Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HISTOIRE LOCALE - Page 65

  • VANVES UNE PETITE VILLE DE BANLIEUE DANS LE GRAND PARIS…AVEC UNE RICHE HISTOIRE RECENTE

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, nous nous arrêterons sur le chiffre « 11 » toujours magique…qui dans le passé de Vanves n’aura été marqué que par l’achat  en 1811 par la ville d’un terrain sur le Plateau pour y installer le nouveau cimétière de Vanves et abandonner le petit cimetière derrière l’église Saint Remy. Ce terrain avait été  acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais il a fallut que la municipalité dépense 2600 frs supplémentaire pour mettre une clôture et des plantations, et prévoir un char car son accès était très difficile. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Pour le reste, les événements des années avec le chiffre « 1 » sont plus récents :

     

    Voilà 20 ans déjà que Gérard Orillard maire de Vanves entre 1980 et 1990 décédait des suites d’une longue maladie et que Didier Morin lui succédait à la mairie. Au PS, Guy Janvier prenait la tête du groupe et de la section PS, Raymond Deniau et Jean Paul Djian (dont l’épouse siége aujourd’hui au conseil municipal) étant exclus du PS, ses derniers lui reprochant de radicaliser l’action des socialistes  A l’époque, les vanvéens parlaient plutôt de l’arrivée du câble dans leur ville avec une exposition présentant ses richesses et ses possibilités, alors qu’aujourd’hui ils vont passer à la télé tout Numérique le 8 Mars prochain et voient arriver la fibre optique et le très haut débit. Un nouvel hôtel « L’hôtel du Parc des Expositions » ouvrait ses 38 chambres rue Eugéne Baudoin. Mais il a connu une autre destiné depuis qu’il sert à héberger, parait il, des sans abris ou réfugiés. Le Square Jarrousse avec son kiosque était inauguré le 22 Juin 1991, alors que des parents d’éléves manifestaient contre car cet aménagement ne convenaient pas à leurs yeux pour les jeux de leurs enfants. Le PMS se dotait durant l’été d’une nouvelle piste d’athlétisme synthétique qui a été rénové l’été dernier. Une vanvéenne devenait championne du monde à Tokyo le 27 Août 1991 avec 49’’13 sur 400 : Marie José Perec remportait ce titre 23 ans après Colette Besson. La ville se dotait dans certaines rues d’un stationnement payant qui entrait en vigueur le 25 Novembre 1991. Le plateau était secoué le 17 Octobre 1991 par une explosion de gaz suite au suicide d’une désespétré, qui fit quelques blessés et dégâts Elle aurait pu être plus grave car elle s’était déroulée juste après la rentrée des écoles. Elle n’en a pas moins provoqué l’intervention de 8 casernes de pompiers, du préfet des Hauts de Seine et du Maire qui mettait le gymnase du Plateau à disposition des secours et des familles sinistrées.

     

    Voilà 10 ans, Bernard Gauducheau gagnait les municipales de Mars 2001 avec 301 voix d’avance contre Guy Janvier qui avait battu de 2 voix le 18 Juin 1995 Didier Morin. Daniel Cohn Bendit venait au Petit Vanves pour une conférence de presse avec les Verts conduit alors par Marc Lipinski. Jean Louis Thoumieux jouait, déjà,  les trublions à droite avec son collectif « Politique autrement ». Guy Janvier recevait le soutien du ministre de l’agriculture Jean Glavany dont l’un de ses fréres était sur sa liste puis d’Alain Richard alors ministre de la Défense qui fut apostrophé par des femmes (de militaires) en colére lors d’une visite dans le lotissement Larmeroux. Bernard Gauducheau se promenait plus calmement avec Alain Madelin sur le Plateau  à la veille du 1er tour qui a vu s’affronter 5 listes, l’UDF et le RPR fusionnant au profit de Bernard Gauducheau après un psychodrame et de dures tractations sur le nombre d’adjoints et de co-listiers RPR en position éligibles, les verts de leur côté rejoignant le PS pour le second tour. La place Kennedy, la rue Jean Jaurès réaménagés étaient inauguré par Guy Janvier au début de l’année 2001, ainsi que le jardin d’enfants ELPHY et les locaux rénovés du Rosier Rouge. Les festivités de la fête nationale étaient annulées à la suite d’un accident très grave arrivé à un jeune vanvéen lors d’une sortie à Deauville en mini-cars. Guy Janvier était nommé délégué interministériel à l’innovation sociale et l’Economie Sociale et solidaire (ESS), expérience sur laquelle il consacre un chapitre un chapitre de son livre virtual « Un socialiste en Sarkozie » et il lancait son association « Vanves Citoyenne ». Marc Lipinski (Verts)  lançait un journal qui est parut, 3 à 4 ans, chaque trimestre : « L’Arrosé du Matin ».  L’attentat du 11 Septembre à New-York eu évidemment un retentissement énorme à vanves, provoquant un rassemblemet devant le monument aux morts lors de la journée national de prières et de souvenirs organisés aux USA et en Europe, suivi d’une réunion oécuménique chez les bénédictines organisée par Approches 92. Bernard Gauducheau lançait le projet d’aménagement de l’îlot du métro avec son  immeuble Audiens lors d’une grande réunon publique fin Septembre 2001. Et la brigade de gendarmerie de Vanves était dissoute le 28 Décembre 2001  là où se trouve maintenant le commissariat.    

     

     

     

     

  • « CEUX DU 13 » A VANVES SOUS L’ŒIL DE LA CAMERA

    La projection d’un documentaire réalisé par Jean-Luc Robert sur l’histoire de la cité Payret Dortail de la rue Chatillon prévu pour la fête des 80 ans de « ceux du 13 » qui n’avait pas pu avoir lieu en septembre 2009, se déroulera à 17H dimanche prochain, 12 Décembre à 17H dans le préau de l’école Larmeroux.

     

    Ce film a été inspiré du livre écrit par René Sedes en 1994, réactualisé en 2009 : « Ceux du 13 ». L’objectif était de raconter l’histoire de cette cité et de recueillir  le témoignage des plus anciens résidents, qui s’étaient installés dans les annnées 40,  faute d’avoir des renseignements par les archives, parce que ceux de l’Office Public d’HLM du Département de la Seine, ont été perdus ou détruits. Cité qui a accueilli des ateliers d’artistes (27), qui avait son cinéma,  durant  son âge d’or entre 1930 et 1939, la guerre ayant provoqué une véritable coupure, avec les prisonniers, les gens envoyés au STO, l’arrivée d’une nouvelle population, considérée comme étrangère, qui était victime des bombardements alliés sur les usines Renault, et que les anciens résidents dénommaients la « racaille ». « Mais ce fut une cité qui est resté calme à travers toutes ces années, à part quelques phénomènes de bandes et de drogue assez vite réglés, qui tient à la permanence de l’occupation. Les résidents se connaissent, sont là de pére en fils. Et la mixité sociale aux niveaux ethniques,  sociaux-professionnels et générationnels, a énormément joué, avec beaucoup de solidarité de paliers par immeuble » raconte René Sedes dans son livre. Enfin du point de vue technique, elle possédait quelques innovations : des séchoirs, un système de vide-ordure dénommé « garcher » actionné par un piston qui permettaient aux ordures de descendre par gravitation dans un récepteur où elles étaient brûlés. Le chauffage central était doublé par un chauffage dite à cheminée prussienne ( 2 par appartements recouverte de céramique) qui a fonctionné, heureusement, pendant la guerre, alors que le premier avait été arrêté. La salle de bains disposait d’une baignoire avec ballon accumulateur d’eau chaude… Le sol des piéces était constitué de béton d’argile facile à entretenir, les portes intérieurs étaient surmontés d’une vitre cathédrale etc… « On sentait une obsession de l’aération et de la lumière, à un point tel qu’il n’y avait pas de portes dans les immeubles, simplement une ouverture, de même sur les paliers, créant un courant d’air permanent, ce qui provoquait des congéres, lorsqu’il neigeait.  Mais pour des gens qui venaient du bas de Vanves, et devait aller chercher l’eau au puit et allait faire leurs besoins dans les dinettes au fond du jardin, c’était extraordinaire ! Ils tournaient en rond et se disaient « mais qu’est-ce que c’est ce confort ! ».

     

    Cette cité a traversé les années avec les réhabilitations réalisées dans les années 90 avec la suppression du système « garcher », des accumulateurs d’eau chaude, avec la baignoire sabot, la réfection des pièces vides, de l’électricité, de l’alimentation en gaz et en eau, avec un ravalement et des réfections de maçonnerie. Sans toucher à l’aspect général de cette cité qui est le même qu’en 1929, sans fissure « car réalisé avec des parpaings de machefers qui n’isolent pas beaucoup du bruit, mais assez bien au niveau thermique. Les portes intérieures en chênes massifs ont été conservées. On a ajouté des portes de sécurité métallique, un système interphone pour les entrées d’immeubles. Maisle dernier ravalement a suscité une bataille car il était prévu de peindre en jaune paille à la stupéfaction des résidents. Or, les couleurs choisies par Payret-Dortail  étaient un camalleu d’ocre jaune, rouge, de carmen, de blanc et de gris. Même les cheminées, peintes en blanc, un peu en forme de palmier, faisaient partie du décor. Les artistes ont réagi, rencontré le maire pour garder la couleur initiale et ont obtenu gain de cause » raconte t-il. C’est avec tout ce passé, cette histoire que les vanvéens ont rendez-vous dimanche prochain à travers des images, des photos, des témoignages.

  • VANVES UNE PETITE VILLE DE BANLIEUE DANS LE GRAND PARIS

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, nous revenons sur les origines et le développement de Vanves à l’occasion du projet de PLU voté par le conseil Municipal Mardi dernier. Sachant que voilà 200 ans, Vanves cmptait 1400 habitants, s’étendait bien au-delà de ses limites contemporaines sur une partie du 15éme et du 16éme arrondissement de Paris, englobant Malakoff e débordant sur Montrouge

     

    C’est sous la Monarchie de Juillet que Vanves est devenue une petite ville de banlieue avec l’arrrivée du chemin de fer (Paris-versailles en 1840), l’apparition de villégiatures, avec le développement de villas bourgeoises, des routes structurantes qui se dessinent. Le vilage rural devient une petite ville de Banlieue et se peuple pasant de 3700 à 8500 habitants entre 1885 et 1866. La première véritable mairie est bâtie (tribunal d’Instance actuel) avec le premier groupe scolaire (du centre) aujourd’hui en reconstruction. En 1860,  voilà 150 ans, le Préfet Haussmann annexait toute une partie du territoire de Vanves dont l’actuel 15éme arrondissement, et en 1883 le chemin de fer aboutissait à une nouvelle division avec la création de la commune de  Malakoff. Entretemps, en 1880, à l’emplacement du Palais Sud du Parc des Expositions, des glaisiéres feront l’objet d’une exploitation industrielle avec les sociétés Chevalier et Bouju, Mortier et Etienne qui s’associent en 1881 pour fonder la Société Centrale des Briqueteries de Vaugirard. Cette fabrique contribuera à l’essor des lotissements sur la commune et notamment sur le Plateau

     

    UN BOURG RURAL

    Ainsi en 1900, Vanves comptait 10 000 habitants, la séparation de Malakoff en 1883 ayant provoqué une baisse à 6000 habitants dont le nombre commença à ré-augmenter grâce au développement de l’urbanisation sur le Plateau, l’ouverture des voies Sadi Carnot et Victor Hugo, ainsi que de nombreuses petites rues privées autour desquelles furent construits de nombreux petits pavillons avec quelques maisons à étages et industries. Il y avait alors un millier de maisons dont la plupart de 0 à 2 étages, une quarantaine de maisons à 3 étages et 5 maisons à 5 étages. Une population constituée d’ouvriers et d’employés s’installait à Vanves dans des pavillons et quelques immeubles à étages. L’industrie était représentée en grande majorité par des blanchisseurs (80 entreprises emlployant 1000 ouvriers) avec 2 briquetteries, une usine de produits chimiques et diverses autres petites usines. Les terrains « nus » occupaient encore une grande surface : 57 ha de terres labourées, 26 ha de cultures fourragéres et 55 ha de cultures florales ou potagères. Vanves conservait ainsi, à la veille de la première guerre mondiale un caractére de bourg rural, avec ses anciennes rues étroites et irrégulières.

     

    L’ANCETRE DU PLU

    Dans les années 1930,  sous l’impulsion de Frédéric Pic, Vanves a arrêté un plan d’aménagement et d’embellissement de Vanves  qui est en quelque sorte l’ancêtre du POS puis du PLU de notre ville : « Il est urgent de déterminer sans plus de retard le plan d’aménagement communal pour que soient réservés les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics » expliquait il. A l’époque, Paris annexait la zone des fortifications – occupée aujourd’hui par le boulevard Périphérique – pour la couvrir de constructions HBM (Habitat à Bon Marché) et le maire F.Pic s’inquiétait des conséquences de cettre urbanisation.. Et il créait bien sûr le parc municfipal qui porte son nom.

     

    REQUALIFICATION  

    Après la seconde guerre mondiale, son tissu urbain s’est transformé de façon spectaculaire, avec l’apparition d’immeubles collectifs, une densification du tissu urbain : Rénovation de l’ilôt des Chariots dans les années 1960 qui a permit d’accueilir beaucoup de pieds noirs fuyant l’Algérie, puis reconstruction du Plateau entre 1970 et 1984 qui a profondément modifié la physionomie de la ville et de ce quartier, le long du Bd Périphérique aménagé dans les années 60. Un nouveau collége (Saint exupery) est construit et inauguré en 1966, un vaste complexe comprenant le marché, le centre administratif, la bibiothéque et le théâtre est construit en 1979 avec la tour d’habitation, et l’élargissement de la rue Antoine Fratacci puis Ernest Laval… suivi par d’autres opérations jusqu’à aujourd’hui : Le lotissement Larmeroux dans les années 80, le triangle MacDonald/Albert Gazier avec des logements fin des années 90, l’îlot du Métro et Audiens au débit des années 2000, l’îlot Cabourg en 2010 … sachant que le territoire est entièrement bâti et que son dévelopement passe par des opérations de renouvellement et de requalification du tissu existant : Marcheron autour du nouveau commissariat, Bleuzen avec la résidence hôtelière, après Effidis prés du Rosier Rouge…