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GPSO (Grand Paris Seine Ouest) - Page 22

  • VANVES ET GPSO (Suite et fin) - UN OBJECTIF : L’AIDE A L’HABITAT ET AUX COPROPRIETES DEGRADES

    Deux conseils communautaires se sont tenus autour de la trêve des confiseurs, le 8 Janvier pour procéder à l’installation des représentants des deux nouvelles villes qui ont rejoint GPSO, Velizy et Marnes La Coquette et surtout le le 19 décembre pour examiner 60 délibérations diverses et variées dont une grande partie concernait l’habitat, avec une communication sur le bilan 2012 de l’observatoire de l’Habitat 2012, et les aides consacrés à la réhabilitation de l’habitat dégradé

    MARCHE IMMOBILIER TENDU

    Le plus morceaux a été bien sûr l’habitat et le logement avec la présentation du bilan 2012 de l’observatoire de l’habitat 2012 de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) : Cette année là s’est caractérisé par un marché immobilier tendu révélateur de la forte attractivité de son territoire et de sa qualité de vie. Le prix médian d’un appartement ancien s’élévait à 325 800 € (soit 6 260 € le m2), et d’un appartement neuf à 446 000 € (soit 7 920 € le m2). 1795 logements ont été mis en chantier dont 32% sont construits en secteur diffus, c’est à dire hors secteur opérationnel (ZAC…). GPSO comptait 28 112 logements locatifs sociaux soit 19,73%, le développement du parc social constituant un enjeu majeur pour cette communauté urbaine, et notamment pour Boulogne et Ville d’Avray sous la menace de pénalités financières. Les PLH préconisent la réalisation de 625 logements sociaux par an, sachant qu’elle compte 9 690 demandeurs de logements. 75 logements sociaux ont obtenu l’agrément du conseil Général, délégataire des aides à la pierre de l’Etat pour la dernière année en 2012, les subventions accordées par  GPSO aux bailleurs sociaux qui ont portés ces projets s’étant élevés à 2,2 M€. Elle a orienté les bailleurs vers la réalisation de programmes mixant les financements PLAI (8% des logements agrées), PLUS (33%) et PLS (59%).  

    L’HABITAT A VANVES EN 2012

    Vanves avec 27 134 habitants comptait 14 413 logements en 2012 dont 88% de résidence principales (92% de logements collectifs et 8% de logements individuels), 6% de logements vacants, 4% de résidences secondaires et 2% de meublés. Sur ses 14 413 logements, 2 983 sont sociaux soit 23,66%. Le nombre moyen de pièces par logement est de 2,9 à Vanves et leur surface moyenne est inférieure à 54 m2 pour 48 à 51% des logements. 30 logements nouveaux ont été construits en 2012. 319 appartements anciens, 6 appartements neufs, et 20 maisons anciennes ont été vendus en 2012. Le prix médian d’un appartement ancien se monte à 5660 € le m2, d’un appartement neuf à 6 830 € le m2. Le revenu fiscal par unité de consommation (UC) médian se situe sur le territoire de GPSO se situe entre 27 598 à Vanves et 37 180 € à Ville d’Avray (26 122 € dans le 92). Vanves fait partie des villes qui se caractérisent par un fort taux de locataire (plus de 50%) comme Boulogne et Issy, 

    AIDES A L’HABITAT DEGRADE

    GPSO a refondu les plafonds d’éligibilité des propriétaires occupants pour les opérations Habitat Qualité afin de recevoir les aides de l’ANAH  dont a bénéficié Vanves dans son centre Ancien, et a engagé un diagnostic de l’habitat privé afin d’identifier la présence d’habitat dégradé,  recenser les copropriétés les plus dégradées et cumulant des difficultés sociales, techniques et de gestion (20 à Issy, Meudon et Vanves) afin de leur venir en aide dans le cadre d’un programme OPAH-Copropriété. Ce fut déjà le cas pour le 2 place du Maréchal de Lattre de Tassigny et le 85 rue J.Bleuzen, et ce devait l’être pour les 2 rue Gaudray, 33 rue d’Issy, 14 rue Louis Dadenne et 1 rue Solférino. Enfin, la Communauté Urbaine œuvre en faveur de l’adaptation des logements des personnes âgées et/ou handicapées afin de favoriser leur maintien à domicile : Ainsi GPSO prend en charge l’intervention d’un ergothérapeute au domicile de la personne, puis accorde une aide financière d’un montant de 3000 € pour la réalisation des travaux (11 182 € en 2012 pour un montant global de travaux de 39 905 €. 3 Vanvéens en ont bénéficié au dernier trimestre 2013

    COPROPRIETES DEGRADEES :

    Dans le cadre de l’opération, Habitat Qualité 2012-16 (OHQ), 4 immeubles ont été accompagné dans le cadre du Programme d’Intérêt Général,  3 immeubles sont préconisés pour être accompagnés dans le cadre d’une « OPAH Copropriété » et 11 immeubles repérés en attente de diagnostic à Vanves. Pour  les quatre copropriétés,  2 rue Gaudray, 33 rue d’Issy, 14 rue Louis Dadenne et 1 rue Solférino, les situations sont diverses et semblables à la fois : Tout d’abord une gestion instable avec des changements fréquents de syndics. Et lorsque ce n’est pas un copropriétaire qui fait la loi empêchant toute évolution et tous travaux, ou des copropriétaires qui s’y sont opposés tout en reconnaissant la nécessité de ces travaux, ce sont les impayés de loyers généralement chroniques qui pésent lourds (-jusqu’à 46% dans une copropriété)  ou l’incapacité de certains copropriétaires à financer des quote-parts très importants pour les réaliser, car certains se sont endettés pour acheter leur logement, ou parce qu’il n’y a pas eu anticipation. Ensuite, l’état du bâti réparti pour chaque copropriété entre plusieurs bâtiments avec un bâtiment en façade, une cour… qui peut aller notamment pour l’une des copropriétés, jusqu’à un bâtiment frappé d’un arrêté de péril et d’une interdiction d’habiter à cause de graves désordres structurels. Le constat est similaire pour tous : Mauvais état des façades,  Murs humides, infiltrations par les conduits de cheminées, état de vétusté des réseaux notamment d’alimentation en eau avec du plomb. Enfin, le coût élevé des taux importants à engager sur les parties communes qui se varient là de 24 000 € à  35 000 €, sans parler des parties privatives, l’un des immeubles ayant des familles vivant en précarité énergétique avec des enfants.

  • VANVES ET GPSO : MONTEE EN PUISSANCE D’UNE INTERCO MENACEE PAR LA METROPOLE DU GRAND PARIS

    Deux conseils communautaires se sont tenus autour de la trêve des confiseurs, le 19 décembre pour examiner 60 délibérations diverses et variées dont une grande partie concernait l’habitat, et le 8 Janvier pour procéder à l’installation des représentants des deux nouvelles villes qui ont rejoint GPSO, Velizy avec 9 délégués communautaires  et Marnes la Coquette, avec 2 délégués, après un long processus administratif. Les 95 délégués communautaires ont aussi durant cette soirée,  débattu des orientations budgétaires pour 2014 à un moment où la préparation du budget 2014 s’avére particulièrement difficile pour les collectivités territoriales « prises en étau entre la diminution annoncée des concours financier de l’Etat et la nouvelle étape franchie dans la montée en puissance des mécanismes de péréquation ». 12 M€ de charges supplémentaires et de baisses de recettes devront être pris en compte par GPSO dont 6 M€ uniquement à cause de la péréquation.

    C’est là que se prennent maintenant  les décisions qui engagent l’avenir de nos communes, et les élus ont compris que c’est là que se décident les investissements structurants et les orientations stratégiques du territoire. « Le 3éme tour des élections, pour les postes intercommunaux, sera âpre. Pas pour les indemnités, parce qu’ils savent ce que permet ce niveau. Ce sera davantage le cas qu’aux élections précédentes. On ne pourra plus complétement occulter l’intercommunalité puisque les gens vont voter pour elle. Le mode de scrutin obligera à tenir un discours sur elle » explique un spécialiste. C’est la raison pour laquelle le Blog Vanves au Quotidien s’intéresse à ce qui se déroule à GPSO et  au niveau de la Métropole du Grand Paris, très peu traité dans Vanves Infos mais aussi les revues municipales des autres villes. Même si une épée de Damoclés est dessus de la tête de cette interco qui devrait disparaître le 1er Janvier 2016 à cause de la création de la Métropole du Grand Paris qui supprimera toutes les Communautés d’Agglomération de la Petite Couronne

    A travers les documents des derniers conseils communautaires, les citoyens peuvent avoir accés à de nombreuses infos : 97 chantiers ont été réalisés durant l’été 2013 pour un montant de 39 M€. Suite à l’élargissement des zones de stationnement payant dans notre commune, la ville a dû recruter 2 agents de Surveillance de la Voie Publique supplémentaire. Ce qui porte à 5 le nombre d’ASVP mis à disposition auprés de GPSO qui a  depuis quelques années la compétence stationnement. La situation budgétaire délicate et la diminution constante des subventions alloués pâr le ministère de la culture et de la communication a amené GPSO à engager une réflexsion sur le développement de démarches pédagogiques partagées entre conservatoires inscrits au sein d’un même réseau d’établissements avec des mutualisations possibles de ressources techniques et logistiques.

    En matière de logement, GPSO a attribué une subvention de 458 800 € à Toit et Joie (SA d’HLM) pour la réalisation d’une résidence sociale de 124 logements locatifs sociaux pour étuudiants et jeunes actifs sur un terrain apparenant au Secours Catholique, derrière les bâtiments du Rosier Rouge. Ce chantier dont le coût s’éléve à 12 042 131 € comportera également une créche et une épicerie sociale. En contrepartie, Issy et Vanves bénéficieront de l’attribution de 31 logements sociaux réservés à GPSO dans le cadre de ce programme. Enfin, la Communauté Urbaine qui œuvre en faveur de l’adaptation des logements des personnes âgées et/ou handicapées afin de favoriser leur maintien à domicile en prenant en charge l’intervention d’un ergothérapeute au domicile de la personne, puis en accordant une aide financière d’un montant de 3000 € pour la réalisation des travaux (11 182 € en 2012 pour un montant global de travaux de 39 905 €), a permis à 3 Vanvéens d’en bénéficier au cours de l’année 2013.

    A Suivre : Des aides au logement à l’habitat dégradé

  • VANVES ET SES 6 CONSOEURS DE GPSO ACCUEILLENT CE SOIR VELIZY ET MARNES LA COQUETTE

    Velizy et Marnes La Coquette ont donc rejoint la Communauté d’Agglomération (CA) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) depuis le 1er Janvier 2014, créant ainsi  un EPCI  de 320 000 habitants avec un bassin de 200 000 emplois. Ce qui est assez important en IDF et situe GPSO après Plaine Commune (93). A peine, 8 jours plus tard, Le conseil communautaire se réunit ce soir pour procéder à quelques changements au niveau de l’exécutif en élisant 2 nouveaux vice présidents, les maires de ces deux communes, Joel Loison (Velizy) et Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquette) qui est vice présidente au Conseil Général des Hauts de Seine chargée des colléges, et des conseillers communautaires puisqu’il faut intégrer les représentants de ces deux communes. Du coup, au prochain renouvellement, après les élections municipales, Vanves devrait perdre un siège. D’autres questions sont inscrites à l’ordre du jour de ce conseil communautaire qui débutera à 18H30 à l’Hôtel de ville de Boulogne : le débat d’orientation budgétaire, et des délibérations présentées par Bernard Gauducheau  dans les domaines du développement durable, de l’environnement et de l’assainissement qui est son domaine de compétence, mais aussi ceux de la voirie, du stationnement et de l’espace public car il assure l’intérim du maire de Sévres à la suite de son accident de santé.

    Les observateurs ont pu constater que l’arrivée de ces deux communes au sein de GPSO pourrait se résumer ainsi : « faisons contre mauvaise fortune, bon cœur » : « Nous sommes entrés dans GPSO parce qu’il ne fallait pas rester tout seul, entouré par de grandes intercos,  ou sinon on se serait fait inclure automatiquement dans l’une d’entre elles. Car avant que n’arrive ce nouveau projet de loi sur la Métropole du Grand Paris, nous avions l’obligation d’en rejoindre une. Comme nous travaillons déjà et beaucoup avec des communes comme ville d’Avray, Meudon où se trouve notre trésorerie, que nous connaissons bien tous les maires de ces villes voisines, nous avons choisi d’entrer à GPSO » expliquait la maire de Marnes La Coquette à Première Heure, journal d’information politique dans les Hauts de Seine en reconnaissant « qu’on n’en avait foncièrement pas besoin, car nous arrivons à nous débrouiller tout seul. Mais comme la tendance est d’aller vers un territoire entièrement recouvert par des intercommunalités, nous avons fait le choix d’aller où cela nous paraissait le plus judicieux : comme nous étions déjà dans le schéma de cohérence territoriale (SCOT), le syndicat des Côteaux et du Val de Seine, depuis 4 ans, nous avons choisi GPSO ». 

    Pour le maire de cette plus petite communes des Hauts de Seine, en nombre d’habitants, «  cette Communauté d’Agglomération  nous apportera une expertise que nous n’avons pas, notamment au niveau de la voirie où Marnes la Coquette dispose de 3 personnes, GPSO se chargeant depuis 3 ans, de  la viabilité hivernale, de l’assainissement, de l’entretien, des gros marchés publics, des déchets, des transports avec des lignes partagées avec les communes riveraines. Cela va nous donner un poids que nos n’avons pas, car nous n’avions aucun moyen de pression, avec nos 620 foyers ». A noter qu’aux prochaines municipales, comme ce fut le cas en 2008, la maire sortante ne devrait pas avoir de concurrents, et sa liste, être la seule à se présenter.  

    Velizy a choisi de rejoindre GPSO  plutôt que Versailles Grand Parc  « tout d’abord parce que notre bassin de vie de Velizy Villacoublay est commun avec celui des deux villes de GPSO, Meudon et Chaville. Nous sommes en continuité urbaine avec elles alors qu’avec Versailles Grand Parc, nous sommes en continuité territoriale mais à travers la forêt. Mais une forêt, même s’il est agréable de s’y promener ne constitue pas un bassin de vie. Ensuite, sur le plan des perspectives de développement, nous pensons que nous avons plus de probabilité d’opportunité de développement économique notamment avec GPSO qu’avec Versailles Grand Parc qui ne peut que se développer qu’à travers Satory, c'est-à-dire vers le sud Ouest en direction de Guyencourt, ce qui nous exclut complètement. Par contre, GPSO ne peut se développer que vers son sud, et en direction du plateau de Saclay sur lequel est prévu, à terme, un cluster, et donc un bassin économique. Nous sommes sur la trajectoire, ce qui veut dire que toutes les opportunités de développement de GPSO ou de Saclay, l’un  vers l’autre, nous engloberont forcément. Nous avons donc des synergies à développer dans ce cadre de là. C’est le point le plus important qui a pesé le plus dans notre choix » expliquait Joel Loison (DVD), son maire à Première Heure.

    Mais voilà, le projet de Métropole du Grand Paris a jeté le trouble depuis qu’il prévoit la suppression des intercommunalités en petite couronne. La presse locale (yvelinoise) a fait état de divergences au sein du conseil municipal entre le maire Joel Loisin (DVD) et l’UMP Pascal Thévenot, ex-adjoint,  qui a reçu l’investiture de l’UMP 78 pour conduire une liste aux Municipales. Ce dernier étant « farouchement opposé à ce rattachement » demandait un débat « pour sortir du flou qui entoure le projet de Métropole Grand Paris dont dépend l’avenir de GPSO ». Alors que le maire s’en tenait à ce qui est prévu par le texte qui lui laisse le temps de voir puisque la suppression des intercommunalités est prévu le 1er Janvier 2016. D’ailleurs un amendement UMP déposé à l’initiative de Valérie Pécresse et d’élus des Hauts-de-Seine et de l’Essonne, donne la possibilité pour les communes de grande couronne, membres d’une intercommunalité de la petite couronne de décider de ne pas être intégrées dans la Métropole du Grand Paris. Il prévoit que l’adhésion de ces communes à la Métropole doit faire l’objet d’une délibération expresse du conseil municipal avant le 30 septembre 2014. « L’intégration des communes dans la Métropole se fera ainsi sur la base du volontariat et non plus de manière automatique, ce qui préserve l’autonomie des communes ».

    Grâce à cet amendement, des communes telles que Vélizy, Maurecourt, Wissous ou Verrières-le-Buisson, condamnées à être absorbées par la Métropole et à perdre toutes compétences en matière de logement, d’urbanisme et de développement économique, et tout contrôle sur une partie de leurs impôts, ont retrouvés ainsi une porte de sortie pour échapper à ce monstre bureaucratique, comme l’avait espéré le maire de Velizy dans Première Heure. « Cet amendement est un soulagement pour les habitants de ces communes qui pourront garder la main sur le visage de leur ville et ne pas se voir imposer depuis Paris des décisions dont ils ne veulent pas ».