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SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE VŒUX, CAMPAGNES ET DEBATS POLITIQUES

Les Verts devraient animer ce dimanche sur le plan électoral, après un samedi plutôt calme même si les troupes de Bernard Gauducheau tractaient devant la Poste place de l’Insurrection. Ils organisent une  balade qui partira de la fonderie (23 rue Jean Bleuzen) à 15h30. Elle traversera le rond point de l’Insurrection pour aller vers la rue Aristide Briand puis au delà vers la rue de Châtillon, rue de l'Avenir. Elle passera par le parc pic, et la place Kennedy où sera servi un chocolat chaud. « Comme dans les balades urbaines en général nous prendrons des photos, discuterons proposerons sur le constat des aménagements, ce qu'il est important de garder, de changer, comment rendre la ville plus vivante, plus accueillante, plus verte… » expliquent les organisateurs de cette nouvelle déambulation… mais verte

VŒUX REGIONAUX A VANVES ET COMMUNAUX A DAUPHINE

La réception pour les vœux de Jean Paul Huchon, président PS de la Région IDF s’est déroulée Jeudi dernier en terre vanvéenne et altoséquanaise.  Il avait choisi les salons de réception au dernier étage du Palais Sud du parc des Expositions de la Porte de Versailles. Or cette partie de Paris Expo se trouve sur le territoire de notre commune de Vanves (92) comme le lui a rappelé Bernard Gauducheau, maire et Conseiller Régional UDI lorsqu’ils se sont salués : "Nous sommes ici dans Paris, sans y être vraiment ; de l’autre côté du Périphérique, à Vanves m’a dit son maire, à l’emplacement de l’ancienne muraille de Thiers » a-t-il déclaré au début de son discours, devant de nombreux élus dont quelques vanvéens et voisins : André Santini avec lequel Bernard Gauducheau a eu un long aparté, rejoint par Frédéric Lefebvre, député UMP,  ex-ministre et ex-suppléant d’André Santini. Guy Janvier, conseiller général (PS) était aussi de la partie, mais il a plutôt embrassé Anne Hidalgo  avec laquelle il a échangée quelques mots.

Par contre les Vœux d’André Santini, député de Vanves/Issy se sont bien déroulés à Issy les Moulineaux au Palais des Sports de GPSO (Robert Carpentier), Vendredi soir,  comme d’habitude, mais sans beaucoup d’élus vanvéens, sauf Isabelle Debré et Françoise Saimpert qui y ont fait une rapide apparition avant le très long discours/spectacle (1H30). Et pour cause, c’était la soirée du personnel communal avec 280 communaux sur les 570 invités au Pavillon Dauphine où tous les élus vanvéens avaient tenus à être présent. Ils ont eu droit au grand numéro émotionnel du maire, la larme à l’œil, expliquant, comme il l’a fait devant les militants, sympathisants UDI et UMP lors de l’annonce de sa candidature que « s’occuper d’une ville est quelque chose de difficile. Même si on a la passion des gens dont on s’occupe » en pensant « à ces années d’actions et d’engagements pour cette ville, sans compter, où le personnel communal a toujours pu compter sur lui » et pourra le faire pour les six prochaines années, puisqu’il se représente.

DEBRE CONTRE LE MACHISME DE LA SANTE

Alors que le quotidien du soir Le Monde y consacrait son éditorial en première page « Egalité hommes-femmes, encore un-gros-effort ! » avec un article « Santé : des nominations masculines qui font tousser », Isabelle Debré, sénateur UMP des Hauts de Seine et 1ére Maire adjointe de Vanves signait un communiqué de presse dénonçant la nomination prochaine par décret du Président de la République de 4 hommes au collége de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette décision porte ainsi à huit hommes, alors qu’il y avait une femme,  la composition de ce collége de cet organisme chargé, depuis une dizaine d’années, d’aider le gouvernement à évaluer les produits de santé et les bonnes pratiques médicales. François Hollande n’y est pour rien, puisque ces 4 nominations rélèvent de MM Claude Bartolone et Jean Pierre Bel, respectivement président de l’Assemblée Nationale et du Sénat qui auraient prétexté « qu’ils n’avaient pas trouvé le moyen de proposer une femme, ou plusieurs, au prétexte, coutumier, que les candidats n’auraient pas les compétences requises ».

Evidemment, Isabelle Debré n’a pas manquée de se déclarer « convaincue que l’affichage en faveur de la parité de ce gouvernement relève d’une simple posture politicienne. Est-il cohérent de menacer de sanctions les entreprises qui ne s’engagent pas en faveur de l’égalité salariale, de pénaliser financièrement les partis politiques qui ne présentent pas suffisamment de femmes aux élections, de bouleverser le mode d’élection des conseillers généraux en instituant un binôme homme-femme et, dans le même temps, d’agir de la sorte qu’il n’y ait aucune femme au sein de l’organe de direction de l’HAS ». Elle considére que « l’excuse de l’incompétence des candidates proposées, est inopérante et ne sert qu’à habiller une décision comme d’habitude bien machiste ! ». Et pendant ce temps là, le premier ministre appelait à faire de 2014, une année décisive pour la femme et la ministre Najat Vallaud-Belkacem s’apprête à défendre à partir du 20 Janvier devant l’Assemblée Nationale, un nouveau projet de loi en faveur de l’égalité homme-femme dans les domaines politique, professionnel ou familial. « Ce ne sera pas de trop pour lutter contre les réflexes d’une société française encore très largement masculine au sommet !»

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