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HISTOIRE LOCALE - Page 46

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2015 A VANVES

    L’année 2015 sera marquée par de nombreux anniversaires que rappellent ces quelques lignes. Cela ne veut pas dire qu’ils seront célébrés. Mais ils marquent des étapes dans l’histoire de notre commune et rappellent quelques souvenirs. Une contribution à la mémoire de notre commune, sans compter que cette année y contribuera avec l’ouverture du nouveau conservatoire de musique à la Rentrée, l’installation d’Hachette Livre dans son nouveau siége dans quelques semaines,  le démarrage du chantier sur les terrains Aristide Briand de l’opération Niwa, le dépôt de la demande de permis de construire de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express  

    Voilà 10 ans en 2005 : Le siége d’Audiens dans l’ilôt du Métro était inauguré (4 Avril 2005), ainsi que l’accueil Petit enfance et le club house de la Pétanque (27 Juin), et  le petit square des Bruyéres rue J.Jaurés (7 Juin). Lidl s’installait au Clos Montholon à la place d’un ancien garage. La première pierre du Hameau Saint Remy derrière l’église était posée. Le nouveau plan de stationnement réglementé commençait à être mis en place. Patrick Sorin succédait à Pierre Bousquet comme proviseur du lycée Michelet

    Voilà 20 ans en 1995 : L’événement le plus important restera, sans aucun doute, l’élection municipale de Juin 1995, Guy Janvier (PS) étant élu maire à 2 voix face au sortant Didier Morin (RPR) le 18 Juin 1995.  Des conseils de quartier étaient créé par le Conseil Municipal du 3 Septembre, et  mis en place dés Octobre 1995. Le lycée Michelet inaugurait le 31 Janvier ses deux pyramides avec scellement d’un coffret renfermant des textes écrits par des éléves de 6éme.   L’hôtel Ibis de la rue Jean Bleuzen ouvrait ses portes avec une capacité de 71 chambres à la Rentrée 1995. Les premiers conteneurs à verre usagé enterré (citysports à l’époque) étaient installés place du 8 Mai 1945 et place du président Kennedy. 

    Voilà 30 ans en 1985 :Gérard Orillard signait le protocole d’accord entre Le Ministére de la Défense, la ville de Vanves et les Nouveaux Constructeurs pour remplacer les bâtiments de l’Intendance et l’habillement Militaire par une opération d’habitat avec 300 logements (dont 1/3 sociaxu, 1/3 armée et 1/3 privé) ), une école maternelle (Claude Lemel) et le garage et les ateliers municipaux  dans des bâtiments, rénovés et agrandis… après de longues négociations démarrées sous le mandat d’André Roche et l’abandon d’un projet d’IUT par l’Education Nationale (sur lequel reviendra le Blog ). La première pierre de la nouvelle église St François d’Assise était officiellement posé par le maire G.Orillard et le pére Renaud. Pierre Bousquet était nommé proviseur du lycée Michelet (jusqu’à la Rentrée 2005). Une première zone de stationnement réglementée était créée le 1er Octobre 1985 dans le quartier du Centre Ancien-Saint Remy avec une « zone bleue » afin (déjà) de « permettre une meilleure rotation des véhicules et éviter le stationnement anarchique et les voitures ventouses qui nuisent à l’intérêt général et à celui du commerce en particulier ». Le 8 Octobre 1985 était inauguré le parking souterrain de 950 places dans le parc des expositions face aux rues Marcel Yol et Jullien, qui ont été réaménagées et élargies en 1986  avec la création de la contre allée face au lycée Michelet. L’association  St Ex Amitiés était crééegrâce aux échanges du jumelage avec Lehrte.  

    Voilà 50 ans en 1965 : Le nom de Saint Luc était donné le 23 Avril à la paroisse protestante de Vanves. André Roche était élu Maire de Vanves

    Voilà 70 ans : La société des Amis des Arts a 70 ans, créée le 23 Février 1935 par Charles Robert le docteur Albertuis et Reculon Dupont sous la présidence d’honeur de F.Pic alors Maire. Mais la guerre 1939-45 a suspendue sesactivités jusqu’en 1947 où elle a été relancée sous l’impulsion d’André salle, professeur et grand prix de Rome, Edouard Obin et George Bientz avec Lucien Arthuis et Claude Meige 

    Voilà 100 ans : Pendant la guerre 1914-18, Aristide Duru, alors Maire de Vanves, a créé un 27 Novembre 1915, l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves auquel il tenait beaucoup  pour soutenir ses militaires mais aussi leurs familles.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 16 – UN NOEL 1914 AU GOÛT AMER

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà 100 ans, cette trêve des confiseurs fut marqué par un Noël fraternelle dans les tranchées entre soldats français, anglais et allemands qu’a immortalisé en 2005  dans son film « Joyeux Noël » Christian Caron, programmé lors de la séquence « cinéma » des cérémonies du 11 Novembre 2014 à Vanves. Pourtant Décembre 1914 marque le retour du gouvernement à Paris et l’offensive de la IVéme armée française en Champagne qui se solde par un échec,  avec, surtout,  cette guerre de tranchée étendue sur 650 km de la mer du Nord à la Suisse

    A Vanves, en cette fin d’année 1914, ses fêtes de Noël et du Nouvel an ont un goût amer. Les vanvéens ont compris comme tous les parisiens et franciliens que l’état de guerre s’est installé, car la guerre ne sera pas aussi brève qu’ils l’espéraient. Les confiseurs ont donné une dimension militaire et patriotique à leurs boîtes de chocolat et de nougat, en forme de poupées alsaciennes ou de bicorne de général.  « La traditionnelle bûche à moitié brûlée a été remplacée par « la tranchée » sorte de cartonnage ayant l’aspect d’un buisson grivé derrière lequel de petits soldats sont agenouillés, fusil à l’épaule et doigt sur la gâchette » raconte un journaliste de l’époque, en ajoutant que les bonbons sont baptisés ainsi : « Les pruneaux du général Joffre », avec des réductions d’obus en chocolat, ou « les godillots du troupier » également en chocolat ou « les boutons de capote » en réglisse ».   Mais l’ambiance n’est guére à la fête, le préfet de Police Paris ayant pris un arrêté stipulant que les restaurants de la capitale devront fermer à 22h que le ministre de l’intérieur corrige en décidant la ré-ouverture des salles de spectacles jusqu’à 23h. Malgré tout, les cinémas sont bondés parait il 

    A Vanves, le Conseil municipal s’est même réuni le 30 décembre 1914 pour voter son budget 1915 qui se monte à 581 254 frs. Aristide Duru revient sur les démarches effectuées pour obtenir la réouverture d’une partie du lycée pour permettre aux familles vanvéennes d’envoyer leurs enfants comme éléves externes dans cet établissement plus proche de chez eux. Mais les élus vanvéens se sont surtout inquiétés des conséquences de la mobilisation sur son service d’incendie, le capitaine des sapeurs pompiers de Vanves étant absent depuis Août 1914, malgré de courtes apparitions. « La mobilisation a sensiblement réduit le nombre de pompiers. Ils sont une quinzaine environ à assurer ce service et ils peuvent répondre facilement aux urgences en cas de sinistre » répond le maire à la question orale d’un conseiller municipal, en se voulant alors rassurant, après un incendie assez violent chez un maraîchier de l’avenue Victor Hugo qui a pu être maîtrisé.  Mais cette question reviendra à l’ordre du jour de l’assemble municipale à la suite d’autres incendies durant cette guerre.

    Pour la première fois, il n’y aura pas de réception pour le Nouvel An  à l’hôtel de ville de Vanves, la Municipalité ayant décidée de l’annuler vu les circonstances. « La municipalité se tiendra entre 14H et 15H dans le cabinet du maire pour recevoir les citoyens qui désireraient leur serrer la main » annonce alors Aristide Duru.  

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 15 - DES TRAMWAYS NOMMES DESIR

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». L’ouverture de la ligne de tramway T6 entre Châtillon (terminus de la ligne 13) à Velizy (Centre Commercial Velizy 2), très désirée, dont les vanvéens vont profiter, donne l’occasion de rappeler que le tramway était en 1914, un moyen transport en commun très développé : Ainsi entre 1877 et 1927, une ligne venait de Clamart en suivant pratiquement la ligne actuelle du bus 189 pour relier Vanves, où il y avait un terminus pour rejoindre ensuite l’hôtel de Ville de Paris. Une autre reliait Clamart à Malakoff en empruntant les rues Macheron-Larmeroux-Ernest Laval. Une 3éme ligne formait une boucle à partir de la porte de Versailles en passant par le boulevard du Lycée, la place de l’insurrection, les rues Mary Besseyre, Jullien et 4 Septembre.

    D’ailleurs le tramway a occupé les élus de Vanves de cette époque pendant toute la durée de la guerre car il souhaitait la mise en place d’une ligne entre Vanves et Chatelet par la compagnie Parisienne du tramway pour remplacer la ligne Vanves-champ de Mars qui n’avait pas survécu à la fermeture de l’Exposition Universelle de 1900 et avait agonisé jusqu’en 1902. Mais celle-ci refusait de le faire tant que sa suppression n’était pas officialisée comme l’indiquait Aristide Duru lors du conseil municipal du 11 Août 1916. 

    Cette ligne Vanves-Champ de Mars était gérée par la compagnie des Tramways de Vanves à Paris qui avait connue quelques soucis de gestion, à tel point que sa liquidation était devenue définitive après l’échec de 2 adjudications, ce qui devait entraîner un déclassement de cette ligne pour les sections non empruntées par d’autres lignes de tramway. Du coup, le Plateau de Vanves n’était plus desservi du tout depuis 1900. Malgré les protestations de la municipalité auprès des pouvoirs publics « contre cette situation intolérable ». Entretemps, lors d’une réorganisation du réseau départemental dans le sud de la Seine, la ligne Vanves-Châtelet « donnant toute satisfaction à la population » avait été concédée à la Compagnie Parisienne de Tramway. Mais cette dernière n’avait jamais rétabli cette ligne sous prétexte qu’elle n’était pas tenue par le décret de concession tant que l’annulation de la concession Vanves-Champ de Mars ne serait pas devenue définitive. Du coup le Conseil municipal de Vanves s’est emparé de cette affaire en faisant régulièrement le point de la situation comme le 11 Août 1916, puis le 30 Novembre 1916 où il a voté un vœu demandant aux pouvoirs publics de mettre en demeure cette société d’exploiter cette ligne, réitéré le 17 Mars 1917.

    Une autre ligne passait par Vanves, entre Clamart et l’hôtel de ville de Paris qui avait été victime des conséquences de la guerre : Un terminus intermédiaire existait à Vanves qui était fort pratique, car il permettait aux vanvéens d’être assuré d’avoir une place. Mais le conflit a entraîné sa suppression, les vanvéens devant monter dans les tramways qui descendaient de Clamart, déjà bondés de voyageurs. Du coup, la municipalité demandait le 17 Mars 1917  qu’un certain nombre de places soient réservées dans les tramways venant de Clamart, et surtout que le terminus soit rétabli, ce qui fut fait au cours du printemps 1917. La Compagnie avait fait remarqué aux élus que ce terminus avait été supprimé à cause du manque de personnel dû à la mobilisation, et qu’elle avait fait appel aux femmes pour remplacer les hommes pour conduire ces trams, contrôler les passagers, mais aussi de la crise du charbon qui l’obligeait à exercer un service restreint.

    Ce n’est que le 16 Octobre 1917 que cette ligne Vanves-champ de Mars  a été déclassée. Du coup le maire a soumit au conseil municipal du 17 Novembre 1917 un vœu particulièrement « énergique » demandant la mise en service de la ligne Vanves-châtelet. Le ministre des travaux publics lui a répondu qu’il appartenait au préfet de police de prescrire l’ouverture de cette ligne tout en faisant remarquer que la Compagnie Parisienne du tramway rencontrait des difficultés pour la construction de la nouvelle ligne en raison notamment de la pénurie de matériels de voies. Et il indiquait qu’il avait demandé au préfet de rappeler dés que les circonstances lui paraissaient opportune, l’obligation qui lui était imposée.

    D’ailleurs les responsables  de cette compagnie avaient adressé un courrier au Sénateur Magny pour indiquer que « l’état de guerre fort long ne leur avait pas permis de construire cette ligne dans les conditions normales de temps de paix ». Et qu’elle se voyait dans « l’obligation d’en différer l’exécution à cause de la pénurie de matériaux nécessaires à son aménagement (rails, croisements, caténaires, poteaux,  fil de trolley), d’ouvriers professionnels qu’exige la pose de voies ferrées ». Si les travaux d’entretien nécessaires étaient effectués, ils se limitaient à l’urgence, notamment le renouvellement de voie,  en arrivant difficilement  à se procurer des rails à des prix exorbitants. Sans parler de l’impossibilité de trouver de nouvelles  rames pour assurer ce nouveau  service, ne pouvant en acheter nulle part

    Ses réponses donnent une idée des difficultés que rencontraient ses compagnie du fait du manque d’homme remplacé par des femmes,  obligées de limiter le service pour réduire la consommation d’énergie au profit des usines travaillant pour la guerre, ce qui les avait contraint à reporter de 21H30 à 20H le départ des dernières rames sur les voies pénétrantes. « Nous nous trouvons dans l’impossibilité du point de vue financier, de reprendre une opération dont le coût actuel dépasserait d’un façon invraisemblabe les prévisions que nous avons pu faire en 1910 avant qu’une hausse inimaginable n’ait majoré les prix de tout ce qui concourt à la mise en exercice d’une ligne de tramway » expliquait l’un des responsables de cette compagnie dans un  courrier au maire de Vanves. Il est intéressant de noter que cette première guerre mondiale avait définitivement réglé le sort des derniers omnibus à chevaux qui ont disparus, amenant les compagnies de tramways à électrifier l’ensemble de leurs lignes. Mais elle a aussi laissé, au lendemain de la victoire,  dans un piteux état, le matériel à cause du mauvais entretien, de l’absence de pièces détachées, des surcharges en voyageurs… ce qui explique leur abandon progressif.

     

    A SUIVRE….