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POLITIQUE LOCALE

  • LA CAMPAGNE A VANVES DES REPUBLICAINS DIVISES DIFFICILE A COMPRENDRE

    Pour faire simple dans la 10e circonsription des Hauts de Seine où Gabriel Attal se présente, il est soutenu une partie des Républicains qui a conclu une alliance Renaissance-Modem-Horizons-LR-UDI pour former un "Arc Républicain contre les extrêmes" dans le département. Mais il a, face à lui, deux candidats LR, l’un investi par les Pro-Ciotti, Sébastien Laye, l’autre par LR canal Historique, c’est-à-dire les indépendantistes, avec Clément Perrin. 

    Ses candidats n’habitent pas et ne connaissant pas le territoire vanvéen. Pour preuve, au marché de Vanves samedi dernier, les militants pro-Perrin n’ont pas reconnu Sandrine Bourg délégué LR de la 10e circonscription, lorsqu’ils distribuaient leurs tracts. Un militant Renaissance s’en étonnant  leur a fait remarquer : « Vous ne savez pas ici ! LR soutient Attal ! » Mais peu importe pour eux l’essentiel est ailleurs.

    « Je mène un combat national, mon adversaire s’appelle Gabriel Attal», insistait dans Le Figaro, Sébastien Laye, 45 ans, qui a choisi cette circonscription « pour confronter le premier Ministre à son bilan »  car «pour lui, le bilan économique du macronisme correspond à «la dégradation de la note française, de la situation financière et des comptes publics». Chef d’entreprise frano-américain qui a pasé 10 ans auxUSA, , éditorialiste chez Valeurs Actuelles, l’hebdomadaire d’extrême droite, cet habitant de Nogent sur Marne (94) se présente comme un adhérent de longue date de l’UMP devenu LR, et fait appel à l’électorat conservateur LR pour revendiquer «la constitution d’un parti trumpiste » considérant que le «  parti LR n’existe plus » Il mesure la difficulté de la bataille politique qui s’annonce mais il n’a pas l’intention de faire de la figuration. «Ce ne sera pas facile mais mes chances sont réelles, notamment en cas de triangulaire, dans un contexte où l'extrême gauche inquiète de nombreux entrepreneurs. D’ailleurs, cette circonscription compte de nombreuses entreprises», expliquait il.

    Clément Perrin vient de Meudon où il est conseiller municipal. Il a décidé « face à cette situation d’une exceptionnelle gravité », ce membre du conseil national des Républicains a décidé de se porter candidat. «Je suis profondément convaincu que l’alternative d’une droite sérieuse et claire sur des sujets tels que le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration ou encore la dépense publique est celle dont la France a besoin. Le pouvoir, dont Gabriel Attal est aujourd’hui l’un des visages, a montré son incapacité à trouver une solution viable à l’ensemble de ces sujets » explique-t-il dans sa profession de fois de candidat  

    «D’un côté, certains, désavoués par le bureau politique des Républicains, trahissent notre programme économique pour obtenir un poste dans un ministère Rassemblement National. De l’autre côté, quelques notables des Hauts-de-Seine sont prêts à s’allier avec Gabriel Attal et tous ceux à cause desquels la France est au bord du chaos. Notre parti est donc kidnappé par quelques individualités. Ces dernières cherchent à satisfaire leurs ambitions personnelles au détriment de l’intérêt général et de l’avenir de notre famille politique » constate-il.

    En considérant  que « sa candidature, indépendante de la macronie comme du Rassemblement National, est la seule utile afin d’aider au redressement du pays comme à empêcher le chaos qui se prépare. J’ai besoin de votre aide pour arriver à mener à bien ce combat dans lequel l’avenir de la France se joue. Ensemble, nous gagnerons et nous pourrons reconstruire la droite de gouvernement ! »

  • EXPLICATIONS ENTRE DROITE ET GAUCHE MAIS AU SEIN DE LA GAUCHE AUSSI AU CONSEIL MUNICIPAL

    Durant ce conseil municipal du 9 Novembre, court,  les fins observateurs de la vie politique vanvéenne, ont pu apprécier les manoeuvres politiques entre la droite et la gauche. Comme le groupe socialiste avait déposé une question orale sur l’analyse des besoins sociaux  réalisée par des étudiantes sur la précarité et la pauvreté  pour en  connaître les résultats, le maire a ajouté à l’ordre du jour, en procédure d’urgence, une présentation de cette étude par la directrice des services sociaux de la ville sur lequel reviendra le blog. La réponse à la seconde question orale sur le Skate Park se trouvait dans le numéro  de Novembre de V.I. paru récemment, dans la mesure où le groupe PS n’avait pas pu la poser lors du précédent conseil municipal, et que le conseiller municipal FG/PC avait refusé de le faire sir son contingent de questions orales ( 2 par groupes).

    D’ailleurs Valérie Mathey (PS) lui a rendu sa monnaie de sa pièce en lui  demandant pourquoi, à propos de la participation de la commune aux dépenses de fonctionnement d’enfants vanvéens scolarisés en écoles privées ou en hôpital de jour,  contre lequel vote l’ensemble de la gauche, il avait fait un vote différencié (Pour) pour l’école de la Source (à Meudon)  et contre les autres établissements. Boris Amoroz été bien en peine de lui répondre avant de faire comprendre que l’une était laic alors que les autres étaient religieux ( ?). Ainsi entre droite et gauche mais au sein de la gauche, on ne se fait pas de cadeau au conseil municipal

    L’attribution d’autorisation d’ouvrir les commerces 12 dimanches dans l’année (2017) en a été  un nouvel exemple : « C’est surtout  les grandes enseignes qui en profitent, que les petits commerces de proximité. J’appelle les vanvéens à ne pas aller dans les commerces le dimanche … «   a déclaré Boris Amoroz (FG/PC) – « …et d’aller à la messe » a répliqué Bernard Gauducheau. « C’est très bien  d’aller au maximum de ce que la loi prévoit. C’est un plus pour les commerçants » a ajouté Jean Cyril Le Goff (PS) pour enfoncer le clou alors qu’il en est beaucoup question à Paris avec les ZTI (Zones  Touristiques Internationales). D’ailleurs Boris  Amoroz (FG/PC) s’est illustré sur deux autres points : les rapports annuels du SGIEF et du SIPPEREC  en constatant que ces syndicats intercommunaux prennent des positions très suivistes sur les distributeurs  Gaspard et Linky en défendant les industriels contre les collectivités et leurs ressortissants.

    Et la demande de subvention pour sécuriser les écoles dans le cadre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance, sur laquelle il s’est abstenu, se méfiant de cette tendance actuelle à bunkériser les écoles. « Dans le contexte actuel qui est inquiétant, lorsqu’on a la responsabilité de 2200 enfants de la créche à l’école primaire, on peut se poser la question sur « comment mieux les protéger et de prendre les moyens pour le faire en demandant des aides financiéres » a répondu Bernard Gauducheau « On sanctuarise les écoles. On n’est pas encore à installer des miradors. Et on a du chemin à faire pour bien les sécuriser et empêcher les intrusions » - « Et il faut éviter les pépins ! plutôt qu’attendre. On est loin de bunkériser les écoles » ajoutait Anne Laure Mondon. « Les parents  sont demandeurs. Et le Fonds a été créé pour aider à la réalisation de ces travaux ».      

  • PERMANENCES POLITIQUES A VANVES : LES REPUBLICAINS QUITTENT LOUIS BLANC

    Les Républicains ferment leur permanence de la rue Louis Blanc presque dix ans après son ouverture et son inauguration le 2 Décembre 2006 avec Jean Pierre Fourcade, Jean Jacques Guillet, Roger Karoutchi, André Santini, Patrick Devedjian, Bernard Debré. « Lieu de partage et d’écoute, elle nous a permis d’animer la vie de notre mouvement et de préparer plusieurs campagnes électorales. Aujourd’hui, une permanence politique s’avère moins nécessaire » expliquent les responsables vanvéens des Républicains qui « grâce à l’économie réalisée, pourront « faire plus et mieux, notamment sur le terrain : Cafés politiques, déplacements et réunions thématiques ». Ils organisent un pot de fermeture le lundi de Pâques en fin d’après midi. Il ne restera plus qu’une seule permanence politique à Vanves : Le « 82 » (rue sadi Carnot) des socialistes. Petit retour sur l’histoire des permanences politiques à Vanves     

    Les permanences du parti gaulliste (UMP et RPR) comme celles de l’UDF puis de l'UDI et du PS ont connu des résidences multiples depuis une trentaine d’années : Les Jeunes Giscardiens PR aux débuts des années 80 avaient ouvert un local derrière la boutique Vanv’en Poupe,  ensuite dans une ancienne petite boutique de fleuriste où se trouve actuellement l’immeuble de la Banque Populaire rue de la République. Son animateur s’amusait à afficher les bonnes feuilles vanvéens de la Tribune Régional, journal d’informations locales disparu, qui énervaient les conducteurs cégéstistes ou communistes de la RATP. Le RPR a occupé l’une des plus minuscules dans un local face à l’hôtel des Impôts rue Marcheron durant les campagnes présidentielles de 1988 et municipales de 1989, puis des bureaux rue Jean Bleuzen durant la malheureuse et désastreuse campagne municipale de 1995. Et même une ancienne boucherie rue de la République où se trouve aujourd’hui le nouvel immeuble à l’angle de la rue Vieille Forge avec sa boulangerie durant celle de 2001 qui fut inaugurée par MAM (Michéle Alliot Marie) alors présidente du RPR le 13 Décembre 2000 et reçu un pavé dans la vitrine 3 jours après. D’ailleurs ce jour là (13 décembre), le PS inaugurait aussi sa permanence rue Jean Bleuzen avec Guy Janvier et Robert Badinter, qui connut aussi quelques avatars. 

    L’UDF a aussi eu ses permanences dans un local au 2  rue Henri Martin durant la campagne des cantonales 1998, qui fut la première permanence des gaullistes du temps du RPF, en face du restaurant «Les Sportifs» (devenu « les filles »). Puis à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron en face du nouveau commissariat durant la campagne des municipales de 2001  dont «l’objectif était de montrer son attachement à la constitution d’une liste de rassemblement en mars 2001 dans une ville gagnée par la gauche à une voix», puis celles de 2008. Enfin dans un minuscule locale de la rue Jean Bleuzen au niveau des Procédés Chenel  pour les municipales de 2014  inauguré par une pléiade de politiques venus soutenir Bernard Gauducheau lors d’une réunion publique à Marceau (Patrick Devedjian, Valérie Pécresse André Santini, Roger Karoutchi sénateur,  Hervé Marseille, Laurent Lafon) avec un ruban bleu et fushia aux couleurs de l’UMP et de l’UDI à la place d’un ruban tricolore à découper. La dernière permanence à rester ouverte sera celle des socialistes inaugurée un 12 Décembre 2009 alors que Guy Janvier était conseiller général, Fabian Estellano, Secrétaire de Section, Lucile Schmid encore au PS (avant de passer chez les écologistes), Antonio Dos Santos, trésorier : « Cela a toujours été notre rêve !  C’est une pierre importante pour la vie locale du PS » indiquait Guy Janvier. « Cela change tout d’avoir un lieu. C’est savoureux d’être entre nous » ajoutait Lucile Schmid.