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HISTOIRE LOCALE - Page 64

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS : LE VAL LANCE EN 1977 LE PREMIER FORUM DES ASSOCIATIONS

    Les associations vanvéennes sont à l’honneur à chaque Rentrée de Septembre avec le forum des associations. 14  associations devraient participer pour la première fois à ce forum 2011 demain avec notamment les Associations « Tourmaline » (liée au bal Renaissance), « En compagnie des Muses » (théâtre amateur), « Lullabuy in blue » (cours de chant), « Vanves Art et Culture » (sorties culturelles en groupe), « Pré Textes » (atelier d'écriture), « Participative » (Création artistique participative), « Loisirs sans frontières » (loisirs entre entendants et non-entendants », « Le monde à travers un Regard (lutte contre l'inceste) »

    A cette occasion, le blog Vanves Au Quotidien va s’intéresser à la genése des plus anciennes associations de Vanves comme l’UNC, l’Amicale des Anciens Eléves du Lycée Michelet, les Amis des Arts, le Stade de Vanves et la société Saint Vincent de Paul qui célébrent leurs 70 ans d’existence en 2011, l’école de musique dont l’ancêtre fut l’Harmonie municipale dont nous raconterons l’histoire chaque week-end. Même la direction de l’animation créé en 2009 qui est le guichet unique des associations, a été précédé d’un organisme, VAL (Vanves Animation Loisirs), dont l’objectif était de fédérer les associations vanvéennes et qui a été à l’initiative du premier forum des associations en 1977

     

    I - LE VAL OU LA PREMIERE MAISON DES ASSOCIATIONS

     

    Créé dans le courant du premier trimestre 1977, l’Office de Concertation Sociale et Culturelle, plus connu sous le nom de VAL (Vanves Animation Loisirs), était une association de jeunesse et d’éducation populaire agréée auprès du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs, rattachée à la Fédération Régionale d’animation et de Développement,  gérée par les associations adhérentes et les représentants de la commune. La Municipalité conduite par André Roche avait voulu mettre en place une structure chargée de plusieurs missions : promouvoir, soutenir et favoriser toutes initiatives d’ordre culturel, récréatif ou éducatif en faveur des jeunes et des adultes ; gérer les équipements de la ville utilisés par ses associations ou pour des animations artistiques, culturelles et sportives. Il regroupait à ses débuts 5 associations dont le nombre a grossit au fur et à mesure des années,  15 en 1978, 23 en 1982, 32 en 1986, mais les associations politiques, syndicales, confessionnelles n’y étaient pas admises.

     

    A l’époque le VAL était dirigé par M.Maréchal  coordinateur en chef qui dirigeait en même Le Théâtre de Vanves,  avec selon les périodes, un ou deux adjoints dont Frédéric Dussart qui a longtemps travaillé avec lui dans ce bâtiment de la rue Guy Mocquet occupé maintenant entièrement par le conservatoire Jean Françaix. A l’époque le VAL disposait d’un bureau, et de plusieurs salles dont une pour la danse,  une plus grande pour les ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques d’un labo photo. Il proposait aux associations un service très léger de secrétariat, d’adresse pour le courrier, des prêts de matériels (sono etc…), des locaux pour leurs permanences et réunions…  Et ses animateurs recherchaient tous les moyens de aider sur un plan administratif et financier (recherches de subventions, d’aides diverses…).

     

    L’un des temps les plus fort pour cet organisme était le forum des associations, dénommé alors « kermesse des associations »  organisé pour la première fois en Septembre 1977 au parc Frédéric Pic. Elle était alors couplée avec le célébre concours de pêche autour de la pièce d’eau jusqu’à ce qu’elle soit polluée par les hydrocarbures à la fin des années 1990, et même d’un feu d’artifice à ces débuts. Une vingtaine d’associations y participaient, avec bien sûr des démonstrations.

    Puis il a pris de plus en plus d’ampleur au fil des années avec quelquefois des événements comme cette visite de Richard Berry et de Jane Manson dans les années 80 invités par l‘Amicale des Pieds Noirs. Le mérite du VAL est d’avoir suscité une ouverture des associations et de leurs membres sur la vie et l’animation de leur commune. « Ce ne fut pas évident au départ. Il a fallu s’affirmer petit à petit comme un service offrant à ses membres des supports, des possibilités d’actions, répondant aux besoins d’associations qui vivaient et agissaient chaxune de leurs côtés. Elles ont appris à sortir de leur petit cercle ».

     

    A Suivre avec l’UNC  le week-end prochain

  • VANVES ET LA LIGNE 13 : 35 ANS D’HISTOIRE ET NON UN SIECLE !

    Durant les vacances estivales, le blog du maire de Vanves a rappelé que la ligne 13 du métro qui passe par Vanves célébrait ses 100 ans, et invité les vanvéens à visiter l’exposition consacré au métro au Musée des Arts et Métiers (jusqu’en Janvier 2012). Occasion de rappeler que cette ligne n’est arrivée à Vanves que voilà 35 ans, et d’annoncer  que la RATP a prévue lors des Journées du Patrimoine des 17 et 18 Septembre prochain plusieurs manifestations pour faire découvrir son patrimoine extraordinaire, et notamment des visites du PCC de la ligne 13 (sur inscription au 0820 20 81 82 à patir du 12 septembre) qui se trouve à Malakoff. Véritable centre névralgique de cette fameuse ligne 13, il est installé dans un bâtiment qui est une curiosioté architecturale, pour superviser et réguler le trafic 24H sur 24 et 7 jours sur 7.   

     

    Voilà 100 ans, ce n’est que qu’une partie cette ligne de 22,5 km entre Châtillon/Montrouge et Gennevilliers/Asnières et Saint Denis qui a été mis en service le 26 Février 1911, entre la gare Saint Lazare et la Porte de Saint Ouen (ligne 13), avec la fameuse fourche qui permettra d’ouvrir une liaison jusqu’à la porte de Clichy le 20 Janvier 1912. La partie Sud, entre Porte de Vanves et Bienvenue Montparnasse (ligne 14)  sur 2,3 km ne l’a été que le 21 Janvier 1937, prolongé jusqu’à Invalides le 27 Juillet 1937 s’étalant sur 4,6 km, et jusqu’à Chatilllon/Montrouge le 9 Novembre 1976, voilà prés de 35 ans, lorque la liaison Saint Lazare – Invalides était faîte et inaugurée. Cette liaison entre les deux lignes 13 et 14 a été envisagé dés avant la seconde guerre mondiale, mais la véritable décision remonte à 1965 lorsque fut abandonné le projet de RER Nord-Sud devant relier les gares Montpatrnasse et Saint Lazare.

     

    Le nouvel axe transversal avec ses prolongements, qui relie des banlieues opposées à forte densité de population, est considéré comme une alternative moins coûteuse à une ligne  à grand gabarit. Le projet comprend de fait quatre opérations distinctes : la jonction des deux lignes proprement dite, le prolongement des deux branches septentrionales de Porte de Clichy à Gennevilliers  d'une part, et de Pleyel à Saint Denis  d'autre part, enfin l'extension de la ligne 14 vers le sud, à Châtillon puis vers Velizy Villacoublay. Mais cette partie qui fait l’objet de l’aménagement du tramway T6 sur la RD 906, s’est heurté à une forte opposition de riverains notamment du côté de Clamart dans les années 70 et 80. 

     

    Ainsi au-delà de la porte de Vanves,  un tronçon souterrain de 920 mètres suit la ligne Paris Chartres comprenant la nouvelle station Malakoff Plateau de Vanves, puis le  tronçon suivant, long de 1800 mètres, réalisé en surface et en viaduc sur l'emprise ferroviaire de la SNCF incluant les stations Malakoff rue Etienne Dolet et le nouveau terminus Châtillon –Montrouge. Ses installations terminales se situent le long des voies du TGV Atlantique et comprennent trois voies à quai se prolongeant par trois longs tiroirs de manœuvre en arrière-gare dont un équipé d'un trottoir, donnant accès à un atelier terminal.

     

    Ainsi sur la partie malakoffiote et vanvéenne, le tracé se dirige vers le nord-ouest en aérien le long de la plate-forme ferroviaire, dessert la station aérienne Malakoff-Etienne Dolet avant de plonger en sous-sol par une pente de 41‰ (4,1 m pour 100 m) et desservir la station Malakoff-Plateau de Vanves. Le tracé se poursuit en pente de 40‰ afin de franchir en souterrain la tranchée du Périph, puis remonte jusqu'à l'ancienne station terminus Porte de Vanves, à trois voies dont une de garage en impasse, pour partir vers Montparnasse sous la rue Raymond Losserand.

     

    Cette restructuration de la ligne 13 voilà 35 ans, qui relie d'importants pôles de correspondance a provoqué une brutale hausse du trafic : de 45,7 millions de voyageurs en 1975 sur les lignes 13 et 14, il atteint 75 millions de voyageurs en 1979 soit une hausse de 64% sur la ligne 13. En contrepartie, la liaison allège le trafic de la ligne 12, qui lui est partiellement parallèle. En 1974, la ligne est équipée du PCC situé à Malakoff, puis du pilotage automatique en 1977. Voilà pour les grandes étapes de l’histoire de cette ligne qui devrait encore subir des transformations lorsque la ligne 14 sera prolongée de la gare Saint Lazare à St Ouen en supprimant la Fourche.

  • VANVES EN SPORTS DEMARRE PAR LA VANVEENNE QUI RAPPELE LE SOUVENIR DU GRAND CROSS DU PELERIN

    La 9éme édition de la Vanvéenne oure ce matin l’édition annuelle de « Vanves en Sports » dont le parrain, cette année, est Alain Bertholon, président de la Fédération Française de Lutte  ce matin : Plusieurs événements sportifs sont prévus cette semaine : Gala de danse le 16 Juin, Olympiades des enfants le 17 avec remise des Trophées Vanves en Sports au Pavilon de la Tourelle, Gala de la section de Gymnastique Sportive le 19, et de la section gymnastique volontaire le 25.   Vanves Au Quotidien profite de cette foulée Vanvéennne pour rappeler quelques souvenirs de cross.

     

    Avec la « Vanvéenne » lancée le 22 Juin 2002, Vanves a renoué avec la course pédestre à travers les rues de Vanves depuis maintenant 9 ans. Et la tradition remonte loin puisque nos livres d’histoire de Vanves rappele qu’à  la fête de la Trinité au Moyen Age, était organisée la course de l’épée. Elle se déroulait entre la porte de « l’ enfer » (Saint Michel) et l’entrée de Vanves, à l’époque où le territoire de notre commune s’étendait jusqu’à Montrouge. Le vainqueur remportait une épée de forte valeur offerte par les bourgeois et les domestiques de Vanves. Beaucoup plus tard, et de nombreux vanvéens s’en souviennent encore, Vanves accueillait le cross du Pèlerin le 1er dimanche de Décembre : Il était devenu sur le plan national, la plus ancienne course à pied, après l’incontournable Cross du Figaro dans le bois de Boulogne. Mais elles ont été victimes du succés du jogging qui a multiplié comme des petits pains les corridas, thiathlon, marathon…

     

    A l’époque de sa création, la course à pied n’avait pas la vogue qu’on lui connaît dans le grand public. Il a fallu aux organisateurs une bonne d’optimisme pour lancer une telle épreuve  le 1er Décembre 1970 (remporté par le français Jean Vadoux), qui connut, dés ses premières éditions, un engouement quasi unanime parmi les coureurs. « Notre but au départ, avait été de mettre en place un cross dont la caractéristique principale était le respect de la tradition britannique du cross country : parcours varié, accidenté, rendu difficile par de petites côtes, mais aussi des tobbogans glissants, avec seulement 300 m de plat où l’athléte, pour s’en sortir, doit faire appel à son agilité, sa clairvoyance, son intelligence » expliquaient alors ses organisateurs vanvéens, Gérard Hofseth, principal instigateur de cette épreuve, Bernard Buisson, Joëlle Merciniak et l’ex-pdg de reeboock.  

     

    En effet, le parcours dans le parc Frédéric Pic, était jalonné de grimpettes successives en le rendant très sélectif mais aussi très « casse-pattes ». Il convenait aux seuls athlétes en forme et ne pouvait que donner un vainqueur de grande valeur. C’est pourquoi les meilleurs athlétes s’y sont engagés, « conscient qu’une victoire au cross de Vanves/Le Pèlerin, ne pouvait qu’enrichir leur palmarés ». Les vanvéens ont ainsi pu voir des champions et recordmann du monde le remporter comme Puttemans (3 fois), Rono, N’Gougui, le double champion olympique Viren, le fameux Mimoun, mais aussi Wadoux, Boxberger, Bouster, Levisse, Pantel, Arpin. « Nous avons été les premiers à inviter des coureurs étrangers pour une telle épreuve avec des belges comme Putmans, puis des anglais » racontaient ses organisateurs en se souvenant de la finale fantastique en 1979 entre le kenyan Rono, quadruple recordman du monde et le portugais Carlos Lopes, champion olympique du Marathon de Los Angeles.

    C’est d’ailleurs à cette époque que le Cross de Vanves a pris un caractère international. A tel point que Pèlerin Magazine titrait « Vanves beautiful » après la razzia britannique en 1982 avec la victoire de David Clark. Sponsorisé par la Croix au début, puis par le Pèlerin jusqu’en 1987, ce cross a connu son âge d’or entre 1975 et 1982. Tous les champions voulaient accrocher à leur palmarés une victoire à Vanves. Et le cross des As qui voyaient courir ses champions, avait même été couvert en direct par les caméras de France 3 Régionale.

     

    Mais voilà, à la fin des années 80, il a commencé à s’essouffler, tout simplement parce que les champions, les espoirs couraient partout, les sponsors étaient sollicités de toute part. Et il devenait de plus en plus lourd  et difficile à organiser, sachant que son  budget avait été multiplié par dix (250 000 frs à l’époque) dont une grosse part allait aux primes et indemnités versées aux athlètes. Le Pèlerin partit, le Stade de Vanves et la Mairie ont cherché d’autres sponsors entre 1987 et 1990 avec Euromarché, les Mutuelles du Mans… Sa 21éme édition, le 24 Novembre 1990,  fut sa dernière. Mais ses organisateurs avaient commencé à organiser un « cross pour tous » le matin de l’épreuve, ouvert à tous les vanvéens qui avaient ainsi la possibilité de courir sur un parcours de 7 ou 14 km à travers les rues de la ville. Prés 2000 vanvéens (dont quelques élus)  et franciliens venus de partout  traversaient toute la ville en  démarrant de l’avenue de la Paix jusqu’au Parc Municipal des Sports, et en allant jusqu’au Plateau, avec la fameuse côte de la rue Victor Hugo le long du lycée.