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HISTOIRE LOCALE - Page 61

  • IL Y A UN AN, IL NEIGEAIT SUR A VANVES ALORS QU’IL PLEUT (DOUX)CEMENT AUJOURD’HUI

    Rappelez-vous l’année dernière, c’était un mercredi 8 Décembre, et non 7 comme aujourd’hui, alors que le temps est actuellement à la pluie et à la douceur avec des températures entre 5 et 9 le matin, jusqu’à 12° l’après midi. A retenir pour aujourd’hui, un conseil municipal ce soir, et surtout la présentation ce matin à 10H au Pure Café (14 rue Jean Macé, Paris 11éme) d’un livre écrit par un vanvéen,  conseiler régional : Marc Lipinski, directeur de recherche au CNRS qui signe aux Edt du Patit Matin le livre « Les sciences, un enjeu citoyen »

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien racontait alors que « Vanves était entièrement bloqué par la neige dans l’après midi de ce mercredi. « Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrection ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. La rue de la République était bloquée par un poids lourd, à tel point que la circulation y était interdite. Une plaque de verglas ralentissait encore la circulation Antoine Frataccci dans le sens de la descente au moment du journal de 20H. La côte de la rue Victor Hugo était impraticable, mais certains petits malins ne prenaient pas en compte le panneau d’interdiction d’emprunter cette voie, et s’engageaient, très vite découragés. Même le lendemain matin, certains automobilistes ne s’y risquaient pas. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui commençaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi. Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS : LE STADE DE VANVES EN PLEINE FORME A 70 ANS

    Nous continuons notre voyage dans le temps des associations  avec le Stade de Vanves qui pour ses 70 ans, a vécut cette année 2011 une révolution avec un changement de président mais aussi de style dans le management de cette association omnisports qui devrait bien la faire entrer dans le XXIéme siécle, avec beaucoup d’initiatives nouvelles externes  comme des journées portes ouvertes (9 et 10 Septembre), ou internes….Mais pas d’anniversaire comme pour ses 50 bougies en 1991.

     

    La municipalité dirigée par Frédéric Pic avait lancé dés 1939, l’idée de regrouper toutes les sociétés sportives locales en une seule. Mais la guerre de 1939-40 retarda quelque peu cette fusion souhaitée, car la ville avait même retenue et commencée à aménager en 1938 des aires de jeux dans l’ancien bois et les carrières voisines de la maison de santé du docteur Falret (actuel PMS André Roche). La municipalité avait même pris des dispositions à l’époque pour défendre ces terrains contre l’expansion immobilière. Le stade de Vanves fut donc créé le 3 Janvier 1941 par M.Landon alors président de la délégation spéciale qui dirigeait la ville, grâce au rassemblement de plusieurs associations scolaires, l’Amicale Saint Remy, l’Eveil Vanvéen, l’Amicale Sportive, le Club Athlétic et Nautique de l’Imprimerie Rap, La Jeunesse Répblicaine, l’Aéro-club. Ce n’était pas encore le Stade de Vanves, mais la Société Municipale d’Education Physique et des Sports.

     

    A l’époque il n’existait qu’un semblant de stade et un champ de tir sur ces trois plateforme, la guerre retardant les travaux d’aménagements initiés par la ville avec l’ouverture dés 1942 de deux terrains d’entraînement. Un match de football international s’est même  déroulé à la fin de la guerre contre une équipe anglaise, suivi par deux journalistes britanniques qui avaient noté : « Vanves banlieue sud de mille âmes possède un stade coquet au milieu d’arbres et de verdure sur lequel ses joueurs se battent avec régularité et enthousiasme pour l’accession aux divisions supérieures ».

    Cette société sportive comprenait alors prés de 250 membres actifs répartis dans les sections football, qui disputa le championnat de Paris en 1943, Danse rythmique et culture physique (réservée aux femmes), ping-pong, tennis, basket-ball, tir, cyclotourisme, colombophile et même une section « préparation militaire » pour former les jeunes à la théorie militaire et l’entraînement.

     

    Mais à la Libération, les nouvelles autorités françaises issues de la Libération obligèrent le Stade de Vanves à refaire sa déclaration de naissance à la Préfecture et à remplacer son premier président, par Eugène Baudoin. C’était l’époque où l’on commençait à parler du Stade de Vanves dans la presse avec ce titre « Vanves l’éternel second » car la section de football créée par Georges Sarzac – le monsieur qui a tenu le manége du parc F.Pic pendant des années en offrant des bonbons aux enfants – évoluait en première division régionale à la seconde place derrière l’équipe du XVIéme de Clamart. Elle comprenait 10 équipes et resta longtemps en première division régionale, jusque dans les années 60, non pour ses exploits mais parce qu’elle disposait d’un « stade entouré », avec tout de même une montée en « promotion d’honneur » en 1959 et 1960. A cette époque, André Roche, futur maire de Vanves entraînait l’équipe des minimes.

     

    L’athlétisme a permis au Stade de Vanves d’être classé 4éme club derrière le Racing Club de France, le Stade Français et le Puc et a compté parmi ses licenciés, Bazien (en 1943 et 44), Butet au Javelot, Radouane Bouster, Pierre Levisse. Le Basket était en demi finale de la Coupe de France Juniors en 1969. Le Hand a été finaliste de la Coupe du Championnat de Paris … Grâce à des dirigeants comme Jacques Thibault, Claude Lemel, André Roche, Marcel Theveny, Georges Sarzac, Paul Vittori… suivi par les Magne, Saccard, Debat, Jaunas qui nous ont quitté récemment, les Cottard, Laubier, Ollier, Rigaud, Praud, Lherminier, Tournier, Dingreville,  et maintenant  les Chauvet, Jurado, Vignal, Billat, etc … « 70 ans de sports, cela fait beaucoup de dirigeants qui ont consacré une part appréciable de leur vie à l’éducation, à l’encadrement des sportifs de tout âges, de toutes conditions. Cela fait un nombre considérable de jours, d’heures, de dévouement, de don soi généreusement prodigués pourrait redire » le regretté Maurice Magne comme pour ses 50 ans.

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS (suite) : LES BELLES ANNEEES DE L’UNC DANS L’ENTRE DEUX GUERRES

    Le blog Vanves Au Quotidien s’intéresse à la genése des plus anciennes associations de Vanves comme l’UNC, l’Amicale des Anciens Eléves du Lycée Michelet, les Amis des Arts, le Stade de Vanves et la société Saint Vincent de Paul qui célébrent leurs 70 ans d’existence en 2011, l’école de musique dont l’ancêtre fut l’Harmonie municipale dont nous raconterons l’histoire chaque week-end. L’UNC avec sa 71éme section a été voilà presque 90 ans, 10 ans après le début et 6 ans aprés la fin de la 1ére guerre mondiale (14-18) dont il ne reste plus d’anciens combattants et où l’un d’entre eux, repose sous l’arc de triomphe  

     

    La 71éme section de l’UNC de Vanves a été créée en Mai 1924 par Jean Drugeon, un grand brûlé de la face, et un prêtre, le révérend père Croizier de l’action Populaire de Vanves, à la suite des deux réunions constitutives qui se sont tenues à la mairie de Vanves, et d’une assemblée générale le 5 Juin 1924. A l’époque elle regroupait les anciens combattants de Vanves, Malakoff et Clamart, mais très vite chaque ville  créa sa propre section. A l’époque, elle était très active avec une permanence tous les dimanches matin à la salle de Justice de Paix et une réunion mensuelle, la première ayant eu lieu le 3 Juillet 1924, avec des conférences. 1924 fut marquée par la remise officielle de son premier drapeau financé grâce à la générosité des vanvéens, le 25 Octobre, l’inauguration du monument aux morts de Vanves le 11 Novembre 1924 et  la première participation de la section de Vanves au ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu le 28 Novembre 1924.

     

    Elle était aussi très engagée pour défendre la cause des combattants, se mobilisant sur les pensions des anciens combattants dont elle demandait la hausse, envoyant  des communiqués de presse souvent très politiques,  appelant chacun à sa conscience lors des élections de 1925 ou s’élevant contre « toute augmentation de l’indemnité parlementaire au moment même où on demande au pays de faire des économies, et alors que les crédits des pensions des pupilles de la nation, premiers créanciers de l’Etat, sont diminués ou totalement supprimés ». Elle a créée le 1er Janvier 1928, une caisse de solidarité dont l’unique but était de venir en aide dans la plus large mesure aux camarades dans la gêne, grâce à des primes et des prêts.  Elle comptait 146 adhérents en 1928 qui sont passés à 212 puis 282 en 1929. Et lors du décès de Clemenceau, elle est allée défiler le 1er Décembre 1929 avec tous les anciens combattants devant la tombe du soldat inconnu.  

                                                                  

    Elle a organisé, entre les deux guerres, de nombreuses soirées ou fêtes au profit des pupilles de la nation,  notamment 3 fois de suite dans le parc Michelet, le 20 Septembre 1925, puis le 31 Juillet 1927 et le 28 Juillet 1929  qui sont restées gravées dans les mémoires vanvéennes. Elles alliaient concert instrumental, démonstrations et épreuves sportives (assaut d’escrime, course cycliste, concours de tir), jeux divers pour les enfants, loteries, comptoirs de ventes, buffet, spectacles de variétés avec des illusionnistes, des artistes de l’Odéon et de la gaieté Lyrique, du cirque avec les clowns Fratellini qui attiraient jusqu’à 2000 personnes. Elles étaient généralement ouvertes par un défilé de toutes les sociétés et les sections de l’UNC entre la place de la gare, la mairie où les élus les rejoignaient avec recueillement devant le monument aux morts. En présence de Louis Marin, ministre des Pensions  et du général Balhague, gouverneur militaire de Paris qui remit la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur à Jean Drugeon devant le pavillon Mansart Le 31 Juillet 1927.  Cette fête s’est ensuite déplacée dans le tout nouveau parc Falret, notamment le 17 Septembre 1933 alors qu’il venait d’ouvrir ses portes, puis le 9 septembre 1934 sous le patronage de « L’Echo des Sports ». Ces fêtes étaient complétées une grande soirée en fin d’année qui se terminait généralement aux aurores avec spectacles et bal, ainsi que des excursions, des déjeuners familiaux ….

                                                                                 

    La section a connu son apogée dans les années 30, avec 351 adhérents, puis 407, 497,  500 en 1931, 535 membres lorsqu’elle a organisée le 5 Juillet 1931, le Congrés du Groupe de la Région parisienne avec ses 87 sections UNC, en présence de Paul Raynaud, ministre des Colonies et Louis Rollin. A l’occasion des cérémonies du 11 Novembre 1930, la section remettait le ruban de la Croix du Combattant à tous les membres de la section  et décidait d’organiser après une matinée consacrée à l’hommage aux morts pour la France, une après-midi artistique avec soirée dansant en expliquant que « le 11 Novembre ne devait plus être considéré comme une fête de deuil mais qu’au contraire, elle devait être célébré comme un jour de l’armistice ». Elle s’est répétée plusieurs fois lors de la célébration de l’armistice avec le 11 Novembre 1933 un spectacle « un jour au repos » qui rappelait des scènes vécues et interprétées par des anciens combattants de la section.

     

    A Suivre avec l’Amicale des Anciens Elevés de Michelet le week-end prochain