Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

réception nouvel an

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 16 – UN NOEL 1914 AU GOÛT AMER

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der ». Voilà 100 ans, cette trêve des confiseurs fut marqué par un Noël fraternelle dans les tranchées entre soldats français, anglais et allemands qu’a immortalisé en 2005  dans son film « Joyeux Noël » Christian Caron, programmé lors de la séquence « cinéma » des cérémonies du 11 Novembre 2014 à Vanves. Pourtant Décembre 1914 marque le retour du gouvernement à Paris et l’offensive de la IVéme armée française en Champagne qui se solde par un échec,  avec, surtout,  cette guerre de tranchée étendue sur 650 km de la mer du Nord à la Suisse

    A Vanves, en cette fin d’année 1914, ses fêtes de Noël et du Nouvel an ont un goût amer. Les vanvéens ont compris comme tous les parisiens et franciliens que l’état de guerre s’est installé, car la guerre ne sera pas aussi brève qu’ils l’espéraient. Les confiseurs ont donné une dimension militaire et patriotique à leurs boîtes de chocolat et de nougat, en forme de poupées alsaciennes ou de bicorne de général.  « La traditionnelle bûche à moitié brûlée a été remplacée par « la tranchée » sorte de cartonnage ayant l’aspect d’un buisson grivé derrière lequel de petits soldats sont agenouillés, fusil à l’épaule et doigt sur la gâchette » raconte un journaliste de l’époque, en ajoutant que les bonbons sont baptisés ainsi : « Les pruneaux du général Joffre », avec des réductions d’obus en chocolat, ou « les godillots du troupier » également en chocolat ou « les boutons de capote » en réglisse ».   Mais l’ambiance n’est guére à la fête, le préfet de Police Paris ayant pris un arrêté stipulant que les restaurants de la capitale devront fermer à 22h que le ministre de l’intérieur corrige en décidant la ré-ouverture des salles de spectacles jusqu’à 23h. Malgré tout, les cinémas sont bondés parait il 

    A Vanves, le Conseil municipal s’est même réuni le 30 décembre 1914 pour voter son budget 1915 qui se monte à 581 254 frs. Aristide Duru revient sur les démarches effectuées pour obtenir la réouverture d’une partie du lycée pour permettre aux familles vanvéennes d’envoyer leurs enfants comme éléves externes dans cet établissement plus proche de chez eux. Mais les élus vanvéens se sont surtout inquiétés des conséquences de la mobilisation sur son service d’incendie, le capitaine des sapeurs pompiers de Vanves étant absent depuis Août 1914, malgré de courtes apparitions. « La mobilisation a sensiblement réduit le nombre de pompiers. Ils sont une quinzaine environ à assurer ce service et ils peuvent répondre facilement aux urgences en cas de sinistre » répond le maire à la question orale d’un conseiller municipal, en se voulant alors rassurant, après un incendie assez violent chez un maraîchier de l’avenue Victor Hugo qui a pu être maîtrisé.  Mais cette question reviendra à l’ordre du jour de l’assemble municipale à la suite d’autres incendies durant cette guerre.

    Pour la première fois, il n’y aura pas de réception pour le Nouvel An  à l’hôtel de ville de Vanves, la Municipalité ayant décidée de l’annuler vu les circonstances. « La municipalité se tiendra entre 14H et 15H dans le cabinet du maire pour recevoir les citoyens qui désireraient leur serrer la main » annonce alors Aristide Duru.  

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE VŒUX, CAMPAGNES ET DEBATS POLITIQUES

    Les Verts devraient animer ce dimanche sur le plan électoral, après un samedi plutôt calme même si les troupes de Bernard Gauducheau tractaient devant la Poste place de l’Insurrection. Ils organisent une  balade qui partira de la fonderie (23 rue Jean Bleuzen) à 15h30. Elle traversera le rond point de l’Insurrection pour aller vers la rue Aristide Briand puis au delà vers la rue de Châtillon, rue de l'Avenir. Elle passera par le parc pic, et la place Kennedy où sera servi un chocolat chaud. « Comme dans les balades urbaines en général nous prendrons des photos, discuterons proposerons sur le constat des aménagements, ce qu'il est important de garder, de changer, comment rendre la ville plus vivante, plus accueillante, plus verte… » expliquent les organisateurs de cette nouvelle déambulation… mais verte

    VŒUX REGIONAUX A VANVES ET COMMUNAUX A DAUPHINE

    La réception pour les vœux de Jean Paul Huchon, président PS de la Région IDF s’est déroulée Jeudi dernier en terre vanvéenne et altoséquanaise.  Il avait choisi les salons de réception au dernier étage du Palais Sud du parc des Expositions de la Porte de Versailles. Or cette partie de Paris Expo se trouve sur le territoire de notre commune de Vanves (92) comme le lui a rappelé Bernard Gauducheau, maire et Conseiller Régional UDI lorsqu’ils se sont salués : "Nous sommes ici dans Paris, sans y être vraiment ; de l’autre côté du Périphérique, à Vanves m’a dit son maire, à l’emplacement de l’ancienne muraille de Thiers » a-t-il déclaré au début de son discours, devant de nombreux élus dont quelques vanvéens et voisins : André Santini avec lequel Bernard Gauducheau a eu un long aparté, rejoint par Frédéric Lefebvre, député UMP,  ex-ministre et ex-suppléant d’André Santini. Guy Janvier, conseiller général (PS) était aussi de la partie, mais il a plutôt embrassé Anne Hidalgo  avec laquelle il a échangée quelques mots.

    Par contre les Vœux d’André Santini, député de Vanves/Issy se sont bien déroulés à Issy les Moulineaux au Palais des Sports de GPSO (Robert Carpentier), Vendredi soir,  comme d’habitude, mais sans beaucoup d’élus vanvéens, sauf Isabelle Debré et Françoise Saimpert qui y ont fait une rapide apparition avant le très long discours/spectacle (1H30). Et pour cause, c’était la soirée du personnel communal avec 280 communaux sur les 570 invités au Pavillon Dauphine où tous les élus vanvéens avaient tenus à être présent. Ils ont eu droit au grand numéro émotionnel du maire, la larme à l’œil, expliquant, comme il l’a fait devant les militants, sympathisants UDI et UMP lors de l’annonce de sa candidature que « s’occuper d’une ville est quelque chose de difficile. Même si on a la passion des gens dont on s’occupe » en pensant « à ces années d’actions et d’engagements pour cette ville, sans compter, où le personnel communal a toujours pu compter sur lui » et pourra le faire pour les six prochaines années, puisqu’il se représente.

    DEBRE CONTRE LE MACHISME DE LA SANTE

    Alors que le quotidien du soir Le Monde y consacrait son éditorial en première page « Egalité hommes-femmes, encore un-gros-effort ! » avec un article « Santé : des nominations masculines qui font tousser », Isabelle Debré, sénateur UMP des Hauts de Seine et 1ére Maire adjointe de Vanves signait un communiqué de presse dénonçant la nomination prochaine par décret du Président de la République de 4 hommes au collége de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette décision porte ainsi à huit hommes, alors qu’il y avait une femme,  la composition de ce collége de cet organisme chargé, depuis une dizaine d’années, d’aider le gouvernement à évaluer les produits de santé et les bonnes pratiques médicales. François Hollande n’y est pour rien, puisque ces 4 nominations rélèvent de MM Claude Bartolone et Jean Pierre Bel, respectivement président de l’Assemblée Nationale et du Sénat qui auraient prétexté « qu’ils n’avaient pas trouvé le moyen de proposer une femme, ou plusieurs, au prétexte, coutumier, que les candidats n’auraient pas les compétences requises ».

    Evidemment, Isabelle Debré n’a pas manquée de se déclarer « convaincue que l’affichage en faveur de la parité de ce gouvernement relève d’une simple posture politicienne. Est-il cohérent de menacer de sanctions les entreprises qui ne s’engagent pas en faveur de l’égalité salariale, de pénaliser financièrement les partis politiques qui ne présentent pas suffisamment de femmes aux élections, de bouleverser le mode d’élection des conseillers généraux en instituant un binôme homme-femme et, dans le même temps, d’agir de la sorte qu’il n’y ait aucune femme au sein de l’organe de direction de l’HAS ». Elle considére que « l’excuse de l’incompétence des candidates proposées, est inopérante et ne sert qu’à habiller une décision comme d’habitude bien machiste ! ». Et pendant ce temps là, le premier ministre appelait à faire de 2014, une année décisive pour la femme et la ministre Najat Vallaud-Belkacem s’apprête à défendre à partir du 20 Janvier devant l’Assemblée Nationale, un nouveau projet de loi en faveur de l’égalité homme-femme dans les domaines politique, professionnel ou familial. « Ce ne sera pas de trop pour lutter contre les réflexes d’une société française encore très largement masculine au sommet !»