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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 22

  • VANVES ET SES 6 CONSOEURS DE GPSO ACCUEILLENT CE SOIR VELIZY ET MARNES LA COQUETTE

    Velizy et Marnes La Coquette ont donc rejoint la Communauté d’Agglomération (CA) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) depuis le 1er Janvier 2014, créant ainsi  un EPCI  de 320 000 habitants avec un bassin de 200 000 emplois. Ce qui est assez important en IDF et situe GPSO après Plaine Commune (93). A peine, 8 jours plus tard, Le conseil communautaire se réunit ce soir pour procéder à quelques changements au niveau de l’exécutif en élisant 2 nouveaux vice présidents, les maires de ces deux communes, Joel Loison (Velizy) et Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquette) qui est vice présidente au Conseil Général des Hauts de Seine chargée des colléges, et des conseillers communautaires puisqu’il faut intégrer les représentants de ces deux communes. Du coup, au prochain renouvellement, après les élections municipales, Vanves devrait perdre un siège. D’autres questions sont inscrites à l’ordre du jour de ce conseil communautaire qui débutera à 18H30 à l’Hôtel de ville de Boulogne : le débat d’orientation budgétaire, et des délibérations présentées par Bernard Gauducheau  dans les domaines du développement durable, de l’environnement et de l’assainissement qui est son domaine de compétence, mais aussi ceux de la voirie, du stationnement et de l’espace public car il assure l’intérim du maire de Sévres à la suite de son accident de santé.

    Les observateurs ont pu constater que l’arrivée de ces deux communes au sein de GPSO pourrait se résumer ainsi : « faisons contre mauvaise fortune, bon cœur » : « Nous sommes entrés dans GPSO parce qu’il ne fallait pas rester tout seul, entouré par de grandes intercos,  ou sinon on se serait fait inclure automatiquement dans l’une d’entre elles. Car avant que n’arrive ce nouveau projet de loi sur la Métropole du Grand Paris, nous avions l’obligation d’en rejoindre une. Comme nous travaillons déjà et beaucoup avec des communes comme ville d’Avray, Meudon où se trouve notre trésorerie, que nous connaissons bien tous les maires de ces villes voisines, nous avons choisi d’entrer à GPSO » expliquait la maire de Marnes La Coquette à Première Heure, journal d’information politique dans les Hauts de Seine en reconnaissant « qu’on n’en avait foncièrement pas besoin, car nous arrivons à nous débrouiller tout seul. Mais comme la tendance est d’aller vers un territoire entièrement recouvert par des intercommunalités, nous avons fait le choix d’aller où cela nous paraissait le plus judicieux : comme nous étions déjà dans le schéma de cohérence territoriale (SCOT), le syndicat des Côteaux et du Val de Seine, depuis 4 ans, nous avons choisi GPSO ». 

    Pour le maire de cette plus petite communes des Hauts de Seine, en nombre d’habitants, «  cette Communauté d’Agglomération  nous apportera une expertise que nous n’avons pas, notamment au niveau de la voirie où Marnes la Coquette dispose de 3 personnes, GPSO se chargeant depuis 3 ans, de  la viabilité hivernale, de l’assainissement, de l’entretien, des gros marchés publics, des déchets, des transports avec des lignes partagées avec les communes riveraines. Cela va nous donner un poids que nos n’avons pas, car nous n’avions aucun moyen de pression, avec nos 620 foyers ». A noter qu’aux prochaines municipales, comme ce fut le cas en 2008, la maire sortante ne devrait pas avoir de concurrents, et sa liste, être la seule à se présenter.  

    Velizy a choisi de rejoindre GPSO  plutôt que Versailles Grand Parc  « tout d’abord parce que notre bassin de vie de Velizy Villacoublay est commun avec celui des deux villes de GPSO, Meudon et Chaville. Nous sommes en continuité urbaine avec elles alors qu’avec Versailles Grand Parc, nous sommes en continuité territoriale mais à travers la forêt. Mais une forêt, même s’il est agréable de s’y promener ne constitue pas un bassin de vie. Ensuite, sur le plan des perspectives de développement, nous pensons que nous avons plus de probabilité d’opportunité de développement économique notamment avec GPSO qu’avec Versailles Grand Parc qui ne peut que se développer qu’à travers Satory, c'est-à-dire vers le sud Ouest en direction de Guyencourt, ce qui nous exclut complètement. Par contre, GPSO ne peut se développer que vers son sud, et en direction du plateau de Saclay sur lequel est prévu, à terme, un cluster, et donc un bassin économique. Nous sommes sur la trajectoire, ce qui veut dire que toutes les opportunités de développement de GPSO ou de Saclay, l’un  vers l’autre, nous engloberont forcément. Nous avons donc des synergies à développer dans ce cadre de là. C’est le point le plus important qui a pesé le plus dans notre choix » expliquait Joel Loison (DVD), son maire à Première Heure.

    Mais voilà, le projet de Métropole du Grand Paris a jeté le trouble depuis qu’il prévoit la suppression des intercommunalités en petite couronne. La presse locale (yvelinoise) a fait état de divergences au sein du conseil municipal entre le maire Joel Loisin (DVD) et l’UMP Pascal Thévenot, ex-adjoint,  qui a reçu l’investiture de l’UMP 78 pour conduire une liste aux Municipales. Ce dernier étant « farouchement opposé à ce rattachement » demandait un débat « pour sortir du flou qui entoure le projet de Métropole Grand Paris dont dépend l’avenir de GPSO ». Alors que le maire s’en tenait à ce qui est prévu par le texte qui lui laisse le temps de voir puisque la suppression des intercommunalités est prévu le 1er Janvier 2016. D’ailleurs un amendement UMP déposé à l’initiative de Valérie Pécresse et d’élus des Hauts-de-Seine et de l’Essonne, donne la possibilité pour les communes de grande couronne, membres d’une intercommunalité de la petite couronne de décider de ne pas être intégrées dans la Métropole du Grand Paris. Il prévoit que l’adhésion de ces communes à la Métropole doit faire l’objet d’une délibération expresse du conseil municipal avant le 30 septembre 2014. « L’intégration des communes dans la Métropole se fera ainsi sur la base du volontariat et non plus de manière automatique, ce qui préserve l’autonomie des communes ».

    Grâce à cet amendement, des communes telles que Vélizy, Maurecourt, Wissous ou Verrières-le-Buisson, condamnées à être absorbées par la Métropole et à perdre toutes compétences en matière de logement, d’urbanisme et de développement économique, et tout contrôle sur une partie de leurs impôts, ont retrouvés ainsi une porte de sortie pour échapper à ce monstre bureaucratique, comme l’avait espéré le maire de Velizy dans Première Heure. « Cet amendement est un soulagement pour les habitants de ces communes qui pourront garder la main sur le visage de leur ville et ne pas se voir imposer depuis Paris des décisions dont ils ne veulent pas ».  

  • VANVES ET GPSO : UN CDT QUI RISQUE D’ETRE REMLIS EN CAUSE !

     

    Les 7 maires de GPSO étaient tous présent pour signer avec les préfets de Région, Jean Daubigny et des Hauts de Seine Yann Jounot le CDT (Contrat de développement territorial) de GPSO ( Grand Paris Seine Ouest) à la mairie de Boulogne Mercredi après midi dont Bernard Gauducheau (UDI) avec quelques élus de Vanves,  F.Saimpert (UMP), B.Roche (UDI), M.Dingreville (UDI), A.L. Mondon (PS), J.C. Le Goff (PS),  Claire Papy (EELV). Même  Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine était absent et s’en est expliqué dans un courrier lu par François Kosciusko Morizet, Vice Président et maire de Sévres : « L’avenir des CDT mérite une réflexion approfondie. L’un des principaux signataires est appelé à disparaître et certaines de ses dispositions doivent relever de la Métropole. Qu’est-ce qui m’autoriserait à signer un tel contrat ».

     

    Pierre Christophe  Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand Paris (MGP), et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération. Nous avons toujours plaidé lors des débats parlementaires pour une gouvernance de la MGP fondée sur nos intercommunalités. Et nous continuons à le faire. La décennie qui s’achéve a montrée l’avancée du phénomène intercommunale et particulièrement pour nos sept villes. Ce CDT « ville numérique, créative et durable » en est la meilleure manifestation. Il reste à espérer que ces efforts de construction collective ne soient pas engloutis dans une  Métropole anonyme ». Evidemment le préfet de Région a expliqué qu’il « ne nourrit pas les mêmes inquiétudes sur la construction de la MGP. La méthode des CDT est d’une grande richesse qui apporte ses résultats. Quel que soit le résultat des travaux parlementaires, avec la perspective des territoires, je crois profondément que l’outil CDT permet de travailler en bonne intelligence entre collectivités locales, et entre ces dernières et l’Etat. Et toute une part de cela vient de ce projet du Grand Paris Express » a-t-il rappelé devant André Santini, Président du Comité de surveillance et d’Etienne Guyot, président du Directoire de la SGP (Société du Grand Paris).

     

    Tout le chemin parcouru par ses maires a été rappelé par PC Baguet :  « Il y a un an jour pour jour, à Sévres, nous validions notre projet de CDT » soumis à l’avis des « Personnes Publiques Associées » puis à celui de la population. « Heureuse coïncidence de date, qui ne doit pas cacher un contexte bien différent. L’année dernière, j’indiquais qu’après avoir pris le temps de la réflexion, nous nous étions lancés avec toute  notre énergie dans la perspective affichée d’être le premier territoire à le valider. Aujourd’hui, c’est avec la même énergie que nous  le signerons. Non pas l’énergie du désespoir, mais d’une dynamique de territoire portée par l’ambition d’un projet de développement que nous construisons ensemble depuis de nombreuses années » a-t-il déclaré en parlant de « la maturité d’un projet bâti au fil des années entre 7 villes et leur intercommunalité » qui n’a rien d’une « construction artificielle » qui s’inscrit dans « la dynamique de la loi du 3 Juin 2010 relative au Grand Paris en ayant conscience que notre territoire devrait contribuer à son rayonnement ».

     

    Il a insisté sur les engagements de ce CDT en citant certains projets : Tout d’abord les  3 Gares  du GPE (Grand Paris Express). « Ce n’est pas un hasard que ce CDT soit signée pendant l’enquête publique sur la ligne 15 (Sud Rouge) » a constaté Etienne Guyot qui a indiqué que l’on avance vite : « On a choisi la maîtrise d‘œuvre, les architectes. L’objectif est d’aboutir d’ici fin Mai sur un scénario de gare ». Ensuite la construction de 2000 logements par an inscrit également dans le PLH de GPSO approuvé le 10 Octobre dernier. Enfin, la création d’un Pôle de compétence numérique : « Prés de 40% des emplois de GPSO relévent de ce secteur. Nous mettons à la disposition des acteurs économiques un espace dédié à l’accompagnement et à la mise en réseau des acteurs de la filière autour de trois enjeux majeurs : le recrutement, la qualification aux nouveaux métiers et la mobilité des salariés » a indiqué PC Baguet en précisant que 50 entreprises ont rejoint ce dispositif.

     

    Plusieurs projets concernent Vanves dans l’immédiat : La gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanves/Clamart en dessous de la gare de Clamart. Un espace co-Working dans le bâtiment à l’angle Martinie/S.Carnot) occupé au rez-de-chaussée par Trouvailles qui  donc déménager d’ici le 30 Novembre. L’aboutissement de la trame bleue et verte. Ce CDT comporte d’ailleurs un portefeuille de 45 actons aussi diverses que variés.  

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ET AILLEURS : LA GROGNE DES MAIRES MONTE !

     

    Les pétitions des maires se multiplient en France  avec la création de « collectifs des maires » contre la réforme des rythmes scolaires. La gréve des enseignants devrait être très suivie aujourd’hui. Dans notre Région, les maires de droite comme de gauche, même chez certains socialistes qui restent discrets, sont vent debout contre la création de la Métropole du Grand Paris. L’UMP  des Hauts de Seine a mobilisé tous ces élus et les sections locales, comme à Vanves,  pour faire signer une pétition « contre la Métropole du grand Paris » afin de « manifester fermement notre opposition avant le dernier débat à l’Assemblée Nationale ». Christian Dupuy Maire de Suresnes demande un moratoire.

     

    Lors de la signature du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO hier à la mairie de Boulogne où était présent Bernard Gauducheau avec quelques élus de Vanves (F.Saimpert, B.Roche, M.Dingreville, A.L. Mondon et J.C. Le Goff), PC Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand paris, et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération ».  Le 96éme Congrés des Maires de France qui se tiendra à côté de Vanves risque d’être très chaud la semaine prochaine.  

     

    « Vos élus sont tous inquiets et indignés par le projet de loi créant la Métropole du Grand Paris, qui vient d’être voté en 2ème lecture par le Sénat, et qui va être examiné prochainement en dernière lecture à l’Assemblée nationale. Il met gravement en cause les libertés locales et éloigne les habitants des décisions qui les concernent. Il retire aux maires tout pouvoir concernant l’urbanisme, le logement, les opérations d’aménagement l’emploi, l’activité économique, la prévention et l’éducation. Beaucoup de villes, comme Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine à l’unanimité (les socialistes ne prenant pas part au vote), ont voté des vœux contre l’état actuel de ce projet néfaste » écrivait Isabelle Debré aux militants et sympathisants UMP de vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) qu’elle mobilise pour faire signer cette pétition « Citoyens contre la Métropole Parisienne » disponible sur le site www.contrelametropoleparisienne.fr  avec un formulaire à remplir et des  actualités de ce projet.

     

    « Ce projet liberticide, n’est pas un problème d’élus : il va modifier la vie de tous les habitants de la Banlieue….Nos communes n’auront pas plus de pouvoirs que les arrondissements de Paris aujourd’hui. Leurs habitants ne pourront plus se faire entendre puisqu’au Conseil métropolitain chaque commune ne sera représenté que par un délégué sur plus de 200 : Autant dire que leur voix sera inaudible. On en revient à l’administration technocratique des années 60 qui a créé tant de mal de vivre dans la banlieue. Demain avec cette recentralisation inacceptable, les habitants ne seraient plus jamais écoutés et régresseraient à l’état de « sujets » d’une administration centrale qui prétend mieux connaître leurs aspirations qu’eux-mêmes  » est il écrit dans cette pétition initié tant par l’UMP et l’UDI.

     

    La plupart des élus (maires, conseillers généraux, parlementaires) UMP et UDI du département et de la Région l’ont d’ailleurs  signé ou en voie de le faire, car il s’agit de rappeler que « nous avons une autre conception de la métropole, fondée sur le principe de subsidiarité qui privilégie le pouvoir de décision au niveau le plus proche des habitants aussi longtemps que le niveau supérieur ne peut pas agir de manière plus efficace : Laissons le soin aux communes et aux communautés d’agglomération de traiter de la gestion de services publics locaux (comme les créches et les écoles…), l’aménagement de leurs quartiers, l’organisation de leur habitat, et donnons à la Métropole la responsabilité des problèmes du niveau de l’agglomération comme les réseaux de transports publics, l’attractivité économique ou les grands projets d’aménagements ».