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HISTOIRE LOCALE - Page 48

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE VANVES

    Tour Triangle :Trois semaines avant le vote décisif du Conseil de Paris qui pourrait sceller son sort, le pavillon de l’Arsenal accueille une exposition « Triangle ». C’est en quelque sorte la réponse de la Mairie de Paris qui a préféré choisir la voie de la séduction des parisiens. Elle est constituée d'une multitude de maquettes faisant comprendre tout le travail des architectes suisses Herzog et de Meuron pour arriver à la bonne forme, le bon axe, la transparence  … et de panneaux détaillant les qualités environnementales de cette tour où 6500 m2 de surfaces seront ouvertes au public sur les 83 000 m2 de plateaux. « Cette tour est écologiquement responsable » expliquent ses défenseurs. « Faire de l'architecture un jouet de la politique est inacceptable » pour Jacques Herzog, l’un des deux architectes. Il ne reste plus à Anne Hidalgo à espérer quelques défections à droite d’élus qui ne suivraient pas les consignes de NKM et Philippe Goujon maire du XVéme de voter contre comme les écologistes.

    CANAL/VANVES  : Pour les 30 ans de Canal+ qui a été célébré hier puisque  cette chaîne est née un 4 Novembre 1984, les médias sont revenus sur l’esprit Canal qui avait été développé par Pierre Lescure qui a succédé à Alain Rousselet à la tête de cette chaîne, et par Alain De Greff directeur des programmes. Ils sont à l’origine, et plus particuliérement le second, des Guignols de l’Info et de Nulle Part Ailleurs avec Philippe Gildas, les Nuls puis Antoine De Caunes qui anime maintenant  le Grand Journal dans le même créneau horaire. A cette époque Alain De Greff habitait Vanves et Pierre Lescure a  même été marié à l’hôtel de ville de Vanves le 7 Septembre 1996. Mais pas par Guy Janvier qui était alors maire de Vanves, mais par son adjointe, Marléne Biton, puisque la vanvéenne qui épousait alors le PDG de Canal+ était sa niéce, Frédérique Fayles. Et tout cela en présence de la grande famille de Canal. 

    LA DER DES DER : A l’occasion du centenaire de l’entrée en guerre en 1914, Vanves consacre actuellement une exposition sur « Vanves dans la grande guerre » dont une partie avait été présentée à l’occasion des Journées du Patrimoine, dans le foyer du théâtre Le Vanves. Plusieurs panneaux présentent différents aspects de cette guerre, les vanvéens morts pour la France, les bombardements, la solidarité avec l’œuvre des prisonniers de guerre et les combattants de Vanves, l’ouvroir Municipal, le ravitaillement, et surtout l’intendance militaire installée entre la voie SNCF et les rues Larmeroux, Châtillon et de l’avenir (à l’emplacement du garage municipal et du lotissement voisin). De nombreuses photos inédites datant de 1915 sur les docks de l’habillement et du hanarchement militaire, sont présentées, et notamment sur  les différents uniformes portés alors par les combattants dont le célébre uniforme bleu horizon. Une brochure reprenant ses différents panneaux devraient être éditées et distribuées à cette occasion.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 11 – VANVES HONORE SES 607 MORTS POUR LA FRANCE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. Et notamment,  en cette période de Toussaint, et bientôt d’anniversaire de l’armistice, ceux qui sont morts pour la France voilà une centaine d’année : 607 vanvéens dont les  noms sont inscrits sur la plaque commémorative de l’hôtel de ville, au premier étage, à l’entrée de la grande salle Henri Darien. L'illusion d'une guerre courte s‘est dissipée dès l'automne 1914 avec l'échec des premières grandes offensives. Echec de l’offensive française en Lorraine durant la seconde quinzaine d’Août, arrivée des allemands à Senlis, installation du gouvernement à Bordeaux,  première bataille victorieuse de la Marne « qui fera reculer les bôches ». La guerre de mouvement se transforme en guerre de position à l’automne sur le front Est de la mer du Nord à la Suisse. La guerre des tranchées commence. L'état-major se lance dans des assauts par vagues humaines qui se soldent par autant de massacres. 900 soldats français sont morts chaque jour en moyenne durant les 52 mois du conflit.

    130 vanvéens sont morts au combat entre Août et Décembre 1914 sur les 607 vanvéens tombés au champ d’honneur et dont le nom est inscrits sur la plaque commémorative de l’Hôtel de Ville. Le premier agent communal tué est un cantonnier, Marcel Sudreau, 24 ans, « décédé des suites de ses blessures le 17 Novembre 1914 reçue à l’ennemi » comme l’a expliqué Aristide Duru, maire de Vanves en lui rendant hommage au conseil municipal du 28 Novembre 1914. L’assemblée municipale décide d’ailleurs ce jour là de verser des secours aux veuves des agents communaux tué à l’ennemi. Mais il n’est pas le seul à qui, il rend hommage, car  Charles Cutu, 27 ans, est le premier instituteur de Vanves, dont tous ont été mobilisés,  à être victime de ce conflit, au cœur de la bataille de la Marne. Un agrandissement d’une photo portrait a été placé sur l’un des murs de sa classe de l’école du Plateau où il enseignait. II ne sera pas le seul car au Conseil municipal du 30 Mai 1915, il fait état du décés de Gustave Bocahut, 27 ans,  instituteur de l’école du Centre et attaché au 156éme régiment d’infanterie tué le 23 Septembre 1914 du côté de Champeneux. Une photographie est distribuée à tous ses élèves « pour perpétuer son souvenir dans leur cœur ». Ce conseil municipal décide de financer les indemnités de résidence et de logement des instituteurs tués à l’ennemi jusqu’à la fin des hostilités afin de soutenir leurs familles,

    A l’occasion de cette réunion, un élu demande « qu’un tableau d’honneur soit placé à la mairie avec le nom des citoyens de la commune tombé à l’ennemi pour honorer leur mémoire ». Un autre collègue considère « qu’une plaque serait insuffisante et qu’il y aurait lieu de faire un monument ». Aristide Duru est d’avis « qu’il y a un ensemble de mesures à prendre pour honorer la mémoire des héros qui sacrifient actuellement leur vie à la patrie » estimant que « c’est après la guerre seulement que cette proposition pourra être fait utilement ». En attendant il fait voter par l’assemblée municipal un « salut affectueux à tous les mobilisés de la commune » et adresse « un souvenir ému à la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d’honneur » tout en  présentant les condoléances de la Municipalité et du Conseil Municipal à leurs familles éprouvées. Les élus n’ont pas  d’ailleurs été épargné comme ce conseiller municipal Fernandier  tué le 4 Juin 1915, ou le fils d’un autre élu, Célestin soldat au 10éme Régiment de Chasseur d’Afrique le 23 Juillet dans les tranchées. Beaucoup ont été mobilisés, comme l’a indiqué le maire dés le conseil municipal du 14 Août 1914 : MM Pic, Gineste, Candon, Fournet… en leur adressant au nom de tout le conseil des vœux « pour un prompt retour ainsi que celui de tous les citoyens de Vanves partis si courageusement dés le début de la mobilisation ». On comprend mieux, du coup, sa volonté de créer le 27 Novembre 1915 cette Œuvre des Prisonniers de guerre et des Combattants de Vanves 

    Dés le Conseil municipal du 11 novembre 1918 qui se tient en soirée car Aristide Duru a assisté à la séance historique du Sénat, les élus mettent à l’étude divers projets : Un tableau à la mairie, un monument au cimetière  « destiné à perpétuer le souvenir de ces héros dans la commune ». Un crédit de 25 000 frs est voté au Conseil municipal du 13 Novembre 1918 pour l’érection d’un monument et diverses mersures « pour perpétuer la mémoire des soldats de Vanves mort au champ d’honneur ». La plaque d’honneur portant le nom des vanvéens morts pour la France, est inauguré le 2 Novembre 1919 avec dépôt de gerbes, allocutions au cimetière, salut au Poilus et inauguration de la plaque « artistique  indestructible » destinée à perpétuer le nom des enfants de la commune mort pour la France » en mairie avec, allocation du maire.  

    D’autres plaques commémoratives seront apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.  Ce sera plus long pour le monument aux morts, Frédéric Pic prenant les choses en main, puisqu’il succéde à Aristide Duru le 7 décembre 1919. Le Conseil Municipal donne le 28 Mai 1920,  l’autorisation officielle d’édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts. Mais il décidera finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci). Quant au Carré militaire, il ne verra le jour qu’en  1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais  

    Enfin, ce conseil municipal du 13 Novembre 1918 décide de baptiser des rues « pour perpétuer le souvenir de la Victoire »  avec des avenues Foch (Allée du Progrés), Joffre (rue de la Liberté), Gallieni (rue du Parc), des rues Georges Clemenceau qui n’était pas l’actuelle rue (ex-sentier des Nouzeaux), mais la rue du Plateau devenue la rue Gambetta, Pétain (rue de la Manufacture, actuelle rue Gabrielle d’Estrée), de la Marne (rue du Château), de Verdun (François 1er), des Alliés (une parie de la rue de la Mairie devenue aujourd’hui Ernnest Laval  entre la rue de Paris baptisée Jean Bleuzen et le Pont de Montrouge c’est dire le piont SNCF séparant Vanves de Malakoff) et du Président Wilson (une partie de la rue Jullien entre la rue de la Manufacture et l’avenue V.Hugo).

    A SUIVRE….

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 10 – UNE ARMEEE D’ACTIVE DANS LES ATELIERS DE CONFECTION

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. L’un des faits marquants de ces 4 années de guerre a été la création d’ateliers de confection et surtout l’ouverture d’un « Ouvroir » municipal qui occupera plus de 150 ouvriéres pour confectionner des chemises, des caleçons.

    Les premiers gestes de solidarité et de soutien commencent à apparaître dés le début de la guerre : Les écoliers de Vanves « sous la bienveillance » de leurs instituteurs se sont mobilisés pour confectionner des colis de lainage, de tabac, de friandises et objets divers envoyés aux soldats sur le front.Puis la municipalité créée un  un atelier  « tricot du soldat » en Janvier 1915 rue Raspail (Mary Besseyre maintenant) pour fournir du travail aux femmes et filles des mobilisés, secondé par un chemisier vanvéen. Cette création correspondait à un mouvement général, car dés le départ des hommes au front, « les mères, les sœurs, les épouses, les fiancées, les petites amies se mirent tous à tricoter avvc l’acharnement d’une armée d’active. Les soldats sentirent ainsi, à la chaleur du tricot de laine, que les femmes pensaient à eux » lit on dans « Croquis Paris » en Octobre 1915. Le tricot était devenu une cause nationale dés le lendemain de la mobilisation générale. Un avis, paru dans la presse, invitait  toutes les femmes de France à tricoter gilet et chaussettes de laines pour les poilus en prévision de l’hiver.  C’est à ce moment là, que la ville reçoit de l’intendance de l’armée, avec son magasin de l’habillement, installée rue Larmeroux, un lot de 10 939 chemises à  confectionner. Du coup, le conseil municipal décide de créer, à partir de cet atelier,  le 28 Août 1915, un « ouvroir municipal », sorte d’atelier de confection,  pour fournir des uniformes et des effets de lingeries aux poilus, qui occupera plus de 150 ouvrières et pour lequel, il consacre une ligne de crédit dans son budget (50 000 frs dans le BP 1917). De surcroît, il permet d’éviter tout profit de guerre, l'ouvroir de Vanves étant dirigé et contrôlé par la municipalité.

    La municipalité fait confectionner 500 chandails en automne 1916  pour la campagne d’hiver 1916-17 dont la moitié  sera expédié aux prisonniers de Vanves et l’autre vendu aux vanvéens, puis décide l’acquisition de laines destinées à la confection de chaussettes à la fin de l’été  1917 qui seront réalisées par les petites filles des écoles communales pour les soldats. Mais au fur et à mesure du temps, l’intendance militaire ne donnera que très peu de travaux à l’ouvroir municipal, ce qui obligera la municipalité, au début de l’année 1918,  à rechercher à travailler pour l’industrie privée pour permettre aux ouvriéres de travailler : « Nous pensons qu’il est de notre devoir de continuer à faire fonctionner cette œuvre qui sera d’une très grande utilité après la cessation des hostilités pour parer à la crise du chômage qui est à craindre » explique Aristide Duru, maire de Vanves, le 1er Juin 1918.  Si l’ouvroir a distribué pour 109 862 frs de salaires en 1917, le nombre d’ouvrières a commencé à diminuer cherchant du travail dans le privé, mieux payé

     

    A SUIVRE…