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marc lipinski conseiller régional eelv

  • LE MAIL SADI CARNOT SA VANVES : UNE INAUGURATION ENTRE VANVEENS D'UN SITE TRES CONSENSUEL

    L’inauguration duMai sadi Carnot à 12H Samedi, s’est déroulée pratiquement entre vanvéens, les personnalités invitéés s’étant excusées : André Santini était dans l’avion de retour de Corée, Pierre Christophe Baguet président de GPSO inaugurait un équipement culturel sur l’île Seguin,  François Kosciusko Morizet, vice président GPSO, recevait Mike Pietrus dans sa mairie de Sévres, et Isabelle Debré, sénateur, était en mission parlementaire. Finalement Bernard Gauducheau (NC) l’a inauguré,  entouré des élus de sa majorityé, de Guy Janvier conseiller général PS avec les conseillers municipaux socialistes, Marc Lipinski (EELV) qui représentait Jean Paul Huchon, avec ses élus Verts…avec bien sûr le maire de Lehrte  (SPD) à sa tête de sa délégation composée d’élus SPD, CDU et Grunden (Verts).

     

    « C’est avec audace et détermination que la municipalité a concrétisé un projet attendu par tous,  une zone de rencontre, en créant un mail. Ce qui prouve sa capacité à tenir ses promesses » a déclaré le Maire qui a cîté les différents concours technique et financier qu’a reçu la ville pour mener à bien de projet, GPSO, Région Ile de France, SIPPEREC. Il y voit plusieurs symboliques : « L’unité retrouvé de notre commune grâce à cette continuité urbaine qui facilite la desserte d’équipements publics. La volonté de la Municipalité d’être à l’avant-garde. Ce mail donne la priorité aux usagers les plus vulnérable » a-t-il poursuivi en indiquant que les accidents ont été réduit de 40% grâce à (et dans)  ces zones « 30 » et « 20 ». « Nous n’avons pas eu à déplorer d’accidents qui sont dûs plutôt au non respect des feux tricolores ». Enfin le dimensionnement humain de cette opération : « Ce mail va changer notre ville ! ».

     

    « C’est une belle journée ! Je ne dirai pas du mal de cette réalisation qu’a aidé la Région ! »  - tout le monde se souvenait de ses propos et de son attitude provocatrices lors de la première pierre de l’EHPAD construit sur le terrain des Jésuites de la Compagnie de Jésus (rue R.Marcheron) voilà prés d’un an – « Elle contribue à l’aménagement de réseau vert, dans des contextes qui soient plus sécurisant pour les piétons et les cyclistes ». Ce qui ne l’a pas empêché de faire allusion aux critiques émises actuellement sur le train de vie de la Région Ile de France par l’opposition UMP/NC : « Il y a autour du Conseil régional, un certain nombre d’organismes associés que l’on critique sur le nombre d’agents…et dont on a besoin.  Il y a l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme pointu et performant qui aide la Région et les collectivités locales à concevoir leurs aménagements, et l’ORS (Observatoire de la Santé) qui fait un rapport sur l’écolution de la circulation à vélo, ses bénéfices sur la santé, ses risques.  Plus il y aura de zone à vélo, plus la santé sera bonne, et il y aura moiins de bruit et de pollution ».

     

    Et de conclure : « Ce mail s’inscrit dans une évolution souhaitable…et aboutira à un plan de circulation douce à Vanves, et entre Paris et Vanves…C’est pour cela que vous trouvez le Conseil Régional à vos côtés si vous continuez sur cette voie. Car on peut réfléchir encore pour améliorer les choses, en autrorisant les cyclistes à circuler en double sens dans toutes les rues à sens unique ». En tous les cas, ce mail Sadi Carnot a fait le consensus de tous les élus qui avaient voté à l’unanimité ce projet en Conseil Municipal comme le rappelait Jean Cyril Le Goff (PS) pendant le pot amical qui a suivi cette inauguration en  plein mail, face au collége Saint Exupery. Cette inauguration s’est terminée par un lâcher de ballon et un pique nique au niveau du restaurant « Les Sportifs » devenu « chez les Filles » auquel ont participé majorité, opposition, et délégation de Lehrte.     

  • RENCONTRE AVEC MARC LIPINSKI (EELV) : le Monsieur « Recherche » de Vanves et de l’Ile de France a sorti un livre sur « les sciences, un enjeu politique »

    Il n’y a pas que Lucile Schmid à faire parler d’elle. Les autres Verts de Vanves font parler d’eux comme par exemple Marc Lipinski, biologiste, citoyen engagé, élu vert au conseil régional d’Ile-de-France, vice-présidence de la région en charge de la recherche entre 2004 et 2010. Il a publié depuis quelques mois avec « les Sciences, un enjeu citoyen » (Edt Les Petits Matins), une réflexion nourrie de cette expérience, mais aussi du vaste mouvement de contestation de la politique gouvernementale qui a secoué les laboratoires en 2004 et les universités en 2009, qu’il a rédigé entre Janvier et Juillet 2011

     

    Vanves Au Quotidien  – Pourquoi ce Livre ?

    Marc Lipinski : « En n’étant plus Vice Président du Conseil Régional, j’avais plus de loisirs pour réfléchir. J’étais retourné dans mon laboratoire. Et je me suis dit comment puis je être utile à la communauté scientifique, à la réflexion en général sur les questions que j’estime comme étant vraiment importante pour les orientations du pays. Je me suis dit : « Comme nous sommes à la veille d’échéances importantes en 2012, je vais à la fois d’essayer de raconter ce qui s’est passé depuis quelques années, pas simplement en Ile de France mais dans le pays en général, sur les questions de politique de la recherche et d’innovation. Et faire quelques propositions à mettre en débat pour les campagnes de cette année. 

     

    P.H. – Qu’est-ce que vous racontez justement ?

    M.L. : « Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il faut faire un peu d’histoire. Le livre commence en 1981, car cette année a une configuration qui ressemble un peu à la notre. Dans le monde de la Recherche, c’était le dernier moment où on a vraiment eu l’occasion de réfléchir à ce qu’était la Recherche, et à discuter au niveau national. Une fois Mitterrand élu, il y a eu un an de grandes discussions avec des augmentations de budgets. Il y avait une précarité dans le monde de la Recherche qui ressemble beaucoup à ce qu’il y a aujourd’hui. Cela m’a paru intéressant de revenir sur l’histoire et surtout de m’apesantir sur ce qui s’est passé en 2004 avec le mouvement sur la recherche qui a mobilisé des centaines de milliers de gens….

     

    P.H. – Lorsque vous êtes arrivé à la vice présidence Universités/Recherche de la Région ?

    M.L. : « Les choses actuelles ont commencé fin 2003/début 2004, avec une loi votée en 2006, le Pacte pour la Recherche, qui reprenait un certain nombre de choses qui avaient été proposé par les Etats Généraux de la Recherche en 2004 …mais de manière un peu perverse de mon point de vue. Et l’arrivée du duo Sarkozy/Pécresse. Et je mêle le national avec le régional où j’ai mis en place pas mal de chose  sur lesquels je suis revenu en Novembre dernier lorsque la Région a labelisée les nouveaux DIM (Domaine d’Intérêt Majeur) : Des politiques innovantes en ciblant des interventions politiques sur le soutien à la recherche dans un certain nombre de domaines, en créant les conditions pour que les chercheurs y travaillent en réseau, en organisant le Centre Francilien de l’Innovation dans lequel nous avons mis des moyens qui permettent de soutenir de façon ciblé des innovations que l’on estime utile, allant dans le bon sens. Ce qui permet de voir la différence avec la politique national du crédit impôt recherche qui est tout azimuth où ce n’est qu’une simple déclaration des entreprises qui disent faire de la recherche pour avoir des crédits d’impots. C’est devenu une des niches fiscales qui a explosée avec 4,5 milliards au dernier budget 2012, sans aucun contrôle, ni aucune évaluation

     

    P.H. – Pourtant c’est grâce à cela que Microsoft est venu s’installer en France à Issy les Moulineaux ?

    M.L. : « C’est probablement vrai ! Et alors ! Est-ce que cela vaut 4,5 milliards de faire venir Microsoft à Issy les Moulineaux ? Est-ce que c’est bien que des entreprises multinationales mondiales qui gagnent des milliards ne paient pas d’impôt ? Cela ne me parait pas normal !

    Et la question du citoyen est assez centrale dans ce livre puisque j’estime qu’il y a un grand nombre de sujets sur lesquels on ne s’occupe pas du tout de faire de la démocratie. L’exemple caricatural est le nucléaire ! Notre pays qui est le plus nucléairalisé du monde du point de vue civil, n’a jamais tenu un débat d’orientation démocratique pour dire que l’on s’engage dans le nucléaire. C’est pareil au niveau de la recherche : Il y a de grands choix technologiques qui peuvent être décidé comme le projet ITER sur lequel  la France s’est battue pour l’avoir sur son territoire à Cadarache (Alpes de Provence) sur un  terrain simisque. Un  prototype de quelque chose qu’on nous vend comme étant préfigurateur et qui produira de l’énergie dans 50 ans. Peut être ! A coup de milliards d’euros. Mais les coûts explosent déjà  alors que seulement du béton a été coulé. On est train de chercher dans le budget européen où l’on va trouver de l’argent pour les surcoûts, en prenant généralement l’argent sur la politique de la recherche et la PAC. Personne n’en discute. Les politiques ne sont pas plus armés sur ces questions complexes que les citoyens. 

     

    P.H. – Quelles propositons faites vous dans ce livre ?   

    M.L. : « On ne pourra pas se passer de réunir à nouveau tous les acteurs car  nous avons besoin de réfléchir pour savoir qu’est-ce qu’on veut faire du systéme français de l’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation. Car il est à refonder. Et j’explique que l’on ne peut pas démarrer du haut. C’est une action de très long terme. Il fait une génération pour y arriver. Si l’on veut avoir de la bonne science innovante en France, il faut changer l’enseignement dés le primaire. J’avais dans le Contrat de Plan Etat Région en cours,  fait inscrire plusieurs choses assez nouvelles dont l’opération « questions de chance, enjeu citoyen » sur laquelle la Région et l’Etat ont mis 4 M€ : Ainsi chaque année, une association qui s’occcupe de culture scientiique, anime des débats sur un théme unique choisi en commun : Arpés l’alimentation, la biodiversité, l’argent actuellement. Il faut ajouter la Maison d’initiation et de sensibilisaton aux sciences  (MISS IDF) : L’idée, pour les écoles primaires, est d’avoir des lieux où pouvoir organiser des classes de sciences, où les jeunes viendraient s’immerger pendant 15 jours pour faire un projet scientifuique, dans un lieu scientifique. Car je pense que l’enseignement en France n’est pas orienté  vers la recherche. Ce livre aborde la question du rapport avec les grandes écoles et l’université, de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifique qui est censé discuter des grandes orientations de la science et de la technoogie dont on n’entend jamais parler et qu’il faudrait ouvrir. Il revient sur les structures mises en place par la ministre Pécresse (agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieure, l’agence nationale pour la recherche) sur lesquels il faut revenir…

  • IL Y A UN AN, IL NEIGEAIT SUR A VANVES ALORS QU’IL PLEUT (DOUX)CEMENT AUJOURD’HUI

    Rappelez-vous l’année dernière, c’était un mercredi 8 Décembre, et non 7 comme aujourd’hui, alors que le temps est actuellement à la pluie et à la douceur avec des températures entre 5 et 9 le matin, jusqu’à 12° l’après midi. A retenir pour aujourd’hui, un conseil municipal ce soir, et surtout la présentation ce matin à 10H au Pure Café (14 rue Jean Macé, Paris 11éme) d’un livre écrit par un vanvéen,  conseiler régional : Marc Lipinski, directeur de recherche au CNRS qui signe aux Edt du Patit Matin le livre « Les sciences, un enjeu citoyen »

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien racontait alors que « Vanves était entièrement bloqué par la neige dans l’après midi de ce mercredi. « Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrection ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. La rue de la République était bloquée par un poids lourd, à tel point que la circulation y était interdite. Une plaque de verglas ralentissait encore la circulation Antoine Frataccci dans le sens de la descente au moment du journal de 20H. La côte de la rue Victor Hugo était impraticable, mais certains petits malins ne prenaient pas en compte le panneau d’interdiction d’emprunter cette voie, et s’engageaient, très vite découragés. Même le lendemain matin, certains automobilistes ne s’y risquaient pas. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui commençaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi. Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.