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HISTOIRE LOCALE - Page 51

  • A LA DECOUVERTE DE VANVES : UNE PASSIONNANTE BALLADE DE RENE SEDES A TRAVERS L’HISTOIRE ET LES RUES DE NOTRE COMMUNE

    René Sedes dédidace ce matin entre 10H30 et 12H30 au Relais de Vanvres la réédition de son livre « A la découverte de Vanves – aspects et curiosités d’un village millénaire » écrit et paru en 2000. Ce vanvéen depuis 1947, s’est mis à écrire lorsqu’il s’est retrouvé à la retraite, sur sa ville, mais pas seulement. « Avant, c’était une ville dortoir d’où je partais le matin, et revenait le soir, avec des activités surtout externes. A la retraite, j’ai décidé de faire tout le tour de Vanves, et de rappeler son histoire, car notre ville n’est pas une banlieue sans histoire, très riche comme l’ont montré les fouilles archéologiques ». A l’époque, la première édition de ce livre a été faite d’une manière artisanale, en autoédition, grâce à copain imprimeur qui a fait l’impression, et lui, le brochage.

    L’idée de la réédition  de ce livre est venu finalement du Conseil des Seniors à la suite des projections organisées à la mairie qui ont eu un énorme succès au cours desquelles il avait fait des commentaires. « J’avais le choix de le refaire à l’identique sous réserves de quelques modifications et corrections, ou de le ré-actualiser, parce que l’on parle de l’ancienne poste, de l’ancienne place de la République qui était un labyrinthe de petits passages. J’ai choisi la première solution plus rapide, et qui est un témoignage sur Vanves avant le XXIéme siécle » indique t-il. Il a été préfacé par Bernard Gauducheau, maire de Vanves : « C’est sa propre vision de l’histoire de Vanves, son plaisir à parcourir nos rues et places chargées de souvenirs, qu’il fait partager au lecteur ».

    Le déclic de cet intérêt à l’histoire de Vanves a été provoqué par le livre d’Hyppolite Chailley qu’il avait acheté lorsqu’il était revenu d’Algérie. Mais il a attendu sa retraire pour vraiment écrire sur Vanves, cinq livres au total : « Ceux du 13. Histoire d’une cité HLM à Vanves » qui a été le premier, paru en 1994,  à la suite d’une exposition effectuée dans son atelier d’artiste de cette cité Payret Dortail. « J’avais pu l’écrire grâce aux témoignages d''habitants, encore présents, qui avaient été parmi les premiers occupants, comme Odette Grosjean, ma voisine, arrivée à l’âge de 3 ans ». Il a été réédité en 2009 « Square Payret Dortail – la singulière aventure sociale d’une cité HLM à Vanves (1929-2009) » en laissant une plus grande place aux artistes et à leurs ateliers à l’occasion du 80éme anniversaire de la cité.  « Ces vanvéens hors du commun », galeries de 50  portraits de la Renaissance à nos jours » en 2003, avec des personnages assez insolite : Le président de la République de Counami, Lucien Gros,  Coluche qui a travaillé à la Poste, cet acteur de cinéma qui jouait des rôles de truands, lucien Coedel « l’anti-Gabin". Les résistants en 2006:  « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux…des vanvéens dans la Résistants » avec Josette sala grâce à des recherches avec l’aide de monsieur N’Guyen directeur des archives De Vanves. Et bien sûr « A la découverte de Vanves. Aspects et curiosités d’un vilage millénaire ».

    René Sedes a écrit d’autres livres, notamment deux sur les auberges de jeunesse parce qu’il a été militant pendant très longtemps, secrétaire général des Auberges de Jeunesse dans les années 50 et 60 : Le premier livre était « une petite maison, dans un triangle » référence à la petite maison dans la prairie et à l’insigne des auberges de jeunesse, en 1999. Le livre qu’il préfére « parce que c’est la biographie de mes 20 ans ». Il a été suivi par une histoire des Auberges de jeunesse « Quand les auberges de jeunesse  ouvraient toutes les routes » sur une aventure centenaire des origines (1897) jusqu’à 2005. Il a rédigé un ouvrage sur le travail protégé, de l’antiquité à nos jours « Vingt siécles de combats pour la dignité (histoire de l’intégration professionnelle des travailleurs handicapés) »en 2004, puis un autre sur la défense des retraites « Vive la Retraite ! Passé, présent et avenir d’une conquête sociale majeure » en, 2008 « très polémique, qui reste hélas d’actualité, parce que j’ai été militant syndicaliste très tôt, à 18 ans, à la CGT du Livre quand je travaillais au cadastre puis à Force Ouvrière où j’ai monté la section des retraités de l’action sociale ». Il reprend l’histoire des retraites depuis Louis XIV jusqu’à nos jours avec une projection sur les possibilités de réformes

    Il est partit sur un autre projet de livre…sur la Catalogne – « cette étonnante Catalogne » -   puisqu’il est d’origine perpignanaise, grâce à une famille présente dans cette région depuis le XVIéme siécle. Tout à fait d’actualité avec un nouveau premier ministre, Manuel Valls,  né à Barcelone, et bientôt un référendum sur l’indépendance, prévu  le 9 Novembre 2014 qui correspond à un anniversaire selon ce spécialiste : « Les 300 ans de la prise de Barcelone, après un siége de presqu’un an, par l’Espagne qui s’était arrogé le droit de conquête. C’est un pays qui était très porté sur les négociations, d’où est sorti le premier parlement d’Europe : ce n’est pas la chambre des communes comme tout le monde le croit, mais en 1014, avec « Paix trêve » que l’on connait en France sous le nom de « trêve de Dieu » qui a donné naissance à une assemblée, le conseil des cent à Barcelone et ensuite les Cortés de Catalogne ». ..Mais cela c’est une autre histoire et un autre pays que Vanves. Venez le rencontrer demain au Relais de Vanvres, car ce vanvéen est passionnant et curieux de tout à 82 ans.

  • DES ANNNIVERSAIRES A PROFUSION A VANVES EN 2014

    Le Blog Vanves Au Quotidien termine ce cycle historique par quelques rappels d’anniversaires dont certains seront marqués ou célébrés d’une façon ou d’une autre

    Voilà 150 ans, en 1864 : 3 jours après la visite du jeune prince impérial à Vanves, Napoléon signait le 6 Août 1864, un décret par lequel le petit collége Louis-le-Grand installé en 1853 à Vanves, était érigé en lycée autonome. « C’était le premier lycée parisien établi hors les mur de la capitale, au grand air, lycée jardin » et non plus « lycée caserne » raconte Hyppolite Chailley dans son livre « Des origines au début du XXéme siécle ». « Sous le nom de lycée Impérial, le nouvel établissement allait bénéficier de la faveur du gouvernement qui lui donnait pour chef, avec  des collaborateurs d’élites, le proviseur même de Louis Le Grand, Jean Baptiste Jullien, recteur honoraire. Ce fut tout de suite le lycée à la mode. Les élèves affluèrent, l’effectif passant de 350 internes en 1864 à 767 en 1869 ».  Xavier Renard explique dans son livre consacré au Château et au lycée de Vanves,  que « la personnalité de M.Jullien a beaucoup contribué à fonder la réputation du lycée dés l’origine. Agé de 62 ans, en 1864, il offrait l’image rassurante du pater familias à qui les familles confiaient personnellement leurs enfants qui, ne l’oublions pas avaient moins de 11 ans »

    Voilà 130 ans, en 1884 : Création de la Bibliothéque le 1er Octobre 1884 sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet qui fut élu maire quelques années plus tard : Eugéne Baudoin (1896-1900). L’assemblée municipale lui attribuait une somme de 1000 frs et demandait au Conseil Général  de la Seine une subvention de 21 500 frs. En 1885, les livres étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’hôtel de ville. Elle s’est installée plus tard dans l’un des pavillons qui entouraient la mairie, puis un baraquement avant de se trouver dans son emplacement actuel. C’est grâce à la persévérance d’Annie Jouhet, maire adjoint chargée de la culture avec l’aide de Dominique Lahary qui s’occupait alors du Bibilobus,  que son aménagement actuel a pu se faire lors de la construction du Centre Administratif avec son théâtre, son marché et la tour d’habitation. Les locaux au départ étaient mal adaptés, les architectes n’ayant pas consultés les spécialistes afin de réserver, par exemple, plusieurs piéces aux bibliothécaires pour entreposer  les livres et les documents afin de les préparer à la consultation. Elle réussit alors à récupérer des pièces qui étaient réservées au Stade de Vanves. Elle a ouvert ses portes en 1979.

    Voilà 100 ans, en 1914 : Aristide Duru, maire  de Vanves entre 1911-1919, est  l'un des plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918). Au Conseil Municipal du 31 Juillet 1914, il faisait voter à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie »… alors que Jean Jaurés était assassiné à Paris. Deux jours plus tard l’Allemagne déclarait la guerre à la France. On imagine l’ambiance alors qui devait régner à Vanves comme ailleurs, avec ses affiches placardées appelant à la mobilisation. Aristide Duru indiquait alors à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation et pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1920,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre, parlant de son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés.

    Voilà 40 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens 

    Voilà 30 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Le mode de cadencement des feux tricolore en 3 phases était mis en place au carrefour du Maréchal de Lattre de Tassigny. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984, a tenu sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour » et reçu sur son stand du forum des association Richard Berry et Jane Masson qui vivaient alors ensemble. Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet et remplaçait M.Jehl qui prenait sa retraite après 14 ans de service. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint Français lancait la construction de son église actuel dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy. Enfin, Vanves accueillait le Congrés Départemental de l’UNC 92 à la mi-Mai. Projet que souhaiterait rééditer en 2018 le président actuel de l’UNC Vanves, Paul Guillaud.

    Voilà 20 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités

  • 2014-2004 : VANVES, TERRE D’ELECTIONS ET DE DUEL POLITIQUE

    Le second événement de l’année 2014 sera l’élection municipale de Vanves sur laquelle le Blog de Vanves Au Quotidien  aura l’occasion de revenir tout au long de ce premier trimestre 2014. Mais comme nous rappelons quelques faits historiques des années qui se termine par « 4 », revenons tout d’abord sur cette année 2004, voilà 10 ans, qui a dessiné le paysage politique de Vanves actuel : Une année d’élections, mais cantonales, régionales, européennes,  et sénatoriales qui verront arriver Guy Janvier (PS) au Conseil Général, Isabelle Debré (UMP) au Sénat, après le Conseil Régional,  Lucile Schmid (EELV) et Marc Lipinski (EELV) au Conseil Régional où celui-ci avait été élu Vice Président chargé des universités et de la Recherche durant ce mandat (2004-2010), puis Président de l’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) durant ce mandat qui s’achèvera en Mars 2015.

    Guy Janvier (PS) était élu avec 5555 voix (35,38%) contre  5461 voix (34,79%) pour Bernard Gauchucheau  qui obtenait 5461 voix (34,79%) et perdait son siège de conseiller général qu’il avait conquis six ans auparavant, contre François Bordes (PS), lorsque Roger Aveneau lui avait passé le relais.  3 autres  élus étaient candidats aux élections régionales : Isabelle Debré (UMP) formait le binôme avec Roger Karoutchi qui a conduit la liste UMP dans les Hauts de Seine. Elle avait fait venir Jean François Copé, pour la galette des Rois UMP fin Janvier 2004.  Il est vrai qu’il conduisait cette liste UMP aux Régionales qui fut battu par Jean Paul Huchon. Marc Lipinski (Verts) et Lucile Schmid  alors au PS,  qui participait au staff de campagne de JP Huchon sur les questions de l’émigration, étaient sur la liste PS/EELV conduite par le président sortant pour son second mandat.  Enfin Isabelle Debré a été élue sénateur le 26 Septembre 2004, parmi les 7 élus dans les Hauts de Seine (4 UMP, 1 UDF, 1 PS et 1 PC). Elle était  la seule femme et avait bénéficié d’avoir menée la liste UMP aux Régionales avec Roger Karoutchi qui lui avait permis de se faire connaître des grands électeurs.  Elle devient le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965, ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  

    LA FIN DU  DUEL GAUDUCHEAU-JANVIER

    Enfin, aux élections européennes, Vanves  avait voté (52,56% de participation) alors que ses éléctions sont marquées par un fort taux d’abstentions, le PS arrivant en tête (28,49%), suivi par l’UDF (17,99%), l’UMP (15,40%), les Verts (9,29%), le MPF (5,51%), le FN (4,73%), le PC (4,27%), le RPF (3,29%), LO-LCR (1,9%)…mais sans aucun candidat Vanvéen. Ainsi s’était dessiné le paysage politique vanvéen qui a tenu finalement 10 ans, jusqu’à cette année 2014 qui devrait voir de nouveaux visages politiques apparaître.  Entretemps Guy Janvier (PS) avait démissionné de son mandat de conseiller municipal, décidant de se consacrer entièrement à son mandat de Conseiller Général, et laissant Valérie Mathey, sa suppléante au Conseil Général, prendre sa place. Lucile Schmid était passé du PS aux Verts,  et Antonio Dos Santos Secrétaire de la section PS était désigné par les militants socialistes au printemps 2013 pour conduire la liste PS aux municipales de Mars 2014 à Vanves. Ainsi était mis fin au duel Janvier-Gauducheau qui a marqué ses années, à moins que les modalités d’élections des conseillers généraux, d‘ici Mars 2015,  ne soient pas changées comme le prévoit une loi dont les conséquences sont de nouvelles limites cantonales (Vanves-Clamat) représentés par un tandem homme/femme. Et Guy Janvier ne cache pas que dans ce cas là, la désignation des candidats se décidera à Clamart où le sortant est Vincent Gazeilles (EELV). De là à penser que le candidat désigné par Vanves devra être une femme pour le PS ! . 

    LE COUP DE THEATERE CABOURG

    Voilà dix ans, la ville a continué à se transformer avec des chantiers qui commençait comme ces  immeubles qui font partie du paysage urbain vanvéen, à l’angle République/Vieille Forge la Poste (30 logements), place  de l’Insurrection, à l’emplacement du bureau PTT qui a été détruit et déménagé à la mi-Janvier dans les locaux de la BICS pendant les travaux, là où s’est installé depuis quelques années une boulangerie « Le Moulin des lavandièree », et à l’angle des rues Louis Blanc/Antoine Fratacci à la place de l’ancienne épicerie fine Leguyader. La place du VAL (De Lattre de Tassigny) était requalifiée avec la remise en eau de la fontaine et une placette était aménagée  à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle et de la rue Chevalier de la Barre. L’équipe municipale relançait le chantier de l’îlôt Cabourg avec ce coup de théâtre qui est resté dans les mémoires, lors d’une réunion de quartier (Saint Remy-Centre Ancien) de Juin 2004 où Bernard Gauducheau a coupé l’herbe sous les pieds de ses opposants. Il avait annoncé que la ville souhaitait conserver la maîtrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandonner les projets de logements (5000 m2), et d’extension du tribunal d’instance puisque le Ministère de la Justice lui avait fait savoir par courrier que ce n’était pas une priorité avant 2007, ce qui libèrait 1000 m2. Il proposait alors de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat… : « On pouvait difficilement attendre plus » réagissait une des représentante de l’association Ilot Cabourg qui s’était mobilisé fortement contre le projet initial. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) conseiller général. Le dernier conseil municipal de l’année 2004, le15 Décembre, approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg.

    DU PROLOGUE AU MIRACULE

    2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux-de la République en plein cœur du Centre Ancien. Marie Jo Pérec qui avait débuté à Vanves sa carrière de championne olympique au début des années 90 en s’entraînant sur le stade municipal, en fréquentant avec plaisir commerces et restaurants de la commune, annonçait sur TF1 dans le journal de PPDA, sa retraite sportive. La cour des pyramides du lycée Michelet  accueillait un conte musical « Le chant de la licorne » écrit par François Le Poitevin avec 400 lycéens et collégiens sous la direction de Martin Barral qui célébrera en 2014 ses 30 ans de carrière. Enfin Vanves s’était mobilisé après le tremblement de terre en Asie pendant la trêve des confisseurs pour envoyer des dons via des associations humanitaires pour venir en aide aux populations touchées par le tremblement de terre. Il n’y a pas eu de victimes vanvéennes parmi les touristes dont certains étaient dans l’un des pays touchés, mais un miraculé avec Benoît, le pharmacien de la place de l’Eglise qui était parti faire de la plongée là bas du côté de la Thaïlande. Il était justement en train de plonger lorsqu’il a senti la vague passer  au dessus de lui qui avait déplacé de 200 m le bateau. Ce qui l’avait profondément marqué.