malakoff rue Etienne Dolet et le nouveau terminus Châtillon –Montrouge. Ses installations terminales se situent le long des voies du TGV Atlantique et comprennent trois voies à quai se prolongeant par trois longs tiroirs de manœuvre en arrière-gare dont un équipé d'un trottoir, donnant accès à un atelier terminal.

     

    Ainsi sur la partie malakoffiote et vanvéenne, le tracé se dirige vers le nord-ouest en aérien le long de la plate-forme ferroviaire, dessert la station aérienne Malakoff-Etienne Dolet avant de plonger en sous-sol par une pente de 41‰ (4,1 m pour 100 m) et desservir la station Malakoff-Plateau de Vanves. Le tracé se poursuit en pente de 40‰ afin de franchir en souterrain la tranchée du Périph, puis remonte jusqu'à l'ancienne station terminus Porte de Vanves, à trois voies dont une de garage en impasse, pour partir vers Montparnasse sous la rue Raymond Losserand.

     

    Cette restructuration de la ligne 13 voilà 35 ans, qui relie d'importants pôles de correspondance a provoqué une brutale hausse du trafic : de 45,7 millions de voyageurs en 1975 sur les lignes 13 et 14, il atteint 75 millions de voyageurs en 1979 soit une hausse de 64% sur la ligne 13. En contrepartie, la liaison allège le trafic de la ligne 12, qui lui est partiellement parallèle. En 1974, la ligne est équipée du PCC situé à Malakoff, puis du pilotage automatique en 1977. Voilà pour les grandes étapes de l’histoire de cette ligne qui devrait encore subir des transformations lorsque la ligne 14 sera prolongée de la gare Saint Lazare à St Ouen en supprimant la Fourche.