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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 21

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    FOOTBALL : UN ECRAN POUR LA FINALE DU MONDIAL ?

    Le débat sur un écran pour la finale de la Coupe du Monde à Vanves n’est pas terminé, car s’il a commencé au sein même de la majorité lors de sa dernière réunion, l’opposition a commencé à s’intéresser à la question. « Il est inimaginable, le soir de la finale, le 13 Juillet, veille de la fête nationale où les vanvéens se retrouvent dans le parc Frédéric Pic pour le feu d’artifice et le bal, qu’il n’y ait pas d’écran pour la restransmettre. Quel que soit le résultat de la France, et même si elle n’est pas présente ! » expliquait l’un des conseillers municipaux socialistes. « D’autant plus que le thème du feu d’artifice est le Brésil ». Le maire ne veut pas en entendre parler pour l’instant, avec un argument irréfutable en ces temps d’économies drastiques pour les collectivités locales  qui doivent participer aux réductions de la dépense publique : Cela coûterait trop cher ! Et bien les passionnés de football resteront chez eux ou envahiront les cafés-bars avec écran, et déserteront le parc F.Pic surtout si la France est en finale. Comme le lui a encore expliqué l’un de ses plus proches adjoints au maire vendredi soir aux trophées des sports  

    DES VANVEENS SUR LES TRACES DE SISSI

    Un groupe de vanvéens sont à Vienne depuis hier matin, sur les traces de Sissi l’impératrice immortalisée par Romy Schneider, grâce au syndicat d’Initiative. Dés leur arrivée avant de déjeuner, ils ont eu droit à une visite panoramique sur la fameuse « Ringstrasse » boulevard qui entoure le centre historiquen puis après, la cathédrale Saint Etienne, centre de la vie et de l’histoire de Vienne et l’anciene bibliothéque nationale avec sa salle d’apparat. Aujourd’hui, ils visitent la crypte impérale où reposent la plupart des Habsbourg, le palais de la Hofburg, le musée Sissi, et après déjeuner, le château du Belvédére.Lundi, ils seront à l’école d’équitation espagnole et assisteront à une séance d’entrainement dans la plus ancienne école d’équitation du monde où le dressage classique est toujours pratiqué, et l’après midi au château de Schönbrunn avec le musée des carrosses. Ils termineront mardi par le pac Prater, l’un des plus impressionnants et anciens parc d’attraction de toute l’Europe. 

    UN NOUVEAU DGS A GPSO REMPLACE UN FONCTIONNAIRE D’ELITE

    Raymond Loiseleur qui s’est beaucoup occupé des questions d’aménagement et d’urbanisme de la ville d’Issy les Moulineaux puis de l’agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) est le nouveau directeur général des services de cette communauté d’agglomération. Il a inauguré ses fonctions avec sa première réunion du bureau de GPSO jeudi matin et était présent le soir même pour le pot de départ de Christian Camara qu’il remplace. Pierre Christophe Baguet son président (maire de Boulogne)  et André Santini (député maire d’Issy les Moulineaux) ont rendu hommage à la carrière professionnelle exceptionnelle de ce fonctionnaire territorial en présence de nombreux fonctionnaires de l’agglomération et d’élus comme Bernard Gauducheau,  Isabelle Debré, Jean Cyril Le Goff pour Vanves. Christian Camara avait commencé voilà 42 ans à la mairie d’Issy les Moulineaux comme appariteur du cadastre et de l’urbanisme et « il a gravi ou plutôt escaladé à grand pas, une à une les marches  pour en atteindre très vite le sommet ». Grâce à André Santini, qui l’avait très vite repéré, comme beaucoup d’autres jeunes dont certains après avoir été ses collaborateurs, dirigent une ville (PC Baguet, H.Marseille, B.Gauducheau), ou continuent de travailler auprès de lui dans sa mairie (Michel Rainerie, Marc de Hert) ou au SEDIF (Philippe Kussmann qui est aussi maire adjoint). Il l’avait nommé chef du service jeunesse et sport. « A chaque que je le rencontrais c’était pour lui proposer un nouveau poste ! » raconte le député maire d’Issy. « Et il m’a renvoyé à la fac, à Paris I où il enseignait le droit » raconte Christian Camara qui obtenait un  DESS de gestion et administration des collectivités, et un diplôme supérieur de l’administration municipale : Chef du service logement, puis des finances, Secrétaire Général adjoint –directeur des finances et de lagestion, et directeur général des services de la ville d’Issy les Moulineaux après 5 ans passé au Syndicat des eaux. C’est à ce poste qu’il a participé à la fondation des deux communautés d’agglomération Arc deSeine et GPSO dont il a été le DGS pendant 4 ans. « Les jeunes fonctionnaires le regardent comme un exemple »

  • 9 ELUS DE VANVES A L’INSTALLATION DE LA CHAMBRE D’ENREGISTREMENT DE GPSO

    L’installation du nouveau conseil communautaire de 89 Membres élus au suffrage universel pour la première fois à l’occasion des élections municipales s’est déroulé Mercredi en début de soirée dans les salons de l’Hôtel de Ville de Boulogne. Les nouveaux élus ont pu découvrir l’un de ses trois grands salons aux couleurs dorés renforcés par le coucher de soleil qui accueille les séances du Conseil Municipal de Boulogne, dont les plafonds ont été décorés par Matthieu dans les années 80. Tous les conseillers communautaires avaient été placés non selon l’ordre alphabétique mais selon leur âge, les seniors devant, les plus jeunes derrière, éparpillant dans cette assemblée, les 9 représentants de Vanves : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, Maxime Galiardi, Françoise Saimpert, Bernard Roche, Delphine Roy, Xavier Lemaire, Sandrine Bourg (absente) pour la majorité UDI/UMP  et Jean Cyril Le Goff pour le PS.

    Les 7 élus de l’opposition paraissaient bien isolés dans cette assemblée, Ville d’Avray, Chaville et Marne La Coquette n’ayant aucun représentant de la gauche « Seules les têtes de liste socialiste se retrouvent conseillers communautaires, sauf à Chaville ou l'opposition a deux conseillers, et à Vanves où  elle a démissionné « pour faire place aux jeunes".  Malgré ses mauvais scores, le PS s'en tire plutôt bien et pourra défendre sa conception de la MGP en milieu hostile. Par contre, EELV n'est plus représenté, pas plus que le Front de Gauche ou le PCF » constatait un observateur attentif (Claire Papy). Jean Cyril Le Goff (PS) parlait de « chambre d’enregistrement » à propos de ce conseil communautaire. C’est la raison pour laquelle l’opposition n’a pas présenté de candidat contre Pierre Christophe Baguet, ni contre les 8 Vice présidents.

    Cette séance inaugurale a même été présidée par André Santini, en tant que doyen d’âge. Il  en a profité pour constater tout d’abord  que « GPSO s’est hissé au rang des collectivités les plus dynamiques d’IDF », devenant « un pôle majeur de la Région avec des sociétés spécialisées dans les NTICS ». Ensuite, elle fait des envieux : « Certains essaient de nous spolier en ayant construit la MGP. D’autres cherchent à ponctionner nos richesses ». Enfin, « cette MGP a été mal construit sur le fonds et elle s’est retournée contre ses instigateurs. Il faut faire évoluer cette MGP. Rien ne doit être imposé, mais tout doit être concerté » a-t-il conclut en formulant le voeu que « la mission de préfiguration permette de redéfinir le rôle de cette MGP ».

    Pierre Christophe Baguet, maire de Boulogne a été réélu président de GPSO par les 80 conseillers communautaires de la majorité, ainsi que les 8 Vice présidents – André Santini (Issy), Jean Jacques Guillet (Chaville), Harvé Marseille (Meudon), Grégoire de la Roncière (Sévres), Bernard Gauducheau (vanves), Denis Badré (Ville d’avray), Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquette), Pascal Thévenot (Velizy) -   sans dissidence de l’un des 8 maires, contrairement aux Hauts de Biévres, où le maire de Wissous a été éliminé de l’exécutif,  même si l’on sait que le cœur du nouveau maire de Velizy penche plutôt vers le Grand Versailles. Mais il a jusqu’en Septembre pour choisir ou non de rester dans GPSO qui sera intégré dans la MGP (Metropole du Grand Paris). « Je rejoins mon cher ami et collègue André Santini dans sa perception si clairvoyante de la nécessité de faire évoluer l’instrument jacobin qui nous a été imposé. Shakespeare dans son Othello faisait dire à Iago  « Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes » a déclaré d’emblée le maire de Boulogne.

    « Tel est notre devoir, mon devoir de dénoncer la dissimulation qui trahit ce projet mal construit, mal pensé, car frappé du vice originel d’être né dans l’opposition aux réussites locales patiemment construites, et ce en dehors de toute concertation avec les élus locaux. Mais jamais la démocratie locale ne peut être indûment ignorée, les résultats des 23 et 30 mars nous le rappellent avec force. C’est aujourd’hui mon devoir de saisir ce message pour porter la voix de GPSO, de ses villes membres dans le cadre des réflexions, peut-être même des combats à venir dans la structuration de cette Métropole aujourd’hui bien bancale. Je me ferai fort, avec l’appui de chacun d’entre vous, des Maires, de nos chers collègues membres de la représentation nationale, de défendre notre identité. Non par conservatisme mais bien au contraire par ce que les réussites de notre agglomération en font un véhicule porteur d’avenir » a-t-il ajouté à propos de la MGP 

    Le président de GPSO a donné une idée du travail accompli : Un CDT ( contrat de développement territorial) « ambitieux visant à positionner GPSO comme un pôle urbain et économique métropolitain, légitimé par une implication publique large ». Un PLH (programme local de l’habitat) pour 2013-2018 « soucieux de répondre aux besoins de logement, de favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et d’améliorer l’accessibilité des bâtiments au profit de tous ». Une Trame verte et bleue « au profit de la qualité environnementale de nos concitoyens. Ces documents  stratégiques, témoignages d’une gouvernance portée vers l’avenir, ne sauraient toutefois occulter le cœur des actions quotidiennes de proximité au service de chacun » a-t-il déclaré en parlant de « l’engagement en faveur de la propreté des 258 km de voirie à laquelle est consacré un budget annuel de 18 M€ », de l’action permanente en faveur « d’une gestion optimisée de l’assainissement pour lequel un programme d’investissement de 42 M€ sur 7 ans a été engagé au travers d’un schéma directeur », du programme d’éclairage public performant, de l’amélioration du cadre de vie des résidents avec « l’embellissement et la valorisation des 108 hectares d’espaces verts auxquels se consacrent quotidiennement près de 195 agents, de vastes opérations d’aménagement menées au travers de chantiers souvent exemplaires : Avenue Pierre Grenier à Boulogne-Billancourt, rues Bara, Farman et Desmoulins à Issy-les-Moulineaux, rue Sadi Carnot à Vanves  quartier commerçant Bellevue de Meudon…. »

    PC Baguet a donné une idée du travail qui reste à accomplir : « GPSO a initié des projets majeurs qui structureront le paysage de notre territoire au profit de chaque citoyen » a-t-il déclaré en citant l’édification du nouveau Conservatoire de Vanves dont l’achèvement est prévu pour le début de l’année prochaine, le vaste programme de réaménagement des espaces publics aux alentours de la gare de Meudon Val Fleury ou celui de la Voie royale à Sèvres, à la modernisation du stade Marcel Bec. Il a placé au niveau des exigences fortes,  la modération fiscale et la maîtrise des dépenses de fonctionnement, la solidarité interne exprimée par l’harmonisation des taux de la fiscalité des entreprises ou par le mécanisme de la dotation de solidarité communautaire, la solidarité externe en « démentant ainsi tous les faux procès qui ont pu être faits à notre territoire « trop bien loti », ou plutôt devrais-je dire trop bien géré, aux yeux de certains. Ainsi en 2013, l’agglomération a contribué à hauteur de 17 M€  au titre du FSRIF ou du FPIC. Cette solidarité s’élèvera à 30 millions au budget 2016 ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA CREATION DE LA METROPOLE S’INVITE DANS LA CAMPAGNE DES MUNICIPALES ET SUSCITE QUELQUES INQUIETUDES

     

    La campagne des élections municipales a reporté au mois d’Avril, la mise en place de la mission de préfiguration qui  aura du travail sur la planche car il s’agira de dissiper de nombreuses incertitudes sur diverses questions concernant la gouvernance, les finances et le personnel, les modalités d’exercice des compétences entre MGP (Métropole du Grand Paris)  et territoires qui remplaceront les intercommunalités au 1er Janvier 2016, mais aussi la Région Ile de France. Elle n’arrange rien,  surtout dans les relations entre PS et PC dans le 93, ni entre l’UMP et l’UDI dans le 92, car si certain sont encore prêt à discuter comme Patrick Ollier (UMP), député maire de Rueil, d’autres ne le sont plus du tout comme Jean Claude Fromantin (UDI), député maire de Neuilly, alors que Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts de Seine court après les Yvelines. « Beaucoup ont adopté une attitude qui est lié à leurs parcours et ambitions politiques dans cette histoire, et les élus locaux qui privilégient leur ville sont agacés par la stratégie des uns et des autres. L’attitude de Claude Bartoloné qui ambitionne d’être le premier président de la MGP agace jusqu’aux socialistes. Même Cécile Duflot ne s’est pas fait que des amis avec son Nouveau  Grand Paris du Logement » indique un des élus de Paris Métropole, syndicat mixte regroupant plus de 200 collectivités territoriales franciliennes, qui souhaite ête associé de près à ses travaux. C’est tout le débat qui occupe ses réunions depuis le début de l’année et auquel restent bien sûr étranger l’ensemble des franciliens.   

    Le Grand Paris s’est pourtant invité dans la campagne électorale. Et nos candidats n’ont pas manqué d’en parler depuis le début : « c’est théorique. Mais il est important que vous sachiez ce qui se trame ! J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant » indiquait Bernard Gauducheau (UDI). A ses yeux « l’objectif de la MGP est de piquer l’argent des Hauts de Seine…et  de densifier. On ne voit pas où nous pourrions construire ? dans le parc F.Pic ?  dans ou sur le cimetière ? La MGP va générer la suppression de la Communauté d’Agglomération de GPSO, alors que nous avons fait le bon choix d’y participer, le 1er Janvier 2016. Et à ce moment là, nous serons confronté à notre propre destin, et les compétences de GPSO seront transférées à la MGP. Il faut se mobiliser pour gagner les élections, car ce sera une façon de dire non à cette MGP qu’ils nous préparent. Alors que tous les autres candidats  soutiennent cette MGP qui va nous affaiblir. Si des communes nous suivent, nous pourrions les faire revenir en arrière » explique  t-il en constatant « qu’ils sont en train de repenser l’architecture de collectvités. Et cela ne fera qu’éloigner de la décision,  nos concitoyens ». Avec cette  idée de fusionner les départements de la petite couronne et Paris : « Or le département est un appui financier aux communes. Mais depuis longtemps, ils veulent faire main basse sur nos richesses. S’ils pouvaient prendre une belle rouste, on les ferait reculer ! »

    Ce n’est évidemment pas la même musique, du côté d’Antonio Dos Santos (PS) qui avait invité pour la galette des rois du PS en Janvier dernier, Alexis Bachelay, député de la 1ére circonscription des Hauts de Seine (Colombes, Gennevilliers, Villeneuve La Garenne), qui fait partie de cette poignée de parlementaires socialistes, ayant organisé, « ce véritable coup de théâtre parlementaire et big bang territorial » poussé par un certain Claude Bartolone. « L’effet de surprise a pu froisser quelques sensibilités  et esprits chagrins. Mais la MGP, ce n’est pas un machin, mais un projet de société, l’incarnation du vivre ensemble » qui « n’est pas sortie de nulle part car des initiatives ont été prises pour améliorer la coordination des politiques publiques au cœur de la Région Capitale » expliquait ce dernier en citant B.Delanoë « qui a été le premier à tendre la main pour relever le défi de la coopération métropolitaine », Philippe Dallier « qui a proposé le premier la fusion des départements de la petite couronne »,  et Jean Paul Huchon « qui a saisit la perche que tendait Maurice Leroy (alors ministre du Grand Paris) avec ce compromis de 2011 sur le réseau de métro automatique et le plan de mobilisation des transports (devenu le Nouveau Grand Paris des Transports) qui assurent l’avenir et l’urgent en matière de transports en commun ».  

    Cette MGP a l’objet d’un numéro spécial du journal des socialistes de Vanves « Le 92 », où ils expliquent que « c’est une étape logique après le Grand Paris du Président Sarkozy et la mise en œuvre du Grand Paris Express, car l’objectif est de mettre en place une gouvernance commune afin de faire face au Grand Londres et aux autres grandes villes européennes et mondiales ». Tout en reconnaissant que « des ajustements et améliorations seront indéniablement nécessaires. Il s’agit là d’une première étape dont les changements qu’elle occasionnera peuvent effrayer ». Ils en profitent pour rassurer : « Nous oeuvrerons pour le respect des spécificités de Vanves, la poursuite du développement du territoire de GPSO autour des projets de « ville numérique » et « nous serons vigilants sur les conditions du futur transfert des agents intercommunaux ».

    Pour le Front de Gauche, « la MGP est un problème pour la population. On va créer un systéme plus éloigné des citoyens, perdre en proximité, en confiant de plus en plus d’activités à des entreprises privées. On va reprendre un certain nombre de responsabilités des communautés d’agglomération, ce qui posera des problèmes car elle va coûter très cher au citoyen » constate Boris Amoroz (FdeG) tête de liste en se demandant «  qui aura la main sur les choix qui seront fait ? ». Tout en rappelant que  « ce n’est pas le PS qui a sorti le Grand Paris au départ, même s’il le soutient maintenant, et cela fait partie des points de désaccords avec lui, mais la droite, qui a beau jeu de critiquer. Et on le constate à GPSO où la droite confie de plus en plus de chose au secteur privé (espaces verts, voiries, déchets…). On ne sera pas en accord avec Bernard Gauducheau sur ce sujet là et bien d’autres : qu’est-ce que l’on veut faire des activités publiques, des intercommunalités ? »

    Les écologistes ne se sont pas encore exprimés sur la MGP à l’occasion de la campagne, mais ils ont indiqué leur position à l’occasion des réunions du Conseil Communautaire de GPS0. Ils dénoncent « les conditions d'opacité et de précipitation qui ont présidé à l'élaboration du projet de loi, faisant fi de l'action des acteurs locaux impliqués dans l'élaboration partagée d'un projet métropolitain... » comme l’a expliqué claire Papy. Ils déplorent la suppression des EPCI prônant plutôt un renforcement de leurs compétences à la condition qu’ils soient construit sur des bassins de vie -  « le territoire de GPSO est une construction artificielle : Arc de Seine puis GPSO sont nées de petits arrangements entre amis politiques pour limiter le poids de la péréquation en Ile de France » -  que leurs membres soient élus au suffrage universel, que les départements s’effacent (fusionnent) au profit d’un renforcement des pouvoirs de la région… « Nous sommes conscients de tout ce qui a été fait depuis 10 ans pour mettre en place les communautés d'agglomération d'Ile de France, et il serait regrettable de balayer tout ce ce qui a été patiemment construit et commence à faire de ces territoires des réalités bien vivantes » indiquait elle en ajoutant que « les écologistes, eux, s'inquiètent de voir les décisions s'éloigner toujours plus de nos concitoyens ».