Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HISTOIRE LOCALE - Page 56

  • 30 ANS APRES L’OUVERTURE DE L’HOTEL MERCURE, LES LIENS SE SONT DISTANDUS AVEC VANVES

    Depuis 30 ans, les liens se sont distendus avec la ville, ses dirigeants ne cherchant plus à attirer une clientèle vanvéenne, même si certains y ont leur habittudes, ni à s’impliquer dans la vie locale. Son bar et son restaurant ont été entièremet rénovés durant l’automne et l’hiver à cette occasion.

     

    L’Hôtel Mercure a ouvert ses portes le 23 Avril 1982  à la veille de la Foire de Paris, et était inauguré en grande pompe  le 9 Juin 1982, après 18 mois de chantiers. L’architecte Martinet avait conçu cet hôtel de 395 chambres  dont 10 réservées aux handicapés, répartis sur 8 étages qui formait un énorme quadrilatére renfermant un vaste atrium, le premier en France alors, sur lequel donne toujours un tiers des chambres. « A chaque fois qu’un client arrivait pour la première fois, il levait la tête automatiquemet étonné par ce vaste espace intérieur » avait remarqué l’un de ses premiers directeurs. Cet espace de rencontre dessert toujours le bar et la brasserie qui étaient alors très «  art déco 1930 » en 1982 avec colonnes Morris, cabines téléphoniques, boutiques de journaux et  de parfum Marrionaud qui ont disparu, et bien sûr les salons  « Elysée » modulables,  et ses 465 places de parkings…qui snt toujours là. 120 Millions de francs avaient été investis à l’époque par le groupe Accor.

     

    A l’époque des liens étroits s’étaient développés entre la ville et cet hôtel, à tel point que son premier directeur, Michel Freschel,  a siégé au Conseil municipal. Il cherchait à attirer une clientéle vanvéenne avec la clientéle d’affaire et de tourisme. D’où ces soirées cabaret au bar auxquelles a participé Zanini notamment en Mai, Septembre/Octobre/Novembre 1983, Mars 1984,  ses diners spectacles et soirées  thématiques, ainsi que ses manifestations politiques et associatives organisées dans ses salons dont certaines ont laissés des souvenirs encore vivaces. Vanves Infos a même consacré régulièrement entre Septembre 1982 et Mars 1984,  une page de pub (en dernière page) dénommée « La Brasserie » dans chaque numéro pour annoncer les soirées, les animations, les événements marquants de l’hôtel avec des publi-reportages (recette, coktail, Pleins feux sur les responsables des services de cet hôtel). Une partie du personnel était vanvéen (40 sur 120 employés) à l’époque, la direction ayant mis en place un accueil original pour ses nouveaux employés : Ils étaient invités à se retrouver dans la peau d’un client pour une soirée et une nuit, afin de se mettre dans l’abiance.

     

    Dix ans après son ouverture, il avait plus ou moins bien traversé les effets de la guerre du Golfe comme tous les hôtels parisiens. Ce qui ne l’avaient pas empêché de recevoir 91 151 000 clients pour 97 000 nuitées en 1991. L’hôtel avait commençé sérieusement à informatiser ses services et sa gestion, de la réception au service technique et sécurité depuis le début,  avec le développement d’une véritable politique de « bureautique » devant atteindre, déjà, le « zéro papier ». 4,5 Millions de francs (5 à 6% de son chiffre d’affaire)  étaient consacrés à son entretien et son embellissement. Il recevait uniquement une clientèle d’affaire, beaucoup de groupes touristiques (asiatiques notamment), jouant sur sa proximité avec Orly, et le parc des expositions de la Porte de Versailles en accueillant exposants et visiteurs des grands salons (Mondial de l’Auto, Bâtimat etc…). Son directeur, JC Pérés, était alors très impliqué dans la vie municipale mais sans être élu.    

     

    Vingt après son inauguration, c’est une femme qui était à la tête cet hôtel, Yveline Sacotte, alors que l’hôtellerie parisienne et française ressentait encore les contrecoups de l’attentat du 11 septembre 2001. Elle avait alors entièrement refait l’atrium avec 1200 plantes vertes dont des palmiers de califormie pour casser l’ambiance béton, repient en jaunes les pignons en béton armé couleur brut, et en bleue la verrière, et mis des projecteurs,  puis le bar et le restaurant en le transformant en « bistrot des terroirs » avec des plats « maisons », les salons de réception, les chambres en climatisant l’hôtel… Mais les liens avec la ville avaient commencé à se distandre, son personnel ne comptant plus que 4 vanvéens, et des relances par mailings  vers les commerçants et les chefs d’entreprises vanvéens n’avaient rien donné. L’hôtel Mercure n’est même pas adhérent au GEV (Groupement Economique de Vanves). Ce qui n'empêche pas sa direction d'entretenir de bonnes relations avec le Maire et réciproquement, malgré la délicate questions du stationnement des cars rue du Moulin soulevés par les riverains qui se révéle souvent dangereuse lorsqu'ils sont en double file. Cet hôtel se prépare à célébrer ses 30 ans seul de son côté ses prochaines semaines…sans avoir peut être cherché à y associer la ville de Vanves ou le GEV ( ?).

  • 50 ANS APRES ! LES PIEDS NOIRS ET VANVES, UNE HISTOIRE D’AMOUR !

    L’amicale des Pieds Noirs de Vanves sera la seconde association à être mise à l’honneur ce week-end : Elle célébrera ses 30 ans cinquante ans après leur arrivée en France et à Vanves, lors de son assemblée générale annuelle aujourd’hui qui se déroulera salle des Cinéastes et au Pavillon de la Tourelle.

     

    « Orphelins d’une Algérie natale où nous étions si heureux et que nous avons été contraints de quitter la mort dans l’âme et pour la plupart d’entre nous, dans des circonstances ô combien difficiles ! Nous sommes arrivés, par bateau ou par avion dans un pays, le nôtre, que beaucoup n’avaient jamais foulé. Déravinés, un peu perdus, le cœur gros, des larmes plein les yeux chaque fois « qu’Enrico » (Macias) chantait « j’ai quitté mon pays ». Nous avons dû sécher nos larmes, nous adapter à une nouvelle vie, nous installer et enfin trouver notre voie » témoignait Jean Claude Abeccasis, le président de l’Amicale pour ses 20 ans : « Il a fallu 20 ans pour réussir notre insertion sociale et surtout psychologique. Mais la nostalgie et le souvenir encore très vivaces ont largement contribué à la naissance de notre amicale grâce à la volonté de quelques personnes très attachés à pérénniser la culture du pays qui nous avait tant donné » ajoutait il en rappelant le nom de ses fondateurs qui ont, pour certains, exercé des fonctions municipales dans les années 80 et 90 : Rolande Rivail présidente de 1982 à 1997 (adjointe au maire chargée des affaires sociales), Emile Fernandez (adjoint au maire chargé du logement),  René Selva (adjoint au maire chargé des anciens combattants et du cimetière), André et Claude (qui a été conseiller municipal)  Benguigui, Monique Abecassis .

     

    « 20 ans avaient été nécessaires pour nous retrouver, nous rappeler, nous rapprocher et enfin, évoquer avec une certaine distenciation, mais avec beaucoup d’émotions, les bons et les mauvais moments pasés de l’autre côté de la méditérranée ». Sa première manifestation fut l’assemblée générale du 21 Mars 1982,  suivi par le premier méchoui le 8 Mai 1982 à Orvilliers sous la pluie, dont beaucoup se souviennent encore,   ce qui explique cet attachement non seulement au mois de Mars pour son assemblée générale qui est toujours un temps fort suivi d’un couscous, mais à ce méchoui qui s’est toujours déroulé à Biévres dans la propriété de la ville d’Issy les Moulineaux en Juin ou en  Septembre en fonction des disponibilités.  Ainsi qu’à la galette des rois qui avait réuni plus de 200 personnes la première fois en 1983. Avec sa participation au Forum des associations où elle offrait toujours le thé à la menthe, en organisant une merguez party à midi. Elle  partage depuis longtemps son stand avec la LICRA et pour cause, car en  avril  1984, ses responsables avaient décidé de donner naissance à une section  de la LICRA avec le soutien de Didier Morin, alors Maire adjoint de Gérard Orillard, Eric Garcia ayant été son premier président.

     

    Cette amicale des Pieds Noirs  ne s’est pas arrêté là, en ayant partagé beaucoup de manifestations avec son homologue de Levallois, méchoui, et dîner débat….Le milieu des années 1990 a été très dure pour cette amicale qui a vu disparaitre l’un après l’autre ses fondateurs alors que  les rangs de cette association se clairsemaient, mais elle a toujours tenu la coup grâce à la mobilisation de ceux qui ont pris le relais, le couple Abecassis, Monique et Jean Claude,  l’épouse d’Emile Fernandez, beaucoup d’amis qui ont rejoint cette amicale, comme les couples Landois, Lacomére. Elle a pu maintenir   ses rendez-vous avec des invités qui rappelent beaucoup de souvenirs, comme ce fut le cas avec  Edgard Attias qui raconté l’arrivée de l’eau douce à Oran, Michéle Salva qui a fait un exposé sur la présence française en algérien… Lors de ces réunions, lorsqu’on interroge, même 50 ans aprés ces derniers témoins, beaucoup vouent une admiration sans borne à la ville de Vanves. Tout simplement parce que voilà 50 ans, son maire de l’époque, René Plazanet a ouvert ses bras, malgré beaucoup de difficultés, et a logé beaucoup de familles dans l’îlot des Chariots et d’autres immeubles de la ville. Ce qui explique la forte présence d’une communauté pieds noirs à Vanves.

  • VANVES ET SES FEMMES ILLUSTRES ET MECONNUES MAIS RECONNUES

    A la veille de la Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien fidéle à la tradition, rappelle le souvenir  des femmes  qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire contemporaine et ancienne…en l’enrichisant et en l’actualisant par de nouvelles informations (et vedettes).   

     

    Commençons par des contemporaines qui vivent encore dans notre ville ou l’ont quittée. Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe est la 8éme femme  à avoir reçue la grand'croix de la Légion d’Honneur. Véronique Genest, vedette d'une série TV « Julie Lescaut » qui a avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006. Danièle Darrieux, grande dame du cinéma français qui a vécue  quelques années avenue du Parc. Tout comme Marie José Perec, championne Olympique lorsqu'elle a commencée à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O. Elle avait sollicité différents acteurs pour la sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas un destin de championne.

     

    Mais aussi des inconnues qui ont marqué notre actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme qui a fait le Dakar en Moto (en 2003) et découvert ce sport à l' Enduro du Touquet, Danièle Martin, spécialiste des marathons de l'impossible sur la Muraille de Chine, dans le désert, ou encore Léonore Perrus, escrimeuse prometteuse qui avait été retenue dans l’équipe olympique française d’’escrime en 2008 et  pour laquelle la ville s’était énormément mobilisée. Il fait ajouter  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre toujours installée dans un atelier d'artiste du 13 Rue de Châtillon qui s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves et expose encore dans notre ville, Racha Arodaky, jeune pianiste plein d'espoir dont le piano (a fait ) et fait parler beaucoup d'elle.

     

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne a été installée dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'ancienne épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène était Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves. Notre ville a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville a rendu hommage lors des journées du patrimoine 2010. Sa vie fut celle d'une poéte révolté, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin.

     

    Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée «Mademoiselle» préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves. Aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Mais Vanves compte une parlementaire avec Isabelle Debré qui doit bien être la première Sénateur de Vanves (et des Hauts de seine surtout).

    Par contre le commissariat de Vanves a depuis un certain moment beaucoup de femmes-commissaires comme c’est le cas actuellement, avec Camille Chaise, commissaire de police de Vanve-Malakoff depuis Septembre 2010, 2 mois après être sorti Major de la 60éme promotion de l’ANSP qui avait choisi comme parrain Maurice Grimaud préfet de police de Paris durant les événements de Mai 1968, auteur de cette maxime : « Etre policier n'est pas un métier comme les autres ; quand on l'a choisi, on en accepte les dures exigences, mais aussi la grandeur ».