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ligne paris montparnasse

  • DES CONTRAINTES TECHNIQUES FREINENT LE CHANTIER DU MUR ANTI BRUIT A VANVES

    A la fin du conseil municipal jeudi soir, deux questions ont été posé par le groupe LREM. La première concernait le mur anti-bruit en cours d’édification le long de la voie ferrée et l’arrêt du chantier en raison de contraintes techniques, posée par Jean cyril Le Goff (LREM),  notamment au niveau de la Villa d’arcueil.

     «Les forages des premiers micropieux, sur cette portion de l’ouvrage, ont mis en évidence des sols durs et la nécessité d’ajouter une jambe de force en pied des poteaux métalliques.  Cette nouvelle configuration engendre différents problèmes de réalisation : Tout d’abord l’allongement des temps unitaire de creusement des micropieux, nécessitant des nuits longues d’interruption de circulation de plus de 6 heures sur les  Voie 2 &  2Bis, entrainant un impact direct sur l’exploitation ferroviaire incompatible avec le plan de transport de la SNCF. Ensuite, la mise en place de Limitations Temporaires de Vitesse (LTV) à 40 km/h sur la Voie 2 (circulés par des trains sans arrêt à 140 km/h) en raison du risque de déstabilisation de la voie ferrée lors des travaux, cette fois des massifs supportant les poteaux métalliques, entrainant également un impact sur l’exploitation ferroviaire incompatible avec le plan de transport de la SNCF. Enfi, la diminution du cheminement, dans les emprises et les zones de garages du personnel de maintenance, en deçà des 2,10 m règlementairement» a expliqué le maire adjoint chargé de l’urbanisme .

    «Selon les explications de la SNCF, la méthodologie de sondage des sols faite avant la réalisation des travaux est effectuée par échantillonnage «à maille large». Des sondages plus poussés et plus précis ayant des incidences trop lourdes sur les opérations puisque ces interventions préalables, situés immédiatement à proximité des voies, sont soumises à de fortes contraintes organisationnelles notamment leur compatibilité avec le plan de transport, la sécurité des ouvriers et l’interruption du trafic ferroviaire. La SNCF a néanmoins admis aux cours des échanges avec les riverains et la commune que cette méthodologie était insuffisamment fine pour connaître l’état des sols sur tout le linéaire concerné» a-t-il indiqué en revenant sur les solutions proposées aux riverains : «Concernant la réalisation des écrans acoustiques tels qu’ils étaient initialement conçus : A ce stade, environ 40 mètres linéaires d’écrans acoustiques seraient réalisables le long du parking, dans la partie où le mur de soutènement s’éloigne de la voie. Toutefois, la réalisation de cette portion seule n’apporterait pas de performance acoustique satisfaisante. La SNCF doit donc pour la partie restante étudier des pistes de solutions, notamment sur la base de suggestions émises par certains riverains, experts dans le domaine de la construction, lors de la réunion d’échanges organisée par la ville le 9 octobre dernier. Par ailleurs, des études de faisabilité ont été lancé par SNCF Réseau pour la mise en place d’un système d’écrans bas actuellement en cours d’expérimentation en Ile-de-France, comme solutions techniques alternatives aux écrans acoustiques initialement prévus. Enfin, la SNCF réseau propose de traiter les façades des habitations concernées en réalisant des diagnostics acoustiques complémentaires et le cas échéant en prenant en charge la mise en œuvre de double-vitrages performants sur les fenêtres des pièces de vie».

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : (1) VANVES ENTRE BOURG RURAL ET COMMUNE URBAINE

    « Vanves a bien changé lorsque notre commune s’engage dans le XXéme, mais  elle conservait encore son ancien caractère de bourg rural » comme l’indique Hyppolite Chailley dans son livre « Vanves, des origines aux début du XXéme siécle ». Le centre ville autour de l’église Saint Remy avec ses anciennes rues étroites et irrégulières, conservait assurément son caractère de bourg rural. La vigne avait disparu, mais il subsistait 140 ha de cultures maraîchéres diverses qui occupaient une place importante dans ce paysage  avec 57 ha de labours – blé, seigle, avoine, pomme de terres  -   26 ha de cultures fourragères – betteraves et prairies artificielles  - 56 ha de jardins potagers ou fleuristes, et parcs de plaisance… qui allaient se révéler bien utiles durant la guerre. D’antiques fermes subsistaient encore avec leurs grandes portes charretières et leurs granges délabrées. Les carrières du Plateau avaient été abandonnés malgré la présence de deux briquetteries exploitant la glaise grâce à une centaine d’ouvriers, derrière le lycée, là où se trouve aujourd’hui, le parc des expositions avec son Palais Sud. Par contre les blanchisseries étaient toujours présentes avec 80 entreprises employant prés d’un millier de personnes, et se modernisaient avec l’apparition de machines. Elles étaient  installées dans des bâtisses inélégantes qui conservaient au rez de chaussée leurs lavoirs et leurs repasseries avec à l’étage supérieur, les séchoirs aux fenêtres sans vitres.

    Le Plateau commençaient à se peupler avec l’arrivée de d’usines qui augmentaient sa population, avec l’apparition de modestes pavillons qui s’élevaient peu à peu, isolés ou en séries (villas), et de quelques immeubles. Une 7éme classe était ouverte à l’école Gambetta. La ville achetait un terrain pour aménager la place Etienne Jarrousse (à l’emplacement du jardin actuel) et elle continuait à développer son réseau d’égouts.  L’octroi, aux portes de Paris, existait encore et le Conseil Municipal de Vanves était appelé à voter les tarifs et taxes appliqués sur différents produits de consommations (liquides comestibles, matériaux etc…). Mais l’une des conséquences de cette guerre sera d’en réduire les rentrées.

    Il n’y avait pas encore de pont-gare Vanves-Malakoff sur la ligne Paris-Montparnasse, mais un passage à niveau qui était à l’origine de nombreux accidents mortels, et de nombreux voeux du conseil municipal demandant la construction d’une passerelle par l’administration des chemins de fer de l’Etat. Comme la ligne de tramway Vanves/Plateau-Champs de Mars avait cessé de fonctionner depuis 1900 après la faillite de la compagnie concessionnaire de ce tramway, le conseil municipal n’a cessé de se démener pour obtenir, en contrepartie, l’exploitation de la ligne Vanves-Chatelet par la Compagnie des Tramways de Paris même pendant le conflit, mais sans succés car cette compagnie a fait valoir les répercussions de l'état de guerre qui l'en empêchait (pénurie de personnel, impossibilité de se procurer des ralls, et de trouver des véhicules, raréfaction du xcharbon...).  Il s’est aussi mobilisé, avec succés, pour obtenir le rétablissement du terminus intermédiaire de Vanves sur la ligne Hôtel de Ville de Paris-Clamart qui avait été supprimé au début du conflit à cause du manque de personnel 

    D’ailleurs le Conseil Municipal présidé par Aristide Duru n’a cessé de gérer les affaires courantes, malgré l’état de guerre, en maintenant les crédits intégralement « de façon à ce que la guerre terminée, la vie normale de la commune puisse reprendre immédiatement » comme il l’expliquait lors du Conseil municipal du 30 Novembre 1916 : Augmentation du traitement du personnel communal, pavage des trottoirs, goudronnage des cours des écoles du Centre, travaux de viabilité rue Falret,  dépenses d’assistance : Aides aux aliénés, aux vieillards, assistance aux familles nombreuses… La municipalité gérait un budget qui a évolué de 723 737 frs à l'époque. Dans le rapport du budget primitif examiné par le Conseil Municipal du 20 Juin 1914, Aristide Duru expliquait que « nous vivons à une époque assez trouble. Sans parler de la situation politique, il faut convenir qu’au point de vue économique et financier, il existe dans nos pays comme d’ailleurs dans la plupart des pays voisins, une véritable crise dont les effets se font sentir dans toutes les branches de l’activité nationale. L’administration communale véritable cellule civile, ayant une comptabilité à tenir, ne manque pas elle aussi plus que d’autres organisations, d’être influencé par cet état de chose qui affecte la richesse publique. C’est à ce moment critique que l’on s’aperçoit de l’importance d’une sage gérance ».

    A Suivre (samedi prochain) : La déclaration de guerre à Vanves

  • 2éme REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER : LE PLATEAU DE VANVES SERA LE GROS CHANTIER DU MANDAT

    La seconde réunion publique de quartier pour le Plateau n’a pas réunie autant de monde que la première consacrée largement au réaménagement de la rue jacques Jézequel avec les habitants du quartier Centre Ancien-Saint Remy à la Mairie. Et peut être à cause de l’assemblée de la copropriété du 55 rue Jean Bleuzen. Dans cette école Marceau, lundi soir, Bernard Gauducheau était entouré par quelques nouveaux, Xavière Martin, Nathalie Le Gouallec, et anciens, Alain Toubiana, Bertrand Voisine, Marie France Munier, et quelques opposants : Anne Laure Mondon, Valérie Mathey, Boris Amoroz. Il n’a pas caché que le Plateau de Vanves serait l’un des gros chantiers de la mandature pour requalifier ce quartier qui a plus de 40 ans et qui a besoin d’un lifgting

    Une habitante du Plateau a tout d’abord posée une question sur l’enquête domaniale du Plateau effectuée voilà plus d’un an. « C’est la conséquence de l’absence de repères pour déterminer les propriétaires des différents espaces publics et privés  sur le Plateau dans la mesure où il y avait très peu de traces domaniales, Nous avons mandaté un expert géomètre (pour un  coût de 84 000 €) qui a tout répertorié, identifié, avec un plan concret qui permet de savoir qui est chez qui. Ce plan disponible en mairie peut être consulté, et contesté, mais à la condition que le plaignant finance un nouveau paramétrage » a-t-il expliqué en reconnaissant que c’est une base de travail pour commencer à travailler avec les copropriétés dans de bonnes conditions pour rénover ce quartier qui a maintenant plus de 40 ans d’existence. Une riveraine a justement demandé ce qu’il en était de la requalification de la rue Auguste Comte : « Nous aurons l’opportunité de le faire avec les immeubles de bureau (où sont installés l’ADEME, Orange…) qui devraient ête rénovés ou reconstruit à l’occasion d’un changement de propriété (un fonds de pension). Il faudra alors jumeler les travaux «  a-t-il indiqué en ne cachant pas que l’un des gros chantier d’aménagement du mandat, concernera justement  ce secteur du Plateau de Vanves

    Le maire avait d’ailleurs  commencé  la réunion en passant en  revue, les chantiers : Le réaménagement du square Jarrousse qui a commencé début Juin, avec conservation de la fontaine, du kiosque et du bassin devant, suppressions des canaux en croix, avec cheminement piétonnier en périphérie pour dégager une pelouse centrale. « Le coût des travaux se monte à 500 000 €. Ils commenceront  par la fontaine et le comblement des canaux ». Le siège d’Hachette dont le bâtiment devrait être livré à la mi Juillet 2014 même si beaucoup de riverains craignent que les délais ne soient pas tenus vu l’état du chantier. Une participante a  demandée ce qui a été prévu pour les accueillir : « L’expérience d’Audiens montre que beaucoup viendront par le métro ou les bus ». Une autre s’est inquiété que des antennes soient érigées, ayant aperçu une forêt de tuyaux. « Ce qui ne veut pas dire qu’il y ait des antennes. Je n’ai pas de demande d’autorisations en cours ».  Des équipements publics où les travaux poursuivent plusieurs objectifs avec la mise en accessibilité, la performance énergétique, la remise aux normes incendie et électrique : Ecole Marceau avec réfection du préau, création d’un  bureau pour le centre de loisirs, installation d’un ascenseur, réaménagement d’un étage. Des échaffaudages qui ont été installés avec 4 mois d’avance, alors que ses travaux seront réalisés pendant les vacances scolaires,  font beaucoup de bruit dans tous les sens du terme. Biblio club avec création d’un mezzanine avec des bureaux, une salle des contes réaménagé. La Créche Pomme Canelle avec la poursuite d’une réhabilitation déjà entamée lors d’une première tranche avec agrandissement de l’unité d’accueil, réfection de l’espace jeux et local poussettes, installation de radiateurs basse température….  

    Une cliente, sûrement, s’est inquiété du départ du boulanger de la rue S.Carnot (prés de l’église Saint François) : « le propriétaire du fonds ne veut pas vendre alors que le gérant était prêt à l’acheter ». Jacques Dumont a demandé s’il était prévu « une autre salle pour le sport car le gymnase du Plateau est devenu trop juste » - « On a bien conscience que la population augmente. Mais on a jeté notre dévolu sur le quartier Aristide Briand où serrait aménagé un petit gymnase. Peut être à plus long terme, le gymnase Maurice Magne pourra faire l’objet d’une rénovation ou d’une extension ». L’ex-président de la FNACA a demandé si l’on ne pouvait pas prévoir un escalier mécanique à la station Malakoff-plateau de Vanves pour rejoindre le quai en direction de St Ouen ou Gennevilliers. « Le probléme n’est pas de créer un ascenseur ou un escalier mécanique, mais de faire aussi dans toutes les autres stations m’a expliqué le président de la RATP Mongin lorsque je l’ai rencontré récemment. Une étude de faisabilité devrait être lancé, mais ils ont d’autres priorités » lui a-t-il répondu en ajoutant : « Sur le métro, je ne veux pas me faire avoir comme pour le mur anti-bruit le long des voies SNCF  Paris Montparnasse où l’Etat vient de désengager »