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yvette farnoux

  • LES FEMMES CELEBRES DE VANVES : De Gabrielle d’Estrée à Darrieux,Debré, Cluzel

    A l’occasion de cette  Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien rappelle le souvenir  des femmes  qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire contemporaine et ancienne…en  ayant sûrement oubliée certaines chéresvau coeur des vanvéens

    Commençons par des contemporaines qui sont passées à Vanves à un moment de leur vie : Véronique Genest, vedette d'une série TV « Julie Lescaut » qui avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006. Danièle Darrieux, disparue récemment,  grande dame du cinéma français qui a vécue  quelques années avenue du Parc. Tout comme Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe qui a été la 8éme femme  à avoir reçue la grand'croix de la Légion d’Honneur.

    Mais aussi Marie José Perec, championne Olympique lorsqu'elle a commencée à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O, et que l'on revoit dans le comité d'organisation des JO de 2024 auprés de Tony Estanguet. Elle avait sollicité différents acteurs pour la sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas un destin de championne. Contrairement à Léonore Perrus, escrimeuse prometteuse qui avait été retenue dans l’équipe olympique française d’’escrime en 2008 et  pour laquelle la ville s’était énormément mobilisée. Il faut ajouter  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre toujours installée dans un atelier d'artiste du 13 Rue de Châtillon qui s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves et expose encore dans notre ville…..

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne a été installée dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'ancienne épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène était Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves. Notre ville a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe (sur la photo), auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville a rendu hommage lors des journées du patrimoine 2010. Sa vie fut celle d'une poéte révolté, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin.

    Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée «Mademoiselle» préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves.

    Aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Mais Vanves a compté une parlementaire avec Isabelle Debré qui doit bien être la seule à avoir été première Sénateur de Vanves, et actuellement une ministre avec Sophie Cluzel chargée des handicapés auprès du premier Ministre.

  • HOMMAGE SOLENNEL DE LA NATION AUJOURD’HUI A UNE VANVEENNE : YVETTE FARNOUX

    Un hommage solennel de la nation sera rendu, ce matin à 11H, à la résistante Yvette Farnoux, survivante d’Auschwitz, qui  est décédé le 7 Novembre dernier  à son domicile de l’avenue du Parc  à l’âge de 96 ans. Elle se déroulera dans La cour d’honneur, longue de 102 mètres et large de 64 mètres, qui est l’espace central du site de l’hôtel national des Invalides. Selon un protocole stricte : Honneurs militaires, éloge funébre, sonnerie aux morts, minute de silence, Marseillaise, et peut être ce « chant des Marais » qu’elle chantait avec son époux à chaque cérémonie carrefour de l’Insurrection pour la journée national des Déportés.

    Elle a été l’une des rares Françaises de l’histoire à être  élevées à la dignité de Grande Croix de la Légion d’Honneur, huit au total, le 31 Décembre 2008. Résistante et déporté à Auschwitch-Birkernau, elle était la fondatrice avec son mari Abel Farnoux, décédé en 2008,  de l’association de la mémoire des déportés et résistants d’Europe : « Avoir des enfants fut une grande revanche. Mais quand ils ont grandi, j’ai toujours eu peur pour eux. Peur que ça recommence… En fait, depuis la Libération, j’ai eu cette peur-là » confiait elle. C’est peut être pour cette raison qu’elle a créé plusieurs associations pour les enfants de déportés morts dans les camps, et s’est mobilisé sur le devoir de mémoires, avec son époux Abel Farnoux.

    Née dans une famille juive alsacienne et ayant grandi dans le 16e arrondissement de Paris, sa jeunesse a été très vite zappée à cause des événements tragiques que traversaient l’Europe et la France. Elle a rejoint la Résistance en 1941, à l’âge de 22 ans, en volant du ravitaillement pour des résistants emprisonnés, puis en prenant en charge l’aide aux familles, sous les ordres de Berty Albrecht, une grande résistante alors responsable du service d’aide social des Mouvements Unis de la Résistance (MUR, Franc Tireur et Libération-Sud) qu’elle a remplacée après son arrestation. Arrêtée avec son mari, Jean-Guy Bernard, secrétaire général de Combat, à Paris le 28 janvier 1944, celui-ci est déporté dans l’un des derniers convois et meurt entre Drancy et Auschwitz. Elle connaît sa première nuit d’interrogatoire par la Gestapo où elle perdra son bébé, enceinte de 8 mois. Transportée à l’hôpital de Blois, elle s’en évade mais est rattrapée et transférée au siège parisien de la Gestapo, rue des Saussaies.

     « Malgré les interrogatoires disons… musclés, ma seule gloire, ainsi que celle de mon mari, c’est qu’après notre arrestation personne n’a été capturé » témoignait-elle dans une interview publiée dans « Le Déporté » en 2009.Yvette Farnoux est ensuite transférée à Fresnes puis à Drancy, d’où elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau en avril 1944, puis à Ravensbrück. A la libération du camp, Yvette Baumann rencontre Abel Farnoux, évadé de Buchenwald après vingt-deux mois de captivité. Portant un uniforme d’officier américain, il est chargé du rapatriement des déportés de la zone. Les deux anciens déportés se marieront l’année suivante et auront trois enfants.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    YVETTE FARNOUX : La résistante Yvette Farnoux, survivante d’Auschwitz, est décédée samedi à son domicile de l’avenue du Parc à l’âge de 96 ans. Elle a été l’une des rares Françaises de l’histoire à être élevées à la dignité de Grande Croix de la Légion d’Honneur , la plus haute de l’ordre, le 31 Décembre 2008. Les honneurs militaires lui seront rendus aux Invalides mardi 17 novembre à 11H dans la cour des Invalides. « Cette combattante de la liberté est devenue après la guerre une militante de la mémoire qui n'a jamais cessé d’oeuvrer pour la transmission de l’esprit de Résistance aux jeunes générations » a souligné le président de la République. "Yvette Farnoux incarnait la Résistance », a témoigné le premier ministre saluant « ses combats, son courage, ses souffrances. Une grande héroïne de la nation ».

    EXPOGRAPH : Jean Royer et le comité directeur de l'AS Expograph Vanves ont eu comme invité d’honneur, samedi dernier, Jean Claude Vignal,président de la section football du Stade de Vanves, pour vivre avec eux l'ambiance des grands jours avec les 32e de finale du championnat de France à Bordeaux, le 7 Novembre dernier. « J’ai tout de suite répondu positivement pour montrer le respect et la cordialité qui existent entre les 2 présidents » a t-il confié. Malheureusement, si c’était une journée exceptionnelle le match contre l’a moins été : « bonne concentration d'avant match, entame de match rêvé avec 1/0 au bout de 2 minutes, penalty râté à la 10e minute pour Expograph, et un... Tir d'Eric Alogo (2/0)... Dans les nuages. Alors la machine s'est déréglée trés vite, les joueurs ont été scotchés sur la magnifique pelouse de Bordeaux à 2/0 à la mi- temps. Trés insuffisant. La 2 éme mi-temps, à l'image de la fin de la 1ére, a été insipide, sans rythme face à une équipe courageuse, mais techniquement nettement en dessous, qui a remonté son handicap à 2 minutes de la fin…pour aboutir à 2/2 » raconte les co-président Jeandonnet et Royer très déçu. « Le seul point positif, c'était la présence de Jean Claude Vignal à nos côtés, occasion a’échanger de nombreux avis en étnt d'accord sur beaucoup de point pour l'avenir du football Vanves".

    FOOTBALL : Défaite du stade de Vanves à l’occasion d’un déplacement à Nanterre pour la 5éme journée de championnat excellence des Hauts de seine. « Pourtant une équipe à notre portée compte tenu des résultats des précédentes journées. Première mi-temps équilibrée, en deuxième période nous avons eu plusieurs occasions de buts ( en football il faut les mettre au fond ) Nanterre a pris l'avantage sur un contre. Championnat très disputé, nous sommes toujours en tête, mais 8 équipes se tiennent en 2 points » indique Jean Claude Vignal, président de la Section du Stade de Vanves qui recevra le Plessis dimanche prochain : « déjà un match capital ».

    9 NOVEMBRE : Isabelle Debré, vice président du Sénat a participé hier au traditionnel déplacement à Colombey les Deux Eglises des parlementaires Républicains pour marquer l’anniversaire de la disparition du Général de Gaulle un certain 9 Novembre 1970. Quelques vanvéens l’ont vu sur BFM aux côtés de Gérard Larcher, président du Sénat. Elle est revenue juste à temps pour participer square Marceau à l’hommage des gaullistes vanvéens au Général de Gaulle devant la stéle inauguré par Charles Pasqua le 22 Novembre 1990, voilà 25 ans, le jour du centiéme anniversaire de la naissance du libérateur de la France à Lille.Un dépôt de gerbe très simple avec beaucoup d’élus et militants Républicains, juste avant la 1ére réunion publique d’automne 2015 du Maire

    REUNION PUBLIQUE : Il n’y a jamais eu autant de vanvéens , sauf pour la réunion consacrée à la Tour Triangle avec Unibail voilà 3 ans, pour cette réunion publique de quartier (Plateau) hier soir à Marceau. « A cause d’une éventuelle station GNV » a constaté le Maire qui a bien mis  « les points sur les i » : « Malgré tout ce qui a pu être dit, lu, entendu, c’est un projet ! Les choses ne sont pas ficelés. Un projet est à l’étude et il n’est pas acté. Je veux dépassionner le débat. Je ne prends pas les gens en traite » a-t-il déclaré d’emblée avec son expérience de 15 ans de réunions de concertation et d’informations sur tous ces projets , en laissant le directeur général du SIGIEF et le chef du projet de le présenter avant de répondre aux questions sur lesquels reviendra le Blog demain

    11 NOVEMBRE : Voilà 100 ans, la guerre des tranchées était bien entamée. Le front s’étant stabilisé de la mer du Nord à la Frontière Suisse, le général Joffre a lancé la bataille de Champagne pour rétablir une guerre de mouvement, mais sans véritable succès. Le général Gallieni devient ministre de la guerre, et lance une « chasse aux embusqués, alors que le gouvernement lance un emprunt de la défense nationale le 12 Novembre. A l’arrière, dans nos communes, les femmes remplacent les hommes à des travaux très masculins, conducteurs de tramways, aux guichets des postes et des banques, en dehors des hôpitaux. Enfin, à la fin Novembre 1915, Aristide Duru créera la fondation de l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves sur laquelle le blog reviendra