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POLITIQUE LOCALE - Page 2

  • ISABELLE DEBRE, VICTIME DES PETITES MESQUINERIES DU MAIRE DE VANVES, S’EN FOUT !

    Isabelle Debré, vice présidente du Sénat n’est plus conseillère municipale depuis le 29 Avril 2015 à cause du cumul mandat, puisqu’elle a été élue conseillère départementale le 29 Mars 2015. Même si la Municipalité et le conseil municipal lui ont rendu un hommage amical et convivial à la fin du conseil municipal, il n’en reste pas moins que Bernard Gauducheau lui a fait comprendre que les choses ont changé comme les vanvéens présents à la cérémonie du 18 Juin ont pu s’en apercevoir. Ce centriste  a indiqué à une gaulliste ( ?)  que dorénavant, pour le 18 Juin, ce n’est plus elle qui lira l’appel du Général de Gaulle – qu’elle connaît pas cœur – mais Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques).

    Malheureusement, ce n’est pas le seul geste mesquin vis-à-vis de cette élue qu’apprécient les vanvéens. Elle n’a pas sa  photo sur les panneaux d’informations de la ville – il faut reconnaitre qu’André Santini aussi alors qu’il est député de la ville depuis 1988– ni un bureau à l’hôtel de ville pour tenir ses permanences de conseiller départementale – comme c’est le cas pour le député Santini. Et  pourtant elle fait partie de la majorité L.R./UDI c'est-à-dire municipale contrairement à Guy Janvier (PS) qui tenait ses permanences dans le bureau accordée à l’opposition dans les sous sol de l’hôtel de ville. Peu lui importe, car elle est passée à un autre niveau. Il n’empêche que les deux votes blancs supplémentaires de Mercredi dernier au conseil municipal pèsent aussi lourd – même s’ils n’ont pas empêché l’élection  de Delphine Roy - que les deux voix qui ont manqué  au candidat gaulliste pour remporter les élections de 1995. Le problème avec les centristes, c’est que l’histoire ne bégaie jamais. Rien n'a changé depuis 20 ans.

    Pour elle, le plus important, en ce 18 Juin, c’est ce petit groupe de Vanvéens, Gaullistes ou non,  fidèles, qui  se réunit depuis 20 ans devant cette plaque commémorative du square Marceau  pour célébrer l’anniversaire de  l’Appel lancé par le Général de Gaulle le 18 juin. Comme c’était le cas vers 19H15 jeudi dernier, une heure après la cérémonie devant le monument aux morts présidé par le maire. « Nous le savons, peu nombreux ont été les Français ayant entendu cette voix d’un général alors inconnu.Et pourtant, notre inconscient collectif, la France, a, dans un consensus général, retenu cette date comme un des symboles clé de notre Histoire, un des éléments de ce qui définit un français.Parce que ce discours résume, au delà de l’action admirable d’un homme seul, ce qu’est la France.Ce jour là, de Gaulle est la France, la France millénaire, la France des rois, la France de la République.Mais il est aussi celui qui dessine l’avenir, non pas d’une France à genoux, défaite, humiliée, mais une France qui doit d’abord passer par la lutte avec ses alliés, pour ensuite, la paix retrouvée, réformer son empire, ses institutions, son pacte social, et retrouver sa place dans le concert des nations.Ainsi le général de Gaulle nous fait comprendre que si la France ne peut ignorer son Histoire, elle ne peut rester figée. Elle doit au contraire, s’appuyant sur ses forces, à travers les difficultés et les épreuves, réinventer constamment l’avenir.Dans les débats d’aujourd’hui, comment ne pas être frappés par nos difficultés à comprendre les changements du monde, les aspirations des peuples, les avancées de la science et les forces de la réaction qui privilégient la défense des intérêts particuliers au détriment du destin de la nation.Dans ces moments difficiles que traverse la France et au de là, l’Europe, inspirons-nous, pour y voir clair, des leçons léguées par le général de Gaulle » a déclaré Isabelle Debré devant ce petit groupe de vanvéens.  Ce sont la nouvelle maire adjointe, Delphine Roy, et la nouvelle conseillère municipale, Anne Marie Souby qui ont déposé une gerbe devant la plaque du général de Gaulle entouré d’enfants. Comme le fait Isabelle Debré lorsqu'elle préside ou participe à des cérémonies patriotiques départementales et vanvéennes. 

  • RETOUR SUR UN CERTAIN 18 JUIN 1995 : IL Y A 20 ANS A VANVES, L’ELECTION MUNICIPALE SE JOUAIT A 2 VOIX !

    L’élection de Guy Janvier à la mairie de Vanves le 18 Juin 1995 avec 2 voix d’avance sur Didier Morin a été un véritable tremblement de terre pour l’ex-majorité municipale RPR/UDF, et une surprise pour la nouvelle majorité PS/PC qui ne s’y attendait pas du tout, comme ses élus l’ont reconnue par la suite. D’autant plus que la liste de la majorité municipale sortante avait manqué le 1er tour de 17 voix.

    Pourtant Didier Morin (RPR)  avait réussi à faire une liste d’union, seule à droite, sans FN, face à 3 listes de gauche : L’union de la Gauche avec la liste « tous pour Vanves » conduite par Guy Janvier (PS) avec des militants, des associatifs, des syndicalistes, Les divers gauche avec Raymond Deniau (ex-PS) à la tête de la liste « Réussir la ville » et Dominique Poly avec la liste « Vanves Aujourd’hui ». Dés le 1er tour, c’était mal parti car si la liste RPR/UDF était majoritaire dans l’ensemble des Bureaux, le rapport Droite/Gauche ne lui était pas favorable avec 4416 voix pour la droite, et  4450 voix si l’on additionnait les voix des 3 listes. Et dés lendemain matin, Guy Janvier tractait : « l’opposition est majoritaire à Vanves ». Mais les négociations furent très longues avec Raymond Deniau qui intégrait sa liste avec 5 colistiers, Guy Janvier déposant sa liste trois quart d’heure avant l’heure limite à la Préfecture le Mardi soir.  Dominique Poly refusait de rentrer dans ce jeu en ne donnant aucune consigne de vote : « Nous ne pouvons accepter une fusion des listes initialement conduit par MM Janvier et Deniau, ce dernier ayant une idée très personnelle de la démocratie » dénonçait il dans son tract en s’étonnant que « l’animosité réciproque laissait place au sens retrouvé de l’intérêt général ». Un retard dans la livraison de la profession de foi (de 2H) empêcha l’envoi de la propagande électorale officielle de la liste « Tous pour Vanves ».

    Le suspense, le soir du 2éme tour à l’hôtel de ville, a été total : « Les premiers bureaux étaient bons pour nous. Puis une succession de mauvais bureaux nous ont fait douter. A un moment, nous étions à égaliité. Avec l’avant dernier bureau, le maire sortant disposait de 22 voix d’avance. Et puis à 22H30, cela été le soulagement. Deux voix d’avance » racontait alors  François Bordes (PS) à l’auteur de ce blog. Défaite pour les uns ? Victoire pour les autres ? Ne fut elle pas l’élection de l’abstention ? ou du défaut de voix ? Les bulletins nuls ont été très nombreux (313) avec des commentaires peu amènes sur certains noms de colistiers, beaucoup de vanvéens reprochant un trop fort renouvellement de cette liste (RPR/UDF) où n’apparassaient plus des élus comme Rolande Rivail (RPR), Jean Lesuisse (UDF), où étaient rétrogradés des Daniel Roche (RPR) et Jean, Aveneau (UDF). Beaucoup de Vanvéens, le lendemain, n’en revenaient pas, du côté de la droite, téléphonant à la permanence de Didier Morin. Cette élection historique à Vanves eu même droit à un commentaire ironique du Canard Enchaine (21 Juin 1995) : « Un qui aura été sur toute la ligne, le héros malheureux des municipales, c’est le maire RPR sortant de Vanves. Au premier tour, avec 49,81% des sufrages, il rate de 17 voix sa réelection. Au second tour, il est battu de 2 voix. On ne lui fera plus croire que le 18 Juin est un jour de gloire ».

    La Gauche, persuadée de perdre, s’organisait tant bien que mal pour investir la mairie et se préparer à la diriger pendant la semaine qui précéda le premier conseil municipal de cette mandature (1995-2001) qui s’est déroulé un dimanche matin, dans une salle des fêtes bondée où l’ambiance était chaude entre les partisans des uns et des autres, ceux de Didier Morin étant arrivés les premier en occupant tous les siéges, ceux de Guy Janvier devant rester debout et à l’extérieur. Devant leurs protestations, le nouveau maire invita une partie d’entre eux à se placer derrière les conseillers municipaux. L’un des 35 élus était particulièrement ému ce jour là, le doyen de cette « séance historique pour la gauche vanvéenne » : Jacques Thibault, l’éternel opposant à André Roche qui avait conduit une liste « petite sœur de la liste « Tous pour Vanves » battue d’une quarantaine de voix en 1965. « Cette victoire d’une courte poitrine le 18 Juin 1995, montre que toutes les voix comptent. Sachez monsieur Morin que les abstentionnistes ont toujours tort ». Ce dernier tout en acceptant la dure loi de la démocratie n’en déclarait pas moins que « cela appelle une grande modestie de votre part. Le choix des vanvéens n’est en aucun définitif et cela ne vous confie pas un blanc seing. Votre victoire est dûe à une alliance contre nature avec vos ennemis d’hier ». Sur ce dernier point, les faits allaient lui donner raison. Mais cela est une autre histoire. Cette première séance se termina par un pot dans les jardins de l’hôtel de ville ensoleillé avec tout le gratin socialiste altoséquanais.

  • INTERVIEW D’ANTONIO DOS SANTOS, SECRETAIRE DE LA SECTION PS DE VANVES : Tout ne va pas mal, mais tout ne va pas bien ! »

    Si l’UDI a finalement choisi son président en la personne de Jean Christophe Lagarde  et tient congrès aujourd’hui à la Mutualité où seront présents de nombreux élus centristes de Vanves avec le maire Bernard Gauducheau, si l’UMP est encore en pleine campagne pour l’élection de son président – les élus et militants UMP devraient participer le 25 Novembre prochain à une réunion publique de Nicolas Sarkozy à l’île de Puteaux – le PS est en train de se mettre en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales, notamment les cantonales en ayant engagé le processus de désignation de ses candidats dans le canton de Vanves/Clamart prévu le 3 décembre avec un vote sur la charte d‘identité du PS sur laquelle les militants de Vanves ont planché depuis la Rentrée dans le cadre d’Etats Généraux. Occasion de faire le point avec son secrétaire de section : Antonio Dos santos

    VAQ – Quel est le ressenti chez les militants socialistes de tous ces événements qui ont marqué cette période entre le remaniement ministérielle avec les départs de Montebourg, Hamon, Fillippetit et  l’affaire Jouyet ?

    Antonio Dos Santos : « Avec l’université d’été de la Rochelle, l’épisode des frondeurs, un terme que je n’aime pas beaucoup, même s’il veut bien dire ce qu’il en est, et que je prends plutôt comme un espace de débat plus ou moins approprié, ce ressenti est plutôt à l’image des citoyens : une sorte de désespérance, d’impatiences face à des réformes qui ont du mal à aboutir même s’ils espèrent toujours, peut être plus que les citoyens moyens, que les mesures prises aboutiront. Mais un certain nombre d’orientations politiques, notamment en matière économique, sont lourdes à mettre à place, avec des acteurs multiples.

    VAQ – N’y a-t-il un essoufflement du militantisme, des militants qui s’effilochent ?

    A.D.S. : « Les adhésions nouvelles, les renouvellements traînent un peu à Vanves comme ailleurs. On estime qu’en France ces renouvellements de cartes trainent de l’ordre de 30 à 40% sous réserve du phénomène de mobilisation qui accompagnera le vote sur notre charte d’identité, la désignation de nos candidats aux cantonales qui sont toujours des périodes précédées de débats et de re-mobilisations. La présence  et la mobilisation sur le terrain s’est ralentie puisque nous avons perdu les municipales, qu’ensuite, rien n’a suivi comme on le souhaitait, un doute salutaire s’est alors installé, une certaine forme aussi d’essoufflement qui permet de se poser  car il y a eu un très gros investissement militant, car  nous avons beaucoup donné entre les présidentielles, les législatives, les municipales, les européennes… avec des succés et des échecs. D’autant plus que nous sommes tournés vers des débats internes depuis quelques semaines.

    VAQ – Avec les Etats Généraux du PS ?

    A.D.S. : « C’est un gros chantier qui manque pas d’intérêt du fait qu’il n’y pas d’échéances très prégnantes, ni renouvellement de nos instances. C’est un moment idéal pour prendre un peu de recul et réfléchir, notamment à la charte d’identité du PS, pour l’actualiser parce que dans le contexte national et international actuel, nous avons connu une évolution dans nos positions. Certains s’interrogent même sur le nom, mais c’est le contenu qui est important. On ne se pose  même  pas la question de sa suppression à Vanves. Mais en même temps, le fait qu’elle soit posée, à un moment donné, sous une forme interrogatrice par le premier Ministre, peut être salutaire. D’autant plus qu’elle intervient à un moment où on est train de redéfinir notre charte. Est-ce que c’est plus de socialisme au sens où nous l’avons connu dans les pays de l’Est dont certains aspirent à ce retour en arrière, est-ce plus de social démocratie ou social libéralisme ?  Faut il encore l’installer, l’adapter et le partager

    VAQ – Sur quels thèmes avez-vous travaillé ?

    A.D.S. : « Sur 12 thèmes proposés, même si les contributions pouvaient se faire sur d’autres sujets, qui semblaient balayer tous les sujets, Vanves a choisi de travailler sérieusement sur 2 d’entre eux : « Démocratie et représentativité » parce qu’effectivement les institutions nous interrogent par moment, étant passé du septennat au quinquennat qui ne résout pas les problèmes, avec les questions sur les limitations de mandat dans le temps et la durée avec le souci de garder le lien avec la vraie vie, la défense de nos valeurs  notamment à la suite de l’affaire Cahuzac. « République et laïcité » qui a été le thème le plus coopté au départ, parce que la République est très important au déjà d’un régime, car elle représente des choix d’orientation, d’organisation citoyenne auxquels nous sommes attachés. Et que la laïcité ne doit pas devenir une religion d’Etat, mais bien une co-existence et le respect de toutes les religions avec les valeurs qui s’inscrivent dans celles de la République. Sachant que ces valeurs ne pourraient pas perdurer et vivre sainement si la laîcité n’était pas à sa juste place. Nous avons travaillé au travers de 3 réunions générales, de 2 groupes travail qui se sont réunis plusieurs fois depuis la Rentrée pour proposer un texte sur lequel la section a travaillé, amendé avant de les approuver et lers transmettre au siége du PS.

    VAQ – Comment se présente les cantonales pour le PS à Vanves

    A.D.S. : « Les candidatures (à la candidature) sont ouvertes depuis le 10 Novembre jusqu’au 17, les militants ayant été informés des régles et les critères à remplir en terme de stratégie. Et nous voterons le 3 décembre sur le ticket qui représentera le canton de Vanves-Clamart.

    VAQ – N’y a-t-il pas une prime au sortant ?

    A.D.S. : « Il faut d’abord qu’il en ait envie et  qu’effectivement, il arrive à constituer un ticket. Nous avons un conseiller général sortant qui a envie d’y aller. Et il présentera un ticket pour ses élections internes. La prime n’est pas automatique. Elle est le résultat d’une analyse du travail fait et du contexte politique local et cantonal. Je n’ai pas l’intention d’y aller car j’avais dit lors des minicipales car je n’avais pas vocation à me présenter à toutes les élections. D’autant plus que Guy Janvier veut y aller et qu’il est sortant. Cela dépaysera moins les citoyens au moment où on change de territoire. Nous avons travaillé avec nos camarades de Clamart, avec deux vanvéens et deux clamartoises

    VAQ – En tous les cas, les jeunes socialistes de Vanves ne se sont pas essoufflés après les municipales ?

    A.D.S. : « C’est vrai que la combatitivité, l’enthousiasme sont l’apanage de la jeunesse. Et nos gens en ont dans la tête et les bras, en restant très actifs pour l’essentiel. C’est une richesse pour la section, après la campagne des municipales qui a été un moment pour les faire éclore, car ils restent très enthousiastes pour l’action politique avec leurs interrogations, et un sens du devoir très important.  Il y a un moment où on s’exprime et le moment où on décidé et on agit ! Ils savent faire la part des choses. Et j’en suis très fier

    VAQ – Ne regrettez-vous pas d’avoir laissé votre place (légitime ) au conseil Municipal à l’un de ses jeunes  avec le recul ?

    A.D.S. : « Comment ne pas regretter de ne pas avoir garder une fonction auquel vous avez été élue. Et en démissionnant d’avoir forcément l’impression d’avoir abandonné le combat ? C’est un regret de ce point de vue là. En même temps, c’est une décision à laquelle je ne m’étais pas préparé puisque jusqu’au bout je voulais gagner, même si j’étais lucide, mais c’est une décision qui s’est imposé à moi très vite, parce que c’est ma façon de concevoir la politique que de faciliter le renouvellement, les énergies jeune. Et cela me satisfait d’être auprès d’eux, un peu l’ancien qui rappelle, qui écoute ...

    VAQ- Qu’est-ce que vous pensez des 8 premliers de ce 3éme mandat du maire ?

    A.D.S. : « Je ne vais pas dire que tout va mal parce que ce n’est pas dans ma nature ! N’attendez pas de moi que je vous dise que tout va bien ! Il y a notamment des choses qui sont me semblent important et qui n’ont pas changés. C’est à dire que, malgré toutes ces qualités et le respect que l’on doit à l’homme, nous avons un maire qui a tendance à décider beaucoup tout seul, à ne pas écouter véritablement. Il est vrai qu’il a pris tout de suite quelques mesures qui étaient dans notre programme qu’il a mis en œuvre : le quotient familial alors qu’il n’en était pas question à chaque fois qu’on le proposait, il a déclenché tout de suite l’analyse des besoins sociaux alors qu’il s’y refusait parce que cela coûtait cher. Mais il a été moins adroit alors que nous défendions l’accès au numérique, c’est à dire  à l’information des vanvéens, en diminuant la fracture numérique, en nous sortant les tablettes numériques pour les élus. Cet argent serait mieux utilisé pour remplacer les bornes Internet de la ville qui renvoie sur le blog de Bernard Gauducheau ou de la ville et de GPSO, et permettre l’accès plus facile au WI-FI des citoyens vanvéens.