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aristide duru maire de vanves (1912-19)

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 18 – UN DEBUT D’ANNEE 15 DANS LE FROID, LA BOUE, LE SANG POUR LE FRONT, LE CHARBON, LE TRICOT ET LA PRIERE A L’ARRIERE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». D’autant plus en ce début Février où la 71éme section UNC Vanves Malakoff tient aujourd’hui son assemblée générale annuelle. Paul Guillaud, son président, qui a l’habitude, à cette occasion, de faire des rappels historiques, ne manquera pas de narrer les événements qui ont marqué 1915, notamment à Vanves avec la création par le conseil municipal  du premier atelier  « tricot du soldat » rue Raspail (Mary Besseyre) en Janvier  puis d’ une œuvre des prisonniers de guerre et des combattants le 27 Novembre  auquel tenait beaucoup Aristide Duru, le maire de l’époque.

     « 1915 fut la première année d'un nouveau cours de l'Ecole de Guerre, avec des paysages vrais, des écoles à feu sans trucages avec tirs réels et cadavres pour de bon.....Guerre des tranchées, l'ennemi en double, les allemands et les intempéries, les attaques et les orages, les obus et la pluie et la neige.... c'était la guerre d'usure ! Et la  prise en compte d'un nouveau concept : le Front, lacis de tranchées, aux lignes plus ou moins parallèles reliées par des boyaux  pour le ravitaillement et la relève…maigre rempart, veillés par les oreilles et les yeux des guetteurs. Avec pour compagnons les rats.Derrière le Front, plus ou moins caché dans des bois, l'Artillerie encore plus loin les services des régiments en ligne, les cantonnements, les lits de paille » raconte Paul Guillaud dans la partie historique de son intervention  de l’assemblée générale de la section UNC Vanves Malakoff

    « 1915 est une année de boue et de sang ! Aux massacres en mouvement de l’année 1914, où la stupéfaction saisit les soldats, succède la guerre de position. Il n’y a plus de champ de bataille, mais des tranchées séparées par un no man’s land où pousse une nouvelle forme de végétation : le fil de fer barbelé » décrit un historien de la guerre 14-18. « Du front, les poilus vanvéens, comme tous les autres, racontent la violence, mais aussi le vide, l’attente qui englue le temps. Tenir une tranchée, c’est y rester nuit et jour dans la boue, le froid, au milieu de la vermine, des rats engraissés de chaires humaines et des poux gavés de sang de soldat. Entre l’arrivée de la soupe et celle du courrier, il fait tuer le temps à défait de tuer l’ennemi » ajoute t-il 

    En région parisienne, le temps est aux priéres publiques organisées dans toutes les églises pour le succès des alliès, d’autant plus que le gouvernement français a donné, en Janvier 1915, son accord pour participer à l’opération des Dardanelle avec une escadre navale placée sous les ordres de l’amiral Guépratte qui débute à la mi-Février.  Depuis la fin du mois de Janvier, la météo n’est pas à la fête, avec pluie, neige, gel qui se sont abattus sur la Région parisienne et le nord de la France, désorganisant les liaisons et freinant les offensives. Aucun stock de charbon n’avait été constitué pour l’hiver 1914-15 à Vanves. Un marché avait été passé avec la société Sellier de Bourg la Reine qui n’avait pas été exécuté à  cause de la mobilisation. La ville s’était alors adressée à l’Intendance militaire qui lui avait fournit un charbon de mauvaise qualité. C’est la raison pour laquelle, la municipalité commença vraiment à se préoccuper de l’approvisionnement en charbon qui allait devenir un problème  crucial,  en constituant des stocks pour l’hiver suivant, dés le printemps 1915. A  partir du 5 Février 1915, toute information météo est désormais interdite dans les journaux pour ne pas renseigner l‘aviation ennemie. L‘armée doit faire face à une crise de munitions. Malgré une production de 60 000 obus de 75 par jour, seulement 30 000 parviennent au front en raison d’un déficit en poudre et explosifs

    « L'année 1915 fut la plus sanglante de la guerre, avec des gains de terrains pratiquement sans résultat. En 1914, on était convaincu que la guerre serait de courte durée, sans incidence du terrain, avec des manœuvres rapides et débordantes d'une infanterie offensive, avec du matériel léger, au maximum le canon de 75 ...pratiquement sans obusiers, mortiers et canons de longue portée. En 1915 les poitrines suppléent à l'insuffisance d'artillerie....Le commandement veut « grignoter » l'ennemi. Avec de véritables massacres pour la prise éphémère d'une tranchée. Avec des chiffres impressionnants pour les morts sur le terrain, disparus, morts sanitaires ou dans les hôpitaux : 74 000 en Decembre 14 et janvier 15 ; 69 000 morts en Février Mars, 143 000 morts enavril mai juin : 48 000 morts en juillet aout ; 131 000 morts en Septembre à novembre : 22 000 morts en Décembre 1915 et janvier 1916 : 22 000 morts.c’était l'année des hécatombes..... » raconte Paul Guillaud

    « En Janvier 1915, la municipalité créée un  un atelier  « tricot du soldat » rue Raspail (Mary Besseyre maintenant) pour fournir du travail aux femmes et filles des mobilisés, secondé par un chemisier vanvéen. « Les mères, les sœurs, les épouses, les fiancées, les petites amies se mirent toutes à tricoter avec l’acharnement d’une armée d’active. Les soldats sentirent ainsi, à la chaleur du tricot de laine, que les femmes pensaient à eux » lit-on dans « Croquis Paris » en Octobre 1915. Le tricot était devenu une cause nationale dès le lendemain de la mobilisation générale. A mi-année 1915 la ville reçoit de l’intendance de l’armée, avec son magasin de l’habillement, installée rue Larmeroux, un lot de 10 939 chemises à  confectionner. Du coup, le conseil municipal décide de créer, à partir de cet atelier,  le 28 Août 1915, un « ouvroir municipal », sorte d’atelier de confection,  pour fournir des uniformes et des effets de lingeries aux poilus, qui occupera plus de 150 ouvrières et pour lequel, il consacre une ligne de crédit dans son budget (50 000 frs dans le BP 1917). De surcroît, il permet d’éviter tout profit de guerre, l'ouvroir de Vanves étant dirigé et contrôlé par la municipalité.

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2015 A VANVES

    L’année 2015 sera marquée par de nombreux anniversaires que rappellent ces quelques lignes. Cela ne veut pas dire qu’ils seront célébrés. Mais ils marquent des étapes dans l’histoire de notre commune et rappellent quelques souvenirs. Une contribution à la mémoire de notre commune, sans compter que cette année y contribuera avec l’ouverture du nouveau conservatoire de musique à la Rentrée, l’installation d’Hachette Livre dans son nouveau siége dans quelques semaines,  le démarrage du chantier sur les terrains Aristide Briand de l’opération Niwa, le dépôt de la demande de permis de construire de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express  

    Voilà 10 ans en 2005 : Le siége d’Audiens dans l’ilôt du Métro était inauguré (4 Avril 2005), ainsi que l’accueil Petit enfance et le club house de la Pétanque (27 Juin), et  le petit square des Bruyéres rue J.Jaurés (7 Juin). Lidl s’installait au Clos Montholon à la place d’un ancien garage. La première pierre du Hameau Saint Remy derrière l’église était posée. Le nouveau plan de stationnement réglementé commençait à être mis en place. Patrick Sorin succédait à Pierre Bousquet comme proviseur du lycée Michelet

    Voilà 20 ans en 1995 : L’événement le plus important restera, sans aucun doute, l’élection municipale de Juin 1995, Guy Janvier (PS) étant élu maire à 2 voix face au sortant Didier Morin (RPR) le 18 Juin 1995.  Des conseils de quartier étaient créé par le Conseil Municipal du 3 Septembre, et  mis en place dés Octobre 1995. Le lycée Michelet inaugurait le 31 Janvier ses deux pyramides avec scellement d’un coffret renfermant des textes écrits par des éléves de 6éme.   L’hôtel Ibis de la rue Jean Bleuzen ouvrait ses portes avec une capacité de 71 chambres à la Rentrée 1995. Les premiers conteneurs à verre usagé enterré (citysports à l’époque) étaient installés place du 8 Mai 1945 et place du président Kennedy. 

    Voilà 30 ans en 1985 :Gérard Orillard signait le protocole d’accord entre Le Ministére de la Défense, la ville de Vanves et les Nouveaux Constructeurs pour remplacer les bâtiments de l’Intendance et l’habillement Militaire par une opération d’habitat avec 300 logements (dont 1/3 sociaxu, 1/3 armée et 1/3 privé) ), une école maternelle (Claude Lemel) et le garage et les ateliers municipaux  dans des bâtiments, rénovés et agrandis… après de longues négociations démarrées sous le mandat d’André Roche et l’abandon d’un projet d’IUT par l’Education Nationale (sur lequel reviendra le Blog ). La première pierre de la nouvelle église St François d’Assise était officiellement posé par le maire G.Orillard et le pére Renaud. Pierre Bousquet était nommé proviseur du lycée Michelet (jusqu’à la Rentrée 2005). Une première zone de stationnement réglementée était créée le 1er Octobre 1985 dans le quartier du Centre Ancien-Saint Remy avec une « zone bleue » afin (déjà) de « permettre une meilleure rotation des véhicules et éviter le stationnement anarchique et les voitures ventouses qui nuisent à l’intérêt général et à celui du commerce en particulier ». Le 8 Octobre 1985 était inauguré le parking souterrain de 950 places dans le parc des expositions face aux rues Marcel Yol et Jullien, qui ont été réaménagées et élargies en 1986  avec la création de la contre allée face au lycée Michelet. L’association  St Ex Amitiés était crééegrâce aux échanges du jumelage avec Lehrte.  

    Voilà 50 ans en 1965 : Le nom de Saint Luc était donné le 23 Avril à la paroisse protestante de Vanves. André Roche était élu Maire de Vanves

    Voilà 70 ans : La société des Amis des Arts a 70 ans, créée le 23 Février 1935 par Charles Robert le docteur Albertuis et Reculon Dupont sous la présidence d’honeur de F.Pic alors Maire. Mais la guerre 1939-45 a suspendue sesactivités jusqu’en 1947 où elle a été relancée sous l’impulsion d’André salle, professeur et grand prix de Rome, Edouard Obin et George Bientz avec Lucien Arthuis et Claude Meige 

    Voilà 100 ans : Pendant la guerre 1914-18, Aristide Duru, alors Maire de Vanves, a créé un 27 Novembre 1915, l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves auquel il tenait beaucoup  pour soutenir ses militaires mais aussi leurs familles.